Législatives: Emmanuel Macron promet d'"agir jusqu'en mai 2027"
Macron justifie sa dissolution dans une lettre, tensions à gauche pour savoir si Mélenchon peut être Premier ministre
Ce direct est à présent terminé, merci de l'avoir suivi. Ce dimanche, plusieurs titres de la presse régionale ont publié une lettre d'Emmanuel Macron dans laquelle laquelle le président de la République justifie sa décision de dissoudre l'Assemble, "seule décision qui peut permettre à notre pays d'avancer et de se réunir" selon lui, et dans laquelle il appelle les électeur à voter pour le camp présidentiel.
Du côté du Nouveau Front populaire, après que Jean-Luc Mélenchon a dit "son intention de gouverner" samedi, Fabien Roussel a assuré qu'une nomination de l'insoumis à Matignon "n'a jamais fait l'objet d'un accord" au sein de l'alliance de gauche et François Hollande l'a invité à "se taire".
Xavier Bertrand pense que les Républicains peuvent "imposer une cohabitation" à Emmanuel Macron
Selon un sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche paru hier, les Républicains sont crédités de 10% d'intentions de vote. Malgré ce chiffre, la figure des LR Xavier Bertrand estime que son parti peut "imposer une cohabitation" à Emmanuel Macron, qu'il souhaite voir sanctionné mais pas par l'arrivée des "extrêmes" au pouvoir.
"Je vais pas vous dire qu'avec 10% aujourd'hui dans les sondages, on va passer à 50%. (...) Mais si nous sommes avec un nombre important de députés, on oblige ceux qui étaient avec le président à changer de politique", estime le président de la régions Hauts-de-France.
"Les jeux ne sont pas faits", matèle encore Xavier Bertrand.
Xavier Bertrand estime qu'avec son alliance avec le RN, "Ciotti, c'est le choix de la gamelle"
Le président de la région Hauts-de-France et cadre des Républicains Xavier Bertrand a une nouvelle fois fustigé le choix d'Éric Ciotti de s'allier avec le Rassemblement national pour les élections législatives.
"Ciotti, c'est le choix d'aller à la gamelle, c'est tout. Il s'est dit 'tiens il y a peut-être une chance d'avoir une gamelle bien remplie si je vais avec le Rassemblement national, je vais à la gamelle avec Bardella', c'est aussi simple que ça", a-t-il dit sur notre antenne.
"Tout ça rajoute clairement au dégoût qu'inspire la politique pour de nombreux concitoyens", déplore-t-il encore.
"Macron parle encore": Mélenchon déplore que "le prince répète ses attaques pitoyables contre LFI"
Jean-Luc Mélenchon a fustigé sur X la nouvelle prise de parole d'Emmanuel Macron aujourd'hui, une lettre aux Français publiée dans plusieurs journaux régionaux qui vient s'ajouter à cinq autres interventions publiques depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale.
"Auto-justification, auto-satisfaction: le prince répète ses attaques pitoyables contre LFI", a notamment écrit le chef de file des insoumis.
La CGT annonce 130.000 personnes dans les manifestations contre l'extrême droite en France ce dimanche
130.000 personnes ont manifesté aujourd'hui en France, dont 75.000 à Paris, dans le cadre des appels à la mobilisation contre l'extrême droite lancés par l'intersyndicale et plusieurs collectifs féministes, selon des chiffres données par la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet sur le réseau social X (anciennement Twitter).
"La vision du Rassemblement national, c'est d'enfermer les mères à la maison", a notamment dénoncé plus tôt dans la journée Sophie Binet sur BFMTV, évoquant aussi l'IVG ou les places de crèche.
Macron a pris la parole en moyenne un jour sur deux depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale
Selon un calcul réalisé par l'un de nos journalistes politiques, Emmanuel Macron a pris la parole un jour sur deux depuis l'annonce de sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale, le 9 juin.
Ce rendement est proche de celui évoqué anonymement auprès de plusieurs médias dont BFMTV par des proches du président de la République juste après la dissolution. Il était alors question de "trois interventions par semaine jusqu'aux élections législatives".
Après sa lettre aux Français publiée dans plusieurs titres de la presse locale aujourd'hui, la parole d'Emmanuel Macron doit être au coeur d'un épisode du podcast "Génération do it yourself", interviewé par un entrepreneur, qui doit paraître demain lundi.
Emmanuel Macron affirme que "la manière de gouverner doit changer profondément"
"Je ne suis pas aveugle: je mesure le malaise démocratique. Cette fracture entre le peuple et ceux qui dirigent le pays que nous n’avons pas réussi à résorber", affirme Emmanuel Macron dans sa lettre publiée dans la presse régionale.
"Oui, la manière de gouverner doit changer profondément", écrit le président de la République.
Retrouvez l'intégrale de la lettre d'Emmanuel Macron aux Français dans notre article.
"Vous pouvez me faire confiance pour agir jusqu'en mai 2027": Macron exclut une nouvelle fois de démissionner
Emmanuel Macron exclut une nouvelle fois de démissionner dans sa lettre publiée dans la presse régionale.
"Vous pouvez me faire confiance pour agir jusqu'en mai 2027 comme votre président, protecteur à chaque instant de notre République", écrit le chef de l'État.
Retrouvez l'intégrale de la lettre d'Emmanuel Macron aux Français dans notre article.
Pour Macron, la dissolution "est la seule décision qui peut permettre à notre pays d'avancer et de se réunir"
Dans une lettre publiée dans plusieurs titres de la presse régionale, Emmanuel Macron estime que la dissolution "est la seule décision qui peut permettre à notre pays d'avancer et de se réunir."
"Je sais que, pour beaucoup d’entre vous, cela a été une surprise qui suscite de l’inquiétude, du rejet, parfois même une colère tournée contre moi. Je la comprends et je l’entends", développe-t-il.
"L'élection qui vient est un rendez-vous de confiance, grave, sérieux", juge le président de la République dans cet écrit où il lance cet appel: "Ne vous résignez pas. Votez".
Retrouvez l'intégrale de la lettre d'Emmanuel Macron aux Français dans notre article.
Pour Lionel Jospin, "le candidat du RN doit être écarté" au second tour des législatives, et il faut préférer "un candidat républicain"
"À partir du moment où il y a un candidat du Rassemblement national et un candidat républicain, quelle que soit soit sa couleur au deuxième tour (...) il est est clair que le candidat du RN doit être écarté", appelle Lionel Jospin.
"Pour moi, la position est claire", a-t-il estimé, appellant les électeurs à choisir "par exemple chez Les Républicains ceux qui seront dans l'esprit de barrage, et donc pas pour les candidats de M. Ciotti"
"Si vous êtes des adeptes de la majorité présidentielle ancienne, là aussi choisissez bien", a-t-il mis en garde.
Lionel Jospin veut apporter de la "sagesse" et "de l'expérience" au Nouveau Front populaire
Lionel Jospin ne souhaite pas incarner une solution pour le Nouveau Front populaire mais veut en revanche "accompagner ce que je crois juste" et apporter "de la sagesse" et "de l'expérience" à l'alliance de gauche.
"Aujourd'hui, Jean-Luc Mélenchon n'est pas la solution": Jospin estime qu'"un autre choix devra être fait"
Revenant sur les propos de Jean-Luc Mélenchon qui dit avoir "l'intention de gouverner", Lionel Jospin estime qu'il "peut toujours émettre cette idée et cette prétention", mais revient sur les propos tenus précédemment par l'insoumis, lorsqu'il disait: "Je ne serai jamais un problème, je serai toujours du côté de la solution. (...) La victoire d'abord, ma personne après"
"Ce qui me remonte moi du terrain, un peu partout, et notamment chez les électeurs de gauche, c'est qu'aujourd'hui, Jean-Luc Mélenchon n'est pas la solution", et "un autre choix devra être fait", selon l'ancien Premier ministre.
Lionel Jospin liste les obstacles qui, selon lui, vont contre une arrivée du chef des insoumis à Matignon: "Il y a un ton, il y a des purges, il y a une communautarisation" et une "essentialisation de certaines questions, il y a une extrême subjectivité".
Lionel Jospin "voit" dans l'attitude du RN "quelque chose qui ressemble à la pression et au désir de l'autoritarisme"
Lionel Jospin "voit" dans l'"impatience" du Rassemblement national à "dicter sa conduite à un président de la République élu au suffrage universel il y a à peine deux ans", "quelque chose qui ressemble à la pression et au désir de l'autoritarisme".
Pour Jospin, "porter l'extrême droite au pouvoir" est "fondamentalement contraire aux valeurs et principes de la République"
"Porter l'extrême droite au pouvoir" est "fondamentalement contraire avec les valeurs et les principes de la République", selon l'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin.
En comparant "deux supposés extrémismes", Macron "sert les intérêts" du RN, selon Lionel Jospin
"En plaçant cette égalité entre deux supposés extrémismes alors que l'alliance n'est nullement sous l'influence de cette extrémisme à gauche, le président de la République sert les intérêts du Rassemblement national", affirme Lionel Jospin sur notre antenne.
Lionel Jospin assure que "le danger vient d'avantage du Rassemblement national" que d'une partie de la gauche
Lionel Jospin pense que "le danger vient d'avantage du Rassemblement national" que d'une partie de la gauche, dénonçant les "pédigrees" de "dizaines de candidats du RN" sur "la question de l'antisémitisme, de l'autoritarisme, de la proximité avec la Russie".
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Selon Lionel Jospin, "à part quelques exceptions", les "candidats insoumis" ont "un engagement républicain"
"Il y a dans cette alliance à gauche le PS, le PCF, les écologistes, Place publique (...). Ces partis sont profondément et historiquement républicains", assure l'ancien Premier ministre Lionel Jospin.
"Quant aux candidat insoumis, à part quelques exceptions, on ne peut pas mettre en doute non plus leur engagement républicain", développe-t-il.
Pour Lionel Jospin, "la première victime de la dissolution semble bien devoir être le camp présidentiel lui-même"
"La première victime de la dissolution semble bien devoir être le camp présidentiel lui-même, qui va vraisemblement, si on en croit les sondages, perdre sa majorité relative", estime Lionel Jospin sur notre antenne.
Lionel Jospin estime que la dissolution de l'Assemblée "a été une décision solitaire, incompréhensible et aventureuse"
L'ancien Premier ministre socialiste (1997-2002) Lionel Jospin assure sur BFMTV que "le pays est plutôt dans le trouble que dans la clareté.
"Cette dissolution a été une décision solitaire, incompréhensible et aventureuse", estime-t-il.
Chenu promet qu'en cas de victoire, le RN n'interdira pas l'abattage rituel pour les viandes cacher et halal
Le député sortant et cadre du Rassemblement national Sébastien Chenu, a affirmé aujourd'hui sur Radio J, radio communautaire juive, que "l'abattage sans étourdissement" pour produire de la viande halal ou casher resterait autorisé en cas d'arrivée du RN au pouvoir lors des prochaines législatives.
Le RN "ne compte pas empêcher les gens d'exercer leur religion ni de se nourrir selon ces préceptes religieux", explique Sébastien Chenu.
"On va réunir les cultes pour savoir s'ils sont prêts à faire des efforts. S'ils ne le sont pas, il y aura une exception", a déclaré l'ancien vice-président de l'Assemblée nationale. Un changement d'optique pour le RN, dont la cheffe de file Marine Le Pen a par le passé pris position contre l'abattage rituel sans étourdissement.
Roussel assure que la possible nomination de Mélenchon comme Premier ministre "n'a jamais fait l'objet d'un accord du Nouveau Front populaire"
Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a déclaré aujourd'hui qu'une éventuelle entrée à Matignon de Jean-Luc Mélenchon en cas de victoire de la gauche, hypothèse que le leader insoumis a lui-même remis sur la table, n'avait "jamais fait l'objet d'un accord du Nouveau Front populaire".
"L'idée d'une nomination au poste de Premier ministre de Jean-Luc Mélenchon, qu'il alimente lui-même, n'a jamais fait l'objet d'un accord entre les forces du Front populaire. C'est faux et insupportable", a affirmé le député sortant du Nord dans un communiqué, 24 heures après que Jean-Luc Mélenchon a déclaré son "intention de gouverner ce pays".
"Je ne m'élimine pas et je ne m'impose pas. Je pense que c'est une formule qui est assez respectueuse du collectif", a également déclaré samedi l'Insoumis.
"Pour que l'attaque touche, il faut qu'elle vienne du même niveau": Mélenchon répond à Hollande qui lui demande de se "taire"
En meeting à Montpellier cet après-midi, Jean-Luc Mélenchon a répondu à l'attaque de François Hollande, investi par le PS en Corrèze dans le cadre de l'alliance à gauche, qui estime à propos de l'insoumis qu'"aujourd'hui, s'il veut rendre service au Nouveau Front populaire, il faut qu'il se mette de côté, qu'il se taise".
"Voici qu'aujourd'hui, c'est François Hollande qui me demande de me taire", a-t-il noté, paraissant étonné, avant de rétorquer que "la popularité n'est pas du côté qu'il croit".
"Si je suis là, dans le moment où je m'y trouve, c'est parce que pendant tout ce temps, je n'ai jamais cédé. Je ne renoncerai jamais à l'honneur d'être une cible, comme dit Cyrano de Bergerac", a-t-il cité, avant de rajouter que pour que l'attaque touche, il faut qu'elle vienne du même niveau et ce n'est pas le cas".
Sophie Binet estime que "la vision du RN, c'est d'enfermer les mères à la maison"
"Nous sommes très inquiètes de ce qui se passerait si l'extrême droite arrivait au pouvoir", notamment "pour les salariées femmes", juge la secrétaire générale de la CGT Sohie Binet au micro de BFMTV, depuis la manifestation féministe contre le RN organisée à Paris cet après-midi.
"À chaque fois qu'il y a eu des directives (européennes) pour mettre en place l'égalité salariale, le Rassemblement national a voté contre", rappelle Sophie Binet, qui pointe aussi les "30 députés RN qui ont refusé de faire entrer le droit à l'IVG dans la Constitution".
"C'est un problème pour les droits des femmes salariées parce que la vision du Rassemblement national, c'est d'enfermer les mères à la maison", alors qu'à l'opposé, rappelle-t-elle, le NFP que la CGT soutient propose la création de 500.000 places en crèche, des sanctions contre les entreprises qui ne respectent pas l'égalité salariale femmes-hommes ou encore un plan contre les violences sexistes et sexuelles "avec des moyens à hauteur".
Rachida Dati assure qu'Emmanuel Macron a "changé" depuis la dissolution
La ministre de la Culture Rachida Dati assure ce dimanche sur LCI que le président Emmanuel Macron a "changé" depuis la dissolution.
"Un président de la République change aussi, parce qu'il y a des épreuves. J'ai connu un président qui a changé avec les épreuves du pouvoir. (Emmanuel Macron) a déjà changé", a assuré la ministre, décrivant un chef de l'État qui "sait où il veut aller, où il veut emmener les Français".
Il y aura "un nouveau projet, une nouvelle gouvernance, une nouvelle vision, une nouvelle forme d'autorité et de fermeté sur tous les sujets", en cas de victoire de la majorité aux législatives, promet la ministre.
Des milliers de manifestants contre le RN à l'appel de syndicats et collectifs féministes
Des milliers de personnes manifestent ce dimanche à Paris et ailleurs en France pour dénoncer le "danger" pour les droits des femmes que représenterait une victoire du Rassemblement national, à une semaine du premier tour des législatives anticipées.
Associations féministes, syndicats et ONG dénoncent le "féminisme de façade" de l'extrême droite, accusations rejetées par le Rassemblement national, qui fustige des "caricatures".
Le Nouveau Front populaire réaffirme "combattre l'antisémitisme" et dénonce une "odieuse campagne de diffamation" par la majorité
Le Nouveau Front populaire réaffirme ce dimanche dans un communiqué "combattre l'antisémitisme", après le viol à caractère antisémite d'une enfant de 12 ans à Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine, dénoncé le 15 juin.
"Ce crime témoigne de la résurgence inquiétante des actes antisémites dans notre société", écrit le Nouveau Front populaire, assurant, "condamner avec une grande fermeté ceux qui utilisent nos compatriotes juifs comme boucs émissaires de tous les maux de la planète".
L'union des gauches répond par ailleurs aux accusations d'antisémitisme dont elle fait l'objet. "Nous dénonçons l'odieuse campagne de diffamation menée par une macronie en déroute", disent-ils, tout en pointant du doigt dans le même temps la "stratégie électorale cynique de la droite et de l'extrême droite (qui) dessert la lutte indispensable contre l'antisémitisme".
Gérald Darmanin affirme que "la France est à droite"
"Il y a un espoir à reconstruire pour le peuple de droite et du centre. Cette France du milieu est majoritaire", déclare Gérald Darmanin dans le Figaro ce dimanche.
Ex membre de l'UMP (devenu les Républicains), le ministre de l'Intérieur en appelle à "réconcilier les familles" de la droite, à "discuter et reconstruire quelque chose". Des ministres de droite qui soutiennent Emmanuel Macron, à ceux de son ancienne famille politique qui refusent l'alliance avec l'extrême droite du Rassemblement national (RN)
Candidat aux législatives dans le Nord, il a d'ores et déjà annoncé quitter le ministère de l'Intérieur s'il échoue dans la 10e circonscription. Ou "si jamais le RN ou LFI venaient à l'emporter".
Olaf Scholz se dit "préoccupé" par une éventuelle victoire de l'extrême droite en France
Le chancelier allemand Olaf Scholz se dit ce dimanche "préoccupé" par la perspective d'une victoire de l'extrême droite lors des élections législatives anticipées en France.
"Je suis préoccupé par les élections en France", dit-il à la chaîne publique ARD. "Et j'espère que les partis qui ne sont pas celui de (Marine) Le Pen, pour le dire ainsi, remporteront les élections. Mais c'est au peuple français de décider", a-t-il ajouté.
Le candidat RN suspendu pour un tweet va finalement bien représenter le parti aux législatives dans le Morbihan
Joseph Martin, candidat Rassemblement national aux législatives dans le Morbihan, un temps suspendu par son parti après un message sur les réseaux sociaux en 2018, est finalement maintenu comme candidat, annonce le premier vice-président du RN Louis Aliot sur France inter, comme l'indiquait Ouest France samedi.
"On s'est complètement trompé sur ce monsieur", assure Louis Aliot, accusant le journal Libération d'avoir "utilisé un tweet polémique" du candidat RN "alors qu'en regardant l'ensemble de ses tweets, ce n'est pas du tout ce qu'il a voulu dire".
"Le gaz a rendu justice aux victimes de la Shoah", avait écrit Jospeh Martin le 22 octobre 2018 dans un message sur X (ex-Twitter. Il avait ensuite assuré qu'il ne s'agissait que d'une réponse ironique à la mort de la figure d'extrême droite Robert Faurisson.
Hollande estime que Mélenchon doit "se mettre de côté" s'il veut "rendre service au Nouveau Front populaire"
L'ex président de la République François Hollande appelle le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon à "se mettre de côté" dans l'intérêt de l'union des gauches, dans un message posté sur son compte X.
"Jean-Luc Mélenchon qui a pu, il y a deux ans, être à un moment une possibilité (à l'Élysée), aujourd'hui, s'il veut rendre service au Nouveau Front populaire, il faut qu'il se mette de côté, qu'il se taise", tacle l'ancien chef d'État, candidat aux législatives en Corrèze.
"Ça ne veut pas dire que je nie la sensibilité qu'il représente", précise François Hollande. "Il y a un moment où il faut avoir conscience de ce qu'est l'intérêt général. (...) Est-ce qu'on veut faire gagner la gauche ou on veut, au contraire, faire de la conflictualité?", s'interroge-t-il.
Yaël Braun-Pivet "ne comprend pas" que Marine Le Pen puisse remettre en doute le caractère raciste des propos de sympathisants RN à Montargis
Alors que Marine Le Pen a remis en doute le caractère raciste des insultes proférées par des sympathisants du Rassemblement national dans une séquence d'Envoyé spécial diffusée jeudi sur France 2, Yaël Braun-Pivet déclare qu'elle "ne comprend pas que l'on puisse avoir cette réaction là face à cette scène qui est terrible".
"On ne doit pas avoir la même conception de ce qui est raciste ou ce qui ne l'est pas", affirme la présidente sortante de l'Assemblée nationale.
"Ça se passe pour les juifs, ça se passe pour les personnes de couleur, il y a une parole qui est décomplexée", alerte-t-elle.
Bardella pas à Matignon en cas de majorité relative? Attal accuse le RN d'une "forme de refus d'obstacle"
À une semaine du premier tour des législatives, Gabriel Attal continue de tacler le RN, donné premier dans les intentions de vote, ce dimanche sur RTL.
Alors que Jordan Bardella avait demandé aux Français de donner au RN "une majorité absolue" à l'Assemblée nationale "pour gouverner", le Premier ministre dénonce "une forme de refus d'obstacle".
"Il met maintenant des conditions suspensives pour aller à Matignon, mais c'est précisément quand les conditions sont difficiles, que les défis sont importants qu'il faut y aller", estime Gabriel Attal.
Dissolution: Braun-Pivet "comprend que l'on puisse se dire" que Macron "a été bien mal conseillé"
Depuis la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, ses conseillers les plus proches sont accusés de l'avoir poussé à cet acte.
"Les parquets des ministères et des palais de la République sont pleins de cloportes (...) ils sont dans les parquets, dans les rainures du parquet, il est très difficile de s'en débarrasser", a lancé le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur TV5 Monde. "Le mieux c'est de ne pas les écouter, et de rester à sa place qu'on soit président de la République, Premier ministre, ministre, et prendre ses décisions en conscience", a-t-il asséné vendredi.
"C'est violent comme mot, mais je comprends que l'on puisse se dire", s'il est avéré que ses conseillers l'ont incité à dissoudre l'Assemblée nationale, "qu'effectivement le président a été bien mal conseillé", déclare Yaël Braun-Pivet sur BFMTV.
"Nous verrons dimanche soir": Yaël Braun-Pivet ne se prononce pas pour l'instant pour une consigne au second tour
Interrogée sur une éventuelle consigne de vote en cas de seconds tours entre le RN et le Nouveau Front populaire, Yaël Braun-Pivet se contente de dire que "nous verrons dimanche soir".
Braun-Pivet assure qu'elle "ne pourra jamais s'associer avec des gens qui ont pour ambition de ruiner la France"
"Je veux travailler avec des personnes qui ont la même conception de la République que moi", déclare sur BFMTV Yaël Braun-Pivet, interrogée sur un éventuel gouvernement de coalition après les élections législatives avec le RN ou le bloc de gauche.
"Je ne pourrai jamais m'associer avec des gens qui ont pour ambition de ruiner la France pour faire des promesses qui, ils savent, vont être extrêmement néfastes pour nos compatriotes", ajoute la présidente sortante de l'Assemblée nationale, qui souhaite revenir à ce poste.
"Je ne sais pas, demain, comment sera composée l'Assemblée nationale, si je peux aider à son fonctionnement, j'aiderai et il ne s'agit pas d'avoir une compromission, quelquonque, ni avec La France insoumise, ni avec le Rassemblement national", affirme Braun-Pivet.
"C'est peut-être mon plus grand regret": Braun-Pivet "assume" d'avoir voulu dissuader Macron de dissoudre l'Assemblée nationale
La présidente sortante de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, "assume" d'avoir essayé de convaincre Emmanuel Macron qu'il y avait "une voie à l'Assemblée nationale pour une coalition des personnes qui ont la même vision que nous de la République" lorsqu'il lui a annoncé sa volonté de dissoudre l'Assemblée nationale.
"Je n'ai pas réussi à le faire, c'est peut-être mon plus grand regret", déclare-t-elle, ajoutant qu'elle ne se "plaint" pas de revenir aux urnes.
Pour Braun-Pivet, le camp présidentiel est "le rempart à l'antisémitisme"
Face à la résurgence des actes antisémites en France, Yaël Braun-Pivet pointe la "responsabilité de tous ceux qui ne sont pas clairs dans leurs propos, tous ceux qui attisent la haine de l'autre, qui cherchent à importer un conflit qui se déroule à l'étranger sur notre territoire", après avoir fustigé la position de LFI sur l'antisémitisme.
Au RN, "il y a des candidats qui ont été investis qui tiennent encore des propos ouvertement antisémites", dénonce-t-elle. "Je considère que le Rassemblement national n'est pas un parti pro-juifs", ajoute Braun-Pivet.
"Ne nous voilons pas la face, aujourd'hui le rempart à l'antisémitisme sur notre territoire, c'est la troisième force que nous représentons, le bloc des républicains", qui va de LR "tendance historique" à Renaissance, estime la députée Renaissance sortante.
Braun-Pivet appelle à "se dresser contre l'antisémitisme, contre la haine de l'autre"
La présidente sortante de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, affirme sur BFMTV que "ce qui se joue dans notre pays", c'est "de se lever, de se dresser contre l'antisémitisme, contre la haine de l'autre", réagissant au viol à caractère antisémite d'une enfant de 12 ans à Courbevoie.
"En France, il n'y a qu'une communauté, la communauté nationale", ajoute-t-elle.
Yaël Braun-Pivet juge qu'une "confusion des esprits" est entretenue par La France insoumise sur la question de l'antisémitisme.
Marine Le Pen en campagne dans le Pas-de-Calais
Les déplacements de campagne se poursuivent pour les candidats aux législatives, à une semaine du premier tour. Marine Le Pen était ce matin à Billy-Montigny, dans la 3e circonscription du Pas-de-Calais. En 2022, elle a été élue députée de la 11e circonscription du Pas-de-Calais, où elle se présente à nouveau.
"Il y a une grande mobilisation des Français qui veulent un changement et ils savent que ce changement, il passera par une majorité absolue du Rassemblement national", estime la cheffe sortante des députés RN au micro de BFMTV.
Gabriel Attal assure qu'Emmanuel Macron restera président "quel que soit le résultat"
Gabriel Attal assure, en réponse à Marine Le Pen, qu'Emmanuel Macron ne démissionnera pas après les élections législatives du 30 juin et du 7 juillet.
"Quel que soit le résultat, le président sera toujours président. La seule question, c’est de savoir qui sera Premier ministre, quelle majorité gouvernera", affirme le Premier ministre dans Le Parisien.
L'ancienne présidente du RN et candidate aux législatives, Marine Le Pen, avait estimé vendredi, lors d'un déplacement dans le Pas-de-Calais, qu'il "ne restera au président que la démission pour sortir potentiellement d'une crise politique", en cas d'important revers à l'issue du second tour.
Pierre Mazeaud estime qu'Emmanuel Macron "doit démissionner" en cas de défaite de son camp aux législatives
L'ex-président du Conseil constitutionnel Pierre Mazeaud "condamne" la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale et pense qu'il "se doit de démissionner" pour éviter "une situation encore plus difficile" après les élections législatives.
En cas de défaite de son camp aux législatives, "qu'est-ce qu'il pourra faire de plus qu'aujourd'hui?", demande Pierre Mazeaud, qui a été secrétaire d'État sous Pompidou et Giscard d'Estaing, sur Radio J.
Clément Beaune répète qu'au second tour, "il faut toujours voter pour le candidat qui affronte le RN"
Le député sortant Renaissance, Clément Beaune, répète qu'en cas de second tour entre un candidat du RN et un candidat de LFI, "il faut toujours voter pour le candidat qui affronte le RN".
"Quitte à se désister s'il y a un risque de victoire de l'extrême droite. Car derrière les apparences ripolinées, le RN reste l'extrême droite, abritant des antisémites, des racistes et des homophobes", déclare-t-il à La Tribune dimanche.
"Je considère LFI comme un parti dangereux et très brutal. Mais le parti extrémiste qui peut prendre le pouvoir et détruire notre pays, aujourd'hui c'est le RN", ajoute le député de Paris sortant.
Une position plus claire que celle de Gabriel Attal, qui, interrogé sur une éventuelle consigne de vote, a déclaré au Parisien "tout faire pour empêcher qu’arrivent à la tête de notre pays des personnes qui carburent à la division, à la haine et à la fragilisation de notre pacte républicain".
Clémentine Autain juge "sensée" l'idée "que les députés désignent eux-mêmes la ou le chef de gouvernement"
La députée LFI sortante Clémentine Autain s'exprime auprès de La Tribune Dimanche sur l'absence de figure s'imposant pour le poste de Premier ministre en cas de victoire de la gauche aux élections législatives. "Nous ne voulons pas exercer le pouvoir comme Jupiter. De très nombreuses personnalités ont les compétences pour former un gouvernement", juge-t-elle.
Concernant le cas de Jean-Luc Mélenchon, qui a répété hier qu'il était prêt à être Premier ministre, "force est de constater qu'aujourd'hui il n'est pas la personnalité qui peut faire consensus. C'est factuel", affirme Clémentine Autain.
"L'idée que les députés désignent eux-mêmes la ou le chef de gouvernement est une proposition sensée. Il faut s'accorder sur une méthode et qu'elle soit le plus démocratique possible. Je m'y soumettrai", dit-elle aussi.
Des marches féministes dimanche à travers la France contre l'extrême droite
Associations féministes et syndicats appellent à la mobilisation générale dimanche face à l'extrême droite, dénonçant son "féminisme de façade" et le "véritable danger qu'elle représente" pour les droits des femmes, des accusations rejetées par le Rassemblement national.
À une semaine du premier tour des législatives pour lesquelles le RN part favori, un cortège s'élancera à 14H30 à Paris, de République pour rejoindre Nation où une "alerte féministe sera lancée" avec des sifflets, à l'appel de plus de 200 associations (Fondation des femmes, Planning familial, #Noustoutes...), d'ONG (Oxfam, France Terre d'Asile...) et de syndicats (CGT, CFDT...).
Des manifestations similaires sont annoncées dans une trentaine d'autres villes, comme à Bordeaux, Clermont-Ferrand, Poitiers ou Nice.
La 1ère circonscription du Bas-Rhin compte 16 candidats, un record pour ce scrutin
Reportage dans la 1ère circonscription du Bas-Rhin qui, avec 16 candidats, est celle qui en compte le plus pour ces élections législatives anticipées, au risque d'entraîner de la confusion chez les électeurs.
Insultes racistes de sympathisants RN: Attal juge que "la victoire du RN libérerait ces pulsions de haine et de violence"
Auprès du Parisien, Gabriel Attal a réagi aux insultes racistes proférées par des sympathisants du Rassemblement national dans une séquence d'Envoyé spécial diffusée jeudi sur France 2, estiment que "ce sont des images qui tordent des tripes".
"La victoire du RN libérerait ces pulsions de haine et de violence, et appellerait en retour des violences de l’ultragauche. Nous sommes l’alternative à cette tenaille RN-LFI qui veut la grande déchirure du pays", a estimé le Premier ministre dans un entretien publié samedi.
"Va à la niche!": Marine Le Pen remet en doute le caractère raciste des insultes de sympathisants RN
Auprès de La Voix du Nord, Marine Le Pen a douté samedi du caractère raciste des insultes proférées par des sympathisants du Rassemblement national dans une séquence d'Envoyé spécial diffusée jeudi sur France 2: "La question est de savoir si ‘va dans ta niche’ n’est pas une expression populaire de gens qui se détestent. Est-ce que c’est raciste?", a-t-elle demandé.
"Moi-même, je peux le dire à l’égard de mes amis! C’est vous qui tirez la conclusion que c’est raciste du fait de la couleur de peau de la victime. Ça, c’est scandaleux", a ajouté la cheffe sortante des députés RN.
Dans ce reportage diffusé jeudi soir sur France 2 à propos de la campagne des législatives à Montargis, dans le Loiret, un couple blanc de sympathisants Rassemblement national (RN) invective sa voisine, une aide-soignante noire, qui assure être victime régulièrement d'agressions verbales et de cris de singe. "On fait ce qu'on veut, on est chez nous. Va à la niche!", déclare notamment la femme habitant la maison voisine à l'aide-soignante.
Jean-Luc Mélenchon se dit "bien évidemment" prêt à devenir Premier ministre
Le leader de la France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon a affirmé samedi qu'il était "bien évidemment" prêt à devenir Premier ministre si l'alliance de gauche l'emportait aux législatives, malgré les réticences de plusieurs voix dans son camp.
"J'ai l'intention de gouverner ce pays", a déclaré sur France 5 Jean-Luc Mélenchon, en revenant sur la nécessaire unité à gauche qui impose que ce ne soit "pas le foutoir, pas le bazar, pas l'Assemblée générale permanente, le pia-pia des gauchistes qui passent leur temps à s'engueuler entre eux".
Notre projection de la future Assemblée: avec 36% des intentions de vote, le RN en tête avec une solide majorité relative, entre 250 et 280 députés
Des 4.011 candidats aux législatives, seuls 577 seront élus à l'Assemblée nationale. Ces élections, qui se tiendront le 30 juin et le 7 juillet, pourraient entraîner une large victoire du Rassemblement national, selon notre nouveau sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche publié ce samedi 22 juin.
Avec 36% des intentions de vote, le Rassemblement national (et ses alliés) pourrait envoyer entre 250 et 280 députés à l'Assemblée nationale, quand la majorité absolue est à 289. L'alliance de gauche du Nouveau Front populaire arrive derrière et recueille 27% des intentions de vote, devant le camp présidentiel "Ensemble" (à 20%). Nous vous détaillons les résultats de notre sondage dans cet article.
Dernière semaine de campagne avant le premier tour
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce direct consacré à la campagne pour les élections législatives. Celle-ci entre dans sa dernière semaine avant le premier tour, le dimanche 30 juin.