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Législatives: Emmanuel Macron écrit une lettre aux Français, la gauche scandalisée

Résultats élections Législatives 2024
Les chefs de partis du Nouveau Front populaire (NFP) négocient toujours dans l'espoir de trouver le nom d'un futur Premier ministre. Dans une lettre adressée aux Français, Emmanuel Macron annonce qu'il "décidera de la nomination du Premier ministre" lorsque les partis auront "bâti" des "compromis".

L'ESSENTIEL

  • La France ne connaît toujours pas son prochain Premier ministre. Le Nouveau Front populaire (NFP) n'a pas encore trouvé un accord sur un nom. Lire l'article
  • Emmanuel Macron, dans une lettre adressée aux Français, estime que "personne ne l'a emporté" aux élections législatives. Lire la brève
  • Le président de la République annonce qu'il "décidera de la nomination du Premier ministre" lorsque les partis auront "bâti" des "compromis". Lire la brève

Emmanuel Macron s'adresse aux Français dans une lettre, la gauche scandalisée

Ce direct est terminé. Emmanuel Macron a demandé aux "forces politiques républicaines" de "bâtir une majorité solide" pour gouverner, scandalisant la gauche qui continue de revendiquer le gouvernement.

"Personne ne l'a emporté dimanche", selon le chef de l'État. Appelant les partis à se donner "un peu de temps" pour se mettre d'accord autour de "quelques grands principes pour le pays" et de "valeurs républicaines claires", Emmanuel Macron a expliqué qu'à l'issue de ces discussions, il "décidera de la nomination du Premier ministre".

Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com. Pour suivre la journée du jeudi 11 juillet, il suffit de cliquer ici

L'opposition critique la lettre d'Emmanuel Macron aux Français

Alors que les tractations se poursuivent entre les différentes forces politiques à l'Assemblée nationale, Emmanuel Macron a estimé que "personne" n'a remporté les élections législatives .

Des propos qui ne passent pas de part et d'autre de l'échiquier politique. Les réactions ont été regroupées dans notre article.

Les nouvelles photos de famille des groupes parlementaires à l'Assemblée

Après les insoumis, les socialistes, les écologistes et les Républicains pro-Ciotti, deux nouveaux groupes ont fait leur rentrée au Palais Bourbon: le RN et la "Droite républicaine".

Découvrez dans notres article les photos de famille de ces deux groupes de droite et d'extrême droite.

"J'ai fait le choix du rassemblement de la gauche": Faure assure qu'il ne "bougera pas" de l'alliance du Nouveau Front populaire

"J'ai fait le choix du rassemblement de la gauche et je n'en bougerai pas", a déclaré ce soir le patron des socialistes Olivier Faure, interrogé sur l'alliance du PS avec La France insoumise, contestée jusque dans son parti.

"Le peuple français a parlé, il faut maintenant respecter son choix (...) Le président de la République doit respecter son devoir de républicain, respecter le suffrage universel et respecter le vote des Français", a ajouté Olivier Faure sur France 2.

Olivier Faure espère un changement de gouvernement "le plus tôt possible"

Alors que le président a annoncé dans sa lettre aux Français qu'il "décidera de la nomination du Premier ministre" lorsque les partis auront "bâti" des "compromis", ce qui suppose de leur laisser "un peu de temps", le Premier secrétaire du PS l'a appelé à "respecter son devoir de républicain".

Selon Olivier Faure sur France 2, le Nouveau Front populaire ayant remporté le plus grand nombre de sièges aux législatives, le futur Premier ministre doit être de gauche et "le plus tôt possible".

"Est-ce qu'il est inimaginable que le gouvernement qui a été battu soit encore présent le 14 juillet, pour les Jeux olympiques, pour les Jeux paralympiques et puis pourquoi pas passer l'automne et fêter Noël ensemble?, s'est-il demandé avant de déplorer: Il y a quelque chose de totalement irréaliste, presque lunaire."

"Une forme de déni": Fabien Roussel demande à Emmanuel Macron d'"arrêter d'éviter le résultat des urnes"

Le secrétaire national du PCF a réagi à la lettre du président de la République adressée aux Français.

"Il ne respecte pas le suffrage, il ne respecte pas qu'il y a aujourd'hui une coalition: le Nouveau Front populaire qui a fait élire le plus de députés à l'Assemblée nationale", a déploré Fabien Roussel au micro de LCI.

Il a ajouté: "Bien sûr, elle a une majorité relative, il faut avoir de l'humilité. Il faut savoir travailler avec d'autres, construire des majorités sur des textes de loi. Mais il doit entendre ça, qu'il arrête d'éviter le résultat des urnes."

D'après Fabien Roussel, "les Français ont voté, ils veulent des réponses à leurs préoccupations". Et de conclure: "C'est une forme de déni."

Le député LR Raphaël Schellenberger annonce qu'il n'a pas rejoint "à ce stade" le groupe de Laurent Wauquiez

"Il y a urgence", a martelé sur BFMTV le député LR du Haut-Rhin. Alors que Laurent Wauquiez a été élu président du groupe LR à l'Assemblée, Raphaël Schellenberger a annoncé qu'il n'avait "à ce stade" par rejoint ce groupe.

Selon lui, Laurent Wauquiez "ne se projette pas dans l'exercice de responsabilité dans les prochaines années".

Il a notamment fait référence à l'annonce du député de Haute-Loire sur la non-participation de son groupe à une "coalition gouvernementale", estimant qu'il est impossible de répondre à la "crise d'un pays par une combinaison d'appareils".

"On ne peut pas se contenter d'attendre trois ans et laisser passer", a commenté Raphaël Schellenberger, ajoutant qu'il devait encore "travailler" avant de savoir s'il rejoindrait un autre groupe.

Bruno Retailleau appelle Emmanuel Macron à désigner à Matignon un “Premier ministre d'intérêt public”

Dans une lettre ouverte adressée au président de la République -et publiée dans les colonnes du Figaro- le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, invite Emmanuel Macron à “sortir d'un jeu politique totalement bloqué, dont aucun des acteurs n'est en mesure, actuellement, de renverser la donne”.

Estimant qu’”un Premier ministre issu des dernières élections n'est décidément pas possible”, il l’appelle à choisir “une personnalité située au-dessus des clans et des courants, une personnalité apaisante et incontestable par sa compétence, son expérience, son sens de l'État et de l'intérêt général”.

“Seule une telle personnalité sera capable de rallier une majorité parlementaire, sur les quelques textes essentiels pour éviter le blocage du pays et une crise financière qui toucherait d'abord les Français les plus fragiles”, ajoute Bruno Retailleau qui parle d’un “ Premier ministre d'intérêt public”.

Marine Le Pen dénonce le "cirque indigne" d'Emmanuel Macron

'Si je comprends bien, dans sa lettre, Emmanuel Macron propose de faire barrage à LFI qu’il a contribué à faire élire il y a trois jours et grâce à qui les députés Renaissance ont été élus, il y a également trois jours… Ce cirque devient indigne", écrit Marine Le Pen sur X.

Pourquoi le RN, bien qu’arrivé troisième du scrutin, va percevoir une dotation record

Le groupe porté par Jordan Bardella va considérablement augmenter sa dotation en aides publiques, conformément aux règles de financement de la vie politique.

Le RN va d'abord recevoir environ 1,60 euros par voix obtenue au premier tour. Avec plus de 9,4 millions de bulletins récoltés, soit le meilleur score du scrutin, le parti à la flamme va toucher le gros lot.

Un montant de 37.119 euros par député élu est aussi versé chaque année aux partis. Le RN a envoyé à l'Assemblée nationale 126 députés. Si la parité n’est pas respectée, des pénalités sont toutefois imposées.

Pour en savoir plus sur la dotation pouvant être perçue par le RN, retrouvez ici notre article.

Mélenchon demande à Macron de "s'incliner" face aux résultats et d'"appeler le Nouveau Front populaire"

Emmanuel Macron "refuse de reconnaître le résultat des urnes" et doit donc "s'incliner" et "appeler" le Nouveau Front populaire, a dénoncé Jean-Luc Mélenchon, alors que le chef de l'État estime que "personne" n'a gagné les législatives et appelle les forces politiques républicaines à "bâtir une majorité solide".

"Le président refuse de reconnaître le résultat des urnes qui a placé le Nouveau Front populaire en tête des votes et des sièges à l'Assemblée", a-t-il accusé sur X.

"C'est le retour du droit de veto royal sur le suffrage universel (...) C'est le retour des intrigues de la IVe République", a-t-il ajouté.

Pour Sandrine Rousseau, la gauche "devrait s'engager" à ne pas utiliser le 49.3

"Il faut un gouvernement du Nouveau Front populaire, il y a une logique démocratique à cela", a expliqué la députée écologiste de Paris, Sandrine Rousseau, à des journalistes alors que l'alliance de gauche a fini en tête du second tour les législatives dimanche soir.

"Mais on devrait s'engager à ne pas utiliser le 49.3 pour respecter les désistements républicains et les électeurs. Et si on perd à l'Assemblée, tant pis", a-t-elle ajouté.

Pour Tondelier, le “déni” de Macron face aux résultats des législatives “abîme le pays et la démocratie”

“Ça fait 7 ans qu’on nous sert le ‘en même temps’ à toutes les sauces. Mais on ne peut pas perdre et gagner en même temps. Il faut accepter le verdict des urnes du 1er et du 2nd tour de l’élection”, écrit la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier sur X en réaction à la lettre adressée aux Français par le président.

“La logique institutionnelle lui dicte d’appeler les chefs de parti du Nouveau Front populaire pour nous demander de lui proposer le nom d’un Premier ministre et un gouvernement”, a-t-elle ajouté.

François Ruffin rappelle qu’Emmanuel Macron “aussi” en 2022 a été “élu pour faire barrage”

"Emmanuel Macron aussi, en 2022, 'ne l'a pas emporté'", “il a été élu pour faire barrage”, rappelle le député de la Somme François Ruffin, qui a rompu avec La France insoumise, réagissant à la publication de la lettre adressée aux Français du chef de l'État.

“Cela ne l'a pas empêché de faire la retraite à 64 ans, de brutaliser les citoyens et les institutions”, énumère-t-il avant de souligner que “cette manière de gouverner, avec arrogance et toute puissance, personne à gauche ne souhaite la reproduire”.

“Qu'il nous laisse travailler, pour changer la vie des gens, un peu, en mieux”, conclut François Ruffin.

Éric Coquerel appelle Emmanuel Macron à “respecter le suffrage universel”

Après que le président a déclaré que “personne” n’a “remporté” les élections, le député insoumis, Éric Coquerel, a souligné sur France info qu’”incontestablement” “des forces ont perdu” dont celle d’Emmanuel Macron.

Il doit “respecter le suffrage universel”, il “doit rendre service à ce pays en arrêtant de biaiser pour essayer de garder le pouvoir aux siens”, a ajouté le député de Seine-Saint-Denis.

Jordan Bardella accuse Emmanuel Macron d'"organiser la paralysie du pays"

"Emmanuel Macron organise la paralysie du pays en positionnant l’extrême gauche aux portes du pouvoir, après d'indignes arrangements", écrit le président du Rassemblement national, Jordan Bardella en réaction à la publication de la lettre adressée aux Français du chef de l'État.

"Et son message est désormais: débrouillez-vous. Irresponsable!", s'indigne-t-il.

Clémence Guetté juge qu'Emmanuel Macron n'est "pas à la hauteur de l'Histoire"

Alors qu'Emmanuel Macron a écrit dans sa lettre adressée aux Français que "personne" n'a "emporté" les élections législatives anticipées, la députée insoumise Clémence Guetté juge que le président "n'est pas à la hauteur de l'Histoire".

"Plus seul que jamais, Emmanuel Macron brutalise. Il avait jeté la France dans les bras de l'extrême droite, nous l’avons évité. Maintenant, le Nouveau Front populaire doit gouverner", écrit-elle sur X.

"Le président doit accepter la démocratie", continue la députée du Val-de-Marne.

Marc Fesneau élu à la tête du groupe MoDem

Le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau a été élu à la tête du groupe des députés MoDem à l'Assemblée, a-t-il annoncé à la presse.

Il a recueilli vingt voix sur trente-cinq, l'ancien président Jean-Paul Mattei en obtenant quatorze, selon un député du groupe.

Le député de la 1re circonscription du Loir-et-Cher, Marc Fesneau, a dit vouloir contribuer à un "rassemblement pour gouverner le pays", en laissant à l'écart le RN et la France insoumise.

Interrogé sur son avenir au gouvernement, il a dit être "pour l'instant (...) encore ministre", sans être "sûr que ce soit une vocation qui soit appelée à durer".

Emmanuel Macron pose ses conditions avant la nomination d'un Premier ministre

Le président de la République explique dans sa lettre adressée aux Français, qu'il nommera un Premier ministre, lorsque les forces républicaines auront "bâti" des "compromis", totu en respectant "quelques grands principes pour le pays".

"C’est à la lumière de ces principes que je déciderai de la nomination du Premier ministre. Cela suppose de laisser un peu de temps aux forces politiques pour bâtir ces compromis avec sérénité et respect de chacun", assure-t-il.

Emmanuel Macron affirme que "d'ici là", le "gouvernement actuel continuera d’exercer ses responsabilités puis sera en charge des affaires courantes comme le veut la tradition républicaine".

Retrouvez l'intégralité de sa lettre dans notre article.

Emmanuel Macron appelle les "forces républicaines" à "bâtir une majorité solide"

Emmanuel Macron "demande" dans sa lettre adressée aux Français, et publiée dans la presse régionale, "à l’ensemble des forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines (...) d’engager un dialogue sincère et loyal pour bâtir une majorité solide, nécessairement plurielle, pour le pays."

"Les idées et les programmes avant les postes et les personnalités", ajoute-t-il.

Emmanuel Macron estime que "personne ne l'a emporté" lors des législatives

"Si l’extrême droite est arrivée en tête au premier tour avec près de 11 millions de voix, vous avez clairement refusé qu'elle accède au gouvernement", écrit Emmanuel Macron dans une lettre adressée aux Français et publiée dans dans la presse régionale.

Il ajoute que "personne ne l’a emporté".

"Aucune force politique n’obtient seule une majorité suffisante et les blocs ou coalitions qui ressortent de ces élections sont tous minoritaires", déclare-t-il.

Laurent Wauquiez élu président du groupe LR rebaptisé "Droite républicaine"

Le député de Haute-Loire Laurent Wauquiez a été élu président du groupe LR à l'Assemblée, rebaptisé "Droite républicaine", ont annoncé les parlementaires de son camp.

"Nous ne participerons pas à une coalition gouvernementale", a-t-il déclaré.

Bayrou estime qu'on ne "peut pas faire un gouvernement d'union nationale avec un seul camp"

"On ne peut pas faire un gouvernement d'union nationale avec un seul camp", a mis en garde François Bayrou, alors qu'une partie des soutiens d'Emmanuel Macron prône un accord à droite avec Les Républicains, et qu'à gauche le Nouveau Front populaire continue de revendiquer Matignon.

"Si vous passez par les partis, ce sont les intérêts partisans qui vont s'imposer" et cette démarche "serait vouée à l'échec", a-t-il développé auprès de l'AFP, plaidant pour qu'Emmanuel Macron nomme un Premier ministre "dont il estime qu'il peut rassembler" des deux côtés de l'hémicycle.

Macron va s'adresser aux Français dans une lettre publiée cet après-midi

Emmanuel Macron va s'adresser aux Français dans une lettre publiée dans la presse régionale cet après-midi, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon nos informations, le président reviendra dans cette lettre sur le résultat des élections législatives.

Les députés Renaissance et Ensemble "s'engagent" pour qu'une alliance "existe" "tant qu'elle n'inclut pas LFI"

"Les Français ont refusé avec force que l'extrême droite ait une majorité absolue (...) Ce faisant, ils ont placé toutes les forces politiques en situation de majorité relative les obligeant à déterminer des alliances programmatiques", écrivent les députés Renaissance dans un communiqué publié sur X.

"Les députés du groupe Renaissance/Ensemble pour la République s'engagent pour que cette alliance existe tant qu'elle n'inclut pas La France insoumise", ajoutent-ils soulignant qu'ils "oeuvrent (...) pour une coalition de projet allant des sociaux-démocrates à la droite de gouvernement.

Qui est Bérenger Cernon, le député ayant mis fin aux 27 années de mandat de Nicolas Dupont-Aignan?

Cheminot de formation, Bérenger Cernon, a été élu député dans la 8e circonscription de l'Essonne, sous la bannière du Nouveau Front populaire. Il a ainsi mis fin aux 27 années de mandat de Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), ténor local qui conservait son siège depuis 1997.

Dîner avec Édouard Philippe: Marine Le Pen estime que "c’est tout à fait normal"

"Je dîne avec toute une série de gens, c'est encore une fois tout à fait normal", a déclaré Marine Le Pen à notre micro.

Avant d’ajouter: “Ça ne veut pas dire qu’Édouard Philippe partage mes idées ou que je partage celles d’Édouard Philippe”.

INFO BFMTV. Boris Vallaud réélu président du groupe socialiste

Lors d'un vote cet après-midi, le député des Landes, Boris Vallaud a été réélu à l'unanimité président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a appris BFMTV.

Contrairement à 2022, il n'avait pas de candidature face à lui.

Le député Sacha Houlié affirme qu'il ne "siégera pas" dans le groupe Renaissance

Le député réélu dans la Vienne, Sacha Houlié affirme à l'AFP qu'il ne "siégera pas" dans le groupe Renaissance.

Pourtant élu sous l'étiquette Renaissance, l'ancien militant socialiste a expliqué "travailler" à la constitution d'un autre groupe allant de "la droite sociale à la gauche socialiste".

Selon nos informations, des membres de l'aile gauche de la macronie, dont Élisabeth Borne, et quelques députés Divers gauche pourraient se joindre à lui.

Marc Fesneau se dit "favorable à un arc large pour obtenir la majorité"

Le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, réélu député de la 1ère circonscription du Loir-et-Cher, a déclaré lors de son arrivée à l'Assemblée nationale que nous "avons besoin d'un pays qui soit gouvernable pour répondre aux attentes des Français".

Une coalition avec la gauche? "C'est une question qui se pose", souligne-t-il.

Avant d'ajouter: "Il faut qu'on travaille aussi avec la droite. Ce n'est pas unilatéral, personne ne peut être à lui seul majoritaire."

"On est favorable à un arc large pour obtenir la majorité", a-t-il continué.

60 députés sur 99 désormais affiliés au groupe Renaissance

Alors qu'ils étaient seulement 40 députés ce matin, sur les 99 qui ont été élus, à s'être affiliés au groupe Renaissance, ils sont désormais 60, a-t-on appris. 20 affiliations ont ainsi été enregistrées ce matin.

Jeudi 18 juillet, les groupes devront remettre au secrétariat général de la présidence de l'Assemblée leur déclaration de groupe, accompagnée de la liste de leurs membres, des députés apparentés et du nom de leur président.

“Ce n’est pas anodin”: le dîner d’Edouard Philippe avec Marine Le Pen embarrasse une partie de la macronie

Plusieurs représentants du camp macroniste ont regretté que l'ex-Premier ministre Édouard Philippe ait dîné avec Marine Le Pen il y a quelques mois -comme l’a révélé Libération-, qualifiant notamment cette rencontre avec la cheffe du Rassemblement national de "mauvais signal".

Retrouvez plus de réactions sur le dîner d’Edouard Philippe avec Marine Le Pen dans notre papier.

Proposition de Premier ministre: Mélenchon déclare qu"'il vaut mieux s'entendre sur un nom"

Jean-Luc Mélenchon a expliqué depuis le Parlement européen à Bruxelles qu'"à un moment donné" une "règle" "à l'initiative d'Olivier Faure" stipulait que "le premier des groupes à l’intérieur de la coalition proposerait le nom du Premier ministre".

Il a toutefois estimé qu'"à l'évidence, il vaut mieux s’entendre sur le nom".

"Ce genre d’arrangements a plusieurs aspects… Des aspects d’autant plus facile à trouver quand on a la sagesse de le faire dans la pénombre à l’égard des yeux, des observateurs", a-t-il ajouté.

Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs dénoncé "le coup de force" d'Emmanuel Macron qui a "dissous le Parlement " et "n'appelle personne pour constituer un gouvernement".

"Nous sommes mercredi, il y a maintenant trois jours que le résultat des élections est connu. (...) Il n’y a pas même une trace de volonté quelconque d’apporter un début de réponse à cela", a-t-il déploré.

L’Assemblée nationale sera présidée par un député RN le 18 juillet

Comme la règle l’impose, en attendant que le ou la présidente de l’Assemblée nationale soit élue, l’hémicycle sera chapeauté par son doyen, soit le député Rassemblement national José Gonzalez. À 81 ans, il prononcera le discours d'ouverture, comme en 2022.

Le doyen des députés José Gonzalez, du parti d'extrême droite français Rassemblement national (RN), entame les travaux de la nouvelle Assemblée nationale, à Paris, le 28 juin 2022.
Le doyen des députés José Gonzalez, du parti d'extrême droite français Rassemblement national (RN), entame les travaux de la nouvelle Assemblée nationale, à Paris, le 28 juin 2022. © Christophe ARCHAMBAULT / AFP

Philippe Poutou estime qu'il "se profile dangereusement l’union des droites et extrêmes-droites"

Alors que les tractations se poursuivent entre les différents blocs politiques, Philippe Poutou du Nouveau Parti anticapitaliste - battu par le candidat RN Christophe Barthès dans la 1e circonscription de l'Aude - estime sur X que “se profile dangereusement l’union des droites et extrêmes-droites, autoritaires et ultra-libérales, contre la gauche et surtout contre une remobilisation populaire”.

Marine Le Pen réélue présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale

Sur X, le groupe Rassemblement national acte la réélection de Marine Le Pen comme cheffe de file à l'Assemblée nationale.

Le groupe a publié des photos de sa rentrée ce matin au palais Bourbon autour de leur "présidente", Marine Le Pen.

Guetté accuse Macron de "tenter un coup de force démocratique", après la réception de Larcher à l'Élysée

"Le président Macron tente un coup de force démocratique", écrit la députée insoumise Clémence Guetté sur X, commentant ainsi une information du Figaro sur un entretien, mardi, entre Gérard Larcher, président LR du Sénat, et le chef de l'État.

"Refusant d'appeler le NFP à gouverner, pourtant arrivé en tête, il prépare une nouvelle magouille avec la droite et la complicité de l'extrême droite", accuse la responsable du programme de LFI.

Bayrou, Philippe, Raffarin... Ces appels à des alliances plus ou moins larges autour du "bloc central"

Trois blocs minoritaires apparaissent à l'issue des résultats de ces élections législatives anticipées du dimanche 7 juillet. En parallèle des plans du Nouveau Front populaire (NFP) pour imposer un Premier ministre, le camp présidentiel, les LR et certains à gauche réfléchissent à une coalition autour de Renaissance.

Où trouver ces partenaires? À gauche? À droite? De part et d'autre? De François Bayrou à Édouard Philippe, la boussole des figures du "bloc central" semble chercher parfois le nord et le sud... Reste que dans une Assemblée nationale post-dissolution qui n'offre aucune coalition largement majoritaire, la nécessité de nouer des alliances pour faire adopter les textes s'impose.

Plusieurs scénarios se dessinent:

• Plus de 340 députés avec une coalition de EELV aux LR

• Une coalition de EELV à Horizons proche de la majorité absolue

• Seulement 230 députés pour un bloc de Renaissance aux LR

Retrouver notre article et nos infographies ici.

Roger Chudeau compte "évidemment" siéger dans le groupe du RN à l'Assemblée

Les "brebis galeuses" du Rassemblement national "seront mises à la porte". Jordan Bardella l'avait promis durant l'entre-deux tours, faisant référence aux candidats lepénistes épinglés pour leurs sorties racistes, xénophobes ou complotistes durant la campagne des législatives.

Parmi eux: Roger Chudeau, député RN sortant réélu avec 52% des voix dans la 2e circonscription du Loir-et-Cher. Fin juin, ce dernier s'était illustré en pointant sur BFMTV la double nationalité de l'ancienne ministre socialiste de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem.

"Najat Vallaud-Belkacem, Franco-marocaine, qu’a-t-elle fait?", avait-il interrogé. Le fait qu'elle est été ministre "n'était pas une bonne chose pour la République", avait-il ajouté, affirmant que le statut des binationaux pose un problème de "double loyauté".

Mais l'ombre de la sanction n'a pas l'air de planer. Ce mercredi, jour de la rentrée des députés RN à l'Assemblée nationale, l'ancien inspecteur d'académie a affirmé tout sourire qu'il comptait "évidemment" siéger dans le groupe d'extrême droite à l'Assemblée nationale.

Jordan Bardella promet un "examen de conscience" au sein du RN

Jordan Bardella a demandé aux députés du Rassemblement national d'être "parfaitement irréprochables" durant leur mandat, promettant que le parti lepéniste effectuerait un "examen de conscience" après sa déception électorale aux législatives.

"Votre responsabilité sera (...) d'accentuer la crédibilité de notre projet" et "d'être parfaitement irréprochables sur le terrain, auprès de vos médias", a lancé le président du RN lors d'un discours face aux députés de son parti à l'Assemblée nationale.

La campagne des législatives avait été marquée par la révélation de multiples dérapages aux accents racistes et antisémites de candidats RN.

Seuls 40 députés sur 99 sont affiliés au groupe Renaissance pour l'instant

24 heures après le début des affiliations, seuls 40 députés se sont affiliés au groupe Renaissance sur les 99 qui ont été élus, a appris BFMTV auprès de sources parlementaires.

Alors que le flou règne sur la composition du futur gouvernement, beaucoup attendent de voir comment les choses évoluent pour prendre leur décision.

Jeudi 18 juillet, les groupes devront remettre au secrétariat général de la présidence de l'Assemblée leur déclaration de groupe, accompagnée de la liste de leurs membres, des députés apparentés et du nom de leur président. Ils pourront y mentionner s'ils se revendiquent ou non de l'opposition.

"Marche en direction de Matignon": Bompard évoque une mauvaise "interprétation" des propos de Quatennens

La coordinateur de LFI Manuel Bompard a mis en garde contre une mauvaise "interprétation" des propos de l'ancien député Insoumis Adrien Quatennens, qui proposait une "marche en direction de Matignon".

"Ce que dit Adrien Quatennens, et que je partage, c'est que le président de la République donne l'impression de chercher tous les moyens de ne pas tenir compte du résultat des élections (...) Oui, il doit y avoir les conditions d'une mobilisation populaire pour dire: 'non monsieur le président de la République vous devez respecter le résultat des élections législatives'". Relancé, il ajoute: "Si ça peut vous rassurer, la France Insoumise n'appelle pas à une marche sur Matignon".

Plus d'informations ici.

Carole Delga propose une coalition "autour des socialistes" avec "une partie de Renaissance"

La présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga estime sur TF1 que la gauche doit "élargir son socle" pour bâtir une coalition "autour des socialistes" avec "une partie de Renaissance".

Selon elle, "le message envoyé par les Français" dimanche à l'issue des législatives est qu'ils souhaitent "un gouvernement avec une majorité de gauche". "Mais la gauche seule n'est pas en capacité d'obtenir la majorité donc on doit élargir notre socle", déclare Carole Delga.

Alors que les tractations se poursuivent au sein du Nouveau Front populaire pour construire une majorité à l'Assemblée nationale et proposer le nom d'un Premier ministre, elle assure que "la coalition, il faut être clair, va se bâtir autour des socialistes".

Estimant que "la majorité ne se décrète pas, elle se construit", Carole Delga propose un bloc de gauche avec "nos alliés communistes et écologistes, les Insoumis qui sont dans une logique de positif, une logique de construction, et également une partie de Renaissance."

Hidalgo favorable à un gouvernement Attal "démissionnaire" jusqu'à la fin des JO-2024

La maire PS de Paris Anne Hidalgo se dit favorable au maintien d'un gouvernement Attal "démissionnaire" pour "gérer les affaires courantes" pendant les Jeux olympiques, défendant le "très bon boulot" effectué sur le sujet par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

À deux semaines du début des JO (26 juillet - 11 août), la maire de la ville-hôte exprime sur France Inter son "immense soulagement de n'avoir pas de Premier ministre d'extrême droite pendant cette période".

"Que le gouvernement Attal démissionnaire - je ne vois pas comment il peut faire autrement - soit investi pour gérer les affaires courantes pendant la période des Jeux, c'est très bien", ajoute Anne Hidalgo, évoquant les deux acteurs majeurs que sont "le ministre de l'Intérieur et le préfet de police".

"Je n’aurais pas dîné avec Marine Le Pen": Darmanin revient sur la rencontre entre Philippe et la cheffe de file du RN

Lors de son interview sur CNews et Europe1, le ministre de l'Intérieur a été interrogé quant au dîner organisé entre Édouard Philippe et Marine Le Pen, un rendez-vous confirmé par l'ancien Premier ministre en personne.

"Edouard Philippe dîne avec qui il souhaite. Moi, je n’aurais pas dîné avec Marine Le Pen", a-t-il répondu.

En ce qui concerne la relation qu'il entretient avec l'ancien locataire de Matignon, Gérald Darmanin a répondu: "Édouard Philippe a de grands talents, et je l’espère aidera notre pays à aller mieux. Tout le monde connaît mon amitié et mon estime très profonde envers lui', dit-il.

"Nous avons perdu ces élections": Darmanin revient sur l'échec de la majorité

Invité sur Cnews et Europe1, le ministre de l'Intérieur est revenu sur les résultats du second tour des élections législatives.

"Il faut que nous puissions regarder les choses en face, nous avons perdu ces élections. Je pense que personne n’a gagné ces élections et j’invite les gens de mon camp à comprendre qu’ils ont perdu, que c’est normal de perdre en démocratie", dit-il.

"Il faut "un peu d’humilité devant les Français, ça s’adresse à nous comme aux autres, il faut respecter ce qu’ils ont voté", poursuit-il, insistant sur le fait que selon lui "Jean-Luc Mélenchon met dans notre pays le gène de la division.

Marine Le Pen dénonce des "manœuvres de désistements massifs"

Marine Le Pen dénonce le front républicain qui s'est exercé contre l'extrême droite au second tour des élections législatives. La leader du RN déplore "des manœuvres de désistement massif", jugeant qu'elles ont "privé de majorité absolue" sa formation.

"Ce n’est que partie remise", déclare-t-elle devant l'Assemblée nationale où les députés RN font leur rentrée. "On ne peut pas indéfiniment tendre la représentation nationale. L’Assemblée nationale doit être le reflet de la représentation de l’ensemble des Français en termes de poids politique."

Bompard "souhaite" que le NFP propose une "équipe gouvernementale" d'ici vendredi

Interrogé sur BFMTV, le coordinateur de LFI Manuel Bompard "souhaite" que les partis du Nouveau Front populaire trouvent un accord sur le candidat au poste de Premier ministre d'ici vendredi.

"Il s'agit de choisir une équipe gouvernementale, pas seulement un nom", a-t-il précisé.

Roland Lescure juge que la "seule solution" pour gouverner est une "coalition de gens raisonnables"

Roland Lescure choisit la métaphore pour résumer son sentiment sur la situation politique actuelle, en prenant l'exemple de "la bataille", un jeu de cartes:  "Tant que les cartes sont les mêmes d'un côté ou de l'autre, on continue de jouer", dit le ministre délégué de l'Industrie.

Pour sortir de cette situation et gouverner,  la "seule solution" est une "coalition de gens raisonnables", selon lui. 

"L'arithmétique ne ment pas, il n'y a pas de majorité de gauche et pas de majorité de droite", dit-il, même si la gauche, faute d'avoir obtenu une majorité absolue, est arrivée en tête aux élections législatives. 

"C'est un mauvais signal": Bayrou revient sur les dîners de Philippe et Lecornu avec Le Pen

François Bayrou est interrogé par BFMTV-RMC sur les révélations de Libération, concernant, entre autres, un dîner en présence notamment d'Édouard Philippe et Marine Le Pen. "J’essaye de ne pas me mêler de l’emploi du temps et des convives que se choisissent les uns et les autres", commente d'abord le président du Modem, avant de poursuivre:

"Je pense moi, qu’il y a un fossé entre nous et l’extrême droite qui est infranchissable." Reste que ces dîners ne concernent pas seulement Édouard Philippe. Libération révèle également que le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a lui aussi dîné avec Marine Le Pen. Il était également présent a un autre rendez-vous en présence Jordan Bardella. A chaque fois, ces évenements ont été organisés chez Thierry Solère, ancien député.

François Bayrou finit par lâcher: "C’est un mauvais signal à l’égard du pays."

François Bayrou tend la main aux forces de gauche hors LFI

François Bayrou tend également la main à la gauche comme il le fait depuis dimanche, parlant de "valeurs communes". Mais quelle gauche? Celle du PS jusqu'au PCF, mais sans LFI visiblement qui ne "correspond pas (aux) valeurs" du bloc central, selon le maire de Pau, interrogé sur BFMTV-RMC.

Bayrou met en garde contre un "gouvernement de la moitié du pays contre l'autre moitié"

Que pense François Bayrou d'une entente entre la majorité sortante et LR pour gouverner et contrer la gauche, pourtant arrivée en tête aux législatives? Le président du Modem ne semble pas vraiment emballé.

"Il y a sûrement des gens qui pensent toujours (...) à refaire les anciens clivages, c'est-à-dire, après un scrutin qui pourtant dit exactement le contraire, (...) qu’on puisse faire un gouvernement de la moitié du pays contre l’autre moitié du pays", déclare-t-il sur BFMTV-RMC, ajoutant:

"Tenter de faire croire que les électeurs ont choisi un camp contre l’autre, c’est évidemment absurde." "Il n'y a pas eu de vainqueur à cette élection", juge-t-il encore.

Sébastien Chenu évoque des "bugs" dans "la normalisation" du RN

De nombreux candidats du Rassemblement national aux élections législatives ont été épinglés pour des propos complotistes, racistes, sexistes, antisémites ou xénophobes. Mais le député RN Sébastien Chenu cherche à relativiser sur RTL, à l'image du président de son parti, Jordan Bardella, qui avait évoqué "quatre ou cinq brebis galeuses".

L'élu d'extrême droite parle seulement de "bugs" dans la quête de "normalisation" de sa formation, jugeant au passage que celle-ci est "en réalité faite depuis longtemps".

BFMTV.com avait consacré un article aux résultats aux législatives des candidats d'extrême droite en question, retrouvez le ici

"Il fallait que je coupe la corde pour pouvoir respirer": Ruffin revient sur sa rupture avec Mélenchon

François Ruffin n'a pas attendu la conclusion des élections législatives pour acter la rupture avec Jean-Luc Mélenchon, qualifié de "boulet" et d'"obstacle au vote", dès la campagne du second tour. Mais le député, réélu dans la Somme, en remet une couche ce mercredi à l'occasion d'une interview pour Le Monde.

"Pendant trois semaines, nous avons porté notre croix, un sac à dos rempli de pierres, on s’est heurtés à un mur, à un nom:'Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon'", avance-t-il, avant de revenir sur son divorce avec l'insoumis:

"Parce que j’avais porté le Front populaire, l’unité de la gauche, je me devais de les préserver. Mais avec Jean-Luc à la télé tous les deux jours, ça nous étranglait. Même tard, il fallait que je coupe la corde pour pouvoir respirer. Et dès cet instant, ça a tout changé, ça nous a libérés, on a regagné des voix par centaines."

Plus d'informations ici.

Glucksmann juge que la gauche "ne pourra pas gouverner par des décrets et des 49.3"

Raphaël Glucksmann juge dans une interview au Nouvel Obs que la gauche ne pourra "pas gouverner par des décrets et des 49.3", et qu'il faudra "discuter avec des gens qu'on a combattus, sans se renier".

L'ex-tête de liste PS/Place publique aux européennes, qui s'est engagé dans le Nouveau Front populaire, estime que sans majorité absolue, "la seule voie possible" pour la gauche, "c'est la démocratie parlementaire".

"Maintenant, c'est à l'Assemblée de construire des majorités. L'exécutif va devenir l'exécutant. On ne pourra pas gouverner par des décrets et des 49.3...", déclare-t-il, dans une pique à la majorité sortante, qui a beaucoup utilisé ces outils, mais aussi au leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui a promis, si la gauche se trouve en position de gouverner, des décrets pour l'abrogation de la retraite à 64 ans ou la hausse du smic.

Prendre un décret pour instaurer le smic à 1.600 euros nets, "ce n'est pas une méthode de gouvernement", relève Raphaël Glucksmann.

Corbière estime qu'"il y a une vie pour la pensée insoumise en dehors de la férule de Mélenchon"

Alexis Corbière est libéré. Très proche de Jean-Luc Mélenchon pendant des décennies, il se contentait jusqu'ici de prendre des distances avec la direction insoumise après en avoir été écarté en décembre 2022.

Mais voilà, les législatives sont passées par là, et la rupture est désormais définitive avec le leader insoumis, après une campagne où Alexis Corbière et certains de ses camarades "frondeurs" n'ont pas été réinvestis par le mouvement.

Réélu député en Seine-Saint-Denis, il critique ouvertement le triple candidat à la présidentielle. Et fait passer un message dans une interview pour Libération mise en ligne mardi 9 juillet dans la soirée: "Il y a une vie pour la pensée insoumise en dehors de la férule de Mélenchon."

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François Bayrou invité de BFMTV-RMC

Le président du Modem et allié d'Emmanuel Macron est invité du Face-à-face présenté par Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC ce mercredi à 8h30.

Mathilde Panot réélue à la présidence du groupe de la France insoumise à l'Assemblée

La députée Mathilde Panot a annoncé qu'elle avait été réélue ce mardi à la présidence du groupe parlementaire de La France insoumise (LFI) à l'Assemblée nationale, deux jours après le second tour des législatives.

Sur le réseau social X, elle a adressé ses "chaleureux remerciements" aux élus insoumis qui se réunissaient mardi pour la première fois de la nouvelle législature.

Un "pacte législatif": comment Les Républicains réfléchissent à un accord avec le camp Macron

Le parti Les Républicains (LR) a évoqué l'idée d'un "pacte législatif" avec le gouvernement, ce mardi 9 juillet, lors d'une réunion où étaient présents uniquement les députés sortants réélus à l'issue des législatives, a appris BFMTV de sources concordantes.

Selon nos informations, il s'agirait - pour les LR - de proposer une dizaine de textes, sur le travail ou la sécurité, sur lesquels un soutien du bloc central serait assuré. En échange, le gouvernement qui aurait été nommé ne serait pas censuré par le groupe LR. 

"À titre personnel, je ne suis pas favorable à l'idée d'une coalition gouvernementale, c'est du champ de l'exécutif. Je suis plutôt favorable à un pacte législatif, sur un certain nombre de textes emblématiques, portés par un groupe de droite républicaine, que le groupe LR mettra sur la table. Si on arrive à créer des majorités pour faire voter ces textes, je pense qu'on sera responsable et raisonnable, et que ça ira dans l'intérêt du pays", a confirmé Éric Pauget, député des Alpes-Maritimes, à notre micro.

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Les députés du Rassemblement national arrivent à l'Assemblée nationale

Premier parti de France après les européennes mais troisième bloc à l'Assemblée après les législatives, le Rassemblement national fait à son tour sa rentrée ce mercredi 10 juillet au Palais Bourbon, avec pour objectif de se relancer en vue de la présidentielle de 2027.

Malgré la déconvenue de dimanche dernier face à un "front républicain" plus robuste qu'attendu, le parti lepéniste et ses alliés devraient compter 143 députés, dont au moins 123 devraient siéger dans le groupe RN présidé par Marine Le Pen. Ses élus feront une arrivée groupée à partir de 9h30.

Le RN est en nette progression puisqu'il avait fait élire 89 députés en 2022, mais il est loin de la majorité qu'il espérait réunir pour gouverner à l'issue du 1er tour des législatives le 30 juin.

Le NFP met en garde Macron contre le maintien prolongé d'Attal à Matignon

Dans un communiqué commun, les quatre formations politiques du Nouveau Front populaire mettent "solennellement" en garde Emmanuel Macron contre "toute tentative de détournement des institutions", avec le maintien prolongé de Gabriel Attal à Matignon,

Alors qu'Emmanuel Macron n'a pas appelé l'alliance de gauche, arrivée en tête des élections législatives dimanche, à former un nouveau gouvernement, le Nouveau Front populaire juge que si locataire de l'Élysée "persistait", ce serait "une trahison de l'esprit de notre Constitution et un coup de force démocratique auquel nous nous opposerions de toutes nos forces".

Marine Le Pen dénonce la "grande marche populaire en direction de Matignon" évoquée par Adrien Quatennens

"L’extrême gauche minoritaire en voix et en sièges, exige d’exercer le pouvoir et d’imposer son programme alors qu’elle n’en a pas la légitimité électorale", dénonce sur X Marine Le Pen, en réponse à Adrien Quatennens qui évoquait une "grande marche populaire en direction de Matignon".

"Après avoir fait élire les députés du NFP, Emmanuel Macron porte une lourde responsabilité dans ces appels inacceptables à l’insurrection, ce climat de menaces et d’intimidations", écrit la députée du RN.

Adrien Quatennens évoque une "grande marche populaire en direction de Matignon" pour "faire céder" Emmanuel Macron

L'ex-député insoumis Adrien Quatennens évoque sur X une "grande marche populaire" pour "faire céder" Emmanuel Macron et l'appeler à se tourner vers le Nouveau Front populaire pour former un gouvernement.

"Macron veut nous voler la victoire et manœuvre pour faire barrage à l’application du programme du Nouveau Front populaire", estime-t-il.

"Le seul souverain que la République connaisse, le peuple, doit le faire céder. Pourquoi pas une grande marche populaire en direction de Matignon?", ajoute celui qui a renoncé à se représenter aux législatives face aux critiques en raison d'une condamnation pour violences conjugales en décembre 2022.

Marine Tondelier appelle les partis du NFP à "accélérer" après la proposition de bloc "de LR à Renaissance" d'Édouard Philippe

Alors qu'Édouard Philippe appelle à la création d'un bloc "de LR à Renaissance" à l'Assemblée nationale, Marine Tondelier répond que cela "irait contre la logique institutionnelle de ce pays".

"Je le dis, en toute amitié pour mes partenaires du Nouveau Front populaire, ceci devrait nous inciter à accélérer" pour proposer un Premier ministre, ajoute Marine Tondelier sur BFMTV.

"Nous allons y arriver, grâce à Édouard Philippe qui va donner un intérêt à agir à mes collègues", sourit la cheffe des Écologistes.

Édouard Philippe appelle à la création d'un bloc "de LR à Renaissance" à l'Assemblée nationale

Édouard Philippe appelle "de ses voeux" à la création d'un bloc "de LR à Renaissance" à l'Assemblée nationale. "Je pense qu'il permet d'être majoritaire, ou plus exactement d'avoir une majorité faible, mais relative", a-t-il ajouté au 20 heures de TF1.

Face au Nouveau Front populaire, il estime qu'il existe "un autre bloc au centre, qui, si on le prend dans son ensemble, fait 220 députés". "Il faut que chacun prenne ses responsabilités", affirme-t-il.

Les tractations se poursuivent à gauche, incertitudes sur le nom du Premier ministre

Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce mercredi 10 juillet. Le Nouveau Front populaire a mis "solennellement" en garde Emmanuel Macron, lui reprochant de "bloquer" la nomination d'un Premier ministre issu de ses rangs, une posture dénoncée par le camp présidentiel qui prône le "réalisme" et une coalition plus large, potentiellement avec LR.

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