Marine Le Pen estime qu'"il ne restera que la démission" à Emmanuel Macron en cas de "blocage politique"
Macron met en garde une nouvelle fois en garde contre "les extrêmes", Le Pen lui suggère "la démission" en cas "blocage politique"
Ce direct est maintenant terminé, merci de l'avoir suivi. Ce vendredi soir, Emmanuel Macron a mis en garde contre "des extrêmes qu'on ne peut pas laisser passer" aux élections législatives, à l'occasion de concerts organisées à l'Élysée pour la fête de la musique.
Marine Le Pen a estimé plutôt dans la journée qu'"il ne restera que la démission" au président de la République en cas de "blocage politique" à l'issue du scrutin des 30 juin et 7 juillet.
Raphaël Glucksmann a de son côté dit que son "seul objectif, c'est de faire en sorte qu'il n'y ait pas 300 députés" du RN à l'issue des élections. Pour ce faire, il souhait qu'en cas de triangulaire, les candidats "pas en mesure de battre" l'extrême droite se retire, y compris ceux du Nouveau Front populaire.
Olivier Faure ironise et promet que le Nouveau Front populaire ne va "pas créer une nouvelle Union soviétique, ni faire voter la charia"
"Non, nous n’allons pas créer une nouvelle Union soviétique, ni faire voter la charia, ni manger les enfants…", ironise le patron du Parti socialiste Olivier Faure dans un entretien au Parisien.
"En créant une équivalence avec l’extrême droite", Emmanuel Macron est en train de "banaliser le danger national populiste" alors qu'"il devait être un barrage au RN", dénonce-t-il.
Olivier Faure estime par ailleurs qu'"aucun parti n’est hégémonique à gauche", alors que la question du potentiel Premier ministre du Nouveau Front populaire et son mode de désignation ne sont pas tranchés entre les alliés.
En cas de triangulaires, Glucksmann plaide pour un retrait des candidats de gauche "pas en mesure de battre" le RN
Raphaël Glucksmann a appelé les candidats du Nouveau Front populaire à se retirer au second tour des législatives s'ils sont arrivés troisième, en cas de triangulaire, afin de faire battre le Rassemblement national (RN).
"Même quand il y a des triangulaires, je n'hésiterais pas pour qu'il y ait un retrait si jamais les candidats du Nouveau Front populaire sont troisièmes et ne sont pas en mesure de battre le Rassemblement national", a-t-il déclaré sur France 5. "Parce que mon seul objectif, c'est de faire en sorte qu'il n'y ait pas 300 députés" du RN à l'issue du second tour qui aura lieu le 7 juillet.
"Des extrêmes qu'on ne peut pas laisser passer": le message politique de Macron lors de la fête de la musique à l'Élysée
Dans le cadre du concert organisé à l'Élysée pour la fête de la musique, Emmanuel Macron a pris la parole sur scène, face au public, estimant notamment qu'"il y a des extrêmes qu'on peut pas laisser passer". Une intervention filmée par notre reporter sur place.
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Crise chez Les Républicains: un nouveau bureau politique demandé à Éric Ciotti
Selon des sources concordantes à BFMTV, le 18 juin dernier, plus de 650 membres du Conseil national LR sur quelque 2.300 ont demandé à Éric Ciotti de convoquer un nouveau - et troisième - bureau politique. En vue de prononcer, une nouvelle fois, son exclusion.
Selon le règlement intérieur du parti, le président dispose d'un délai de huit jours pour convoquer ce nouveau bureau politique, soit jusqu'au 26 juin prochain à minuit.
Selon nos informations, à l'expiration de ce délai et dans l'hypothèse où Éric Ciotti ne répondrait pas à cette demande, des membres du Conseil saisiront la justice en désignation d'un mandataire ad hoc pour qu'il convoque ce bureau.
"Chacun son travail": Sophie Binet assure que "la CGT n'a pas de candidat" au rôle de Premier ministre
Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, indique sur Franceinfo que son syndicat n'a "pas de candidat" au rôle de Premier ministre, bien qu'il ait appelé à voter pour le Nouveau Front populaire.
"La CGT a appelé à voter pour le programme du Nouveau Front populaire: abrogation de la réforme des retraites, augmentation des salaires, investissement dans les services publics", a-t-elle expliqué avant d'ajouter:
"La CGT n'a pas de candidat évidemment, on ne va pas rentrer dans les débats politiciens, chacun son travail".
Alpes-Maritimes: des candidats LR-RN dont Éric Ciotti refusent les débats organisés par les médias locaux
Dans les Alpes-Maritimes, des candidats issus de l'alliance LR-RN, union contestée entre le président des Républicains Éric Ciotti et le parti de Jordan Bardella, disent refuser les débats organisés par les médias locaux, notamment Nice-Matin, France 3 Côte d'Azur et BFM Nice Côte d'Azur.
Les trois candidats LR-RN se présentant dans la métropole de Nice ont refusé tout débat sur BFM Nice Côte d'Azur. Il s'agit d'Éric Ciotti dans la première circonscription, Bernard Chaix dans la 3e et enfin Christelle D'Intorni dans la 5e.
L'eurodéputé David Cormand accuse le gouvernement d'"abandonner le pays à l'extrême droite"
Dans un message partagé sur X, l'eurodéputé écologiste David Cormand dénonce les propos tenus plus tôt sur BFMTV par la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot.
Celle-ci disait vouloir un "barrage aux représentants de cette nouvelle Nupes" qu'elle accuse d'ambiguïté sur la question de l'antisémitisme.
Pour David Cormand, ces propos de la porte-parole ne conviennent pas. "Ils sont en train de délibérément abandonner le pays à l’extrême-droite en organisant les conditions de sa victoire… Quelle folie. Quel naufrage", a-t-il déploré.
Marine Le Pen estime qu'"il ne restera que la démission" à Emmanuel Macron en cas de "blocage politique"
Marine Le Pen est en déplacement à Courrières (Pas-de-Calais), dans sa circonscription. Questionnée sur un hypothétique appel à la démission du président de la République en cas de revers aux législatives, la cadre du Rassemblement national n'a pas appelé le président à la démission, se disant "respectueuse des institutions".
Elle estime cependant qu'en cas de "blocage politique", cette solution pourait s'imposer. Une hypothèse déjà écartée à plusieurs reprises par le chef de l'État.
"Quand il y a un blocage politique, une crise politique: il y a trois possibilités. Il y a le remaniement, la dissolution ou il y a la démission du président. Le remaniement ne me paraîtrait pas, dans ces circonstances, extrêmement utile. La dissolution vient d'être opérée, elle n'est plus possible pendant un an. Il ne restera donc au président que la démission pour sortir potentiellement d'une crise politique", a estimé Marine Le Pen.
Elle assure toutefois qu'il s'agit "d'un constat et pas d'une demande", celle-ci laissant l'appréciation de cette décision au président et à ce que permet la Constitution.
Yaël Braun-Pivet "souhaite redevenir présidente de l'Assemblée nationale"
Yaël Braun-Pivet, la présidente sortante de l'Assemblée nationale et candidate aux législatives dans les Yvelines, explique à France Bleu désirer se porter candidate pour reprendre sa fonction.
"Je souhaite redevenir présidente de l'Assemblée nationale, c'est là que je suis la plus utile, pour les parlementaires et la plus utile pour les Français", a-t-elle estimé.
L'ancienne présidente de la Chambre basse appelle à construire une "coalition républicaine" pour gouverner le pays.
"Vous carburez à la haine": échange tendu entre Gabriel Attal et le candidat Nouveau Front populaire Raphaël Arnault
En déplacement dans le Vaucluse, Gabriel Attal a été interpellé par le candidat du Nouveau Front populaire Raphaël Arnault. "J'espère qu'au second tour, vous appellerez systématiquement à battre l'extrême droite", a lancé ce dernier, au coeur d'une polémique car "fiché S".
"On va vous battre et battre l'extrême droite au second tour parce que vous carburez à la division et à la haine", a alors répondu le Premier ministre.
"Vous alimentez l'extrême droite et elle vous alimente", a-t-il ajouté.
"N'oubliez pas que l'extrême droite est notre ennemie et notre seule ennemie", a conclu Raphaël Arnault, alors que Gabriel Attal s'éloignait.
Gabriel Attal qualifie de "broyeuse à classe moyenne" le programme du Nouveau Front populaire
En déplacement à Marseille, Gabriel Attal réagit au chiffrage du programme du Nouveau Front populaire dévoilé ce jour, qui table sur 25 milliards d'euros en 2024, qui seraient financés par le retour d'un impôt sur la fortune (ISF) et par la mise en place d'une "imposition des super-profits"
"C'est une broyeuse à classe moyenne, ce sont des hausses d’impôts sur la classe moyenne", dit-il, comme il l'avait déjà affirmé hier lors de la présentation du programme de son camp.
Le Premier ministre appelle les formations de gauche à sortir "de l'alliance de la honte".
Gérald Darmanin annonce qu'après les législatives, il ne sera "pas ministre un jour de plus" en cas de défaite du camp présidentiel
"Si je suis battu, je démissionerai évidemment le soir même", dit à France Inter Gérald Darmanin, candidat dans la 10e circonscription du Nord.
"Si l'ultra-gauche ou l'ultra-droite gagne, il est évident que dès le lundi matin je ne serai plus ministre", ajoute-t-il.
L'ISF voulu par le Nouveau Front populaire rapporterait 15 milliards d'euros dès 2024
Le Nouveau Front populaire a confirmé ce vendredi sa volonté, en cas de victoire aux législatives, d'instaurer un impôt sur la fortune renforcé qui pourrait rapporter 15 milliards d'euros dès 2024.
"Nous réinstaurons immédiatement un ISF avec une composante climatique à 15 milliards d'euros", a affirmé Alexandre Ouizille, sénateur socialiste de l'Oise.
Le Nouveau Front populaire promet "une grande loi" sur la retraite à 60 ans "avant 2027"
Le député LFI sortant Eric Coquerel a annoncé que le Nouveau Front populaire comptait "présenter une grande loi avant 2027 sur la retraite à 60 ans" en cas de victoire aux législatives.
Celle-ci "s'appuiera sur le travail que nous ferons avec les partenaires sociaux", a-t-il ajouté.
Plus d'informations ici.
Le Nouveau Front populaire estime que ses premières mesures coûteraient 25 milliards d'euros en 2024
Pour les premières mesures qu'il compte mettre en place en 2024, s'il accède au pouvoir, le Nouveau Front populaire table sur 25 milliards d'euros.
"Nous commençons, tout de suite, par éteindre le feu social" avec "les deux abrogations", de la réforme des retraites et de la réforme de l'assurance-chômage, a assuré Alexandre Ouizille, y ajoutant une hausse de 10% du point d'indice des fonctionnaires, la gratuité de l'école publique et la revalorisation des APL de 10%.
"Le chiffrage de ces mesures, c'est 25 milliards d'euros sur l'année 2024", a-t-il avancé.
Ces mesures seraient financées par le retour d'un impôt sur la fortune (ISF), "avec une composante climatique", qui rapporterait "15 milliards d'euros" et la mise en place d'une "imposition des super-profits" pour "15 milliards d'euros" également.
Le Nouveau Front populaire prévoit 100 milliards d'euros de dépense nouvelle en 2025
Après avoir traité les premières urgence dans les premiers mois, le Nouveau Front populaire prévoit "100 milliards d'euros" de dépense nouvelle sur l'année 2025 en cas de victoire aux législatives, a indiqué Éric Coquerel, député LFI sortant.
Ces nouvelles dépenses seront notamment consacrées à "l'embauche d'enseignants pour réduire le nombre d'élèves par classe", à un plan "de recrutement des profesionnels du soin et du médico-social", ou encore à "l'intensification de la rénovation thermique".
Le Nouveau Front populaire promet d'aider les TPE et PME à faire face à l'augmentation du Smic
Le Nouveau Front populaire qui dévoile ce vendredi le chiffrage de son programme a promis une "rupture immédiate et claire avec la politique d'Emmanuel Macron" en donnant notamment la "priorité au pouvoir d'achat", a déclaré la députée sortante Eva Sas.
Parmi les principales mesures: la hausse du Smic à 1.600 euros net qui doit permettre de relancer la consommation. Une promesse qui peut toutefois représenter un coût important pour les petites entreprises. C'est pourquoi le Nouveau Front populaire promet "plusieurs dispositifs d'avance à 0%, de reprises de leurs charges financières et des mesures d'accompagnement financier temporaires" pour les TPE et PME qui auraient "des difficultés face à la hausse" du salaire minimum, a indiqué Eva Sas.
Christian Estrosi qualifie Éric Ciotti de "petit Pierre Laval"
La détestation profonde qu'entretient Christian Estrosi avec son ancien collaborateur et désormais rival Éric Ciotti est de notoriété publique. Les deux hommes ne s'en cachent pas et les coups pleuvent régulièrement.
Une situation qui n'est pas près de changer, d'autant qu'en faisant alliance avec le RN pour ces législatives anticipées, Éric Ciotti s'est attiré la réprobation non seulement de la gauche mais aussi de la majorité présidentielle et de sa propre famille politique, LR. Forcément, Christian Estrosi n'est pas en reste pour dénoncer cette décision.
Au micro d'Europe 1, le maire de Nice et vice-président d'Horizons fait référence aux législatives de 2022 et lâche: "Il avait ni candidat Reconquête, ni candidat du Rassemblement national face à lui (...) Il avait déjà passé ses accords. Quelque part, c'était un petit Pierre Laval tout simplement."
Pierre Laval est l'une des principales figures de la collaboration en France avec l'Allemagne nazie. Il a été le chef du gouvernement de Vichy entre 1942 et 1944.
Des cadres de la macronie prennent leurs distances avec Macron après la dissolution
Édouard Philippe, Bruno Le Maire, Yaël Braun-Pivet.... Depuis le 9 juin et la dissolution de l'Assemblée nationale, de nombreux cadres de la macronie ont pris certaines distances avec la décision du président de la République.
Le cafouillage de Mathilde Panot sur Léon Blum
Une séquence déconcertante. La patronne des députés LFI sortante Mathilde Panot a vécu un moment de confusion ce vendredi 21 juin sur BFMTV, alors qu'elle était interrogée sur les propos de Jean-Luc Mélenchon, qui a affirmé que divers élus LFI ont plus d'expérience parlementaire actuellement que Léon Blum, figure du Front populaire, en 1936.
Plus d'un million de procurations depuis le 10 juin, le chiffre de 2022 déjà dépassé
1 055 067 procurations ont été établies depuis le 10 juin pour les élections législatives, selon des précisions du ministère de l'Intérieur à BFMTV.
Le chiffre de 2022 pour le premier tour des élections législatives est donc dépassé. 1 021 350 procurations avaient été établies.
Par rapport aux élections législatives de 2022, sur la période allant de J-20 à J-10 de l'élection, on compte 6,2 fois plus de procurations.
Renaissance dévoile le chiffrage de son programme
Renaissance apporte quelques précisions ce vendredi sur le chiffrage de son programme qui est "financé à l'euro près", selon le parti de la majorité.
Le coût de l'exonération des frais de notaires pour l'achat d'un bien jusqu'à 250.000 euros par an est par exemple estimé à 2 milliards d'euros. Un montant déjà inscrit dans la trajectoire budgétaire, le Premier ministre ayant annoncé en janvier une mesure "classe moyenne" à hauteur de 2 milliards d'euros, souligne Renaissance.
Le fonds de rénovation énergétique de 300.000 logements pour 300 millions d'euros sera lui financé par la création d'une taxe sur les rachats d'action. Le remboursement intégral des fauteuils roulants (100 millions) ou le leasing social pour les véhicules électriques (100 millions par an) étaient pour leur part déjà inscrits dans la trajectoire budgétaire.
Enfin, Renaissance affirme que d'autres mesures comme le triplement de la prime Macron, la baisse des factures d'électricité de 15% en répercussion de la baisse des prix de marché ou les achats groupés de fourniteurs scolaires ne coûteront rien aux finances publiques.
"On devient une cible": pourquoi les stars du web ont si peur de parler politique
Squeezie, Lena Situations, mais aussi plus de 200 streameurs... A l'approche des élections législatives anticipées, les influenceurs sont sommés de se positionner par leur communauté et de potentiellement ... prendre des risques.
LFI appellera à voter contre le RN en cas de duel face à la majorité
La France insoumise appellera à voter contre le Rassemblement national dans une circonscription où la gauche serait absente du second tour des législatives, a indiqué la cheffe de file sortante des députées LFI Mathilde Panot lors de son interview sur BFMTV-RMC.
"Nous appellerons à voter contre le Rassemblement national (...) C'est ce que nous avons toujours fait", a déclaré Mathilde Panot, interrogée sur le cas d'un duel entre un candidat RN et un candidat de la majorité présidentielle
Mais pour cette dernière, la question ne devrait pas se poser dans les faits car le choix au second tour sera "entre l'extrême droite et nous".
"Tout sauf l’extrême droite" pour la CFDT, qui a "déjà exclu des militants RN"
Si la CGT a décidé d’appeler à voter pour le Nouveau Front populaire aux législatives, la CFDT entend rester indépendante. Mais elle maintient une position claire et ferme: "Tout sauf l’extrême droite".
"La CFDT est fidèle à son histoire, à ses valeurs. Donc elle est résolument opposée à l’extrême droite, à ses projets inégalitaires, au fait de vouloir trier les gens en fonction de leur couleur de peau ou de leur nationalité, à l’imposture sociale qu’elle représente, explique sa secrétaire générale, Marylise Léon, dans Apolline Matin ce vendredi sur RMC et RMC Story.
Le Pen adresse son "amical soutien" au candidat RN pris à partie sur un marché
Marine Le Pen a adressé son "amical soutien" à Hervé Breuil sur X, après que ce candidat du RN pour les législatives a été pris à partie sur un marché de Saint-Étienne, dans la Loire.
"Une campagne électorale dans une démocratie ne saurait admettre ce déchaînement d’ultraviolence d’une extrême-gauche prête à tout pour semer le chaos", écrit la triple candidate à la présidentielle, alors qu'une enquête pour violences en réunion est ouverte à Saint-Etienne, selon le parquet de la ville.
Les faits se sont produits jeudi vers 11h30 sur un marché près de la Bourse du travail où "une bousculade, des insultes et des projections d'eau et de farine" se sont produits, a précisé le parquet, ajoutant que l'enquête a été ouverte par la police.
Selon un militant qui l'accompagnait, les agresseurs présumés étaient "quatre (...) habillés tout en noir" et auraient agi dans le cadre "d'une attaque coordonnée, précédée de repérages".
Prisca Thevenot appelle à "un sursaut collectif" sur l'antisémitisme
"Il y a un sursaut collectif à avoir", dit la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot sur la question de l'antisémitisme. Depuis le plateau de BFMTV, elle pointe la "lourde responsabilité" dans "les discours politiques", en ciblant LFI et plus particulièrement Jean-Luc Mélenchon pour ses propos sur un antisémitisme qui serait "résiduel" en France.
"Vous pensez que ça n'a aucun impact dans la vie des gens", questionne Prisca Thevenot, par ailleurs candidate à sa réélection dans les Hauts-de-Seine aux élections législatives anticipées.
"Nous devons mettre tous les moyens en oeuvre [...] pour combattre l'antisémitisme", plaide encore Prisca Thevenot.
Comment est décompté le temps de parole lors des élections législatives?
À peine sorti du marathon des élections européennes, l'Arcom ressort sa calculatrice. Après la dissolution décidée le 9 juin par Emmanuel Macron, direction la campagne éclair des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains. Et pour le régulateur de l'audiovisuel, le décompte du temps de parole des candidats.
Ce décompte est obligatoire depuis le 11 juin. Il concerne les médias audiovisuels - télévision et radio -, et leur impose le respect du principe de l'équité du temps de parole.
Un principe: l'équité entre les formations politiques, et leurs soutiens, selon leur représentativité. En somme, "l'accès équitable", à l'antenne des différents partis. Pendant la campagne des élections législatives, l'égalité stricte ne s'applique pas, contrairement à la campagne présidentielle.
Quel avenir pour Ruffin à LFI? Panot, estime que "c'est à lui de répondre"
Quel avenir pour François Ruffin à LFI? Ce dernier, très critique de la direction, "a choisi la rupture avec moi", a estimé Jean-Luc Mélenchon dans les colonnes du Figaro jeudi.
Mathilde Panot renvoie la balle au député sortant de la Somme sur BFMTV-RMC: "Nous n'avons jamais dit du mal de François Ruffin. Ce n'est pas aujourd'hui que nous allons commencer. C'est donc à lui de répondre à cette question."
Concernant Alexis Corbière, Danielle Simonnet ou Alexis Corbière - des frondeurs de LFI qui se présentent à nouveau aux législatives, sans bénéficier cette fois-ci de l'investiture du mouvement - "je ne crois pas, même s'ils sont élus, qu'ils siégeront avec nous", dit Mathilde Panot.
Et d'"invite[r] tout le monde à voter pour les candidat du Nouveau Front populaire". Ce qui inclut ceux qui se présentent dans la circonscription de ces derniers.
Mathilde Panot affirme que "l'antisémitisme est à l'extrême droite"
"Aucun des dirigeants du Nouveau Front populaire n'a jamais été condamné", se défend Mathilde Panot sur BFMTV-RMC, face aux accusations d'antisémitisme envers La France insoumise.
"L'antisémitisme est à l'extrême droite", renvoie celle qui présidait à l'Assemblée nationale le groupe de député LFI lors de la dernière législature. Elle mentionne "monsieur Zemmour qui explique que Pétain aurait été le sauveur des juifs".
Mais aussi "monsieur Boccaletti", réinvesti par le Rassemblement national pour ces élections législatives, alors qu'il a "été condamné pour violences en réunion" et "tenait une librairie négationniste".
Mathilde Panot dénonce "l'horreur" du viol à Courbevoie
La cheffe de file des députés insoumis lors de la dernière législature, Mathilde Panot, est l'invitée de BFMTV-RMC ce vendredi.
Elle s'exprime sur le drame de Courbevoie (Hauts-de-seine), disant qu'elle "partage l'horreur de ce viol en réunion [commis] par des enfants sur une autre enfant avec des insultes antisémites qui se sont joints à ce crime".
La députée sortante du Val-de-Marne met en avant le programme du Nouveau Front populaire: "Nous avons [...] un plan interministériel de lutte et de prévention contre l'antisémitisme et nous avons aussi 2,6 milliards par an [...] pour mettre fin aux violences sexistes et sexuelles."
Valérie Rabault affirme que le programme économique de la gauche est "crédible et réalisable"
La socialiste Valérie Rabault revient sur le chiffrage du programme économique du Nouveau Front populaire, qu'elle évalue à 106 milliards d'euros de dépenses sur trois ans, même si La France insoumise conteste ce montant.
"Ce que j'ai fait avec ce chiffrage (...) c'est de démontrer que si nous avons la majorité à l'Assemblée nationale, nous sommes en capacité tout de suite de déployer un programme crédible et réalisable", affirme sur France 2 celle qui a été rapporteure générale du Budget à l'Assemblée de 2014 à 2017.
La veille, le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a donné un autre chiffrage, jugeant que le programme de la gauche unie coûterait 200 milliards sur cinq ans à la France.
"Il n'est pas tout à fait sur la même période que moi, il a un horizon de temps un peu plus large", avance Valérie Rabault, tout en reconnaissant que "la différence est assez significative".
Dates, circonscription, déroulement, enjeux, résultats... Tout savoir sur les législatives
Pourquoi vote-t-on aussi vite après les européennes? Quel est le rôle d'un député? Qu'est-ce qu'une circonscription? Comment savoir où se trouve votre bureau de vote? Quelles sont les alliances en lice? Comment faire une procuration à temps?
Pour vous donner les clés pour tout comprendre des élections législatives, programmées les dimanches 30 juin et 7 juillet après la dissolution de l'Assemblée nationale, BFMTV répond à une série de questions sur le scrutin.
Sandrine Rousseau juge que "tout le monde lâche" Emmanuel Macron
Sandrine Rousseau appuie là où ça fait mal. La députée écologiste sortante de Paris revient sur la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron et les tensions qu'elle génère dans le camp présidentiel.
Au départ, le chef de l'État "incarnait quelque chose d'autre en politique, et en fait, il se retrouve à être dans les petits calculs de popol qu'on déteste", tacle Sandrine Rousseau sur TF1.
Tout en faisant allusion aux fractures dans la majorité, une nouvelle fois mises en lumière la veille par les propos d'Édouard Philippe: "Tout le monde le lâche. Personne ne comprend cette décision."
Mélenchon ironise sur la candidature d'Hollande: "C'est un cadeau!"
Que pense Jean-Luc Mélenchon de la candidature aux élections législatives de son ancien rival au Parti socialiste, François Hollande?
"Chaque parti désigne qui il veut. Et lui, c'est un cadeau!", répond le triple candidat à la présidentielle dans une interview au Figaro, mise en ligne jeudi soir. Un cadeau?
"Si quelqu'un avait oublié l'histoire du PS, il le voit désormais dans la vitrine", glisse le leader de La France insoumise. Une façon de renvoyer le parti au poing et à la rose à l'héritage de l'ancien président de la République, qui peut parfois être un repoussoir pour des électeurs de gauche.
Retraites, salaires, logement… Ce qu'il faut retenir du grand oral des législatives face au patronat
Jeudi, Édouard Philippe (Horizons) Boris Vallaud et Eric Coquerel (Nouveau Front populaire), Jordan Bardella (Rassemblement national) et Eric Ciotti (LR-RN), Bruno Le Maire (Ensemble pour la République) et Bruno Retailleau (Les Républicains) ont passé un grand oral devant les organisations patronales en tant que représentants des principaux partis ou coalitions en lice pour les élections législatives.
Il s'agissait notamment de "rassurer" les entreprises sur la réalité de leurs engagements économiques et leur soutenabilité. Au menu, revalorisations salariales, pression fiscale, situation des dépenses publiques, réforme des retraites, politique du logement et politique énergétique.
Bernard Cazeneuve se dit "en colère" contre "l'alliance conclue à gauche"
L'ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve s'est dit "en colère contre l'alliance qui a été conclue à gauche" pour les élections législatives, ce jeudi lors d'une réunion publique en Charente-Maritime.
"Si je suis en colère contre l'alliance qui a été conclue à gauche, ce n'est pas parce que j'ai cessé d'être de gauche c'est parce que j'ai considéré que l'alliance devait se faire entre les formations démocratiques et républicaines de la gauche", a-t-il déclaré.
"Va à la niche": Divine filmée subissant le racisme de ses voisins partisans du RN, indignation à gauche
Une séquence devenue virale, à dix jours du premier tour des élections législatives. En quelques heures seulement, un reportage d'Envoyé Spécial diffusé sur France 2 diffusé ce jeudi 20 juin a été vu des millions de fois sur les réseaux sociaux. Le magazine d'investigation présente la situation de Divine Kinkela, une aide-soignante qui est victime de racisme de la part de ses voisins.
Cette femme rapporte à la chaîne avoir été traité de "bonobo". Les images de France 2 montrent sa voisine lui dire, face-caméra, en sifflant, "Va à la niche".
Comment Gabriel Attal s'émancipe d'Emmanuel Macron?
Un slogan qui résume tout: "Le 9 janvier, Emmanuel Macron m'a nommé. Le 30 juin, j'aimerais que les Français me choisissent", plaide Gabriel Attal dans cette campagne des élections législatives.
Une façon pour le Premier ministre de candidater pour son maintien à Matignon - même si les sondages placent le camp présidentiel en troisième position, derrière la gauche et l'extrême droite - mais aussi de s'émanciper du président de la République.
"Il y aura un avant et un après (...) dans la pratique du pouvoir, dans l'équilibre des institutions", a appuyé Gabriel Attal jeudi, dans une allusion à la gouvernance présidentielle jugée très "verticale", ainsi qu'à la dissolution qui a suscité des remous dans le camp présidentiel.
Le jeune Premier ministre, qui disait "devoir tout" à Emmanuel Macron, s'est déjà distancé de son mentor en prenant les rênes de la campagne, en lieu et place du président de la République, dont les propos font régulièrement polémique.
Gabriel Attal en déplacement à Marseille et Avignon
Le Premier ministre Gabriel Attal est attendu à Marseille, puis à Avignon ce vendredi. Dans la cité phocéenne, il doit rencontrer ce matin la secrétaire d'État chargée de la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, avant une déambulation et des échanges avec les commerçants dans le quartier de Mazargues.
Le chef du gouvernement se rendra dans l'après-midi à Avignon où est prévue une déambulation avec les habitants.
Karl Olive estime que la majorité présidentielle "s'est tuée elle-même"
Karl Olive prend la défense d'Emmanuel Macron. Au micro de BFMTV, le député Renaissance sortant des Yvelines s'inscrit contre les mots d'Édouard Philippe. L'ex-Premier ministre a jugé que le chef de l'État avait "tué la majorité présidentielle" en décidant de dissoudre l'Assemblée nationale, et qu'il faudrait donc "créer une nouvelle majorité".
"Le président n'a pas eu à tuer la majorité présidentielle. Elle s'est tuée elle-même", juge Karl Olive. "Depuis six mois, les plus sévères avec le président de la République [étaient les membres de] la majorité présidentielle".
"Pour moi qui viens du sport, c'est insupportable. On peut avoir des personnalités, des caractères différents, mais quand on vient du sport, on ne tire pas contre son camp", ajoute l'ancien directeur des sports de Canal +.
Le chiffrage du programme du Nouveau Front populaire présenté aujourd'hui
L'alliance de gauche présente le chiffrage de son programme aujourd'hui à midi lors d'une conférence de presse. Mais dès hier, le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a estimé dans une interview au Figaro qu'il coûterait 200 milliards d'euros sur cinq ans à la France tout en permettant d'en rapporter 230 milliards grâce à un "coup de fouet à l'activité".
"La dépense sociale crée du bien-être, lequel permet la consommation, qui, elle, produit de l'emploi et des recettes fiscales", résume le fondateur de LFI.
"Notre programme augmentera le pouvoir d'achat par le blocage des prix et les baisses d'impôts pour 92% des contribuables", ajoute-t-il.
"Ruffin a choisi la rupture avec moi": Mélenchon revient sur la crise à La France insoumise
La crise est toujours là. "François a choisi la rupture avec moi, et non l’inverse", déplore Jean-Luc Mélenchon ce jeudi 20 juin dans les colonnes du Figaro. Le leader de La France insoumise est revenu sur la polémique de la "purge" engendrée après la non-réinvestiture de plusieurs députés de son mouvement.
"Je n’ai jamais dit de mal de lui, et je n’en dirai pas plus aujourd’hui qu’hier. D’ailleurs, il a été réinvesti par LFI comme Clémentine Autain. Ils ne l’ont pas refusé avant la clôture des inscriptions!" lance l'ancien candidat à l'élection présidentielle.
Édouard Philippe estime qu'Emmanuel Macron a "tué la majorité présidentielle"
L'ex-Premier ministre Édouard Philippe a affirmé hier qu'Emmanuel Macron avait "tué la majorité présidentielle" en décidant de dissoudre l'Assemblée nationale, et qu'il faudrait donc "créer une nouvelle majorité".
Pressé de questions par TF1 Info sur la dissolution surprise au soir de la défaite du camp macroniste aux élections européennes face à l'extrême droite, le patron du parti Horizons a laissé entendre son désaccord.
Antisémitisme, racisme et sexisme... Un candidat suppléant RN bientôt exclu dans le Loiret
Jean-Pierre Templier a publié plusieurs messages choquants sur ses réseaux sociaux qui ont été dénoncés ce jeudi 20 juin par le député MoDem sortant de la 6e circonscription du Loiret, Richard Ramos. Auprès de FranceInfo, le parti de Jordan Bardella annonce l'exclusion prochaine de ce militant RN.
Le comédien Yvan Le Bolloc'h croit "plus que jamais" au Nouveau Front populaire
Le comédien Yvan Le Bolloc'h, invité de BFMTV hier soir, affirme croire "plus que jamais" au Nouveau Front populaire", car selon lui, "on n'a pas le choix".
"C'est très bien parti. Toutes ces divergeances les gens s'en tapent. [...] Le peuple de gauche a fixé un cadre: 'Maintenant vous allez vous mettre au travail, le premier qui bouge ou fait un pas de côté voilà'. Pour l'instant ça ne se passe pas trop mal", a-t-il estimé.
"Macron est fini": pour Mélenchon "seuls restent les fascistes" en face du Nouveau Front populaire
Interrogé par le Figaro, ce jeudi soir, Jean-Luc Mélenchon a affirmé que l'après-Macron "avait commencé" et que "lui-même [était] fini". "En face de nous, seuls restent les fascites", a-t-il ajouté.
Avant de préciser: "À la fin des fins, ce sera eux ou nous. Nous y sommes. Même si c’est pénible, la droite et les macronistes devront choisir, comme nous avons dû tant le faire à gauche. Ils choisiront bien car ils ont une conscience. Entre deux maux à leurs yeux, ils choisiront ce qu’ils verront comme le moindre mal, même si pour eux, c’est toujours un mal. Au-delà des divergences les plus radicales, nous avons la France en commun!"
Un sondage donne l'alliance d'extrême droite en tête, suivie du Nouveau Front populaire puis du camp macroniste
Le RN et ses alliés de l'aile LR-Eric Ciotti reculent un peu, à 34% des intentions de vote, devant l'alliance de gauche qui grignote un point à 29%, tandis que le camp macroniste refait un peu de son retard à 22%, selon un sondage Ifop-Fiducial.
La première édition de ce sondage "rolling", pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, mesure pour la première fois les intentions de vote depuis que toutes les candidatures sont connues.
La gauche présente le chiffrage de son programme, plus que 9 jours avant le premier tour
Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce vendredi 21 juin. Le Nouveau Front populaire présente à midi le chiffrage de son programme, une semaine après avoir scellé cette alliance qui espère obtenir une majorité absolue à l'Assemblée nationale.