DIRECT. Législatives: Gabriel Attal officialise sa candidature à la tête du groupe Renaissance à l'Assemblée

Sur BFMTV, Danielle Simonnet confirme la création de "L'Après", l'Association pour une République écologique et sociale, par les "purgés" de la France insoumise comme elle.

La députée explique qu'il s'agit de "créer un outil démocratique (...) qui reprend le programme socale de l'avenir en commun (le programme de LFI, NDLR) mais qui souhaite être une force politique nouvelle au service du Nouveau Front populaire".

"Nous sommes très attachés au NFP", assure-t-elle, expliquant vouloir "être utile dans les rapports de force".

Dans sa profession de foi adressée aux députés pour la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, Gabriel Attal dit vouloir "protéger les Français de tout gouvernement qui compterait des ministres issus du Rassemblement national ou de La France insoumise".

"Avec vous, je souhaite revoir intégralement nos méthodes et notre organisation, en tirant toutes les leçons acquises depuis 2017 et plus encore depuis 2022", ajoute-t-il également.

"Nous, les insurgés, avons décidé de prendre les choses en main et de contribuer de toutes nos forces à ce que le rassemblement des gauches et des écologistes puissent grandir et gagner dans le pays", affirme Clémentine Autain lors d'une conférence de presse.

Ces "insurgés" veulent ainsi "lancer un processus de construction d'une nouvelle force politique". Il s'agit de "créer cette étape, ce sas, cet espace d'incubation pour les 'désorientés' pour retrouver une maison commune", détaille Clémentine Autain.

Ils ont ainsi choisi le nom "L'Après" pour "Association pour une République écologique et sociale".

La députée estime qu'il faut "qu'on sorte d'une manière très virile et brutale de faire de la politique". "Nous avons beaucoup à faire sur les méthodes politiques et notre rapport au pouvoir", conclut-elle.

"Par son incompétence et son cynisme, Emmanuel Macron a réussi à bloquer le pays". Invité de RMC, Sébastien Chenu tance le président de la République.

Il "a réussi à bloquer les institutions de la Ve République dont on disait qu'elles étaient tellement solides qu'elles permettaient à n'importe quel régime de fonctionner", ajoute l'élu du RN.

Pour s'en sortir, "aucune solution n'est satisfaisante", juge-t-il.

Par conséquent, il appelle à la nomination "d'un gouvernement technique sans étiquette politique", "extrêmement respectueux des grands équilibres et des forces politiques en présence qui pourraient peut-être gérer pendant un an".

Pour les détails de ce gouvernement, Sébastien Chenu invite "Emmanuel Macron à trouver la solution au problème politique qu'il a posé" alors qu'il faut affronter "le mur financier de la dette".

Aurélie Filippetti accuse Emmanuel Macron d'être "dans un déni de défaite" et "de démocratie".

"C'est bien la gauche qui a remporté ces élections, et écrire le contraire comme il l'a fait, c'est refuser de se confronter au réel", regrette sur BFMTV celle qui fut ministre de la Culture sous François Hollande, entre 2012 et 2014.

Une réunion se tiendra à 11h30 à l'Élysée ce vendredi autour d'Emmanuel Macron pour évoquer la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, selon plusieurs sources concordantes à BFMTV.

Le chef de l'État va recevoir les candidats assumés ou évoqués pour ce poste. Soit Gabriel Attal, Gérald Darmanin et Élisabeth Borne. La dernière citée ne sera pas candidate, a appris BFMTV, confirmant une information de plusieurs médias. 

Sylvain Maillard, président sortant du groupe, a annoncé ce matin sur France 2 qu'il était "fort probable" que Gabriel Attal soit l'unique candidat pour prendre cette fonction. Un vote interne doit être organisé demain.

Au-delà de ce sujet, la réunion de vendredi portera également sur les postes clés à l'Assemblée nationale, qui seront désignés la semaine prochaine.

Marine Tondelier juge qu'Emmanuel Macron est "en train de faire son gaulois réfractaire". "Tout le monde voit bien qu'on a gagné dimanche (aux législatives) et lui il dit oui mais on n'a pas tout à fait perdu", dénonce la secrétaire nationale des Écologistes sur BFMTV-RMC, ajoutant:

"Il a décidé de la dissolution tout seul et maintenant il doit en assumer les conséquences."

Tondelier considère que "les écologistes ne sont pas bloquants" dans les négociations à gauche "Si ça ne tenait qu'aux écologistes, on aurait déjà un gouvernement", estime Marine Tondelier sur BFMTV-RMC.

"C'est plus facile pour nous: on ne dit pas si ce n'est pas nous Premier ministre, on s'en va", di la secrétaire nationale des Écologistes, alors que la bataille se joue entre insoumis et socialistes, soit les deux groupes les plus important, en nombre de députés, de l'alliance du Nouveau Front populaire.

Et d'insister: "les écologistes ne sont pas bloquants dans cette décision."

Qui sera le candidat de la gauche pour Matignon? Toujours pas d'accord, mais "on avance" "dans une atmosphère constructive", et "tout le monde a envie d'aboutir", assure Marine Tondelier sur BFMTV-RMC.

La secrétaire nationale des Écologistes met en avant une "situation atypique", minimisant le temps pris par le Nouveau Front populaire: "On est en train de construire une coalition (...) c'est normal que les choses prennent du temps."

Une possibilité de moins. Élisabeth Borne ne sera pas candidate à la présidence du groupe de députés Renaissance, a appris BFMTV, confirmant une information de plusieurs médias.

Sylvain Maillard, président sortant du groupe, a annoncé ce matin sur France 2 qu'il était "fort probable" que Gabriel Attal soit l'unique candidat pour prendre cette fonction. Un vote interne doit être organisé demain.

Invité de TF1, Manuel Bompard dénonce la teneur des propos tenus par le président dans sa lettre aux Français, ce dernier estimant notamment que "personne ne l'a emporté" aux élections législatives, même si la gauche est arrivée en tête.

"En quelque sorte, c’est une volonté de rétablir un droit de veto présidentiel", déplore le coordinateur de La France insoumise. "L’usage de nos institutions, c’est qu’au lendemain des élections législatives le président de la République se tourne vers le bloc qui est arrivé en tête et lui demande de constituer un gouvernement."

Interrogé sur la possibilité de devenir président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, l'actuel ministre de l'Intérieur a botté en touche ce vendredi matin.

"Je le dirais à mes collègues députés, j'en parlerai ce matin" lors d'une réunion avec le président de la République et plusieurs cadres du camp présidentiel, dit Gérald Darmanin.

Invité sur RTL ce vendredi, le ministre de l'Intérieur est revenu sur la dissolution de l'Assemblée nationale et les élections législatives dont le second tour a eu lieu dimanche passé.

"Il fallait une clarification. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle n’est pas là", a dit Gérald Darmanin.

"On a une grande responsabilité: pouvoir gouverner ce pays et éviter le drame des extrêmes", martèle-t-il.

Après la rupture, l'initiative politique. Les anciens députés insoumis, qui ne siégeront plus avec le groupe LFI à l'Assemblée après avoir été, pour certains, non investis par le mouvement lors des législatives, tiennent une conférence de presse à 9h30.

Ces élus, qui avaient critiqué à plusieurs reprises la direction insoumise, doivent présenter leur "nouvel outil politique".

La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, est invitée du face-à-face d'Apolline de Malherbe à 8h30 ce vendredi.

Également conseillère municipale d'opposition à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), cette dernière s'est signalée durant la campagne des législatives en multipliant les interventions remarquées.

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Une hausse du Smic à 1.600 euros nets porterait à presque 30% le pourcentage d'actifs payés au salaire minimal. Pour éviter l'effet de trappe à bas salaires, revaloriser les grilles des salaires est possible mais au prix d'ajustements coûteux.

Notre article

Décidément, les interventions de Dominique de Villepin font mouche à gauche. L'ancien Premier ministre, sous Jacques Chirac, avait déjà été salué en appelant à voter pour le Nouveau Front populaire contre l'extrême droite au second tour des législatives, une position très loin d'être unanime à droite désormais.

Le voilà désormais à nouveau remercié et dépeint comme le représentant de la "droite républicaine". Pour quelle raison? Ses propos sur la situation politique actuelle. "Jupiter est mort et Jupiter a été battu dans les urnes", a affirmé l'ex-ministre des Affaires étrangères sur LCI ce jeudi, appelant le chef de l'État a respecter une "tradition républicaine".

Celle de choisi(r) "la force arrivée en tête au soir du scrutin" pour gouverner. Soit le NFP, même si la coalition ne dispose que "d'une maigre majorité relative". Dans ce contexte, former un gouvernement, "ce n'est pas un cadeau", "c'est même un bâton merdeux", a relevé Dominique de Villepin.

Ses propos ont été commentés par Olivier Faure, premier secrétaire du PS. "Il reste une droite républicaine en France. Ce que dit De Villepin relevait jusqu’à aujourd’hui de l’évidence démocratique", a écrit sur X celui qui se dit "prêt à assumer" la fonction de Premier ministre.

Qui pour présider le groupe Renaissance à l'Assemblée nationale? Gabriel Attal? Gérald Darmanin? Le poste alimente les convoitises. En attendant, le Premier ministre a reçu Élisabeth Borne ce jeudi soir pour évoquer le sujet, mais aussi la situation actuelle.

L'ancienne cheffe du gouvernement a affirmé auprès de son successeur le "besoin d’unité au sein du groupe à l’Assemblée nationale" face aux différentes appétences de chacun. 

Elle a également partagé à Gabriel Attal la "nécessité que la diversité des territoires et des sensibilités politiques soit représentée dans l’organisation du groupe parlementaire".

Lors d'une conférence de presse au sommet de l'Otan à Washington ce jeudi 11 juillet, Emmanuel Macron a refusé tout commentaire sur les élections législatives et la potentielle nomination d'un Premier ministre.

Interrogé sur la situation politique en France, le président a répondu: "Je ne ferai aucun commentaire de politique intérieure."

Il a toutefois précisé aux alliés du pays que la France aurait une "approche de continuité de ses engagements internationaux" car "les forces politiques qui constituent une majorité à l'Assemblée sont en faveur de ces lignes".

Après l'annonce de Marine Le Pen sur la censure de "tout gouvernement" comprenant des ministres issus de La France insoumise ou des écologistes, plusieurs personnalités de gauche ont réagi sur leurs réseaux sociaux.

"Le Rassemblement national est donc prêt à empêcher la hausse du Smic, la fin de la retraite à 64 ans et le blocage des prix, a écrit le coordinateur national LFI Manuel Bompard. Ceux qui ont cru à leurs promesses voient maintenant la réalité."

Le député Génération.s Benjamin Lucas a déploré: "On le voit encore avec cette histoire de censure hypothétique: Le Pen ce n’est que des coups tactiques." Tandis que la présidente du groupe écologiste Cyrielle Chatelain a ironisé en commentant que ce serait "un honneur" d'être censuré par le parti d'extrême droite.

La présidente des députés RN a annoncé sur son compte X que le parti d'extrême droite censurerait "tout gouvernement" comprenant des ministres issus de la France insoumise ou d'EELV.

"Le bourbier dans lequel nous a plongé Emmanuel Macron ne permet pas de connaître le futur Gouvernement de la France", a écrit Marine Le Pen.

Et d'ajouter: "Mais il y a une chose qui est sûre: le groupe RN censurera tout Gouvernement où des LFI et des écologistes auraient des responsabilités ministérielles.

Sandrine Rousseau est "impatiente" de connaître le nom qui sera proposé par le Nouveau Front populaire pour le poste de Premier ministre d'un gouvernement de gauche. "Je suis impatiente d'avoir ce nom, je pense que je ne suis pas toute seule en France", déclare la députée réélue Les Ecologistes-NFP.

"Je me rangerai avec enthousiasme derrière n'importe quel nom qui sortira", assure-t-elle sur BFMTV.

Le député de la Marne, réélu pour un huitième mandat, a annoncé dans les colonnes du Parisien être candidat à la présidence de l'Assemblée "dans la nécessité de respecter la Constitution".

"Le Parlement vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement, a-t-il expliqué. Il s’agit donc de renforcer le Parlement et de garantir enfin son indépendance par rapport à l’exécutif, ce qui n’est pas le cas lors des précédentes mandatures."

Selon Charles de Courson, les Français ont voté "pour un changement de cap et de méthode". C'est pourquoi "l’élection d’un député indépendant, expérimenté et de dialogue serait un signe fort envoyé par les députés au peuple français".

Alors que les tractations se poursuivent à gauche pour proposer un nom pour Matignon, le président des députés PS a mis en avant le Premier secrétaire du parti.

"Olivier Faure est un bon candidat pour apaiser le pays, pour le recoudre, pour rassembler, a-t-il assuré sur BFMTV. Il a été un des artisans de cette union de la gauche."

Boris Vallaud a poursuivi: "Il a une histoire personnelle qui est intéressante, c'est quelqu'un qui a du talent".

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Un Premier ministre de gauche pour la fin de la semaine? C'est la promesse susurrée par les dirigeants du Nouveau Front populaire, mais qui tarde à prendre corps et fait douter de leur capacité à s'entendre.

Les discussions ont commencé dès que furent connus les résultats du second tour des législatives dimanche dernier qui ont placé l'alliance de gauche en tête en nombre de sièges dans la nouvelle Assemblée nationale, mais sans majorité absolue. Elles doivent se poursuivre vendredi, dans la discrétion.

"Nous aurons une équipe gouvernementale" à la fin de cette semaine, a assuré la députée insoumise Mathilde Panot jeudi, évoquant le poste de Premier ou Première ministre et les ministères-clés.