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Législatives: Mélenchon assure n'être candidat "à rien", Macron s'alarme d'un risque de "guerre civile"

Résultats élections Législatives 2024
La campagne des législatives entre aujourd'hui dans sa dernière semaine. Du côté de l'extrême droite, Jordan Bardella a dévoilé ce matin les grands axes du programme du RN, vivement critiqué par la gauche. Le président de la République a lui assuré que les programmes des "extrêmes" menaient "à la guerre civile".

L'ESSENTIEL

  • Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a présenté ce matin "les priorités du gouvernement d'union nationale" que le parti d'extrême droite appelle de ses voeux. Lire la brève
  • La patronne des Écologistes Marine Tondelier affirme que Jean-Luc Mélenchon "ne sera pas Premier ministre" et assure que le choix d'un candidat au poste fera l'objet d'un "consensus" au sein du Nouveau Front populaire. Lire l'article
  • Le chef de file des Insoumis assure ce soir n'être candidat "à rien". Lire l'article
  • Emmanuel Macron dit avoir "entendu" la "colère" que les Français ont exprimé lors des élections européennes et assuré que le programme des "extrêmes" menait "à la guerre civile". Lire l'article

Macron s'alarme d'un risque de "guerre civile"

Les programmes des "deux extrêmes" mènent "à la guerre civile": Emmanuel Macron a frontalement attaqué ses rivaux à six jours des législatives, une réponse au favori des sondages, le RN de Jordan Bardella. Dans un nouvelle prise de parole fleuve, auprès du podcast "Génération Do It Yourself", le président de la République ne mâche pas ses mots en direction du Rassemblement national et de La France insoumise.

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Manon Aubry affirme qu'en cas de victoire du Nouveau Front populaire, "il y aura des ministres du PS, d'EELV, de LFI et du PCF"

"Si le 7 juillet, le Nouveau Front populaire a une majorité, le Premier ministre appliquera un programme", indique sur BFMTV l'eurodéputée LFI Manon Aubry, qui évoque l'abrogation de la réforme des retraites et l'augmentation du SMIC. Interrogée sur une potentielle arrivée de Jean-Luc Mélenchon à Matignon, l'élue ne se prononce pas sur le nom du prochain Premier ministre.

Mais Manon Aubry assure qu'en cas de victoire de l'alliance de gauche, le gouvernement sera composé "de ministres du Parti socialiste, des ministres d'Europe écologie Les Verts, des ministres de La France insoumise et des ministres du Parti communiste".

"On a que des Mbappé dans notre équipe, donc rassurez-vous, ça va bien se passer", lance Manon Aubry.

Délinquance des mineurs: Gabriel Attal veut que l'excuse de minorité devienne "l'exception"

Gabriel Attal souhaite dans un entretien accordé à nos confrères du Figaro que l'excuse de minorité, principe juridique qui fait qu'un mineur est sanctionné moins sévèrement qu'un majeur, ne soit plus possible "par principe" et devienne "l'exception". Le Premier ministre, également chef de la campagne du camp présidentiel aux élections législatives, avait mis en débat l'idée d'atténuer l'excuse de minorité, après des faits divers impliquant des mineurs qui avaient frappé l'opinion.


Il propose aujourd'hui "de revoir l'excuse de minorité dans certains cas": "Dans la réforme que je propose, il n'y aura plus d'excuse de minorité par principe, mais le juge pourra l'appliquer en le motivant", détaille-t-il.

Raphaël Glucksmann estime qu'il est "désormais clair et net" que Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre

L'eurodéputé Place publique a réagi à la possible nomination de Jean-Luc Mélenchon à Matignon en cas de victoire du Nouveau Front populaire aux législatives.

"C’est désormais clair et net: Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier Ministre vu que tous les autres partis s’y opposent", a écrit Raphaël Glucksmann sur son compte X.

Un peu plus tôt, Marine Tondelier s'y était opposée tandis que Fabien Roussel et Olivier Faure ont réfuté tout "autoproclamation". Le principal intéressé a lui annoncé qu'il n'était "candidat à rien".

Raphaël Glucksmann a alors poursuivi: "On peut maintenant se concentrer sur le véritable enjeu qui est d’empêcher que Jordan Bardella le soit, lui? Car cette hypothèse est très réaliste, elle."

"Pour mettre le feu, il est toujours là": Mélenchon dénonce les propos de Macron sur les programmes des "extrêmes" qui mèneraient "à la guerre civile"

Quelques heures après des propos d'Emmanuel Macron - déjà très commentés - sur le risque de "guerre civile" dans les programmes des "extrêmes", le leader insoumis a pointé du doigt sur France 2 la responsabilité du chef de l'État.

"Lui, pour mettre le feu, il est toujours là", a déclaré Jean-Luc Mélenchon.

Il a notamment mentionné la crise en Nouvelle-Calédonie et l'incarcération en métropole de certains dirigeants kanaks.

"Tourner la langue sept fois dans sa bouche est un vieux conseil que je me permets de lui transmettre", a-t-il conclu.

"Il y a un malentendu": Jean-Luc Mélenchon assure n'être "candidat à rien"

Alors qu'il a mentionné ce week-end avoir l'"intention de gouverner ce pays" en "ne s'éliminant pas" et "ne s'imposant pas", Jean-Luc Mélenchon a voulu apporter une précision sur un "malentendu absolu depuis le début".

"Je ne suis pas concerné par cette bataille. Je ne fais pas une carrière (...) Je ne suis candidat à rien", a-t-il lancé sur France 2.

Il a notamment mentionné plusieurs noms au sein de son parti capables selon lui d'être nommés à Matignon: Manuel Bompard, Mathilde Panot, Clémence Guetté, Éric Coquerel ou encore Younous Omarjee.

Jean-Luc Mélenchon a également fustigé les "petites guerres internes" dans le Nouveau Front populaire. "Je ne demande rien", a-t-il plus tard réitéré.

"Impardonnable": Olivier Faure fustige les propos d'Emmanuel Macron sur les programmes des "extrêmes" qui mèneraient "à la guerre civile"

Selon le Premier secrétaire du PS, Emmanuel Macron a mis "sur le même plan" le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national en alertant sur les programmes des "extrêmes" qui mèneraient "à la guerre civile".

"Impardonnable, a écrit Olivier Faure sur son compte X. Mettre sur le même plan le front populaire qui veut défendre une République écologique et sociale et l’extrême droite qui veut revenir sur nos principes fondamentaux comme le droit du sol, ce que même Vichy n’avait pas osé faire, est une honte."

Jordan Bardella entend être "le Premier ministre de tous les Français" en cas de victoire du RN aux législatives

Invité du journal de M6, le président du Rassemblement national s'est félicité du "score historique" de son parti aux européennes et souhaité s'"adresser à tous les amoureux de la France".

En cas de majorité absolue du parti d'extrême droite aux législatives, Jordan Bardella a rappelé vouloir devenir Premier ministre.

"J'entends être le Premier ministre de tous les Français (...) y compris des Français qui viennent d'autres horizons politiques et qui n'ont pas voté pour moi", a-t-il assuré.

"Un président ne devrait par dire cela": Bardella réagit aux propos de Macron sur le risque de "guerre civile" dans le programme des "extrêmes"

Le président du Rassemblement national a réagi aux propos du président de la République - prononcés ce soir dans un podcast - qui affirme que le programme des "extrêmes" mène "à la guerre civile".

"Ce sont eux qui font peur aux Français (...) Un président de la République ne devrait pas dire cela", a déclaré Jordan Bardella sur M6.

Gabriel Attal estime que le RN et LFI s'"alimentent" avec "des discours de division, de haine et de stigmatisation"

Invité sur le plateau de "C à vous" sur France 5, le Premier ministre a réagi aux propos d'Emmanuel Macron sur le programme des "extrêmes" qui mène "à une guerre civile".

"La France insoumise alimente le Rassemblement national et le Rassemblement national alimente la France insoumise avec des discours de division, de haine, de stigmatisation, qui se nourrissent l'un et l'autre", a lancé Gabriel Attal.

Il a affirmé: "Oui, dans notre pays certains ont de la haine, des pulsions, des volontés de s'en prendre à certaines communautés ou à certains Français (...) Probablement que la victoire des extrêmes libérerait ces pulsions et pourrait conduire à des violences."

Manuel Bompard dénonce les "paroles de division" de Fabien Roussel et Olivier Faure

Le coordinateur national de la France insoumise a répondu aux dirigeants de gauche qui se sont opposés à ce qu'une personnalité "s'autoproclame Premier ministre" en cas de victoire du Nouveau Front populaire aux législatives. Une référence sans le nommer à Jean-Luc Mélenchon.

"Le Front populaire appartient à toutes celles et ceux qui refusent d'abandonner la France à l'extrême droite", a-t-il écrit sur X.

Manuel Bompard a poursuivi: "Personne ne peut décider d'exclure le candidat qui a fait 22% à l'élection présidentielle et permis le rassemblement aux élections législatives de 2022. C’est absurde et contre-productif pour le succès de notre coalition (...) Les paroles de division n’y contribuent pas. Faites mieux!"

Emmanuel Macron affirme que les programmes des "extrêmes" mènent "à la guerre civile"

Les programmes des "deux extrêmes" mènent "à la guerre civile", a affirmé Emmanuel Macron dans un podcast diffusé ce soir dans lequel il fustige le Rassemblement national, La France insoumise "et ceux qui les suivent".

"La réponse de l'extrême droite" en matière d'insécurité, "parce qu'elle renvoie les gens ou à une religion ou à une origine, c'est en ça qu'elle divise et qu'elle pousse à la guerre civile", a dit le chef de l'État dans le podcast "Génération Do It Yourself".

En face, La France insoumise propose "une forme de communautarisme", "mais ça c'est aussi la guerre civile derrière", a-t-il ajouté.

Aurore Bergé affirme que "le meilleur rempart face au Front populaire, c'est pas le RN, c'est nous"

La ministre de l'égalité entre les femmes et les hommes Aurore Bergé affirme sur Europe 1 que "le meilleur rempart, notamment face au Front populaire, c'est pas le RN, c'est nous", en l'occurrence le camp présidentiel.

La ministre a aussi assuré que "oui", elle renvoie dos-à-dos "les extrêmes" comme le fait Emmanuel Macron et a refusé de donner une consigne de vote pour les seconds tours aux élections législatives, expliquant que les macronistes sont "les seuls à pouvoir gagner aux seconds tours" des triangulaires les opposant à la gauche et au RN.

Aurélien Pradié, ancien numéro 2 des Républicains, sera candidat sans étiquette pour la "stabilité"

Dans la future Assemblée nationale, il faut que "ceux qui n'ont pas perdu leur honneur soient capables de travailler ensemble" pour incarner "un pôle de stabilité", a estimé lundi le député sortant LR du Lot, Aurélien Pradié, désormais candidat sans étiquette, lors d'un point-presse.

En campagne dans la première circonscription du Lot, l'ancien numéro deux des Républicains, 38 ans, a affirmé croiser des électeurs "déboussolés" qui attendent de nouveaux "repères politiques dans le département mais aussi pour le pays".

"Personne ne peut s’autoproclamer Premier ministre": Faure et Roussel appellent dans un message commun à un choix par "consensus"

Les patrons du PS et du PCF Olivier Faure et Fabien Roussel ont publié à quelques minutes d'intervalle le même message sur X.

"Personne ne peut s’autoproclamer Premier ministre. Les députés du NFP en lien avec leurs partis, choisiront la personnalité qui fait consensus pour rassembler le pays", peut-on notamment lire.

Marine Tondelier assure que les candidats Ecologistes se désisteront quand un candidat RN risque d'être élu

Les candidats des Ecologistes aux élections législatives anticipées se désisteront au second tour au profit d'un candidat "qui respecte les valeurs de la République" en cas de possibilité de victoire du Rassemblement national, a annoncé lundi la patronne du parti Marine Tondelier à l'AFP.

"A chaque fois qu'un candidat écologiste, membre du (Nouveau) Front populaire, arrivera en troisième position, il se retirera au profit du candidat qui respecte les valeurs de la République pour battre l'extrême droite", a-t-elle déclaré, précisant attendre dorénavant "la même clarté de l'ensemble des forces politiques qui se disent républicaines".

Marine Tondelier affirme que Jean-Luc Mélenchon "ne sera pas Premier ministre"

La secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier affirme auprès de l'AFP que Jean-Mélenchon "ne sera pas Premier ministre" et que le candidat de gauche sera choisi par "consensus" des quatre principaux partis qui forment le Nouveau Front populaire, dont l'insoumis "n'est pas le leader", précise l'écologiste.

Au sein de ces quatre partis, le PS, LFI, le PCF et les Ecologistes, "il y a un accord pour dire que le Premier ministre devra être trouvé au consensus parmi les différentes forces politiques", affirme Marine Tondelier.

Emmanuel Macron ne "pense pas" que la France ira "s'engager sur le sol ukrainien demain"

"Je pense pas qu'il y ait de guerre qui arrive sur notre sol (...), ni qu'on aille s'engager sur le sol ukrainien demain", a déclaré Emmanuel Macron dans un épisode du podcast Génération do it yourself de l'entrepreneur Matthieu Stefani publié aujourd'hui.

"Ce qui se joue en Ukraine, qui est à 1.500 kilomètres de notre frontière, c'est pas le bout du monde, c'est l'avenir aussi de l'Europe et de notre sécurité parce que si on fait pas ce qu'on est en train de faire collectivement, on (...) laisse de fait la loi du plus fort se faire, il n'y a aucune raison que la Russie ne s'arrête là", a développé le président de la République.

Emmanuel Macron estime que l'épidémie de Covid-19 est "le moment le plus lourd" de sa présidence

Le chef de l'État estime dans un épisode du podcast "Génération do it yourself" de Matthieu Steffani publié aujourd'hui que "le moment le plus lourd" qu'il a vécu depuis qu'il est président de la République, "c'est sans doute pendant l'épidémie où des décisions très dures ont dû être prises pour protéger".

"On connaissait pas le virus. (...) C'était dur", partage Emmanuel Macron.

Rima Hassan dénonce l'"arrogance coloniale" de Jordan Bardella qui refuse de reconnaître l'État palestinien

La députée européenne Rima Hassan a dénoncé dans un message sur X les propos tenus par Jordan Bardella dans sa conférence de presse de présentation du programme du RN ce matin, au cours de laquelle il a estimé que "reconnaître, aujourd'hui, un État palestinien, ce serait reconnaître le terrorisme".

"La même arrogance coloniale que ce Parti avait avec l’Algérie et qu’il transpose aujourd’hui sur la Palestine", écrit l'élue insoumise franco-palestinienne, très engagée pour la "libération" de la Palestine.

Elle estime aussi que le président du parti d'extrême droite, qui selon elle "se rêve en colonisateur", n'a "aucune légitimité, absolument aucune, pour dire le calendrier et les moyens de lutte pour la libération d’un peuple colonisé".

Un candidat LR dénonce le parachutage d'un candidat RN... en sautant en parachute

Le candidat investi par LR dans la première circonscription d'Eure-et-Loir Ladislas Vergne a publié une vidéo dans laquelle il saute en parachute, une manière selon lui de "dénoncer le parachutage parisien d'une candidate RN dans ma circonscription", dit-il dans cette vidéo. Il fait référence à sa concurrente à la députation Emma Minot.

Emmanuel Macron affirme avoir "entendu" la "colère" des Français

Dans un extrait du podcast "Génération do it yourself", produit par un entrepreneur, Emmanuel Macron revient sur sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale. Il estime notamment que "la colère, elle peut pas monter par les coulisses, par en-dessous" et que puisqu'"elle s'est exprimée et je l'ai entendue, je vous redonne la parole".

"Ce sera la faute de personne le soir du deuxième tour. Donc moi, c'est pas un pari, c'est une confiance", juge le président de République.

Marine Tondelier estime que le programme du RN est "autoritaire", "raciste" et "rétrograde"

La secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier a estimé sur X que le programme du RN présenté ce matin par Jordan Bardella est celui d'une "vision" qui est "archaïque, autoritaire, anti-humaniste, xénophobe, raciste, rétrograde".

Elle a aussi qualifié dans un autre message de "ségrégation" la mesure proposée par le RN de refuser aux binationaux les "postes stratégiques".

"Notre ligne, elle, reste claire : barrage à l'extrême droite partout, tout le temps, a-t-elle rappelé.

L'ancien procureur François Molins juge que "la plus grande menace" pour la France "c'est la menace de l'extrême droite"

Dans un extrait d'un entretien publié par le média Arrêt sur images, François Molins, ancien procureur général près la Cour de Cassation, met en garde contre "la menace de l'extrême droite".

"Je trouve que la plus grande menace qu'on ait aujourd'hui dans notre pays, c'est la menace de l'extrême droite", explique le magistrat retraité, dont nous relatons la prise de parole dans cet article.

Jordan Bardella "souhaite" que Jean-Luc Mélenchon participe mardi au débat télévisé avec lui

Jordan Bardella "souhaite" que Jean-Luc Mélenchon participe mardi au débat télévisé avec lui, alors qu'actuellement l'insoumis Manuel Bompard représentera la gauche dans ce débat.

C'est "un débat de candidats au poste de Premier ministre", estime-t-il, affirmant avoir "le sentiment qu'une partie de l'alliance à gauche cherche à planquer Jean-Luc Mélenchon".

"J'invite Jean-Luc Mélenchon à participer" et "à ne pas avancer masqué", alors que le leader insoumis a dit qu'il était prêt à devenir Premier ministre en cas de victoire du Nouveau Front populaire aux législatives.

Jordan Bardella redit sa volonté de ne pas permettre aux binationaux d'occuper les postes "stratégiques" de Défense

Jordan Bardella redit sa volonté de ne pas permettre aux binationaux d'occuper des postes "stratégiques" à la Défense pour "défendre les intérêts stratégiques de la Nation", sans "remettre en cause" la binationalité.

Plus d'informations ici.

Jordan Bardella estime que reconnaître un État palestinien actuellement serait comme "reconnaître le terrorisme"

Jordan Bardella estime que reconnaître un État palestinien "au moment où ous nous parlons, ce serait reconnaître le terrorisme", après les attaques du 7 octobre à Gaza.

Il assure dans le même temps que le RN a toujours "soutenu" la solution à deux États, mais qu'elle est "rendue caduque dans l'immédiat".

Jordan Bardella veut "dissoudre" les organisations qui "usent de la violence" qu'elles soient "d'ultragauche" ou "d'ultradroite"

Jordan Bardella veut "dissoudre toutes les organisations qui usent de la violence" en France qu'elles soient "d'ultragauche" ou "d'ultradroite".

"La République doit être intraitable", appelle-t-il, assurant que "sa main ne tremblera pas" au moment d'agir.

Il assure qu'il sera le "garant" de la liberté de manifester, mais rappelle avoir une "ligne rouge" qui est "la violence".

Jordan Bardella veut un ministère d'État pour les Outre-mer

Jordan Bardella veut un ministère d'État pour les Outre-mer afin d'assurer un "retour de l'État en Outre-mer", avec un rétablissement de l'autorité. Il entend aussi faire baisser la facture pour ses habitants et leur assurer l'accès à l'eau.

Bardella redit ne vouloir être Premier ministre que s'il possède une "majorité absolue"

Jordan Bardella redit ne vouloir être Premier ministre que s'il possède une "majorité absolue".

"Nous acceptons de constituer un gouvernement si nous avons la légitimité pour le faire et si nous avons la majorité absolue" dit-il, précisant ne pas vouloir aller "15 jours" à Matignon par "gloire personnelle" et être obligé de partir dans l'absence de majorité solide.

Bardella "n'entend pas être un collaborateur" de Macron s'il devient Premier ministre

Jordan Bardella "n'entend pas être un collaborateur" d'Emmanuel Macron s'il devient Premier ministre.

Il assure qu'il sera "respectueux des institutions", mais aussi "intransigeant" sur la politique qu'il souhaitera mener à Matignon.

Jordan Bardella affirme que les législatives sont un "choix" entre Jean-Luc Mélenchon et le RN

Jordan Bardella affirme que les législatives sont un "choix" entre Jean-Luc Mélenchon et le RN, assurant que la majorité actuelle ne sera pas reconduite, la disant "largement distancée" actuellement dans les sondages.

Pointant notamment du doigt Gérald Darmanin, Jordan Bardella déplore un "manque total d'humilité" venant de gens "sanctionnés" dans les urnes aux européennes.

Jordan Bardella défend un programme économique "chiffré et raisonnable"

Questionné sur la façon de financer son programme économique, Jordan Bardella défend un programme "chiffré et raisonnable", assurant que la France est en "quasi faillite", après 7 années avec Emmanuel Macron au pouvoir.

Il évoque notamment la privatisation de l'audiovisuel français pour faire des économies, la négociation d'un "rabais" avec l'UE.

Jordan Bardella assure qu'il sera "vigilant" face aux risques d'"ingérence" russe s'il devient Premier ministre

Après la présentation de son programme, Jordan Bardella répond maintenant aux questions des journalistes présents à la conférence de presse, donnée à Paris. 

Interrogé sur la Russie, le président du RN considère le pays "comme une menace multidimensionnelle" et assure que, s'il devient Premier ministre, il sera "vigilant" sur les risques d'"ingérence" russe ou d'autres pays.

Il redit ses deux "lignes rouges" sur la guerre en Ukraine: le refus d'envoi de troupes en Ukraine et de missiles longue portée.

Retrouvez toutes les annonces de Jordan Bardella concernant la guerre en Ukraine.

"Pas une majorité qui écrase": Jordan Bardella promet d'être le Premier ministre de "tous les Français"

Jordan Bardella promet d'être le Premier ministre de "tous les Français", y compris ceux qui n'ont pas voté pour son camp, si le RN obtient la majorité absolue.

"Nous ne serons pas une majorité qui écrase" ou une majorité "fermée", dit-il.

Jordan Bardella veut rétablir "la haute fonction publique" supprimée par Emmanuel Macron

Jordan Bardella veut rétablir "la haute fonction publique", du "corps diplomatique et préfectoral", supprimée par Emmanuel Macron.

Il y voit une façon de rétablir un "État fort" dans son rôle "d'arbitre et de garant".

Jordan Bardella veut supprimer les Agences régionales de santé

Jordan Bardella veut supprimer les Agences régionales de santé et que les préfets coordonnent directement la gestion sanitaire, sans échelon régional.

Jordan Bardella veut instaurer une "part fiscale pleine pour le 2e enfant" afin de relancer la natalité

Jordan Bardella veut instaurer une "part fiscale pleine pour le 2e enfant" et supprimer les impôts de succession pour les familles modestes, afin de relancer la natalité.

Jordan Bardella veut des états généraux économiques "dès l'automne"

Jordan Bardella veut des états généraux économiques "dès l'automne", déplorant notamment un "déficit qui se creuse d'année en année" en France.

Il entend notamment "refaire de la France un pays de producteurs" et entend "créer un fond souverain".

Bardella veut "un big bang de l'autorité" à l'école avec l'interdiction des portables aux élèves

Bardella veut "un big-bang de l'autorité" à l'école avec l'interdiction des portables aux élèves, le vouvoiement obligatoire aux enseignants et la poursuite de l'expérimentation de l'uniforme. 

Il souhaite également la fin du collège unique et l'instauration d'un collège "modulaire" valorisant les voies techniques et manuelles.

Retrouvez notre article dédié aux annonces de Jordan Bardella sur l'éducation.

Jordan Bardella assure que la retraite à 60 ans sera de retour "dès l'automne" pour certains Français

Jordan Bardella clarifie ses propositions sur les retraites, assurant que ses propos ont été récemment "déformés et caricaturés".

Il assure que "dès l'automne", s'il devient Premier ministre, les Français qui ont commencé à travailler à 20 ans et pendant 40 ans, pourront de nouveau aller à la retraite à 60 ans.

Pour les autres, un "calendrier progressif" est prévu.

Découvrez notre article sur les annonces de Jordan Bardella sur les retraites.

Jordan Bardella souhaite un "audit des comptes de la Nation"

Jordan Bardella appelle pour un "audit des comptes de la Nation" afin de faire des économies.

Jordan Bardella veut une meilleure "maîtrise de l'immigration"

Jordan Bardella veut une meilleure "maîtrise de l'immigration", qualifiée de troisième urgence pour le RN. Il veut notamment "supprimer le droit du sol".

>>> Notre article pour en savoir plus sur les annonces de Jordan Bardella concernant le droit du sol.

Instauration de peines minimales, fin de l'excuse de minorité: Jordan Bardella entend ensuite agir sur la "sécurité"

Jordan Bardella entend ensuite agir sur la "sécurité" et "remettre l'autorité au coeur de l'action publique" en particulier pour protéger "les femmes et les représentants de l'ordre" avec notamment l'instauration de peines minimales et la fin de l'excuse de minorité.

Pouvoir d'achat: Jordan Bardella nomme l'une des premières "urgences" du RN s'il arrive à Matignon

Jordan Bardella annonce agir par étapes, avec d'abord une "gestion des urgences", puis le "traitement des réformes".

Pour le candidat aux législatives, "l'urgence" porte notamment sur le fait de "redonner de l'oxygène" économiquement aux Français, notamment en "renouant avec les prix français de l'électricité" et la "baisse des taxes".

"Nous sommes prêts": Jordan Bardella assure proposer "la seule alternance crédible" à Emmanuel Macron

Le président du Rassemblement national assure proposer "la seule alternance crédible et responsable" à Emmanuel Macron et assure que son parti est "prêt" à gouverner.

Plus d'informations ici.

Marine Le Pen veut mettre les désaccords entre LR et RN de côté pour "faire converger les forces politiques"

Avant la prise de parole de Jordan Bardella, Marine Le Pen, présente dans le public, assure que les précédents désaccords avec Les Républicains sont mis de côté pour "faire converger les forces politiques" en vue des législatives.

"Parfois, j'ai dit du mal, mais c'était de l'autre LR", dit-elle en souriant, au micro de BFMTV.

'"Quand on se bat pour la France, à un moment donné, il faut être capable de faire converger les forces politiques, quand on est d'accord sur l'essentiel, on arrive toujours à trouver les moyens d'offrir une alternance aux Français", soutient-elle.

Jordan Bardella attendu pour présenter les axes de son programme

Le président du Rassemblement national, candidat aux législatives, Jordan Bardella va présenter dans les prochaines minutes son programme  lors d'une conférence de presse à Paris ce lundi.   

Sur son pupitre, un nouveau slogan de campagne est indiqué: "l'alternance commence", alors que Jordan Bardella espère devenir Premier ministre si son parti obtient la majorité absolue aux législatives.

Marine Le Pen et Sébastien Chenu sont présents dans l'assemblée, en compagnie du président contesté de LR Éric Ciotti, qui a annoncé faire alliance avec le RN aux législatives.

Le rappeur Oli appelle à faire barrage au RN, un parti qui "nourrit la division"

Une nouvelle prise de parole contre le RN. 48 heures après une tribune contre l'extrême droite signée par plus de 500 artistes, le rappeur toulousain Oli a appelé sur ses réseaux sociaux à voter contre le Rassemblement national lors des élections législatives du 30 juin et 7 juillet.

"J'appelle les gens qui me suivent à aller voter et à faire barrage contre le RN qui joue avec le feu, détourne les doutes d'une partie de la population et nourrit la division de notre beau pays", écrit le rappeur, connu pour le duo qu'il forme avec son frère, Bigflo.

Notre article

1936-2024: le jeu des différences entre le Front populaire et le Nouveau Front populaire

Sommes-nous de retour en 1936, après la formation de l'alliance des gauches pour les élections législatives anticipées sous la bannière "Nouveau front populaire", en écho au "Front populaire"?

Auprès de BFMTV.com, l'historien Jean Vigreux, auteur de Le Front populaire 1934-1938 aux éditions Que Sais-Je pointe plusieurs différences entre ces deux alliances.

Notre article

Bruno Le Maire craint pour la "paix civile" avec le RN au pouvoir

Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a dit craindre pour la "paix civile" en France si le Rassemblement national (RN) arrive au pouvoir à l'occasion des élections législatives anticipées.

"Je crains pour l'ordre, oui", a déclaré Bruno Le Maire sur France Info, à la question de savoir s'il craignait pour la paix civile dans les prochaines semaines ou mois.

"Je crains pour les relations entre les citoyens. Je crains pour la sérénité. Je crains pour la paix civile, la paix de la société française, tout simplement parce que le Rassemblement national a beau montrer aujourd'hui un visage avenant, dès que vous rentrez dans l'arrière-boutique, c'est beaucoup moins reluisant", a-t-il développé.

Dates, circonscriptions, déroulement, enjeux.... Tout savoir sur les législatives

Pourquoi vote-t-on aussi vite après les européennes? Quel est le rôle d'un député? Qu'est-ce qu'une circonscription? Comment savoir où se trouve votre bureau de vote? Quelles sont les alliances en lice? Comment faire une procuration à temps?

Pour vous donner les clés pour tout comprendre des élections législatives, programmées les dimanches 30 juin et 7 juillet après la dissolution de l'Assemblée nationale, BFMTV répond à une série de questions sur le scrutin.

Dans cet article

"L'espace politique est phagocyté par monsieur 'moi je'": Guedj attaque Mélenchon

Le député sortant socialiste Jérôme Guedj s'en prend à Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV, regrettant que ce dernier se maintienne dans la course à Matignon, en cas de victoire de la gauche aux législatives.

"On a tout l'espace politique qui est phagocyté par monsieur 'moi je'", dénonce celui qui fut l'un des compagnons de route du fondateur de LFI lors de leur temps commun au PS.

Attaqué par les insoumis pour sa position sur la guerre entre le Hamas et Israël pendant la campagne des européennes, Jérôme Guedj s'est présenté sans l'étiquette du Nouveau Front populaire dans l'Essonne pour les élections législatives anticipées.

"Le désaccord s'est accentué ces derniers mois avec cette logique de brutalisation, de conflictualisation du débat politique. Moi je souhaitais planter le drapeau et dire: on peut être candidat du rassemblement de la gauche et des écologistes et se mettre à distance de la direction de La France insoumise", explique-t-il.

Entre RN et Nouveau Front populaire, Bruno Le Maire "ne fait pas de hiérarchie dans le danger"

"Je ne fais pas de hiérarchie dans le danger", a assuré Bruno Le Maire ce lundi sur france info, au sujet des programmes du Rassemblement national et du Nouveau Front populaire.

"J'ai dit à quel point pour moi les deux projets étaient mauvais et nocifs pour l'économie française. Je pense avoir dit clairement que le Rassemblement national préparait une immense désillusion", a précisé le ministre de l'Economie et des Finances, ajoutant que le parti d'extrême droite avait "menti sur tous les sujets".

Il estime par ailleurs que "la gauche social-démocrate a fait le choix de se soumettre aux Insoumis" et qu'il y avait "une autre voie possible pour Raphaël Glucksmann", tête de liste PS-Place publique aux élections européennes.

Baby-foot, meeting improvisé... François Ruffin mise sur une campagne festive face au RN

Miser sur une campagne festive face au Rassemblement national (RN). L'insoumis François Ruffin, candidat à sa réélection dans la première circonscription de la Somme, a choisi de mener campagne en jouant sur la proximité, hors des cadres classiques de la politique.

BFMTV a suivi le député sortant Picardie debout, affilié à La France insoumise (LFI), à la rencontre des électeurs, à moins d'une semaine du premier tour des législatives.

Notre article

Roussel juge que Mélenchon "n'est pas dans le paysage politique du Nouveau Front populaire"

Si Jean-Luc Mélenchon, de par ses déclarations, se maintient dans la course à Matignon, en cas de victoire de la gauche aux élections législatives, Fabien Roussel fait tout pour exclure cette perspective.

"La décision de choisir un Premier ministre, le moment venu, se fera avec les députés élus par le Nouveau front populaire", affirme le secrétaire national du PCF sur France Bleu Nord, alors que les insoumis souhaitent que le groupe majoritaire de la coalition fasse une proposition.

"Jean-Luc Mélenchon n'a jamais été présent dans [l]es discussions" sur cette alliance, ajoute ensuite Fabien Roussel qui cherche à minimiser l'importance du leader insoumis, affirmant qu'il "n'est pas dans le paysage politique du Nouveau front populaire".

Bruno Le Maire opposé à la "politique de la demande des extrêmes"

Le ministre de l'Economie et des Finances a fustigé les programmes du Rassemblement national et du Nouveau Front populaire, ce lundi sur france info.

"Ce n'est pas rien - si vous prenez les projets des extrêmes - de revenir à une politique de la demande. C'est-à-dire on subventionne, on donne de l'argent publique, on baisse les taux de TVA", a estimé Bruno Le Maire.

"On affaiblit tout ce qui a été gagné en termes de production, d'ouverture d'usines, d'attractivité du pays depuis 7 ans", a-t-il poursuivi.

650 actes antisémites recensés à l'école depuis le 7 octobre

"A l'école, depuis le 7 octobre dernier, nous dénombrons les actes antisémites", explique Nicole Belloubet, ministre de l'Éducation nationale, sur BFMTV-RMC, précisant: "Auparavant, nous avions simplement un calcul sur les actes racistes et antisémites."

650 actes ont lieu depuis les attaques du Hamas, indique la ministre.

Belloubet estime que Macron est "dans son rôle" en faisant une lettre aux Français

Emmanuel Macron se renie-t-il après la lettre aux Français, lui qui s'était engagé à ne pas faire campagne pour ces élections législatives? "Ce n'est pas le propos ici", le défend Nicole Belloubet sur BFMTV-RMC.

"Il explique pourquoi il a dissous puisqu'on entend beaucoup de choses à ce sujet. Il explique pourquoi, selon lui, on ne peut pas voter pour Rassemblement national et il explique les risques du Nouveau front populaire", déclare la ministre de l'Éducation nationale.

"Le président est dans son rôle", juge-t-elle encore. "Il explique les enjeux du scrutin."

Belloubet affirme que Macron "a souhaité redonner la parole aux Français" avec la dissolution de l'Assemblée

Nicole Belloubet est invitée sur BFMTV-RMC. La ministre de l'Éducation nationale revient sur la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron.

"Le président de la République a considéré que la majorité relative dont nous disposions à l'Assemblée nationale ne nous permettait pas de gouverner. Et donc il a souhaité redonner la parole aux Français", explique-t-elle.

"Des conditions suspensives pour servir un pays": Attal s'attaque à Bardella qui ne veut aller à Matignon qu'en cas de majorité absolue

Au micro d'Europe 1, Gabriel Attal s'en prend aux renoncements ou temporisations du Rassemblement national sur son programme:

"On a vu que la façade qu'ils avaient construite pour se présenter comme le parti du pouvoir d'achat était en train de s'effondrer", tacle le Premier ministre.

Il cible ensuite Jordan Bardella, candidat de l'extrême droite pour Matignon si elle remporte les élections législatives, mais à la condition que sa formation ait une majorité absolue. "Je ne comprends pas qu'on mette des conditions suspensives pour servir son pays", dénonce Gabriel Attal, qui a lui-même gouverné avec une majorité relative.

Laurent Berger précise qu'il n'ira pas à Matignon

Suggéré par Raphaël Glucksmann comme une figure consensuelle pour devenir Premier ministre, l'ex-secrétaire général de la CFDT a fait savoir sur France 2, ce lundi matin, que sa nomination à Matignon n'était pas une option.

"Ce n'est pas mon envie", a-t-il affirmé.

"Je vais être très clair. J'ai fait le choix de me retirer de la vie publique. J'ai fait ce choix-là pour embrasser une carrière dans le privé et pour faire ce que j'avais à faire par ailleurs, un peu d'enseignement, etc."

Laurent Berger estime par ailleurs que le prochain Premier ministre "ne peut pas être Jean-Luc Mélenchon". "Il est rejeté de partout, il essaie de tout dynamiter", a-t-il déclaré.

Chenu dénonce un "manque de sincérité" de Macron dans sa lettre aux Français

La lettre aux Français d'Emmanuel Macron? "Tout cela manque tellement de sincérité", réagit sur TF1 Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député sortant.

Il remet en cause "la crédibilité de la parole présidentielle", dont le poids le laisse "dubitatif". "On voit bien que le président est très affaibli, à tel point que ses propres amis ne mettent même plus sa photo sur leurs affiches [de campagne] et leurs professions de foi", souligne Sébastien Chenu, ajoutant:

"On a un président de la République qui est désavoué, qui a pris une claque aux élections européennes."

L'extrême droite "n'a jamais été au profit des salariés", selon Laurent Berger

L'ancien secrétaire général de la CFDT s'est dit "inquiet de la possible arrivée du Rassemblement national (au pouvoir, ndlr)", sur France 2 ce lundi, et "des conséquences qui vont être très concrètes pour nombre de salariés et de citoyens". Le RN est pour lui "le parti de la peur, qui joue sur les peurs".

"On a expérimenté l'extrême droite dans certains pays en Europe, ça n'a jamais été au profit des travailleurs, ça n'a jamais été au profit des salariés, ça n'a jamais été au profit des classes modestes et des classes moyennes. Jamais", a insisté Laurent Berger.

Gérald Darmanin partage sa "peur" face à "la grande inexpérience" de Jordan Bardella

Gérald Darmanin charge Jordan Bardella sur sa "grande inexpérience" au micro de RTL, cherchant ainsi à alerter sur les conséquences d'une victoire du Rassemblement national aux élections législatives anticipées et d'une potentielle nomination du président du parti à la flamme à Matignon.

"Je pense que monsieur Bardella n'a jamais rien dirigé. (...) Il n'a jamais été élu maire, je ne crois pas qu'il ait dirigé un jour une association ou une entreprise", tacle le ministre de l'Intérieur, qui insiste:

"Cette grande inexpérience me fait personnellement extrêmement peur."

"Le cadet de mes soucis": envisagé par Raphaël Glucksmann à Matignon, Laurent Berger assure que la priorité est de battre le RN

Raphaël Glucksmann avait donné le nom de Laurent Berger, ex-patron de la CFDT, comme candidat potentiel à Matignon si la gauche remporte les élections législatives. Mais ce dernier semble avant tout concerné par la bataille contre le RN.

"Le nom de la personnalité qui ira à Matignon est le cadet de mes soucis, aujourd’hui. L’urgence du moment, c’est qu’il n’y ait pas une Assemblée nationale dominée par le RN, le 7 juillet au soir", affirme Laurent Berger dans une interview au Monde aujourd'hui.

Chenu promet qu'en cas de victoire, le RN n'interdira pas l'abattage rituel pour les viandes cacher et halal

Le député sortant et cadre du Rassemblement national Sébastien Chenu, a affirmé aujourd'hui sur Radio J, radio communautaire juive, que "l'abattage sans étourdissement" pour produire de la viande halal ou casher resterait autorisé en cas d'arrivée du RN au pouvoir lors des prochaines législatives.

Le RN "ne compte pas empêcher les gens d'exercer leur religion ni de se nourrir selon ces préceptes religieux", explique Sébastien Chenu.

"Aujourd'hui, Jean-Luc Mélenchon n'est pas la solution": Jospin estime qu'"un autre choix devra être fait"

Revenant sur les propos de Jean-Luc Mélenchon qui dit avoir "l'intention de gouverner", Lionel Jospin estime qu'il "peut toujours émettre cette idée et cette prétention", mais revient sur les propos tenus précédemment par l'insoumis, lorsqu'il disait: "Je ne serai jamais un problème, je serai toujours du côté de la solution. (...) La victoire d'abord, ma personne après"

"Ce qui me remonte moi du terrain, un peu partout, et notamment chez les électeurs de gauche, c'est qu'aujourd'hui, Jean-Luc Mélenchon n'est pas la solution", et "un autre choix devra être fait", selon l'ancien Premier ministre.

Xavier Bertrand pense que les Républicains peuvent "imposer une cohabitation" à Emmanuel Macron

Selon un sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche paru ce week-end, les Républicains sont crédités de 10% d'intentions de vote. Malgré ce chiffre, la figure des LR Xavier Bertrand estime que son parti peut "imposer une cohabitation" à Emmanuel Macron, qu'il souhaite voir sanctionné mais pas par l'arrivée des "extrêmes" au pouvoir.

"Je vais pas vous dire qu'avec 10% aujourd'hui dans les sondages, on va passer à 50%. (...) Mais si nous sommes avec un nombre important de députés, on oblige ceux qui étaient avec le président à changer de politique", estime le président de la régions Hauts-de-France.

"Macron parle encore": Mélenchon déplore que "le prince répète ses attaques pitoyables contre LFI"

Jean-Luc Mélenchon a fustigé sur X la nouvelle prise de parole d'Emmanuel Macron hier, une lettre aux Français publiée dans plusieurs journaux régionaux qui vient s'ajouter à cinq autres interventions publiques depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale.

"Auto-justification, auto-satisfaction: le prince répète ses attaques pitoyables contre LFI", a notamment écrit le chef de file des insoumis.

Emmanuel Macron affirme que "la manière de gouverner doit changer profondément"

"Je ne suis pas aveugle: je mesure le malaise démocratique. Cette fracture entre le peuple et ceux qui dirigent le pays que nous n’avons pas réussi à résorber", affirme Emmanuel Macron dans sa lettre publiée dans la presse régionale.

"Oui, la manière de gouverner doit changer profondément", écrit le président de la République.

Retrouvez l'intégrale de la lettre d'Emmanuel Macron aux Français dans notre article.

Le RN présente son programme

Après quelques moments de flottements qui ont donné des munitions à ses adversaires, notamment sur la promesse d'abroger la réforme des retraites, le président du Rassemblement national Jordan Bardella, qui a déjà passé une partie de la semaine dernière à essayer d'éclaircir son programme économique et social, entend profiter d'une grande conférence de presse pour tenter de mettre les points sur les i.

À partir de 11 heures dans le 8e arrondissement de Paris, le candidat du RN pour entrer à Matignon présentera "les priorités du gouvernement d'union nationale" que le parti d'extrême droite appelle de ses voeux, en présence de Marine Le Pen, selon le RN qui évoque "une centaine" de journalistes attendus.

Dernière ligne droite pour la campagne

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil! Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce lundi 24 juin. Deux semaines après l'annonce de la dissolution de l'Assebmlée nationale, la campagne des législatives anticipées convoquées par Emmanuel Macron entre dans sa dernière ligne droite.

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