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"C'est catastrophique": le président du FC Rouen "sous le choc" après la relégation en National 2

Iwan Postel, président du FC Rouen, s'est montré démuni face à la décision de la DNCG parue ce jeudi 27 juin. Le club a été relégué administrativement en National 2, après sa toute première saison dans la division supérieure.

Retour en arrière. Le FC Rouen, qui sort de sa première saison de son histoire en National (3e division), va retrouver la division inférieure. Le club a été relégué administrativement ce jeudi en National 2 par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), pour un manquement à des exigences financières.

Un énorme coup dur pour le président du club, tout juste arrivé à la tête du club. "Je suis dans un état de choc parce qu'on était convaincu qu'on allait passer, on avait tout fait pour", déplore Iwan Postel au micro de BFM Normandie.

"Les fonds sont là, avec des subventions qui ont triplé par rapport à l'année dernière. C'est une décision que l'on trouve totalement injustifiée, peu importe comment elle va être motivée", ajoute-t-il.

"Un effectif complet qui est au chômage"

Le club sortait de sa première saison en National, et avait réussi brillamment l'exercice en terminant à la 7e place du classement. "Cette décision entraînera inévitablement le dépôt de bilan du club", a ajouté son président dans une lettre adressée à la DCNG et relayée par l'AFP.

Iwan Postel avait été nommé président du FC Rouen au début du mois de juin, après le rachat du club par Tarkan Ser, un homme d'affaires turc. L'avenir du quart de finaliste de la dernière Coupe de France est aujourd'hui bien compromis.

"C'est catastrophique. Il y a un effectif complet qui est au chômage, des entraîneurs qui ont attendu jusqu'à maintenant et qui doivent trouver un club dans les deux à trois jours", regrette Iwan Postel.

"Ce sont des gens à qui le club doit des centaines de milliers d'euros, c'est l'Urssaf… Ce n'est pas seulement les joueurs, ce sont les employés du club, c'est ce que ça génère, c'est l'engouement, c'est tout", conclut-il.

Gabriel Baldi