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Aux Etats-Unis, des distributeurs de munitions avec reconnaissance faciale font leur apparition

Pour lancer ses distributeurs automatiques de munition, une société américain s'aide de l'intelligence artificielle.

Aux Etats-Unis, il n'est pas seulement possible d'acheter des munitions dans une armurerie, mais on peut directement en récupérer depuis un distributeur automatique. Conçue par l'entreprise American Rounds, la machine en question dispose néanmoins d'un moyen pour vérifier l'âge de ses clients, relève le site américain Gizmodo.

Un scan suffit pour s'acheter des balles

Pour ce faire, la machine utilise la reconnaissance faciale, et une intelligence artificielle vient donc scanner le visage du client. Ces distributeurs sont disponibles dans les supermarchés américains du sud du pays, dans l'Oklahoma et l'Alabama.

Dans ces Etats, pour acheter des munitions pour des armes se tenant sur l'épaule, les carabines et les fusils de chasse, il faut avoir au moins 18 ans. Il faut en revanche avoir 21 ans pour des armes de poing.

"Nos distributeurs de munitions automatisés intelligents ont une technologie d'IA intégrée, une capacité de numérisation de cartes [d'identité] et un logiciel de reconnaissance faciale," explique American Rounds, qui fait état d'une machine faisant travailler ces trois axes "ensemble" dans le but de vérifier si le client a bien l'âge légal.

Le distributeur en lui-même est d'ailleurs assez simple, si ce n'est qu'il réclame, à un moment donné, la carte d'identité de l'acheteur, qui doit également se placer face à la webcam afin que son visage soit scanné.

Reste que malgré les promesses de l'entreprise, les résultats semblent moins positifs à ce stade, notamment d'un point de vue légal. A Tuscaloosa, le Conseil municipal a ainsi acté le retrait de l'une d'entre elles.

L'IA est de plus en plus utilisée pour vérifier si un utilisateur s'avère majeur ou non, mais elle peut également servir à détecter les armes dans le métro, comme à New York, où la technologie a été mise en place en mars 2024 et dont les tests viennent de s'achever.

Sylvain Trinel