Législatives: Olivier Faure ne veut pas laisser le Nouveau Front populaire "se refermer sur les seuls partis"

Cette première journée de la campagne officielle des élections législatives aura été marquée par le meeting du Nouveau Front populaire à Montreuil.

Dans une interview au Parisien, Jordan Bardella a de son côté réclamé une majorité absolue pour le RN à l'Assemblée nationale "pour pouvoir gouverner".

Merci de nous avoir suivi sur BFMTV. Ce direct est désormais terminé.

Le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu s'est ému sur France 5 du fait que François Hollande puisse être à la fois candidat aux élections légisIatives en Corrèze "sous l'étiquette du Front populaire" et membre du Conseil constutionnel. "Ça ne gêne personne, tranquille?"

Membre de droit du Conseil constitutionnel en tant qu'ancien président de la République, François Hollande a pourtant toujours refusé de siéger parmi les Sages. Nicolas Sarkozy a lui fait le choix de ne plus siéger au Conseil constituionnel à partir de janvier 2013.

Après le retrait hier d'Adrien Quatennens, la féministe de gauche Amy Bah maintient sa candidature dans le Nord face au candidat du Nouveau Front populaire Aurélien Le Coq, investi par LFI.

"L'idée, ce n'est pas de casser l'union parce que l'union est là", a-t-elle souligné à Lille devant une soixantaine de personnes, dont des personnes venus critiquer sa candidature dissidente, en assurant avoir récolté 10.000 signatures dans une pétition de soutien.

Amy Bah, 27 ans, s'est portée candidate dès samedi dans la première circonscription au nom des "valeurs" du Nouveau Front populaire, après avoir demandé sans succès à être investie par la coalition de gauche à la place d'Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales.

Dans les investitures finales dévoilées ce soir par le Parti socialiste figurent plusieurs députés sortant du groupe indépendant Liot issus de la gauche.

Sur les 176 investitures présentées par les socialistes, on retrouve cinq députés qui siégeaient dans ce groupe indépendant à l'Assemblée nationale avant qu'elle ne soit dissoute: Jean-Louis Bricout (Aisne), Martine Froger (Ariège), Laurent Panifous (Ariège), David Taupiac (Gers) et Benjamin Saint-Huile (Nord).

Pour autant, si ces circonscriptions ont été obtenues "dans le cadre du Nouveau Front populaire" comme le précise le Parti socialiste, plusieurs de ces députés rejettent fermement cette dernière étiquette.

"J'ai refusé l'étiquette Front populaire et fermement", assure à l'AFP Laurent Panifous. "Le Parti socialiste a souhaité m'investir mais en dehors du cadre du Front populaire", a-t-il déclaré, précisant ne pas vouloir être associé à La France insoumise.

Le président de Debout la France et député sortant de l'Essonne Nicolas Dupont-Aignan se félicite sur BFMTV de l'alliance nouée entre Eric Ciotti et le Rassemblement national et évoque "une immense chance pour le pays".

"C'est une coalition que j'attends depuis tant d'années", reconnaît-celui qui avait quitté l'UMP en 2008 et appelé à voter Marine Le Pen au second tour de la présidentielle en 2017.

"Je savais qu'un jour ou l'autre ce grand rassemblement patriote viendrait entre les Républicains qui aiment la France et le Rassemblement national qui n'a rien à voir avec ce qu'il était auparavant", estime Nicolas Dupont-Aignan.

L'eurodéputé Jordan Bardella explique que la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité ne se fera pas immédiatement s'il atteint Matignon. Cette suppression se fera "dans un second temps", sans qu'il ne soit précisé de calendrier.

Il réitère toutefois comme principale mesure pour le pouvoir d'achat l'initiation de négociations avec Bruxelles pour déroger aux règles de tarification de l'électricité.

Toujours auprès du Parisien, le président du Rassemblement national explique devoir "faire des choix" et du tri dans ses priorités. Il concède par exemple que l'interdiction du voile islamique dans l'espace public n'est plus en haut de la liste. Il s'agissait d'une volonté portée par Marine Le Pen en 2022.

"Cela reste un objectif" pour l'après 2027, explique Jordan Bardella.

Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure était ce soir à Montreuil pour le premier meeting du Nouveau Front populaire, qu'il décrit comme une "fête populaire" sur BFMTV.

"Ne laissons pas ce Front populaire se refermer sur les seuls partis", lance Olivier Faure. "Le Front populaire, ce n'est pas qu'un cartel de partis" et il "ne peut pas être l'occasion de règlements de comptes internes", ajoute-t-il en référence aux événements des derniers jours du côté de La France insoumise.

Jordan Bardella prend la parole ce soir dans Le Parisien. Il y explique ne vouloir investir Matignon qu'à la condition de disposer d'une majorité suffisante pour appliquer son programme.

"Qui peut croire qu’on pourra changer le quotidien des Français en cohabitation avec une majorité relative? Personne. Je dis aux Français: pour nous essayer, il nous faut la majorité absolue", s'interroge-t-il.

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La confusion est de mise du côté du RN et de ses alliés LR concernant une éventuelle abrogation de la réforme des retraites en cas de victoire aux législatives.

"Il n'est pas dit que la réforme des retraites sera abrogé", affirme Eric Ciotti sur France 2. "Nous verrons les marges de manœuvre qui seront données" par l'audit demandé par le RN.

Plus tôt dans la journée, le député sortant de la Somme Jean-Philippe Tanguy affirmait sur BFMTV que cette réforme serait "abrogée à l'automne, après consultation des partenaires sociaux et économiques."

Sur scène aux côtés d'Olivier Faure, Marine Tondelier, Clémentine Autain ou Mathilde Panot à Montreuil, où se tient le meeting du Nouveau Front populaire, François Ruffin met les pieds dans le plat en abordant directement le sujet qui fâche: la non-investiture d'Alexis Corbière par La France insoumise dans cette circoncription.

"Puisque nous sommes à Montreuil, et qu'ici ce que vous appelez une élection c'est en fait une primaire de la gauche, je veux dire mon plein soutien à mon camarade et ami Alexis Corbière", lance-t-il face à la foule.

Invité sur le plateau du JT de 20 heures de France 2, Eric Ciotti, président des Républicains engagé dans une alliance avec le Rassemblement national, assure que les 62 candidats LR-RN pour ces législatives sont "tous adhérents aux Républicains" et "4 ou 5" sont des députés LR sortants.

"J'ai choisi de faire alliance avecle bloc national pour m'opposer à la puissance macroniste", résume-t-il. "L'essentiel c'est que l'on ait bâti cette alliance. C'est vrai que c'est inédit, que c'est une rupture."

Avec Alexis Corbière, Raquel Garrido, Danielle Simonnet et Hendrick Davi, il faisait partie des députés LFI sortants n'ayant pas obtenu l'investiture de La France insoumise. Frédéric Mathieu annonce sur son compte X "retirer sa candidature aux élections législatives".

"D'abjectes manoeuvres calomnieuses exercées par des cercles mélenchonistes apparaissent comme le prix à payer pour ma liberté de pensée et d'expression au sein du mouvement", écrit-il dans un communiqué.

C'est désormais Marie Mesmeur qui représente La France insoumise et le Nouveau Front populaire dans cette circonscription.

Les futurs députés devraient élire le futur président de l'Assemblée nationale le 18 juillet prochain, onze jours après le second tour des élections législatives anticipées, selon un calendrier communiqué par l'Assemblée nationale.

Les députés ouvriront la 17e législature de la Ve République avec l'élection du nouveau président ou de la nouvelle présidente, la titulaire sortante Yaël Braun-Pivet (Renaissance) ayant rendu son titre en même temps que son mandat de députée.

Peu après 15 heures, les députés entameront leur traditionnelle procession, se rendant un à un à la tribune de l'Assemblée nationale pour insérer leur bulletin secret dans une urne dédiée à cette élection. Le scrutin peut durer jusqu'à trois tours si personne n'obtient de majorité absolue.

Face au candidat du Nouveau Front populaire désigné par la France Insoumise (LFI), Raphaël Arnault, qu'ils jugent "trop extrémiste", les forces de gauche dans le Vaucluse ont apporté aujourd'hui leur soutien à un militant local, Philippe Pascal, un ex-inspecteur du travail et bénévole humanitaire.

"On ne peut pas s'accommoder d'un candidat parachuté qui ne connaît pas le territoire. Et puis, on ne peut pas faire partie d'un mouvement violent et dire qu'on est pour la démocratie", a expliqué à l'AFP le sénateur socialiste de Vaucluse, Lucien Stanzione.

Raphaël Arnault est un militant de la Jeune garde antifasciste, mouvement assumant une stratégie musclée et contestée contre l'extrême droite. Il vient de la région de Lyon et est fiché "S" dans le registre policier recensant les individus potentiellement dangereux pour la sécurité nationale, a confirmé à l'AFP une source proche du dossier.

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Présente ce soir à Montreuil où se tient le premier meeting commun du Nouveau Front populaire, Clémentine Autain "appelle à voter pour Alexis Corbière qui est le candidat sortant" dans cette circonscription de Seine-Saint-Denis.

"Je ne comprends pas pourquoi il n'a pas été investi", déclare-t-elle sur BFMTV alors que La France insoumise soutient officiellement la candidature de Sabrina Ben Ali.

Revenant sur l'événement de la soirée, la députée LFI sortante explique qu'il s'agit d'"un meeting très important".

"Il nous faut convaincre que l'extrême droite serait un drame pour notre pays", souligne-t-elle. "Mon objectif, c'est de dire que nous allons arracher la victoire avec les dents."

Le lauréat du dernier prix Goncourt, Jean-Baptiste Andrea, et d'autres écrivains lancent une pétition où ils appellent à voter "contre l'extrême droite" lors des législatives anticipées.

"Nous, actrices et acteurs du monde du livre, appelons toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs à se mobiliser et à porter leur voix avec détermination contre l'extrême droite", lit-on dans cette pétition.

"Le 30 juin et le 7 juillet, nous appelons à voter et à faire barrage au Rassemblement national", écrivent ces auteurs et éditeurs.

Une tribune publiée dans Médiapart récolte les signatures de plus de 200 streamers dont quelques têtes d'affiche. Les signataires appellent à se ranger derrière la bannière de la gauche.

Le collectif demande de mettre "un seul bulletin", celui "du Nouveau Front populaire", orchestré par les partis de gauche, qui feront listes communes les 30 juin et 7 juillet prochains.

Parmi les signataires, on trouve Antoine Daniel, Nota Bene, Ultia, Mister MV ou encore Charlie Danger, mais aussi des associations, dont Afrogameuses.

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Questionné sur un potentiel accord entre Reconquête et le RN au second tour, dans les 330 circonscriptions où ont été investis des candidats, Éric Zemmour a assuré être qu'il serait "responsable".

Éric Zemmour, le président du parti Reconquête, dit aller "mieux" après la "trahison" qu'il a dénoncé de la part de Marion Maréchal.

"Ça va mieux, la trahison est derrière moi (...) j'avance", explique Éric Zemmour au micro d'Europe 1.

Sur BFMTV, le 12 juin, il avait dénoncé le "record du monde de la trahison" après l'appel de son ex tête de liste à soutenir une "union des droites".

Raquel Garrido, anciennement investie par LFI, se présente sous l'étiquette divers gauche aux législatives, après la "purge" de son parti. Elle regrette un "désaccord politique" avec LFI. "Je n'ai pas le soutien de La France insoumise (...) je vais m'en passer".

"J'ai été, en quelque sorte, trahie par une manoeuvre", regrette celle qui se dit "bien sûr" intégrée dans le Nouveau Front populaire pour la 5e circonscription de Seinte-Saint-Denis.

"Le Nouveau Front populaire, c'est un peu comme mon bébé", a-t-elle encore déclaré sur BFMTV.

Le Premier ministre Gabriel Attal est en déplacement de campagne à Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne). Il y a été interpellé par un homme lui demandant de passer un message au président Emmanuel Macron.

"Vous, vous êtes bien! Mais il faudra dire au président qu’il ferme sa gueule!", a lancé l'homme au Premier ministre.

"Vous savez, là, c'est une élection législative, on vote pour le Premier ministre", lui a répondu Gabriel Attal. "On compte sur vous pour le 30 juin".

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Bertrand Pancher, anciennement patron du groupe Liot à l'Assemblée nationale, accueille favorablement les déclarations de Kylian Mbappé contre "les extrêmes".

"Merci à Kylian Mbappé de s'exprimer en citoyen engagé pour notre pays".

Manuel Valls, l'ancien Premier ministre de François Hollande, commente au micro d'Europe 1 la décision de celui-ci de se porter candidat sous l'étiquette Nouveau Front populaire.

S'il ne se dit "pas très étonné", il regrette une "faute" du Parti socialiste "et aussi de sa part". Il estime que François Hollande, briguant un siège en Corrèze, va porter "un programme totalement contraire à ce qu'il pense".

Le ministère de l'Intérieur indique que 409.226 procurations ont été établies au 16 juin, deux semaines avant le premier tour des législatives.

"Par rapport aux élections législatives de 2022, entre J-20 et J-14 avant le 1er tour, on comptabilise 6,5 fois plus de procurations", explique l'organisme auprès de plusieurs médias dont Le Parisien.

Au total, quelque 1.020.000 électeurs avaient fait une procuration à cette occasion il y a deux ans, sur 49,3 millions de Français inscrits sur les listes électorales.

Thierry Henry, le sélectionneur de l’équipe de France aux JO, appelle à son tour à faire "barrage aux extrêmes" en se rendant aux urnes les 30 juin et 7 juillet prochains.

"Juste pour dire que je partage tout ce qui a été dit auparavant au sujet de ce que vous connaissez bien. Je partage ce qui a été dit par les joueurs. Je peux citer Kylian, Ousmane, bien sûr le coach", a-t-il débuté avant d'ajouter:

"Ce qui peut faire barrage aux extrêmes c'est d'aller voter. Je suis contre tout ce qui divise et un peu plus pour ce qui peut unir".

Le parti Les Républicains a finalement investi un candidat face au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin dans sa circonscription de Tourcoing pour les législatives du 30 juin, une décision prise par les instances nationales mais contestée localement. Une information auparavant infirmée en raison des dissidences au sein du parti LR.

Gérald Darmanin, qui avait été élu avec 57,5% des voix en 2022, talonné par une candidate Nupes antispéciste, Leslie Mortreux, fera face à trois candidatures de droite et d'extrême droite dans la 10e circonscription du Nord.

Éric Ciotti, président des Républicains, est la cible d'une enquête pour détournement de fonds publics, a appris BFM Nice Côte d'Azur auprès du parquet de Nice.

Selon le procureur de la République à Nice, les investigations ont été lancées à la suite d'un signalement réalisé au mois de mai dernier.

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"Plein soutien à Jérome Guedj! À tes côtés aujourd'hui et demain", écrit sur X Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique aux élections européennes.

Candidat à sa réélection dans l'Essonne, le socialiste Jérôme Guedj confronté à son ancienne suppléante Hella Kribi-Romdhane après avoir refusé l'étiquette du Nouveau front populaire en raison d'attaques de LFI à son égard. 

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Sandrine Rousseau apporte son soutien à Jérôme Guedj. Candidat à sa réélection dans l'Essonne, le socialiste se retrouve confronté à son ancienne suppléante Hella Kribi-Romdhane après avoir refusé l'étiquette du Nouveau front populaire en raison d'attaques de LFI à son égard.

"Une candidature front populaire face à lui est indigne", juge Sandrine Rousseau sur X. La députée sortante des Écologistes souligne que Jérôme Guedj, qui appartenait à la commission des affaires sociales comme elle, a porté "les combats" communs des différentes composantes de la gauche que ce soit "sur les retraites, le chômage" ou "le budget.

À nouveau candidat dans l'Isère pour les élections législatives, l'ancien porte-parole du gouvernement Olivier Véran a dit ce samedi "regrette[r]" la dissolution de l'Assemblée nationale, soulignant "le contexte actuel, avec les risques qu'il y a".

"Chacun connaît mon combat contre le Rassemblement national, je suis allé constater leurs dégâts dans toutes les communes qu’ils dirigent. Et là, de les imaginer pouvoir atteindre le pouvoir, cela m’a glacé", a-t-il déclaré dans Le Dauphiné Libéré.  

Comme indiqué dans le programme du Nouveau Front populaire, Eric Coquerel a défendu ce lundi sur BFMTV la mise en place de 14 tranches de l'impôt sur le revenu, contre 5 aujourd'hui.

Cette mesure ne changera "rien" pour quelqu'un qui gagne 4.000 euros et qui est célibataire. "En dessous de 4.000 euros, les impôts baissent. Pour quelqu'un qui est au-dessus, ça augmente", a précisé l'ex-président de la commission des Finances.

Interrogé sur BFMTV ce lundi, Roland Lescure a affirmé qu'il "aurait préféré" que la réforme de l'assurance-chômage soit reportée. Mais "il y a des contraintes législatives qui font qu'au 1er juillet, parce que les partenaires sociaux ne se sont pas entendus, il faut qu'on passe un décret".

"Je considère que l'assurance-chômage doit faire partie des sujets essentiels qu'on doit discuter après le second tour. Parce que je crois intimement qu'on doit être prêt à rassembler des gens raisonnables dans ce pays", ce qui nécessite "des compromis", a indiqué le ministre délégué en charge de l'Industrie.

Face à Eric Coquerel (LFI) et Jean-Philippe Tanguy (RN) sur BFMTV ce lundi, Roland Lescure a dénoncé "les magiciens de l'extrême droite et de l'extrême gauche qui rêvent en couleurs" sur la question des retraites, rappelant que le Nouveau Front populaire promet la retraite à 60 ans et le Rassemblement national à 62 ans.

Pour lui, il est impensable de réussir à convaincre les Français que "c'est en travaillant moins qu'on va produire davantage de richesses pour financer le modèle social".

Le ministre de l'Industrie a dit vouloir "baisser l'écart entre salaire brut et salaire net" en cas de victoire de la majorité aux législatives.

"Il faut pouvoir baisser les cotisations sociales. Et on a commencé à le faire. Il va falloir continuer à le faire mais à une condition: c'est qu'on tienne les finances publiques", a-t-il indiqué.

Le Rassemblement national va-t-il revenir sur la réforme des retraites en cas de victoire aux législatives? Oui, a assuré ce lundi Jean-Philippe Tanguy: "Elle sera abrogée à l'automne après consultation des partenaires sociaux et économiques".

En revanche, "aucun gouvernement ne peut arriver en plein pendant les JO et abroger une réforme en mettant la pagaille dans l'administration", a-t-il ajouté.

Candidat à sa réélection dans l'Essonne, Jérôme Guedj fait part de sa "tristesse", alors que son ancienne suppléante Hella Kribi-Romdhane a annoncé se présenter contre lui en raison du refus de ce dernier de se présenter sous l'étiquette front populaire après des attaques violentes de LFI.

"Une candidature dissidente face à moi, portée par ma suppléante (25 ans de militantisme ensemble). Seul motif: le refus de comprendre mon combat pour des valeurs", écrit Jérôme Guedj sur X.

Sur BFMTV, Eric Coquerel a de nouveau défendu une hausse du Smic à 1.600 euros nets, comme le prévoit le programme du Nouveau Front populaire:

"C'est 8% d'augmentation cette année, et par rapport à 2017, c'est une augmentation de 35%", a-t-il dit, assurant que "cela va être bon pour la consommation populaire, pour l'activité économique".

De son côté, le député RN sortant Jean-Philippe Tanguy a déclaré qu'"on aimerait tous pouvoir augmenter le Smic mais ce n'est pas possible pour les entreprises aujourd'hui". Lui plaide plutôt pour des accords d'entreprises qui prévoient des hausses de salaires de 10% en contrepartie d'une absence de charges sur cette augmentation.

Eric Coquerel a plaidé ce lundi pour le blocage des prix afin de réduire les marges des entreprises de "l'agro-industrie" redonner du pouvoir d'achat aux consommateurs.

"L'inflation n'est pas venue par les salaires. Ce ne sont pas les salaires qui ont dopé l'inflation, elle est venue principalement de l'augmentation des marges dans l'agro-industrie", a expliqué l'ex-président LFI de la commission des Finances.

Pour lui, la solution pour baisser ces marges "peut-être de baisser certains taux de TVA mais à condition qu'on bloque les prix et alors il y aura un peu moins de marges, un peu moins de dividendes versés pour l'agro-industrie".

Candidat à sa réelection dans la Somme, le député sortant RN Jean-Philippe Tanguy a promis de faire baisser les prix de l'électricité "d'au moins 40%" en cas de victoire aux législatives, alors que la majorité promet une baisse de 15%.

"On peut faire mieux, on peut faire ce qu'on promet nous: au moins -40%. C'est la réalité de la production française", a-t-il expliqué, précisant qu'il est "possible de baisser les factures parce que le prxi de production français est bien plus bas que le prix de production du marché européen".

Invité sur BFMTV lors du débat sur le pouvoir d'achat à deux semaines des élections législatives, le ministre délégué en charge de l'Indutrie, Roland Lescure, a confirmé que "les prix de l'électricité vont baisser" l'hiver prochain, tout en reconnaissant que cela se fera "grâce à la baisse des prix de marché et malgré le retour à la normale des taxes".

Le gouvernement actuel a promis une baisse des factures de l'électricité de 15% l'hiver prochain.

Que pense Manuel Bompard de la candidature de François Hollande en Corrèze? "À titre personnel, si vous me demandez mon avis, je la trouve assez incohérente", répond le coordinateur de La France insoumise sur France Info, même si l'ancien président socialiste dispose de l'investiture du Nouveau front populaire.

Cette candidature est "assez contraire avec le programme que nous portons", juge encore ce proche de Jean-Luc Mélenchon, par ailleurs candidat à sa réélection comme député des Bouches-du-Rhône.

Le patron du Parti socialiste Olivier Faure affirme qu'il considère Jérôme Guedj, candidat socialiste aux législatives dans l'Essonne, comme celui du Nouveau Front populaire, bien qu'il refuse cette étiquette du fait de la violence des attaques de LFI dont il a fait l'objet.

"Le candidat du Front populaire dans cette circonscription, c'est Jérôme Guedj, et c'est le seul qui puisse avoir notre soutien", affirme le premier secrétaire du PS sur France Info. Le député sortant aura face à lui une candidate Générations, Hella Kribi-Romdhane, qui a annoncé se présenter "au nom du Nouveau Front populaire" avec un suppléant de la France insoumise (LFI).

Pour le chef de file socialiste, les candidats faisant face à Jérôme Guedj dans la 6e circonscription de l'Essonne "n'ont pas le soutien du Front populaire, ils se sont mis d'eux-mêmes en dissidence".

La France insoumise présente une candidature face à la députée PCF sortante de la quatrième circonscription de Seine-Saint-Denis, en réponse au soutien apporté par le maire communiste de Bobigny à la candidature de la dissidente LFI Raquel Garrido.

Le mouvement de gauche radical a annoncé tard dimanche soir investir en son nom propre un candidat, Mohamed Awad, sans le sceau de "Nouveau Front populaire", dans cette circonscription.

Dans le cadre de l'accord entre les différents partis de gauche, cette circonscription revient aux communistes qui disposent là d'une députée sortante, Soumya Bourouaha.

L'annonce de LFI intervient après que le maire PCF de Bobigny, Abdel Sadi, a décidé d'être le suppléant de la députée sortante Raquel Garrido dans la cinquième circonscription de ce département, alors qu'elle se présente face à un candidat choisi par LFI.

Chef de file des députés Renaissance avant la dissolution de l'Assemblée, Sylvain Maillard se réjouit sur BFMTV des propos de Kylian Mbappé. Le capitaine de l'équipe de France de football "rejette ce que sont les extrêmes, c'est-à-dire la haine de l'autre, la recherche de boucs émissaires", salue-t-il.

Pour autant, "ce n'est pas normal que ce soit que les sportifs qui bougent", juge celui qui est candidat à sa réélection à Paris. "Tout le tissu économique doit bouger aussi. L'ensemble de la société civile doit réagir", plaide-t-il.

Anne Sinclair se dit "très en colère" et "très inquiète" sur BFMTV. Pourquoi? En raison de la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale dimanche 9 juin. Un "acte impardonnable et irresponsable", selon la journaliste, qui tance le chef de l'État:

"Le président de la République, qui dit qu'il ne voulait pas donner les clés au Rassemblement national en 2027, risque de les donner en 2024."

Et d'ajouter: "Tout le monde est pris de court et tout le monde a peur."

Rachida Dati dénonce le ralliement de François Hollande au Nouveau Front populaire. "C'est indigne de lui", dit la ministre de la Culture reprochant à l'ancien président de "s'allier à [Philippe] Poutou" du Nouveau Parti anticapitaliste, qui se présente dans l'Aude.

La maire du 7e arrondissement de Paris accuse François Hollande de faire un "calcul": "Il pense que c'est une rampe de lancement pour lui pour revenir à la présidence de la République", dénonce-t-elle.

Édouard Philippe revient sur les propos de Kylian Mbappé, après que le footballeur français a appelé les jeunes à voter aux élections législatives et s'est positionné "contre les extrêmes".

L'ancien Premier ministre refuse l'idée selon laquelle cette prise de parole pourrait servir au camp présidentiel: "Il ne fait pas le job pour nous, il s'exprime. Il a le droit de s'exprimer."

"Je suis d'accord avec lui. Je pense en effet qu'un certain nombre de responsables, de personnalités qui sont engagées dans la vie de la société (...) sont parfaitement légitimes compte tenu du moment décisif", développe le maire du Havre.

Invité de France Inter, l'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin a critiqué la dissolution de l'Assemblée nationale par emmanuel Macron, selon lui "imprévue, improvisée, non réfléchie" et qui "a plongé le pays dans un moment troublé et peut-être même un moment trouble."

"S'il y avait eu une motion de censure, il y avait une justification compréhensible pour les Français de dissoudre", estime Lionel Jospin, qui souligne que le risque pour le parti présidentiel de perdre sa majorité relative est réel.

"Il y a un danger, pour la première fois dans l’histoire de la république un parti d’extrême droite pourrait diriger la France. Jusque-là, ce n’était arrivé que sous la botte de l’étranger nazi en 1940 avec le gouvernement du maréchal Pétain, c’est un moment extrêmement sérieux et imprévisible", pointe-t-il encore.

"En très peu de temps il s'est déjà passé beaucoup de choses", dans cette campagne aux élections législatives, juge Édouard Philippe sur BFMTV-RMC. Il dénonce une "tentative honteuse d'Éric Ciotti d'exploser le parti LR", après son alliance avec l'extrême droite.

Puis l'ancien locataire de Matignon s'en prend au Nouveau front populaire:

"On a vu des gens qui se détestaient pendant la campagne européenne de faire mine d'essayer de se rassembler à l'intérieur de la campagne dirigée par LFI". "Je ne vois pas comment ça peut tenir, ils ne sont d'accord sur rien", tance Édouard Philippe.

Et de chercher à diviser les composantes de la gauche: "Est-ce que pour faire face à la transformation climatique, il faut s'appuyer sur le nucléaire?"

En cas de second tour entre le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national, pour qui votera Édouard Philippe. L'ex-Premier ministre botte en touche:

"Je répondrai de façon très claire à cette question quand elle se posera, pour l'instant, je suis en campagne pour le premier tour."

"L'objectif est de créer une nouvelle majorité parlementaire", affirme Édouard Philippe sur BFMTV-RMC. L'ancien Premier ministre défend le choix de son camp de ne pas présenter des candidats dans une soixantaine de circonscriptions.

Le maire du Havre soutient cette décision qui permet de "se donner les chances dans une circonscription de ne pas laisser aux Française et aux Français le choix entre le RN et LFI", selon lui. "Ce n'est pas renoncer à gagner", juge-t-il.

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Qui pour prendre les commandes à Matignon si la gauche remporte les élections législatives? La députée insoumise Clémentine Autain temporise sur TF1:

"Il y aura une discussion au sein de la nouvelle majorité", dit-elle, se prévalant d'une "manière différente d'exercer le pouvoir de celle de Jupiter".

Et de conclure: "On aura suffisamment de talents pour trouver un ou une Première ministre."

Au lendemain de la sortie de la star de l'équipe de France, qui a pris position "contre les extrêmes", le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, a rappelé que "quand on a la chance et l’honneur de porter le maillot de l'équipe de France, on a un peu de retenue."

"Beaucoup de nos électeurs sont des supporters de l’équipe de France et aiment Mbappé, je n’attends pas de lui de leçon politique, il a le droit d’avoir un avis, mais je n’attends pas que des gens que j’estime être déconnectés viennent faire la leçon aux Français", dit-il.

"Les Français sont des adultes qui font des choix politiques éclairés, ils voteront exactement comme ils le souhaiteront", ajoute-t-il.

Gabriel Attal revient sur la position du RN concernant la réforme des retraites. Alors que la formation d'extrême droite ne fait plus de son abrogation une priorité, le Premier ministre tance:

"Ça montre un amateurisme absolu, ça montre qu'ils commencent à prendre conscience que leur programme est une folie économique, ça montre finalement que sont les premiers politiciens à trahir leur électeur avant même d'être élus."

"Nous on est sérieux, on est crédibles", oppose-t-il.

"C'est moi le Premier ministre, c'est moi qui mène cette campagne", dit Gabriel Attal sur RTL. "C'est moi qui avec nos candidats (...) propose un autre chemin, un chemin positif pour l'avenir du pays", ajoute le chef du gouvernement.

Il défend "le bilan économique" du gouvernement "qui nous a fait sortir du chômage de masse", selon lui.

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"Nos candidats sont les candidats utiles pour éviter l’arrivée des extrêmes au pouvoir", déclare Gabriel Attal sur RTL, justifiant ainsi le choix du camp présidentiel de ne pas présenter des candidatures dans une soixantaine de circonscriptions.

La circonscription où François Hollande est candidat, en Corrèze, est concernée. Mais la macronie ne soutiendra pas l'ancien président socialiste. Gabriel Attal dénonce une "alliance" avec La France insoumise et se prononce en faveur du député LR sortant Francis Dubois.

La prise de position de Kylian Mbappé? "Je crois profondément que les jeunes qui parlent aux jeunes, qui sont des modèles pour eux, sont dans leur rôle quand ils appellent à accomplir un devoir civique qui est celui du vote", réagit Gabriel Attal sur RTL.

Le Premier ministre salue également les propos du capitaine de l'équipe de France de football "contre les extrêmes", jugeant qu'elles sont "le carburant de la division de la haine de l'autre dans notre pays", salue également le Premier ministre.

"Beaucoup de jeunes, écoutent, se retrouvent derrière Kylian Mbappé. Après, je pense que les jeunes vont regarder les programmes, les idées et se prononcer", ajoute-t-il.

"Nous nous demandons souvent: comment agir ? Aujourd’hui, nous sommes menés au score, sur le point de perdre le match. Mais il nous reste quelques jours de prolongation pour réagir."

C'est par ces mots que plusieurs sportifs et sportives français ont exprimé leur volonté, dans une tribune publiée par L'Équipe, de faire barrage au Rassemblement national aux élections législatives.

"Nous sommes bien conscients des difficultés grandissantes que beaucoup rencontrent pour joindre les deux bouts, de la colère face aux inégalités, du manque d'engagement et de la peur de l’avenir. Mais en tant que sportives et sportifs professionnels, entraîneurs et décideurs, nous ne pouvons nous résigner à voir l’extrême droite prendre le pouvoir dans notre pays", écrivent les signataires.

Parmi eux: Jo-Wilfried Tsonga, Marie-José Perec ou encore Vikash Dhorasoo.

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Savoir changer de bord. Députée La République en marche entre 2017 et 2022, Typhanie Degois a annoncé être candidate pour les élections législatives.

Mais cette fois, celle qui se présente dans la première circonscription de Savoie le fera sous les couleurs... "de la grande alliance de la droite". Ex-macroniste, elle rejoint donc la coalition formée par Éric Ciotti et Jordan Bardella et sera soutenue par le Rassemblement national.

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Les députés sortants candidats aux législatives anticipées du 30 juin et 7 juillet prochains ont dû clôturer leur mandats et lancer leur campagne en un temps plus que restreint. 

La dissolution de l'Assemblée décidée le soir des européennes par Emmanuel Macron chamboule les conditions et délais d'une campagne normale. Et pour les candidats, chaque heure compte. 

Retrouvez leur témoignage dans notre article

L'ancien Premier ministre Édouard Philippe répond aux questions de notre journaliste Apolline de Malherbe ce lundi à partir de 8h30 sur BFMTV et RMC.

Pour contrer l'extrême droite, ne pas présenter de candidat? Le parti d'Emmanuel Macron, Renaissance, n'a investi aucun candidat dans la troisième circonscription du Lot-et-Garonne, a appris BFMTV. Une circonscription où se présente notamment l'ancien ministre des Finances Jérôme Cahuzac.

Le camp présidentiel soutiendra donc Guillaume Lepers, maire de Villeneuve-sur-Lot... qui avait appelé à voter pour François-Xavier Bellamy aux élections européennes du 9 juin.

Dans cette circonscription seront également candidats Bernadette Gasc pour Lutte ouvrière, Xavier Czapla pour le Nouveau Front populaire et Annick Cousin, députée sortante, pour le RN.

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Dans les colonnes du Monde, Olivier Faure dénonce les attaques du camp présidentiel envers LFI.

"Je constate que depuis sept ans, le pouvoir en place a passé plus de temps à taper sur la gauche radicale, qui a fait 9,9 % aux élections européennes qu’à combattre l’extrême droite, à 40 %", déclare le premier secrétaire du PS.

Une référence aux scores, d'une part de LFI et d'autre part de ceux du RN ainsi que Reconquête.

"La menace, c’est l’extrême droite. Aucun progressiste ne peut être dupe de ce qu’ils sont, de leur matrice originelle dont ils ne se sont jamais départis: leur racisme et leur antisémitisme", insiste Olivier Faure.

"Face au péril de l’extrême droite, aucun progressiste ne devrait faire la fine bouche. Personne n’est de trop dans ce combat", déclare Olivier Faure dans Le Monde.

Le premier secrétaire du PS défend l'alliance du Nouveau front populaire (NFP) qui "couvre large", celle-ci s'étendant de "Jean-Luc Mélenchon jusqu'à François Hollande".

La candidature de l'ancien président socialiste, pourtant contempteur régulier de LFI "dit quelque chose de simple", d'après Olivier Faure: "toute la gauche se retrouvera toujours au rendez-vous du combat contre l’extrême droite."

Celui qui se représente en Seine-et-Marne appelle ainsi à "sortir de cette mauvaise histoire des gauches irréconciliables", souligne que malgré les "divergences", la "gauche et les écologistes ont toujours su se retrouver sur l'essentiel.

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La guerre interne n'est toujours pas terminée chez Les Républicains (LR). Ce dimanche 16 juin, date limite pour faire acte de candidature aux élections législatives du 30 juin et 7 juillet, Les Républicains ont indiqué leur nombre de candidats... dans deux communiqués distincts.

LR continue de se déchirer après le choix solitaire de leur président Éric Ciotti de s'allier avec le Rassemblement national.

Si le patron n'a pas été suivi par les cadres de son parti (à l'exception d'une députée et du président du mouvement des Jeunes républicains) il a indiqué avoir 62 candidats "du rassemblement des droites" soutenus par le RN.

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Pourquoi vote-t-on aussi vite après les européennes? Quel est le rôle d'un député? Qu'est-ce qu'une circonscription? Comment savoir où se trouve votre bureau de vote? Quelles sont les alliances en lice? Comment faire une procuration à temps?

Pour vous donner les clés pour tout comprendre des élections législatives, programmées les dimanches 30 juin et 7 juillet après la dissolution de l'Assemblée nationale, BFMTV répond à une série de questions sur le scrutin.

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Lors d'une réunion avec les chefs de parti de sa coalition et plusieurs ministres, Emmanuel Macron a appellé hier ses électeurs à "voter utile" lors du premier tour des élections législatives le dimanche 30 juin.

"Notre seul critère d’investiture est d’être le vote utile dès le premier tour", explique à BFMTV un participant. Le président de la République a dit "qu’on était le seul vote utile pour protéger les Français", résume-t-il.

Emmanuel Macron "pense qu'il y a un chemin" pour une victoire au soir du dimanche 7 juillet pour sa coalition "Ensemble pour la République".

Pour faire barrage au RN, le camp présidentiel n'a pas investi de candidats dans une soixantaine de circonscriptions.

"Pour la victoire de nos idées et contre l’islamo-gauchisme, Reconquête! investit 330 candidats aux élections législatives", a annoncé le président du parti d'extrême droite Éric Zemmour dans un message publié sur X (anciennement Twitter), contre 549 en 2022, "afin d'être certains de ne pas nuire aux autres candidats de droite engagés dans cette campagne".

Il précise que son parti a "refusé d’investir des candidats devant les artisans de l’union nationale", citant par exemple Éric Ciotti, Nicolas Dupont-Aignan, Christelle D'Intorni, Charles Prats et Guilhem Carayon, qui se sont positionnés en faveur de l'union de la droite avec l'extrême droite

Le camp présidentiel annonce ne pas investir de candidat face à François Hollande en Corrèze pour les élections législatives, a appris BFMTV de sources concordantes. La majorité plaide pour "le respect de [son] ancienne fonction".

"Notre seul critère d’investiture est d’être le vote utile dès le premier tour. Dans toutes les circonscriptions où nous ne sommes pas en mesure de le faire, nous n’avons pas de candidat. François Hollande reste un candidat LFI et alliés que nous ne soutenons pas", a indiqué à BFMTV un participant à une réunion organisée par Emmanuel Macron hier soir.

Le double candidat à la présidentielle Jean Lassalle s'est présenté aux législatives dans la quatrième circonscription des Pyrénées-Atlantiques, dont il a été le député de 2002 à 2022.

Dans cette circonscription rurale à cheval entre le Pays basque et le Béarn, il sera notamment opposé au député sortant Inaki Echaniz (PS/Front Populaire), selon la liste des candidats officialisée par la préfecture.

Alors qu'il va bientôt rejoindre le Real Madrid après l'Euro, les propos de Kylian Mbappé sur la situation politique en France font réagir en Espagne. "Mbappé contre l'extrême droite", titre ainsi le journal AS.

Le journal Marca titre lui: "Mbappé entre en campagne", alors que les joueurs de l'équipe de France joueront leur premier match de l'Euro face à l'Autriche aujourd'hui.

Le capitaine de l'équipe de France de football Kylian Mbappé a déclaré être "contre les extrêmes, les idées qui divisent" à propos des prochaines élections législatives.

"J'appelle les jeunes à aller voter, on voit que les extrêmes sont aux portes du pouvoir, on a l'opportunité de choisir l'avenir de notre pays", a indiqué Mbappé. "On a besoin de s'identifier aux valeurs de tolérance, mixité et de respect. J'espère qu'on sera encore fiers de porter ce maillot le 7 juillet", a-t-il ajouté.

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce lundi 17 juin. La course contre la montre pour déposer sa candidature s'est achevée hier pour les postulants aux législatives dans les 577 circonscriptions.

À droite, les Républicains ont investi à Nice un candidat, Virgile Vanier, contre Eric Ciotti, le président LR qui a causé une division du parti après avoir prôné une alliance avec le Rassemblement national.

À gauche, au sein de la France insoumise, le député du Nord Adrien Quatennens a annoncé retirer sa candidature, qui était vivement contestée par les socialistes, écologistes et communistes. Jean-Luc Mélenchon a démenti toute "purge" au sein de FLI et invité à l'apaisement. "Je ne serai jamais le problème (...) Si vous pensez que je ne dois pas être Premier ministre, je ne le serai pas", a-t-il affirmé.