Joe Biden multiplie les lapsus dans une conférence de presse cruciale et ne rassure pas totalement son camp

Joe Biden a bataillé de plus belle jeudi lors d'une longue conférence de presse, plutôt maîtrisée bien qu'obscurcie par des lapsus spectaculaires, mais sa candidature à un second mandat reste précaire. Le président américain avait à peine bouclé une heure d'échanges avec les journalistes que deux démocrates supplémentaires lui ont demandé de céder la place.

"Je suis déterminé à être candidat, mais je pense qu'il est important d'apaiser les peurs", a reconnu l'octogénaire, en promettant de faire campagne activement.

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Eric Sorensen, représentant de l'Illinois, est un député de plus à demander à Joe Biden de se retirer de la course à la Maison Blanche.

Jim Himes, un député influent au Congrès américain, demande sur X à Joe Biden d'abandonner la course à la Maison Blanche.

Selon les informations de nos confrères de CNN, l'ancien président américain Barack Obama et l'ancienne Speaker de la Chambre des représentants ont échangé au sujet de la candidature de Joe Biden à l'élection présidentielle américaine.

Joe Biden a répété qu'il était le candidat démocrate "le plus qualifié" pour la présidentielle de novembre, lors d'une conférence de presse d'un peu moins d'une heure toutefois obscurcie par de nouvelles gaffes.

Le président américain n'exclut pas de passer un examen neurologique dans les prochains mois si ses médecins à la Maison Blanche lui recommandent. Joe Biden assure toutefois que ses précédents tests montrent qu'il "va bien".

Malgré son âge, ses lapsus et son éloquence clairement affaiblie depuis plusieurs mois, Joe Biden assure qu'il sera toujours capable de "gérer" Xi et Poutine dans trois ans, en 2027, deux ans avant la fin d'un éventuel dernier mandat, qui prendra fin en janvier 2029.

Joe Biden a fait état lors d'une conférence à l'issue du sommet de l'Otan de "progrès" en vue d'un accord entre Israël et le Hamas pour mettre fin à la guerre à Gaza.

"Les États-Unis oeuvrent depuis des mois à obtenir un cessez-le-feu à Gaza, à ramener les otages chez eux, à ouvrir la voie à la paix et à la stabilité au Moyen-Orient", a-t-il lancé. "Il s'agit de questions difficiles, complexes. Il y a encore des lacunes à combler. Nous faisons des progrès. La tendance est positive et je suis déterminé à conclure cet accord et à mettre un terme à cette guerre, qui devrait cesser maintenant".

Sur Truth Social, Donald Trump se moque du locataire de la Maison Blanche, qui est clairement en difficulté lors de cette conférence de presse, débutée par un nouveau lapsus.

"Beau boulot, Joe!", a lancé l'ancien président sur son réseau Truth Social.

"Je ne l'aurais pas choisie si je n'avais pas pensé qu'elle était qualifiée pour être présidente. Dès le début, je n'ai pas hésité à le dire. Elle est qualifiée pour être présidente. C'est pourquoi je l'ai choisie", a déclaré Joe Biden au sujet de sa vice-présidente Kamala Harris.

Le président américain Joe Biden, confronté à un tourbillon de questions autour de son état de forme, a assuré qu'il n'était "pas vrai" qu'il était nécessaire pour lui de se coucher à 20 heures.

"Au lieu de commencer ma journée à 7 heures et de me coucher à minuit, il serait plus intelligent pour moi de ralentir un peu la cadence", a-t-il toutefois dit lors d'une conférence de presse très scrutée.

Première question sur l'actualité politique américaine. Joe Biden affirme qu'il est "la personne la plus qualifiée" pour être candidat à la présidentielle et battre Donald Trump en novembre. "Il y a encore des choses à faire", dit-il, au sujet de son bilan économique, quatre ans après son élection.

Après la nouvelle boulette, des réactions. Plusieurs sources indiquent auprès de CBS qu'elles s'attendent à ce que des "dizaines" d'élus démocrates publient au cours des prochaines 48 heures des communiqués appelant le président Joe Biden à se retirer de la course à la Maison Blanche.

Pour le moment, une dizaine d'élus de la Chambre des représentants ont déjà invité Joe Biden à retirer sa candidature. La dernière en date: l'élue Hillary Scholten du Michigan a appelé jeudi le président à "passer le flambeau" pour "le bien de notre démocratie".

Joe Biden, sous pression pour retirer sa candidature à la Maison Blanche, a annoncé le "président Poutine" alors qu'il accueillait le chef d'État ukrainien Volodymyr Zelensky. Les caméras ont capté les réactions mitigées des différents chefs d'État et de gouvernement présents sur scène.

Le président américain devait prendre la parole à 00h30, mais la conférence de presse en direct de Washington n'a toujours pas débuté.

Depuis Washington où il participait au sommet de l'Otan, le président de la République a pris la défense de son homologue américain, critiqué dans son pays. Pour Emmanuel Macron, Joe Biden est un président "en charge, précis sur les dossiers, qu'il connaît bien".

En conférence de presse, Emmanuel Macron a refusé de faire tout commentaire sur la situation politique intérieure des États-Unis. "Il nous arrive à tous de faire des lapsus", a-t-il toutefois déclaré, au sujet de la gaffe réalisée par Joe Biden. "Ça m'est arrivé, ça m'arrivera sans doute demain. Je vous demanderai la même indulgence qu'il faut avoir entre personnes bienveillantes".

Joe Biden, sous pression pour retirer sa candidature à la Maison Blanche, a annoncé le "président Poutine" alors qu'il accueillait Volodymyr Zelensky sur scène lors du sommet de l'Otan à Washington, quelques dizaines de minutes avant une conférence de presse cruciale.

"Et maintenant je veux passer la parole au président de l'Ukraine, qui a autant de courage qu'il a de détermination. Mesdames et messieurs, le président Poutine", a déclaré le démocrate de 81 ans, qui s'est écarté du micro avant de réaliser son erreur et d'y revenir pour dire: "Il va battre le président Poutine. Le président Zelensky. Je suis tellement concentré sur le fait de battre Poutine."

Jusqu'ici, Joe Biden résiste aux appels au retrait venant de son parti mais aussi de célébrités et de grandes fortunes du monde du spectacle. Dans un sondage Ipsos diffusé jeudi par le Washington Post et ABC, 67% des personnes interrogées estiment que le président américain devrait retirer sa candidature. Parmi les seuls électeurs démocrates, c'est aussi l'opinion majoritaire, à 56%.

Les appels pressant le président américain Joe Biden à jeter l'éponge pour l'élection de novembre se multiplient au sein du camp démocrate. Une dizaine d'élus de la Chambre des représentants ont déjà invité Joe Biden à abandonner la course à la Maison Blanche.

Tous assurent être très inquiets de la capacité du dirigeant démocrate à l'emporter face à Donald Trump après sa performance catastrophique lors d'un débat avec ce dernier le 27 juin. La dernière en date: l'élue Hillary Scholten du Michigan a appelé jeudi le président à "passer le flambeau" pour "le bien de notre démocratie".

L'une des plus grandes voix du Parti démocrate, Nancy Pelosi, a elle obstinément refusé d'apporter explicitement son soutien au président américain.

Quelques heures plus tôt, l'acteur George Clooney, un fervent démocrate, avait déjà jeté un pavé dans la mare en appelant le président à abandonner la course, dans le New York Times.

À 18h30 locales (0h30, heure de Paris) - l'horaire a été repoussé d'une heure par rapport au programme initial - au centre de conférences qui accueille cette semaine un sommet de l'Otan à Washington, Joe Biden devra avoir de la répartie, s'exprimer clairement, d'une voix assurée, sans notes et sans prompteur.

Il en avait été incapable le 27 juin dernier pendant un débat face à son prédécesseur républicain Donald Trump, qu'il reste déterminé à affronter lors de l'élection présidentielle de novembre.

Depuis qu'il est président, Joe Biden a donné 36 conférences de presse, selon la chercheuse Martha Joynt Kumar, citée par Axios. Parmi ses six prédécesseurs, seul le républicain Ronald Reagan avait fait moins.

Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue sur ce direct pour suivre cette nuit l'actualité de Joe Biden, qui joue désormais sa survie politique à chaque apparition publique. Il fera face à 0h30 (heure de Paris) à un test redoutable pour sa candidature à la présidentielle en donnant une conférence de presse, un exercice dont il n'est guère friand.

Et ce sera "une conférence de presse de grand garçon", promet la Maison Blanche, sans plus de détails sur la durée ou le déroulement.

Cette expression curieuse vise sans doute à distinguer ce rendez-vous des courtes séances de questions-réponses bien balisées auxquelles le président américain se prête d'ordinaire, lors desquelles un petit nombre de journalistes désignés à l'avance posent des questions.