Elle sera simple députée. Sa décision est prise: Élisabeth Borne ne sera pas candidate pour la présidence du groupe Renaissance samedi 13 juillet. "Il n'en a jamais été question", assure son entourage à BFMTV.
Une réunion va se tenir ce vendredi à 11h30 à l'Élysée autour d'Emmanuel Macron a appris BFMTV. Le président va recevoir les trois candidats putatifs à la présidence du groupe Renaissance: Gabriel Attal, Élisabeth Borne et Gérald Darmanin.
Avec cette réunion, Emmanuel Macron souhaite aussi élargir les discussions aux postes clefs de l'Assemblée, attribués la semaine prochaine, les présidences de commission, ou la questure (les députés qui gèrent l'administration de l'hémicycle).
"Besoin d'unité au sein du groupe"
L'ancienne Première ministre, réélue députée de la 1re circonscription du Calvados le 7 juillet, ne se place pas pour autant en retrait. Reçue le 11 juillet à Matignon par Gabriel Attal, elle a affirmé le "besoin d’unité au sein du groupe à l’Assemblée nationale", alors que certains députés du camp présidentiel cherchent à s'émanciper en vue de 2027. L'affrontement avec Gérald Darmanin, son ancien ministre de l'Intérieur n'aura donc pas lieu.
Interrogé ce vendredi matin sur RTL sur la possibilité de devenir président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, le député réélu du Nord a botté en touche. "Je le dirais à mes collègues députés, j'en parlerai ce matin" lors d'une réunion avec le président de la République et plusieurs cadres du camp présidentiel, précise-t-il.
Dans l'état des discussions, un seul candidat semble encore en lice: le Premier ministre Gabriel Attal, réélu député dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine.
"Il est fort probable qu'il soit le seul candidat", assure ce vendredi Sylvain Maillard, ancien président du groupe Renaissance à l'Assemblée, invité de Télématin. "Pour être unis, il nous faut une seule direction", précise le député de Paris.