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Dossier

Attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis

A Paris, l'horreur des attentats. "Carnage" et "scènes de guerre" : au moins 130 personnes ont été tuées et près de 300 blessées, dont 80 gravement, vendredi 13 novembre 2015 dans une série d'attaques terroristes sans précédent à Paris et près du Stade de France, avec pour la première fois en France des actions kamikazes. Après une première attaque à Saint-Denis, les fusillades s'enchaînent dans les rues de Paris et visent des terrasses de cafés et restaurants : Le Petit Cambodge, Le Carillon, Café Bonne Bière, Casa Nostra, La Belle Équipe, Comptoir Voltaire. Simultanément, des terroristes entrent au Bataclan et ouvrent le feu sur le public assistant au concert des Eagles of Death Metal, puis retiennent des otages. Peu après minuit, l'assaut de la BRI est donné. L'état d'urgence est décrété par le gouvernement. Quelques jours après, Abdelhamid Abaaoud est retrouvé et tué avec deux complices dans un assaut à Saint-Denis. A Bruxelles, également en état d'alerte, Salah Abdeslam est arrêté après quatre mois de fuite. Le seul survivant du commando du 13 novembre est le principal accusé du procès des attentats qui débute à Paris en septembre 2021.

500 victimes, des dizaines d’avocats qui vont plaider, une soixantaine de journalistes accrédités… L’organisation du procès de Jawad Bendaoud, de Mohamed Soumah et de Youssef Aït Boulahcen tient du véritable challenge pour réussir à faire tenir toutes les parties. Deux salles, en plus de la salle d’audience, ont été réquisitionnées. Un dispositif de sécurité particulier est également mis en place pour ce premier procès en lien avec les attentats du 13-Novembre.

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"Maintenant on gère l’absence. Plus le temps passe et plus elle est pénible", regrette le père de Lamia, assassinée à la belle équipe. Une cérémonie d'hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis, qui avaient fait 130 morts, a eu lieu ce lundi 13 novembre. De nombreuses victimes et proches de victimes étaient présents lors de cette commémoration. "Les commémorations sont toujours une marque de respect pour les défunts et une marque de respect pour les vivants", estime Bilal-Bley Mokono, présent lors de l’attaque au stade de France. "C’est l’histoire maintenant, c’est marqué dans le marbre", ajoute-t-il.

13-Novembre: "Ce n’est plus la même vie", raconte Djamel, amputé après les attentats

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Djamel a été blessé à la Belle Équipe le 13 novembre 2015, une date funeste dont nous commémorons les deux ans ce lundi. À la suite de ses blessures infligées par des balles de kalachnikov, l’homme de 38 ans a dû être amputé d’une de ses jambes. "Ce n’est plus la même vie", a-t-il expliqué, "mais on s’accroche". S’il a pu reprendre une activité professionnelle, il déplore le manque d’accompagnement.

13-Novembre: où en est l'enquête 2 ans après ?

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Deux ans après les attentats du 13-Novembre, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'enquête est toujours en cours. Vendredi dernier, le procureur de la République, François Molins, a fait un point sur l'instruction. Dans un entretien accordé à France Info, le magistrat a détaillé un dossier "tentaculaire", contenant 220 tomes de procédures, 28.000 procès verbaux. "On a vraiment été confronté à une cellule terroriste d'une ampleur inédite", a-t-il insisté. Par ailleurs, il a affiché sa volonté de voir le procès se tenir "dans des délais les plus acceptables". "Les juges espèrent la clôturer au printemps 2019", a indiqué François Molins. - On en parle avec: Jean Reinhart, avocat de 110 parties civiles pour les attentats du 13 novembre 2015, et de l'association "13 Novembre : Fraternité et Vérité". - Week-end Direct, du dimanche 12 novembre 2017, présenté par François Gapihan, sur BFMTV.