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"Macron est fini": pour Mélenchon "seuls restent les fascistes" en face du Nouveau Front populaire

Résultats élections Législatives 2024
Les représentants des principaux blocs en lice dans ces élections législatives ont présenté, ce jeudi 20 juin, leur programme devant les organisations patronales. Du côté du camp présidentiel, Gabriel Attal est revenu, sur BFMTV, sur les enjeux de ce scrutin. Il a également fait part de ses craintes si jamais "les extrêmes" gagnaient le 30 juin et le 7 juillet.

L'ESSENTIEL

  • Gabriel Attal a présenté le programme du camp présidentiel et attaqué les "reniements" et "compromissions" des oppositions. Lire la brève
  • Le Premier ministre a répondu aux questions de BFMTV, soulignant l'existence de "trois blocs", selon lui. Lire l'article
  • L'ancien Premier ministre Edouard Philippe a affirmé qu'en dissolvant l'Assemblée nationale, Emmanuel Macron a "tué la majorité présidentielle. Lire l'article

La campagne se poursuit, Mélenchon juge que "Macron est fini"

Ce direct est maintenant terminé, merci de l'avoir suivi. Ce jeudi soir, le Premier ministre a répondu aux questions de BFMTV, soulignant l'existence de "trois blocs", selon lui. L'ancien Premier ministre Edouard Philippe a affirmé qu'en dissolvant l'Assemblée nationale, Emmanuel Macron avait "tué la majorité présidentielle.

De son côté, Jean-Luc Mélenchon estime que "Macron est fini" et que face au Nouveau Front populaire, "seuls restent les fascistes".

Pour suivre la journée du vendredi 21 juin, il suffit de cliquer ici

Un candidat suppléant RN bientôt exclu dans le Loiret

Jean-Pierre Templier a publié plusieurs messages choquants sur ses réseaux sociaux qui ont été dénoncés ce jeudi 20 juin par le député MoDem sortant de la 6e circonscription du Loiret, Richard Ramos. Auprès de FranceInfo, le parti de Jordan Bardella annonce l'exclusion prochaine de ce militant farouche.

>> Notre article

Karl Olive estime que "le Président n'a pas eu à tuer la majorité présidentielle, elle s'est tuée elle-même"

"Le Président n'a pas eu à tuer la majorité présidentielle, elle s'est tuée elle-même", estime ce jeudi soir Karl Olive, député sortant Renaissance des Yvelines, sur BFMTV. Ce dernier, candidat à sa réélection, réagissait aux propos tenus par Édouard Philippe, affirmant que "le président de la République a tué la majorité présidentielle" avec la dissolution de l'Assemblée.

"Depuis six mois les plus sévères avec le président de la République, c'était proprement la majroité présidentielle", a-t-il ajouté.

"Ce sont des choix politiques": Cécile Duflot affirme que les propositions de la gauche ne sont pas irréalisables

Face aux critiques reçues par le Nouveau Front populaire sur son programme, notamment économique, Cécile Duflot le défend, ce jeudi soir, sur BFMTV:

"On vit dans un tel moment que quand on fait des propositions pour que la société aille mieux, c'est quasiment irréalisable, mais pas du tout. Ce sont des choix politiques."

Pour Cécile Duflot, "se mobiliser contre le RN est plus que jamais urgent"

Pour Cécile Duflot, invitée de BFMTV ce jeudi soir, "se mobiliser contre le RN est plus que jamais urgent"

"On connaît notre pays et on sait quel peut être l'impact des mesures portées par le Rassemblement national. Se mobiliser contre le RN est plus que jamais urgent. Il y a un peu une forme d'escroquerie politique, quand le réveil arrivera, il risque d'être extrêmement brutal, violent, douloureux pour des millions de personnes", a-t-elle affirmé.

Le comédien Yvan Le Bolloc'h croit "plus que jamais" au Nouveau Front populaire

Le comédien Yvan Le Bolloc'h, invité de BFMTV ce jeudi soir, affirme croire "plus que jamais" au Nouveau Front populaire", car selon lui, "on n'a pas le choix".

"C'est très bien parti. Toutes ces divergeances les gens s'en tapent. [...] Le peuple de gauche a fixé un cadre: 'Maintenant vous allez vous mettre au travail, le premier qui bouge ou fait un pas de côté voilà'. Pour l'instant ça ne se passe pas trop mal", a-t-il estimé.

Pour Jean-Luc Mélenchon, François Ruffin "a choisi la rupture avec [lui] et non l'inverse"

Dans les colonnes du Figaro, Jean-Luc Mélenchon affirme aussi que François Ruffin "a choisi la rupture avec [lui] et non l'inverse".

"Je n’ai jamais dit de mal de lui et je n’en dirai pas plus aujourd’hui qu’hier. D’ailleurs, il a été réinvesti par LFI comme Clémentine Autain. Ils ne l’ont pas refusé avant la clôture des inscriptions ! Où est la 'purge' qu’on m’attribue? Mais je ne mérite pas sa vindicte blessante. Pas sûr qu’elle serve ses ambitions", a-t-il poursuivi.

"Macron est fini": pour Mélenchon "seuls restent les fascistes" en face du Nouveau Front populaire

Interrogé par le Figaro, ce jeudi soir, Jean-Luc Mélenchon a affirmé que l'après-Macron "avait commencé" et que "lui-même [était] fini". "En face de nous, seuls restent les fascites", a-t-il ajouté.

Avant de préciser: "À la fin des fins, ce sera eux ou nous. Nous y sommes. Même si c’est pénible, la droite et les macronistes devront choisir, comme nous avons dû tant le faire à gauche. Ils choisiront bien car ils ont une conscience. Entre deux maux à leurs yeux, ils choisiront ce qu’ils verront comme le moindre mal, même si pour eux, c’est toujours un mal. Au-delà des divergences les plus radicales, nous avons la France en commun!"

La comédienne Corinne Masiero appelle "les gars, les filles et les personnes non-binaires" à voter Nouveau Front populaire

"Les gars, les filles, les non-binaires on va voter Nouveau Front populaire, on ne réfléchit pas, on y va, point barre", a appelé Corinne Masiero, ce jeudi soir, dans l'émission À l'air libre de Mediapart.

"On a les moyens de construire un truc nouveau, où vraiment on va faire respecter nos droits", a poursuivi la comédienne.

Bardella annonce vouloir lancer "un grand audit de tous les comptes de la nation" s'il devient Premier ministre

Jordan Bardella, invité de TF1, dit souhaiter "faire la lumière sur les comptes de l'État" et annonce vouloir faire "un grand audit de tous les comptes de la nation" comme "première mesure" s'il devient Premier ministre.

"Mon soupçon est total sur la manière dont Emmanuel Macron a dégradé les finances de l'État", a-t-il affirmé.

Bardella affirme "ne renonc[er] à rien" et "à aucune des mesures" qu'il a portées et défendues

Depuis plusieurs jours, le Rassemblement national est revenu ou a modifié certaines de ses propositions phares. Interrogé à ce sujet, au 20h de TF1, Jordan Bardella a affirmer "ne renonc[er] à rien":

"Je n’entends renoncer à aucune des mesures que nous avons portées et défendues pour les Français."

Avant de préciser: "J’ai la lucidité de dire que je ne peux pas réparer en trois jours trente ans d’échec politique."

Un candidat RN dans la Loire hospitalisé après une agression sur un marché à Saint-Étienne

Hervé Breuil, le candidat RN dans la 2e circonscription de la Loire, a été hospitalisé après avoir été agressé sur un marché à Saint-Étienne, a appris BFMTV auprès du parti confirmant une information de France Bleu.

Pour Édouard Philippe, "le président de la République a tué la majorité présidentielle" avec la dissolution de l'Assemblée

L'ancien Premier ministre Édouard Philippe estime qu'avec la dissolution de l'Assemblée nationale, il existe une "alternative" aux extrêmes "qui n'est pas la reproduction de ce qui a existé".

Avant de s'expliquer, au micro de Paul Larrouturou: "Le président de la République a tué la majorité présidentielle, il l'a dissoute. Ce n'est pas moi qui suis parti. Il a décidé de la dissoudre. On passe à autre chose. Autre chose, ça ne peut pas être exactement la même chose qu'avant, c'est créer une nouvelle majorité parlementaire qui fonctionnera sur des bases différentes de l'ancienne majorité présidentielle."

"J'y suis prêt et c'est ce que j'essaie de construire. C'est pour ça que j'en parle avant le Premier tour pour avoir une chance de le réaliser avant le second", a-t-il conclu.

François Hollande dévoile son affiche estampillée Nouveau Front populaire

L'ancien président socialiste François Hollande, candidat aux législatives dans la 1ère circonscription de la Corrèze, vient de révéler son affiche de campagne:

On l'y aperçoit aux côtés de son suppléant Philippe Brugère, avec en bas de page le visuel du Nouveau Front populaire.

Plus d'informations ici.

Gabriel Attal assure que le pays aura pour Premier ministre Jordan Bardella, Jean-Luc Mélenchon ou lui après le 8 juillet

Gabriel Attal assure que le pays aura pour Premier ministre Jordan Bardella, Jean-Luc Mélenchon ou lui après le 8 juillet:

"À Matignon, soit vous aurez Jordan Bardella, soit vous aurez Jean-Luc Mélenchon, soit vous m'aurez moi".

Le Premier ministre appelle "tous ces électeurs qui ne veulent pas des extrêmes" à se rallier à son bloc

Gabriel Attal lance un appel "à tous ces électeurs qui ne veulent pas des extrêmes". "Je les appelle à voter pour la liste Ensemble pour la République", lance-t-il solennellement, appelant les électeurs de gauche sociale-démocrate et les électeurs LR gaullistes opposés à l'union avec le Rassemblement national.

Gabriel Attal déplore que "l'antisémitisme" ait "ses candidats aux élections législatives"

Gabriel Attal estime qu'il est son rôle de "placer des digues face à l'antisémitisme, au racisme, à l'homophobie", commentant le viol "atroce" d'une jeune fille à Courbevoie.

Il regrette que "l'antisémitisme (ait) ses candidats aux élections législatives", en référence à La France insoumise et au Rassemblement national.

Il cite notamment la sortie de Jean-Luc Mélenchon sur l'antisémitisme "résiduel" en France. "Il faut qu'il y ait un ressaisissement à gauche", a-t-il demandé, dénonçant l'union avec le Parti Socialiste et LFI dans le Nouveau Front populaire.

Gabriel Attal reconnaît qu'il est "dur de boucler les fins de mois" pour certains Français

Gabriel Attal, le Premier ministre et représentant du camp présidentiel aborde le sujet prédominant du pouvoir d'achat. Il reconnaît qu'il est "dur de boucler les fins de mois" pour certains Français, notamment en raison de l'inflation, dont il note qu'elle a été plus faible en France que dans certains pays d'Europe.

"On va plus loin que ce qui était prévu sur la question du pouvoir d'achat", estime-t-il toutefois, citant le programme explicité ce matin.

Gabriel Attal estime que la victoire des "extrêmes" serait "une catastrophe pour la vie des Français"

Le Premier ministre estime que "si les extrêmes venaient à gagner cette élection, ce serait une catastrophe pour la vie des Français", renvoyant dos à dos l'extrême droite et le Nouveau Front populaire.

Interrogé plusieurs fois sur sa possible nomination au rôle de Premier ministre en cas de victoire, Gabriel Attal ne répond pas

Questionné plusieurs fois sur sa potentielle nomination à Matignon en cas de victoire de son camp aux législatives, Gabriel Attal n'a pas souhaité répondre. "Je mène cette campagne avec nos candidats", explique-t-il.

Le Premier ministre admet une "défaite" aux élections européennees

Gabriel Attal, le représentant du camp présidentiel concède une "défaite" aux élections européennes. "Les Français ont adressé un message aussi national (...) évidemment qu'on en tient compte", reconnaît le Premier ministre.

"L'important c'est le pays": Gabriel Attal rappelle qu'il s'agit d'élections législatives et pas d'une présidentielle

Sur BFMTV, Gabriel Attal explique qu'en vue de ce scrutin, "l'important, c'est le pays". Le candidat dans la dixième circonscription des Hauts-de-Seine insiste sur le fait qu'il ne s'agit "pas d'une élection présidentielle" mais d'élections législatives".

"Aujourd'hui, il existe trois blocs", ajoute-t-il.

Gabriel Attal invité de BFMTV à 18 heures

Le Premier ministre et candidat aux législatives Gabriel Attal sera l'invité de BFMTV à 18 heures pour commenter l'actualité politique, quelques heures après sa conférence de presse. Ici un rappel des annonces de la matinée pour le camp présidentiel.

"C'est la première chose à faire": Antoine Dupont appelle "à aller voter" aux législatives

Le capitaine et demi de mêlée de Toulouse et du XV de France Antoine Dupont, mettant en avant les "valeurs de diversité" du rugby, a appelé jeudi les Français "à aller voter" aux élections législatives.

"Si j'ai un message, c'est surtout d'aller voter. On a la chance de pouvoir s'exprimer en allant aux urnes. C'est la première chose à faire", a assuré Dupont en conférence de presse à la veille de la demi-finale du Top 14, face à La Rochelle.

"Nous, dans le rugby, on a des valeurs de diversité, où chacun apporte par sa différence une plus-value au collectif. C'est des valeurs qu'il faut arriver à apporter dans notre société avec ces temps difficiles", a ajouté le capitaine des Bleus du rugby.

Un dernier sondage donne l'alliance d'extrême droite en tête, suivie du Nouveau Front populaire puis du camp macroniste

Le RN et ses alliés de l'aile LR-Eric Ciotti reculent un peu, à 34% des intentions de vote, devant l'alliance de gauche qui grignote un point à 29%, tandis que le camp macroniste refait un peu de son retard à 22%, selon un sondage quotidien Ifop-Fiducial.

La première édition de ce sondage "rolling", pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, mesure pour la première fois les intentions de vote depuis que toutes les candidatures sont connues.

Elle place les candidats du Rassemblement national et des Républicains tendance Eric Ciotti à 34%. Une précédente étude du même institut, publiée lundi par LCI, donnait 33% au RN et 4% pour cette aile de LR favorable à l'alliance avec le parti de Jordan Bardella, alors mesurés séparément.

Le Nouveau Front populaire continue de progresser, et 89% de ses électeurs sont sûrs de leur choix, un taux comparable à celui du RN (88%) et plus élevé que celui du camp présidentiel (73%).

Les candidats favorables au duo Emmanuel Macron et Gabriel Attal, sous la bannière Ensemble, qui ne recueillaient que 18% d'intentions de vote dans le sondage de lundi, font un bond à 22%, tout en restant derrière les deux autres blocs.

Boris Vallaud (PS) "se sent capable" d'aller à Matignon

Le président sortant du groupe parlementaire PS à l'Assemblée nationale Boris Vallaud a été interrogé par LCI sur les élections législatives et notamment sur l'éventuelle victoire du Nouveau Front populaire et donc nomination d'un Premier ministre issu de cette alliance des gauches.

"Je crois que la formule c'est 'je m'en sens capable'? Bon bah voilà. Vous avez compris ma réponse", a-t-il déclaré.

Le Conseil constitutionnel rejette dix recours contre la tenue de nouvelles élections

Dans un communiqué de presse, le Conseil constitutionnel annonce qu'il rejette dix recours "dirigés contre le décret du 9 juin 2024 portant convocation des électeurs pour l’élection des députés".

Selon l'article 12 de la Constitution, "les élections générales ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution". Pour le Conseil constitutionnel, ce délai est respecté, y compris pour des élections anticipées de 24 heures dans les outre-mer.

"Le Président de la République a prononcé la dissolution de l'Assemblée nationale par un décret du 9 juin 2024 qui a pris effet le jour même. Dès lors, en fixant au 30 juin 2024 ou, par dérogation, au 29 juin, la date du premier tour de scrutin, les dispositions contestées ont mis en oeuvre, sans le méconnaître, l'article 12 de la Constitution", indiquent les Sages.

Xavier Bertrand demande aux Français de voter pour une "cohabitation"

Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France, a accordé ce matin une interview à France Bleu. Il y a tenu une ligne "Ni Mélenchon ni Le Pen" avant de plaider pour une troisième voie, celle de la cohabitation.

"Les Français ne veulent plus de la politique de Macron et ils ne veulent pas des extrêmes pour la plupart d'entre eux. Alors c'est à nous d'incarner cette voie. Moi, ce que je veux, c'est une cohabitation, Une cohabitation, c'est une autre politique", a-t-il estimé.

Retraites, salaires, logement… Ce qu'il faut retenir du grand oral des législatives face au patronat

Les représentants des principaux blocs politiques étaient invités à défendre les grandes lignes de leur programme devant les organisations patronales. Voici ce qu'il faut retenir.

L'ex-candidat RN aux législatives évincé pour un tweet jugé antisémite assure qu'il s'agit d'une incompréhension

Joseph Martin, candidat aux législatives dans le Morbihan sous l'étiquette du Rassemblement national et suspendu par son parti après un message sur les réseaux sociaux en 2018, s'est défendu jeudi de tout antisémitisme auprès de l'AFP.

"Le gaz a rendu justice aux victimes de la Shoah", avait écrit le 22 octobre 2018.

Le Rassemblement national avait indiqué hier qu'il retirait son soutien à Joseph Martin après ce message jugé antisémite, précisant qu'il était "suspendu" et serait "convoqué en vue de son exclusion".

Mais Joseph Martin assure que son message n'avait aucun caractère antisémite, bien au contraire. Selon lui, ce tweet était une réaction au décès, survenu la veille, de la figure d'extrême droite Robert Faurisson, qui niait l'existence du génocide juif par les nazis et l'existence des chambres à gaz.

Joseph Martin pensait à l'époque que ce décès était lié à une fuite de gaz, explique-t-il.

"Mon tweet, c'était pour défendre les juifs contre toutes les idées que cet homme avait vomies", a-t-il affirmé, "une forme de respect vis-à-vis de toutes les victimes de la Shoah et de tous les juifs qui sont martyrisés partout".

"On voit l'avenir s'assombrir": Soprano dénonce la montée de l'extrême droite en France

Un extrait d'interview du chanteur Soprano vient d'être partagé par RTL. On l'y entend critiquer la montée de l'extrême droite en France.

"Beaucoup de gens ont oublié comment a été bâti ce parti (le RN, NDLR): les discours, les phrases choc, les engagements… Aujourd'hui quand je vois que des gens peuvent voter pour des partis d'extrême droite, ça me met le frisson", a-t-il déploré sur la radio.

"Je me dis, où on va? En Italie c'est pareil, dans d'autres pays d'Europe c'est pareil. On voit un avenir en train de s'assombri", a-t-il aussi regretté.

Marine Tondelier livre la répartition des membres du Front populaire lors des débats

Lors d'une interview accordée à Public Sénat, Marine Tondelier, secrétaire nationale Les Écologistes, a expliqué pourquoi Manuel Bombard représentera le Nouveau Front populaire lors du débat organisé le mardi 25 juin sur TF1-LCI.

"On a essayé de casser le format", déclare Marine Tondellier.

À l'issue de négociations, indique-t-elle, le Nouveau Front populaire a convenu que chaque représentant de parti "irait chacun à un débat".

"Union de l'extrême droite": Éric Ciotti conteste la classification de ses candidats aux législatives

Éric Ciotti dénonce une "basse manœuvre de la macronie" et demande une "rectification immédiate". Le motif de son courroux? La classification par le ministère de l'Intérieur de la soixantaine de candidats présentés aux élections législatives au nom de l'alliance formée par le Niçois avec le Rassemblement national.

Tout comme le député sortant des Alpes-Maritimes, ces derniers sont classés dans la catégorie "union de l'extrême droite".

"D’un côté, les Français patriotes sont injustement étiquetés, et de l’autre, une extrême gauche séditieuse, factieuse et antisémite bénéficie d’une terminologie bien plus douce", déplore dans un communiqué celui qui est toujours président de LR, mais si les membres de son parti cherchent à l'exclure.

Éric Ciotti fait ainsi référence aux candidats du Nouveau Front populaire, classés avec la nuance "union de la gauche".

Le banquier d'affaires Matthieu Pigasse appelle à voter Nouveau Front populaire

Le banquier d'affaires et patron de presse Matthieu Pigasse, engagé de longue date à gauche, a affiché jeudi son soutien au Nouveau Front populaire (NFP) en vue des législatives des 30 juin et 7 juillet.

"J'appelle en effet à voter Nouveau Front populaire, je considère qu'il faut tout faire pour faire barrage au Rassemblement national", a-t-il déclaré au micro de France Info.

L'ancien directeur général délégué de la banque Lazard, actuellement associé chez Centerview Partners, a fustigé le bilan du gouvernement actuel, citant en vrac une "dérive des finances publiques", un "déficit budgétaire hors de contrôle" et des "mesures antisociales".

Il a également averti contre "le retour de la 'bête immonde' du siècle précédent mais avec des nouveaux masques". Le Rassemblement national (RN) porte selon Matthieu Pigasse la "même haine, le même rejet de l'autre, le même repli sur soi, la même société de la peur et de la défiance".

Aurélien Rousseau, candidat pour le Nouveau Front populaire, revient sur son départ du gouvernement

"J'ai toujours été de gauche". Il y a à peine plus de six mois, Aurélien Rousseau était le ministre de la Santé du gouvernement d'Elisabeth Borne, après avoir été pendant un an le directeur de cabinet de cette dernière.

Il est aujourd'hui candidat du Nouveau Front populaire dans les Yvelines pour les élections législatives, après avoir quitté ses fonctions au gouvernement en décembre 2023 en raison de son désaccord sur la loi immigration.

Intronisé par Place Publique, le parti politique de Raphaël Glucksmann, Aurélien Rousseau s'est engagé dans un virage politique majeur. Invité de France Info ce jeudi 20 juin, il a expliqué les raisons de ce revirement, critiquant notamment un "change d'axe politique" d'Emmanuel Macron.

Notre article

Sandrine Rousseau réfute tout "antisémitisme structurel" à LFI

La députée écologiste Sandrine Rousseau a réfuté ce jeudi tout "antisémitisme stucturel" à LFI et dans le Nouveau Front populaire.

"Je n'aurais jamais fait alliance avec des personnes dont je soupçonne qu'elles puissent être antisémites de manière structurelle", a-t-elle développé sur France Info, jugeant cette campagne "dure".

Elle a regretté qu'"on s'intéresse beaucoup moins à ce que fait le Rassemblement national sur cette question", alors que deux candidats ont été désinvestis mercredi pour des propos antisémites.

À 18 ans, ce lycéen a créé son propre parti et est le plus jeune candidat de ces élections législatives

18 ans. C'est l'âge de Nolann Laurent, le plus jeune candidat en lice aux élections législatives anticipées, prévues le 30 juin et le 7 juillet prochains. Il se présente dans la 5e circonscription du Doubs, acquise jusqu'ici à Annie Genevard (LR), élue députée dans ce territoire trois fois de suite.

Le jeune homme, qui passait encore cette semaine l'épreuve de philosophie du baccalauréat, se présente sous l'égide du parti qu'il a lui-même crée: Génération démocratique et républicaine.

Comme il l'explique à BFMTV, sa volonté est de redonner la parole à une génération de plus en plus désintéressée par le fait politique.

Retrouvez son témoignage ici

Vallaud assure que "rien ne va changer" pour "92% des entreprises" si la gauche accède au pouvoir

"La crainte qui est la vôtre [dans les organisations patronales] c'est que, au fond, il y ait de la justice fiscale et sociale" dans les mesures prônées par le Nouveau Front populaire, mais "sur le cadre juridique et fiscale des PME, qui sont 92% de nos entreprises, rien ne va changer", a affirmé Boris Vallaud devant les patrons.

"Nous serons d'ailleurs à vos côtés pour que la représentation des petites entreprises […] soit mieux prise en compte", a-t-il ajouté.

La gauche ne "touchera pas au parc nucléaire" actuel en cas de victoire aux législatives

"On ne touche pas au programme actuel". Devant les patrons, Eric Coquerel a affirmé que le Nouveau Front populaire ne remettra pas en cause la politique nucléaire française en cas de victoire aux législatives, et ce au moins jusqu'à 2027.

La France insoumise "est pour la sortie du nucléaire mais le Nouveau Front populaire ne compte "pas toucher au parc actuel du nucléaire", a-t-il dit. Les décisions sur ce sujet sont ainsi reportées "pour la suite, notamment aux élections présidentielles".

Plus d'informations ici

Éric Ciotti et Jordan Bardella côte à côte devant les patrons

Différents responsables des principales formations politiques se succèdent pour leur grand oral devant le patronat, comme vous le raconte le direct réalisé par BFM Business.

Actuellement, ce sont Éric Ciotti - toujours président de LR, même si les membres de son parti cherchent à l'exclure - et Jordan Bardella, son homologue du RN, qui sont interrogés. L'occasion de voir les deux hommes côte à côte publiquement pour la première fois depuis qu'Éric Ciotti a annoncé une alliance avec l'extrême droite en vue des élections législatives.

Cette intervention conjointe pourrait en faire sourcilier plus d'un, alors que le binôme ne s'est pas vraiment fait remarquer, jusqu'ici, pour des positions communes d'un point de vue économique. Éric Ciotti était par exemple pour la réforme des retraites du gouvernement, tandis que le RN l'a combattue.

Éric Ciotti et Jordan Bardella ont présenté conjointement le programme économique de l'alliance RN-Les Républicains, jeudi, devant les organisations patronales, à Paris.
Éric Ciotti et Jordan Bardella ont présenté conjointement le programme économique de l'alliance RN-Les Républicains, jeudi, devant les organisations patronales, à Paris. © BFM Business

Attal termine sa conférence en appelant les Français à "le choisir" comme Premier ministre

Gabriel Attal conclut sa conférence de presse par un slogan déjà entonné la veille sur TF1: "Le 9 janvier, le président de la République m'a nommé. Le 30 juin (jour du premier tour des élections législatives), j'aimerais que les Français me choisissent."

"Que les petits paient petit et les gros paient gros": Manon Aubry "assume de vouloir redistribuer les richesses"

Sur BFMTV, Manon Aubry affirme que le programme du Nouveau Front populaire veut 'sortir de la division de notre société pour ramener l'unité".

"Le chaos c'est lui (Gabriel Attal, NDLR): c'est un pays dans lequel il n'y a jamais eu autant de pauvres, où les 500 familles les plus riches possèdent 45% des richesses. Le chaos, c'est l'urgence climatique à laquelle ils sont incapables de répondre", dénonce-t-elle.

"Nous assumons de vouloir redistribuer les richesses, d'investir dans nos services publics quand les hôpitaux et les écoles ont tellement mis à mal et de rétablir de la justice fiscale", poursuit l'eurodéputée.

Elle explique que le Nouveau Front populaire veut rétablir "de la progressivité dans l'impôt: que les petits paient petit et que les gros paient gros".

Gabriel Attal juge que son camp "est le meilleur moyen de faire barrage à l'extrême droite"

Gabriel Attal cherche à affaiblir l'alliance des gauches. Il dit s'adresser "aux électeurs" de la "gauche sociale-démocrate, fidèles aux valeurs de la République qui ne se retrouvent pas du tout dans une alliance menée par La France insoumise."

"Je leur dis que le meilleur moyen de faire barrage à l'extrême droite, c'est nous", ajoute-t-il.

Attal pointe les "violences" et "les haines" que pourrait "attiser" l'extrême droite si elle arrivait au pouvoir

"Ce qui nous distingue du bloc de la Nupes et de l'extrême droite, c'est un attachement viscéral à la République", estime Gabriel Attal, qui continue d'évoquer l'alliance des gauches de 2022 plutôt que celle du Nouveau front populaire formée pour ces élections législatives.

Le Premier ministre accuse les insoumis d'avoir "passé deux ans à tenter de changer l'Assemblée nationale en une forme de foire", et d'avoir "montré les pires accointances avec l'antisémitisme".

Comme depuis le début de son discours, il sonne dans le même temps la charge contre l'extrême droite: "ce serait les violences qu'ils attisent, les haines qu'ils défendent qui se débrideraient" s'ils arrivaient au pouvoir, lance-t-il.

"Un attachement viscéral à la République": Gabriel Attal estime que son camp garantit "l'ordre républicain"

Gabriel Attal s'exprime sur "l'ordre républicain, l'autorité et la sécurité". Il estime que le RN propose "une brutalité et des mesures du passé" et que pour la gauche, ce sujet est "le grand absent du programme".

"Dans les deux cas, le jour d'après, c'est le désordre", affirme-t-il.

Le Premier ministre entend lui "protéger la jeunesse des réseaux sociaux", "réaffirmer l'autorité du professeur", une "intransigeance" sur la laïcité ou encore le recrutement de plus de forces de l'ordre.

"Nous avons un attachement viscéral à la République", conclut-il.

Gabriel Attal juge que "ce serait le début du Frexit" si le RN parvenait au pouvoir

Gabriel Attal évoque désormais "le jour d'après pour la France dans le monde". Il fustige d'abord l'extrême droite. Avec elle au pouvoir, "ce serait le blocage de l'Union européenne", "le début du Frexit", tance le Premier ministre.

Il met en garde face à des "revirements très sérieux et très graves", comme la " fin d'une grande partie du soutien à l'Ukraine". Tout en mentionnant un "risque de soumission à la Russie".

Gabriel Attal s'en prend à la vision de l'écologie des oppositions

La vision de l'écologie prônée par la gauche? Gabriel Attal la décrit comme "celle qui câle, celle qui braque les Français, qui empêche d'avancer", accusant notamment les partis du Nouveau front populaire de vouloir sortir du nucléaire, même si tous ne sont pas en accord sur cette position.

Le Premier ministre estime à l'inverse que l'extrême droite au pouvoir signerait "la fin de la transition écologique".

"Ce serait nous tirer une balle dans le pied et mécaniquement ça ferait augmenter les prix", affirme-t-il, accusant l'extrême droite de "climatoscepticisme".

De son côté, il se félicite que sa majorité ait fait baisser les émissions de gaz à effet de serre de 20% en sept ans et d'avoir investi dans le nucléaire et les énergies renouvelables.

La majorité présidentielle veut "expérimenter la semaine en quatre jours"

Dans son programme, la majorité présidentielle dit vouloir "expérimenter la semaine en quatre jours", notamment afin que les travailleurs qui ne peuvent pas télétravailler puissent "bénéficier d'un jour de repos en plus".

Gabriel Attal explique également vouloir "permettre au parents divorcés de travailler plus les semaines où ils n'ont pas les enfants à charge et moins les autres semaines".

Attal annonce un relèvement du plafond de la prime de pouvoir d'achat versée par les entreprises

"Le travail payera mieux", déclare Gabriel Attal, qui avance: "Nous permettrons aux entreprises d'augmenter jusqu'à 10.000 euros par an sans charge, ni impôt le montant de la prime de pouvoir d'achat qu'elles ont versé à 6 millions de salariés"

Cette prime était plafonnée "à 3.000 euros, dans la plupart des cas, sur l'année", jusqu'ici.

Gabriel Attal s'oppose au Smic à 1600€ net, qui "détruirait des emplois"

Alors que le Nouveau Front populaire propose d'augmenter le Smic à 1600€ net, Gabriel Attal estime que la promesse paraît belle mais (qu'elle) n'est pas la solution".

Il soutient que cette mesure détruirait "500.000 emplois" en France. "J'aimerais pouvoir prendre cet engagement mais on sait que ça détruit des emplois et que ça plongerait des Français dans le chomage", affirme le Premier ministre.

La majorité propose ainsi de "baisser les charges au-dessus du Smic pour que les entreprises revalorisent les salaires et que cela libère les augmentations de salaires".

Attal veut "supprimer les frais de notaire" pour les Français "de classe moyenne" qui achètent leur premier bien

"Nous allons supprimer les frais de notaire pour permettre aux Français de classe moyenne d'acheter leur premier logement", explique Gabriel Attal, précisant: "Ce seront jusqu'à 15.000 euros économisés pour les Français qui achètent pour la première fois."

"Gagnez plus et dépenser moins": Gabriel Attal défend le bilan de la majorité, qui a baissé les impôts depuis 2017

Gabriel Attal estime que si "les extrêmes" l'emportent lors des élections législatives, les impôts des Français augmenteraient.

"Nous, depuis 2017, nous baissons les impôts", affirme-t-il, citant notamment la redevance télé, la taxe d'habitation ou la baisse d'impôts sur le revenu sur les classes les plus basses.

Sa majorité veut suivre un principe: "gagnez plus et dépenser moins".

Gabriel Attal qualifie le programme économique de la gauche de "matraquage fiscal"

Gabriel Attal dénonce un "matraquage fiscal", à propos du programme du Nouveau Front populaire, qu'il présente comme la Nupes, nom de l'alliance des gauches formée aux législatives 2022.

"Sur le pouvoir d'achat, le jour d'après avec le Rassemblement national et la Nupes, ce serait donc des pensions qui baissent pour nos retraités (...), des travailleurs (...) qui verront une partie de leurs revenus partir en impôts supplémentaires", accuse-t-il.

Tout en évoquant "une épargne des Français qui dévisserait avec une explosion des taux d'intérêt".

Gabriel Attal s'oppose à la baisse de la TVA qui "renforce les marges des distributeurs"

Pour Gabriel Attal, "le programme du RN pour le pouvoir d'achat s'est intégralement vidé, sauf la baisse de la TVA sur l'énergie et les carburants".

Le Premier ministre dénonce cette mesure et estime que "quand on baisse la TVA se ne sont pas les Français qui en bénéficient mais les distributeurs qui renforcent leur marges".

"Ce sont des prix qui ne baissent pas et des superprofits pour Total", martèle-t-il.

"Brouillard", "compromission": Gabriel Attal s'en prend à l'extrême droite et à la gauche

"Le Rassemblement national, c'est l'impréparation, le brouillon et le brouillard", tacle Gabriel Attal qui attaque l'extrême droite, mais aussi la gauche, présentée comme le "camp de la compromission et de la dissimulation", sur "les valeurs" et "le programme".

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"Nous sommes les seuls cohérents": Gabriel Attal dénonce les "combinaisons d'appareils" des oppositions

Pour Gabriel Attal, les candidats présentés par la majorité présidentielle sont "les seuls cohérents" de ce scrutin. Le Premier ministre affirme que les oppositions se sont concentrées sur les "combinaisons d'appareils".

Gabriel Attal présente les élections législatives comme un "choix historique"

Début de la conférence de presse de Gabriel Attal, consistant à présenter les mesures phares du parti présidentiel. Le Premier ministre donne sa vision des enjeux des élections législatives. Il évoque un "choix de valeurs entre trois visions de ce qu'est la France" , en référence à son camp, le RN et le Nouveau Front populaire.

Le chef du gouvernement parle d'"un choix historique car probablement jamais un vote n'aura autant de conséquences."

Jean-Philippe Tanguy appelle à "revoir" l'excuse de minorité

"Il est temps de faire savoir aux criminels et aux plus jeunes qu'il y a des limites". Au micro de BFMTV-RMC, le député sortant du RN Jean-Philippe Tanguy estime qu'il faut "revoir l'excuse de minorité".

Celle-ci consiste en "une atténuation de responsabilité" des mineurs "en raison de leur âge", précise le Code pénal.

"On voit bien qu'on ne peut plus attribuer de réduction de peine aussi forte de manière automatique", déclare l'élu d'extrême droite.

Jean-Philippe Tanguy évoque "un antisémitisme résiduel de l'extrême droite"

L'antisémitisme, "c'est l'islamisme qui en est la cause principale", juge Jean-Philippe Tanguy, député sortant du RN, sur BFMTV-RMC.

"Il y aussi un antisémitisme résiduel qui peut venir de l'extrême droite ou qui peut venir de préjugés épouvantables", dit-il quand on lui fait remarquer que son parti d'extrême droite a retiré son soutien à l'un de ses candidats aux législatives, auteur d'un message antisémite, repéré par Libération

Il s'agit de Joseph Martin, candidat dans le Morbihan. Dans un message sur les réseaux sociaux, datant de 2018, il avait écrit que "le gaz (avait) rendu justice aux victimes de la Shoah".

Antisémitisme: Tanguy estime qu'un "temps d'échange" à l'école comme le souhaite Macron n'est pas la solution

Après le viol en réunion d'une adolescente juive de 12 ans à Courbevoie, le "temps d'échange" dans les écoles sur le racisme et l'antisémitisme voulu par Emmanuel Macron est-il la bonne réponse à ce drame?

"Non", juge le député sortant du RN Jean-Philippe Tanguy sur BFMTV-RMC.

"Je ne pense pas que le temps d'échange soit adapté à la situation, c'est-à-dire à cet antisémitisme qui se déchaîne", ajoute l'élu d'extrême droite, dont le parti a retiré son soutien à l'un de ses candidats aux législatives, auteur d'un message antisémite, repéré par Libération.

"Des mots très durs": Vogel réagit aux attaques de Macron sur le programme de la gauche

Mélanie Vogel, sénatrice écologiste représentant les Français établis hors de France, est interrogée par RMC. Elle revient sur les déclarations d'Emmanuel Macron, qui a fustigé le programme du Nouveau Front populaire, en évoquant "des choses complètement ubuesques comme aller changer de sexe en mairie".

"On parle d'état civil", précise Mélanie Vogel. Le président "parle de changement de sexe à la mairie" mais la proposition concerne juste le changement d'identité à la mairie libre et gratuit.

"C'est honteux, les mots qu'il a eu sont très durs, l'autodétermination des personnes trans c'est simplement la possibilité de choisir par elles-mêmes qui elles sont sans passer par un juge. C'est le cas chez beaucoup de voisins européens."

Bruno Le Maire: "le programme du RN se résume à une page blanche"

"Le programme du RN se résume à une page blanche, il renie la promesse sur les retraites, sur les autoroutes, ça montre une inexpérience totale du pouvoir", explique le ministre de l'Economie sur CNews.

Bruno Le Maire juge que les programmes du RN et du Nouveau Front populaire sont "à contre-temps"

Sur CNews, le ministre de l'Économie juge que les programmes du RN et du Nouveau Front populaire sont "à contre temps".

Le Smic à 1.600 net voulu par le Nouveau Front populaire signifie "le retour du chômage de masse".

"Si vous affaiblissez les entreprises, vous licenciez", dit-il.

Courbevoie: Aurore Bergé dénonce une agression "abominable" sur fond d'antisémitisme

Aurore Bergé, ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, est l'invitée d'Apolline de Malherbe sur RMC.

Revenant sur le viol collectif dont a été victime une adolescente juive de 12 ans à Courbevoie (Hauts-de-Seine), elle dénonce une situation "insupportable" sur fond d'antisémitisme:

"C’est la quintessence de beaucoup de choses qui dysfonctionnent."

"L’antisémitisme, qui a explosé depuis le 7 octobre, est tout sauf résiduel dans notre pays. Un tiers des Français juifs de 18 à 24 ans disaient avoir vécu un acte antisémite depuis le 7 octobre", déplore-t-elle.

Viol de Courbevoie: Retailleau y voit "deux maux" qui "rongent les entrailles de la France"

"C'est à vomir", "c'est absolument abominable"... Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs LR, réagit sur France 2 au viol collectif dont a été victime une adolescente juive de 12 ans à Courbevoie (Hauts-de-Seine) samedi 15 juin.

L'élu de droite voit en ce drame "deux maux qui sont en train de ronger les entrailles de la France": "l'antisémitisme" et "l'ultra-violence des jeunes".

Deux adolescents ont été mis en examen mardi pour viol en réunion, menaces de mort, injures et violences à caractère antisémite.

Retrouvez les nombreuses réactions politiques sur ce sujet ici

"J'y vais un peu à reculons": à Marseille, des électeurs de gauche partagés pour les législatives

Un électorat partagé malgré une union nécessaire. À Marseille, comme ailleurs en France, l'union de la gauche pour les prochaines élections législatives n'a pas effacé toutes les divergences entre électeurs.

Tous ne se reconnaissent pas forcément dans le programme commun porté par le Nouveau Front populaire. Surtout les électeurs socialistes qui devront voter pour un candidat LFI investi par l'union dans leur circonscription.

"Je vais voter, mais j'y vais un peu à reculons", déclare ainsi un électeur rencontré par BFMTV.

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Les représentants des différents partis face aux patrons

Les représentants des principaux partis dans la course aux législatives présentent aujourd'hui leur programme devant les organisations patronales. Édouard Philippe pour Horizons, Éric Coquerel et Boris Vallaud pour le Nouveau Front populaire, Jordan Bardella et Éric Ciotti pour le Rassemblement national et ses partenaires, Bruno Le Maire pour Ensemble pour la République, et Bruno Retailleau pour Les Républicains doivent se succéder sur la scène de la salle Gaveau entre 8h45 et 12h45.

Chaque parti ou coalition aura 15 minutes pour détailler son programme avant de répondre pendant 30 minutes aux questions des organisations patronales et de dirigeants d'entreprise présents dans la salle, a indiqué le Medef.

"Le jour d'après": Gabriel Attal organise une conférence de presse aujourd'hui

Gabriel Attal tiendra aujourd'hui une conférence de presse intitulée "Le jour d'après" où il reviendra sur les mesures phares du programme du parti présidentiel et sur ses 100 jours d'actions. Le chef du gouvernement reviendra également sur les mesures proposées par ses concurrents du RN et du Nouveau Front populaire.

Comment est décompté le temps de parole lors des élections législatives?

À peine sorti du marathon des élections européennes, l'Arcom ressort sa calculatrice. Après la dissolution décidée le 9 juin par Emmanuel Macron, direction la campagne éclair des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains. Et pour le régulateur de l'audiovisuel, le décompte du temps de parole des candidats.

Ce décompte est obligatoire depuis le 11 juin. Il concerne les médias audiovisuels - télévision et radio -, et leur impose le respect du principe de l'équité du temps de parole. 

Un principe: l'équité entre les formations politiques, et leurs soutiens, selon leur représentativité. En somme, "l'accès équitable", à l'antenne des différents partis. Pendant la campagne des élections législatives, l'égalité stricte ne s'applique pas, contrairement à la campagne présidentielle. 

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Pour Glucksmann "au 1er tour on vote, au 2e on ne tergiverse pas"

Raphaël Glucksmann, qui a obtenu 13,8% aux élections européennes pour le Parti socialiste et Place publique, a lancé mercredi à Marseille:

"Au premier tour, on vote, au deuxième tour, on ne tergiverse pas", appelant à choisir pour le "candidat démocrate, républicain, quel qu'il soit".

"On vote pour le candidat démocrate, républicain, quel qu'il soit, qui est susceptible d'empêcher l'élection d'un député Rassemblement national", a-t-il déclaré, lors d'un déplacement pour soutenir Pascaline Lécorché, candidate Place publique dans la première circonscription des Bouches-du-Rhône, à Marseille.

Un candidat RN refuse de citer 10 communes de sa circonscription

Le parachutage, un exercice risqué. Candidat du Rassemblement national à Belfort, l'essayiste et ancien chroniqueur de CNews Guillaume Bigot s'est vu reprocher son absence d'attache régionale lors d'un débat sur France 3 ce mercredi 19 juin.

"Est-ce que vous pouvez me citer 10 communes de la circonscription?", l'a interpellé Florian Chauche, député sortant LFI et candidat sous la bannière du Nouveau Front populaire dans la 2e circonscription du territoire de Belfort. Une question également posée par le journaliste de France 3.

"Non, je ne suis pas là pour répondre à un interrogatoire", a répondu le candidat investi par le RN.

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Yaël Braun-Pivet appelle à voter pour Gilles Le Gendre, non-investi par Renaissance

L'ex-présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a appelé ce mercredi, dans une vidéo publiée sur X, à voter pour Gilles Le Gendre, député sortant de Paris non-investi par le parti présidentiel Renaissance.

L'ancien chef des députés macronistes affrontera Jean Laussucq, investi lui par la majorité.

"En me retirant l'étiquette Renaissance, ils m'ont rendu ma liberté et j'ai l'intention de m'en servir", a déclaré Gilles Le Gendre sur BFMTV dimanche 16 juin.

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Autain affirme que le Nouveau Front populaire luttera "de toutes [ses] forces contre l'antisémitisme"

Clémentine Autain a affirmé ce mercredi soir, sur BFMTV, que le Nouveau Front populaire luttera "de toutes [ses] forces contre l'antisémitisme": "C'est écrit noir sur blanc dans notre projet commun, nous lutterons de toutes nos forces contre l'antisémitisme."

"Il n'y à rien d'autre à dire quand on est en République et de gauche. La gauche s'est construite avec la Révolution française mais elle s'est aussi beaucoup construite autour de l'affaire Dreyfus. Pour moi les gauches ont toujours à coeur de lutter contre le rejet de l'autre, contre la haine de l'autre, donc l'antisémitisme ne peut pas avoir sa place dans nos principes et dans nos luttes", a développé la députée sortante de la 11e circonscription de Seine-Saint-Denis.

"Ils m'ont dit bon courage": Virgile Vanier raconte son investiture par LR contre Éric Ciotti

Virgile Vanier, candidat LR dans la circonscription d'Éric Ciotti à Nice, a raconté mercredi comment sa colère contre l'annonce d'une alliance avec le Rassemblement national avait débouché sur une investiture inattendue, à défaut d'un soutien appuyé de son parti.

Lorsqu'il a entendu le patron des LR parler d'une alliance avec le RN, il a envoyé un courriel furieux à une adresse trouvée sur le site internet du parti, qui s'est transformé en candidature spontanée.

"Ils m'ont répondu, ils m'ont posé quelques questions et j'ai reçu un accord, au vu de mon parcours de sympathisant. Ils m'ont dit 'bon ben, bon courage, allez-y'".

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Le RN et Ciotti retirent leur soutien à deux candidats pour propos antisémites

Le Rassemblement national et Éric Ciotti, qui font alliance pour les élections législatives, ont retiré mercredi leur soutien à leurs candidats Joseph Martin (Morbihan) et Louis-Joseph Pecher (Meurthe-et-Moselle) pour des propos antisémites sur les réseaux sociaux.

Joseph Martin, un cadre du parti à la flamme, avait écrit sur les réseaux sociaux en 2018 que "le gaz (avait) rendu justice aux victimes de la Shoah", comme l'a repéré Libération, avant que l'investiture ne lui soit retiré.

De son côté, Éric Ciotti a retiré son investiture en Meurthe-et-Moselle à Louis-Joseph Gannat, qui se présentait sous le nom de son épouse Pécher.

"Plusieurs comptes sur les réseaux sociaux, utilisés sous pseudo qui lui seraient attribués, comptent des propos antisémites, homophobes et orduriers", a expliqué le président que LR cherche à exclure depuis son alliance il y a une semaine avec le RN.

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Dates, circonscription, déroulement, enjeux, résultats... Tout savoir sur les législatives

Pourquoi vote-t-on aussi vite après les européennes? Quel est le rôle d'un député? Qu'est-ce qu'une circonscription? Comment savoir où se trouve votre bureau de vote? Quelles sont les alliances en lice? Comment faire une procuration à temps? 

Pour vous donner les clés pour tout comprendre des élections législatives, programmées les dimanches 30 juin et 7 juillet après la dissolution de l'Assemblée nationale, BFMTV répond à une série de questions sur le scrutin. 

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Raphaël Arnault ne s'attendait "pas du tout à ce niveau de déversement de haine"

Raphaël Arnault, candidat Nouveau Front populaire du Vaucluse, a affirmé hier soir sur BFMTV qu'il ne s'attendait "pas du tout à ce niveau de déversement de haine".

"Je ne m'attendais pas du tout à ce niveau de déversement de haine, de propos absolument horribles à mon encontre, aux luttes que je peux incarner, aux luttes contre l'extrême droite qui sont transparentes", a-t-il indiqué.

Avant de poursuivre: "Tout le monde connaît ce que je fais, mes prises de parole et de position, c'est quelque chose qu'on ne peut pas me reprocher."

Face au RN, Dominique de Villepin choisit le Nouveau Front populaire et "priorise" la lutte contre l'extrême droite

Le Nouveau Front populaire a reçu hier le soutien inattendu d'un ancien Premier ministre de Jacques Chirac, à savoir Dominique de Villepin. Sur le plateau de LCI, l'une des figures de la droite a apporté son soutien implicite à l'union de la gauche constituée pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet.

En cas de duel avec le RN, "j'en déduis que vous votez Nouveau Front populaire", lui a lancé David Pujadas. "Je considère que la priorité doit être donnée à la lutte contre le Rassemblement national. Le Rassemblement national constitue aujourd'hui la véritable menace pour notre pays", a répondu Dominique de Villepin.

Éric Ciotti dénonce une "alliance cachée" entre la macronie et LR

Éric Ciotti, à l'origine d'une "coalition" entre la droite et le RN aux législatives, dénonce une "alliance secrète" entre les LR qui s'efforcent de l'exclure de leur présidence et la macronie, dans un entretien mis en ligne hier sur le site du Figaro.

"Je dénonce publiquement la grande dissolution de la droite dans le macronisme à l'oeuvre", affirme le député des Alpes-Maritimes qui présente une soixantaine de candidats aux législatives sous l'étiquette "Les Républicains à droite" et dont le rapprochement avec le RN a été contesté par la direction de LR.

Un débat va avoir lieu entre Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard à cinq jours du premier tour

Un débat opposera Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard le 25 juin en soirée sur TF1, à cinq jours du premier tour des élections législatives, a annoncé ce mercredi la première chaîne française.

Ce débat entre le Premier ministre issu de Renaissance, le président du Rassemblement national et l'ancien député de La France insoumise sera animé par Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray.

Les patrons entrent dans l'arène, le premier tour se rapproche

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce jeudi 20 juin. À dix jours du premier tour des élections législatives, la campagne va prendre un tournant économique avec le grand oral des trois blocs devant les organisations patronales.

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