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Départs en vacances: comment gérer le mal des transports?

Une mère et un bébé dans une voiture. Image d'illustration.

Une mère et un bébé dans une voiture. Image d'illustration. - AFP

Le mal des transports touche particulièrement les enfants, les femmes, les migraineux et les personnes les plus sensibles, selon Michel Toupet, médecin ORL spécialisé dans l’exploration des vertiges et des troubles de l’équilibre.

Avion, train, bateau et même voiture... Le mal des transports, aussi appelé "cinétose", peut s'inviter partout. Cette sensation désagréable se manifeste généralement par des nausées, voire des vomissements, des vertiges, des sueurs froides, des maux de tête et une hypersalivation.

"Cette sensation de malaise est en fait une maladie du mouvement liée à une réponse inadaptée du cerveau qui n'arrive plus à anticiper", explique Dr Alain Ducardonnet, médecin et consultant santé BFMTV.

Et à l'heure du coup d'envoi des départs en vacances d'été, de nombreuses personnes, dont notamment les plus jeunes, risquent d'en faire l'expérience. Interrogé dans le cadre du Podcast santé de BFMTV, Michel Toupet, médecin ORL spécialisé dans l’exploration des vertiges et des troubles de l’équilibre, livre quelques conseils pour mieux gérer son mal des transports.

"On ne mange pas n'importe quoi"

Globalement, les personnes les plus concernées par ce phénomène sont "les enfants, les femmes, les migraineux et les personnes les plus sensibles", explique le médecin ORL.

Quel que soit le mode de transports emprunté, il faut manger légèrement avant de voyager. Mais attention, la faim peut majorer les symptômes, il est donc impératif d'éviter de voyager à jeun.

"On mange du pain, des pâtes, des nouilles et on boit de l'eau à température ambiante pour que l'estomac soit au mieux. Ça n'est pas le jour des gourmandises", prévient Michel Toupet.

Aérer le véhicule, fixer l'horizon et faire des pauses

Dans le cas d'un déplacement en voiture, l'Assurance maladie conseille d'oublier les freinages et les accélérations trop brusques. "Si possible, évitez les itinéraires qui ont beaucoup de virages", ajoute l'administration. Elle recommande aussi de faire des pauses pour marcher et d'aérer l'habitacle du véhicule.

Comment calmer le mal des transports?
Comment calmer le mal des transports?
16:55

Michel Toupet invite aussi les voyageurs à poser leur regard sur l'horizon. "C'est un point stable et le cerveau comprend qu'on va là-bas", ajoute-t-il.

En revanche, pour ne pas favoriser l'apparition du mal des transports, les voyageurs doivent éviter de lire ou de consulter un écran.

Les bonnes pratiques à bord d'un avion, d'un train ou d'un bateau

Si les vacanciers qui voyagent en voiture peuvent faire des pauses pour marcher et aérer leur véhicule, c'est impossible d'en faire autant lors d'un déplacement en avion ou en train.

À bord d'un train, le principal réflexe à avoir en tête pour éviter la cinétose est de voyager dans le sens de la marche. En ce qui concerne l'avion, il faut choisir un siège au milieu de l'appareil, car c'est une zone ou les mouvements sont moindres. "Pensez aussi à diriger la ventilation sur votre visage", conseille l'Assurance maladie.

Si le voyage à lieu en bateau, les personnes habituées au mal de mer sont invitées à se placer à l'avant. Ces dernières doivent également éviter de fixer le sol. "Si le temps le permet, restez sur le pont, autant que possible, pour être à l'air", encourage l'Assurance maladie.

Ultime solution: le sommeil. "Pour ne pas avoir le mal des transports, il faut dormir, car quand on dort, on n'a plus de réflexe", détaille l'ORL. Le médecin estime que les solutions médicamenteuses les plus efficaces sont les antihistaminiques qui vont faire "baisser les réflexes". Mais ces traitements ne sont pas adaptés aux conducteurs.

Sabrine Mimouni