Comment contester ses notes au brevet ou au bac en cas de doute?
Une mauvaise surprise lors des résultats du baccalauréat ou du brevet? Des recours existent. Pour les élèves ayant passé un examen de l'Éducation nationale, il est possible de contester une note. Une procédure relativement simple disponible sur le site du ministère.
"Si vous êtes mécontent de la note que vous avez obtenue à un examen de l'Éducation nationale ou universitaire, vous pouvez demander à consulter votre copie et à faire une réclamation", peut-on y lire.
La première étape: demander à consulter sa copie. Il faut pour cela écrire au centre d'examen, dont les coordonnées sont inscrites sur la convocation. Si l'élève est mineur, son représentant légal doit initier la demande. À savoir que, lorsqu'il s'agit d'un oral, l'élève peut demander une copie de sa fiche d'évaluation.
Une fenêtre courte
Une fois la copie demandée, celle-ci sera consultable uniquement sur place. L'objectif est de vérifier qu'un point n'a pas été oublié ou qu'il n'y a pas eu d'erreur dans le report de la note, comme un 17/20 transformé en 7/20, par exemple.
L'élève ne peut cependant pas réclamer de nouvelle correction de son épreuve, même si la note lui semble trop sévère. "Le jury d'examen n'a pas à justifier sa décision, car il est souverain", indique l'Éducation nationale.
Pour voir ses travaux, le candidat dispose d'un délai d'un an à partir de la publication des résultats, passé celui-ci, les copies sont détruites. Par contre, s'il souhaite contester sa notation, il doit démarrer un recours gracieux, dans un délai de deux mois suivant la réception de la note à contester. Pour une demande en région parisienne, il s'agit de ce site, sinon, une adresse est dédiée à chaque rectorat.
Dans l'hypothèse ou le rectorat a rejeté le recours gracieux, il reste deux options au candidat mécontent. Soit une saisine du Médiateur de l'Éducation nationale, soit un recours contentieux devant le tribunal administratif. Encore une fois, la fenêtre est très courte, il faut agir dans les deux mois suivant la date de refus du recours gracieux.