Législatives: Macron justifie la dissolution et fustige le programme de la gauche

Emmanuel Macron a justifié sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale, "la solution la plus responsable" à ses yeux, taxant le programme du Nouveau Front populaire de "totalement immigrationniste", tandis que le chef de file du RN Jordan Bardella a dit qu'il "refuserait d'être nommé" à Matignon sans majorité absolue à l'issue des législatives.

"La solution que j'ai prise, c'est la plus lourde, la plus grave, mais la plus responsable", a assuré le chef de l'État à des Français, inquiets, qui l'ont longuement interrogé sur le sujet, en marge d'un déplacement sur l'île de Sein pour commémorer le 84e anniversaire de l'Appel du 18 Juin

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"Vous allier avec Mélenchon, c'est un suicide", lance à Fabien Roussel Julien Jean, infirmier et adhérent du PS. Selon lui, l'alliance entre LFI et les socialistes est un "pacte avec le diable".

"Je peux vous dire que dans ce programme que nous avons élaboré (celui du Nouveau Front populaire, NDLR) Jean-Luc Mélenchon n'était pas là", lui a rétorqué le dirigeant communiste.

"Dire que l'immigration zéro est possible, c'est faux", martèle Aurore Bergé, ancienne ministre et candidate Renaissance aux législatives.

"Ça n'est pas souhaitable", a-t-elle ajouté, précisant qu'elle ne voulait pas non plus "ouvrir les vannes".

"Les personnes qui rentreront dorénavant de manière clandestine sur notre territoire ne seront régularisées sous aucun prétexte", affirme le député RN Jean-Philippe Tanguy.

Fabien Roussel (PCF) indique avoir demandé à la France Insoumise de "retirer la candidature" de Raphaël Arnault, militant antifasciste fiché S, dans la première circonscription du Vaucluse.

Nathalie, un éducatrice, prône l'éducation à "l'empathie" dans un échange consacré à la violences des jeunes.

Réclamant une politique de "sanction", le député RN Jean-Philippe Tanguy préconise "des centres fermés où l'on rééduque les enfants".

"Les opérations place nette XXL, ce n'est pas une journée sur six mois, c'est tous les jours que ça doit exister", déclare Fabien Roussel.

Selon le dirigeant communiste, "la sécurité est essentielle pour les quartiers populaires d'abord, car ce sont eux qui en souffrent les premiers".

À l'occasion d'une question sur les problématiques de santé, Fabien Roussel, le représentant du Nouveau Front populaire, a regretté un "recul de l'État" sur diverses problématiques.

"Que ce soit sur l'école, la santé, la sécurité: l'État recule (...) en matière de santé, les déserts médicaux existent partout", regrette le Secrétaire du PCF.

Jean-Philippe Tanguy, le représentant du RN, s'exprime sur la question du harcèlement scolaire. Il désire la mise en place de "sanctions immédiates" pour les auteurs. Le député sortant prône aussi la "responsabilisation des parents" et un changement de politique de l'Éducation nationale.

"L'administration doit arrêter le 'pas de vague' (...) d'étouffer les affaires (...) Madame Belloubet étouffe tout", estime-t-il.

Le rectorat de Versailles a par exemple été accusé d'avoir sous-estimé le harcèlement d'un adolescent s'étant ensuite donné la mort. Gabriel Attal a par la suite évoqué 55 courriers de l'institution pouvant "poser question".

La mère de Samara, sur le plateau de BFMTV, demande à Aurore Bergé de s'expliquer sur l'agression subie par sa fille début avril devant son collège à Montpellier.

La ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes blâme les réseaux sociaux, "un fléau pour la sécurité, pour la santé de nos enfants". Elle rappelle la volonté du gouvernement de mettre en place une majorité numérique à 15 ans.

Hichem, conseiller mutualiste dans la Somme, explique pourquoi il a décidé de voter Rassemblement national, après avoir été déçu par les autres groupes politiques.

"J'ai essayé la droite (...) j'ai essayé la gauche, ça a été une catastrophe Monsieur Hollande au pouvoir". Et Emmanuel Macron? "j'y ai cru", explique-t-il, déçu.

"J'ai envie d'essayer la seule chose que je n'ai pas essayé", conclut Hichem.

Le président du Rassemblement national annonce sur le plateau de France 2 vouloir "lever les interdictions liées aux diagnostics de performance énergétique pour faciliter la location et la vente de logements"

"Aujourd'hui, les interdictions qui sont liées au DPE quand vous voulez mettre en vente votre logement ou le mettre en location sont tellement compliquées que ça immobilise et ça paralyse tout le marché du logement", justifie Jordan Bardella.

D'ici 2025, et selon la loi Climat et résilience, les biens immobiliers classés G ne pourront plus être loués. Ceux classés E ne pourront eux plus être loués à partie de 2028.

Médéric Ménard, un chef d'entreprise dans la restauration, s'agace après un échange tendu entre les divers représentants en plateau. "Le spectacle qu'on vient de voir là ne me convient pas", s'agace-t-il, alors qu'il se dit déçu de la politique depuis le référendum de 2005 sur l'UE.

Interpellé par un citoyen partisan du parti Les Républicain, Fabien Roussel assume vouloir "rompre complètement avec les logiques économiques de ces dernières années" avec une politique de taxation des plus riches.

Fabien Roussel assure que la hausse d'impôts ne va pas mener à un exode des plus riches. "Les grands groupes ne partiront pas", répond le Secrétaire national du Parti communiste français.

Dans une interview à France 2, le président du Rassemblement national déclare "qu'il va récupérer un pays dans un état de quasi-faillite budgétaire" s'il devient Premier ministre" s'il devient Premier ministre.

"Avant de dire aux Français que je vais engager pendant trois ans dans telle ou telle politique publique, je veux que les Français puissent comprendre pourquoi (...) nos services publics sont dans un état de plus en plus lamentable" explique-t-il.

Pour cela, il "souhaite constituer une commission indépendante, que j'ai baptisée la commission du bilan, dans laquelle je mandaterai des hauts fonctionnaires de la Cour des comptes, mais aussi des universitaires et des professeurs d'économie."

Le député sortant de la Somme,Jean-Philippe Tanguy, précise les annonces de Jordan Bardella tenues hier. Il assure que la suppression promise de la TVA sur les produits de première nécessité sera mise en place "à l'automne" si le RN arrive aux commandes du gouvernement.

L'eurodéputé renvoyait cette question à "un second temps" dans un entretien au Parisien.

Aurore Bergé, la ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes s'exprime sur la question de la dette. Elle souligne qu'il s'agit d'"un sujet" et ambitionne de "la résorber".

La représentante du gouvernement souligne que ces dépenses pendant la pandémie ont "servi à ce que les uns et les autres continuent à avoir des emplois", notamment via le dispositif du chômage partiel.

BFMTV reçoit à 20h30 trois candidats aux législatives représentant les trois forces en présence: la ministre Aurore Bergé, Fabien Roussel pour le groupe Nouveau Front populaire et Jean-Philippe Tanguy pour le Rassemblement national.

Dans une tribune publiée par Le Monde, Raphaël Glucksmann dénonce la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, le comparant à "un adolescent qui s’amuse à craquer des allumettes dans une station-essence sous les vivats énamourés de trois conseillers obscurs".

Il concède également que le Nouveau Front populaire n'est pas un "mariage d'amour". "Non, l’heure n’est pas à la fête, mais à la responsabilité", estime-t-il.

"Lorsque l’extrême droite est aux portes du pouvoir, hiérarchiser les périls devient une obligation, explique-t-il. "Et qui peut décemment croire que la principale menace sur la République vient d’une France insoumise divisée et diluée dans une large coalition électorale dont elle n’a pas la maîtrise quand le Rassemblement national seul peut conquérir la majorité absolue à l’Assemblée dans moins de trois semaines ?

En déplacement sur l'île de Sein pour commémorer l'appel du 18-Juin, Emmanuel Macron échange avec des habitants sur place.

"N'ayez pas peur", lance-t-il. "Allez voter et choisissez votre avenir".

Interrogé sur les raisons qui l'ont amené à dissoudre l'Assemblée nationale, il explique que cette décision était "la plus lourde, la plus grave, mais la plus responsable".

"Sans dissolution, cela aurait été la chienlit", a-t-il insisté, assurant qu'"on ne peut pas craindre le peuple dans une démocratie".

Eric Ciotti "assume". Dans une vidéo d'un peu moins de trois minutes tournée dans son bureau au siège des Républicains, le président des LR revient sur sur les raisons de sa décision de s'allier avec le Rasssemblement national.

"Une décision rapide, mais réfléchie qui, certes, a pu heurter certains d'entre vous", reconnaît Eric Ciotti.

"Face à nous se dresse un terrible danger", martèle Eric Ciotti. Une extrême gauche disciplinée, mobilisée, organisée, une extrême gauche qui s'apprête à prendre le pouvoir.

Le député LFI sortant de l'Essonne Antoine Léaument est clair sur son compte X: pour lui, "oui, Jean-Luc Mélenchon doit être le Premier ministre du Nouveau Front populaire" en cas de victoire aux législatives.

"J'ai plus confiance en Jean-Luc Mélenchon qu'en n'importe qui d'autre pour porter un programme politique de rupture avec le capitalisme", a-t-il déclaré plus tôt dans la journée sur franceinfo.

"Si on veut que le programme du Front populaire soit appliqué, la meileure chose à faire à mon avis est de choisir comme Premier ministre celui qui s'est préparé à l'appliquer, pas depuis cinq jours, mais depuis 20 ans", a justifié Antoine Léaument.

Dans une rare communication consacrée au débat public, l'Académie des sciences met en garde contre le choix d'un "repli sur soi, prôné par certains" qui "nuirait gravement à la recherche" et au rayonnement scientifique de la France

À l'approche des élections législatives, l'assemblée de scientifiques "appelle à la vigilance quant au respect de valeurs essentielles en démocratie" telles que "les porte la science".

Elle souligne dans un communiqué la nécessité d'une "libre circulation des scientifiques et des idées" qui "implique de garantir une libre circulation des étudiants, des chercheurs et des universitaires, sans tracasserie administrative, quels que soient leurs pays d'origine".

Candidate aux élections législatives en Loire-Atlantique et ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles, Sarah El Haïry publie sur son compte X un message pour "présenter des excuses" après des propos publiés jeudi sur le réseau social.

Sarah El Haïry avait mis sur le même plan une victoire de l'extrême droite et une victoire de l'extrême gauche, la première représentant selon elle un danger pour les homosexuels et la seconde étant synonyme d'atteinte à des biens comme des abribus.

"Si j'ai blessé des personnes, je présente mes excuses", déclare Sarah El Haïry. "La lutte pour les droits et contre toutes les discriminations sont au coeur de mon engament", assure-t-elle encore.

Invité sur le plateau de BFMTV, la secrétaire générale de la CGT explique que le syndicat a dérogé à ses habitudes en appelant à voter pour le Nouveau Front populaire en raison d'un "contexte inédit".

"Dans ce type de moment, la CGT prend toujours ses responsabilités", justifie Sophie Binet. "Notre république, notre démocratie sont en danger."

"Nous appelons à faire barrage et à voter pour le programme du nouveau Front populaire", programme qui répond d'après elle "le mieux aux aspirations du monde du travail".

Jean-Luc Mélenchon se félicite sur son compte X de l'appel de la CGT à voter pour le Nouveau Front Populaire, "une décision historique" selon lui.

"Cette décision souligne la gravité de la menace qui pèse désormais sur le monde du travail avec la possibilité d'un gouvernement du RN", estime le leader des insoumis.

"Nous sommes donc plus forts pour mettre en échec le RN et faire avancer les attentes exigeantes des travailleurs", ajoute Jean-Luc Mélenchon, qui dit "merci aux cégétistes".

Petit arrêt face aux journalistes pour Gabriel Attal, en déplacement dans le 16e arrondissement de Paris. Il en profite pour ironiser sur le fait que Jordan Bardella n'accepterait d'être chef du gouvernement quen cas de majorité absolue du RN à l'Assemblée.

"Si vous n'avez besoin de rien, appelez Bardella!", lance Gabriel Attal. "Moi j'ai accepté d'être Premier ministre dans des conditions très difficiles.""

"Le RN est un parti d'opposition, pas un parti de gouvernement", tacle encore le Premier ministre. "Dans un moment aussi difficile, est-ce que l'on veut confier les clés à des gens qui ne sont pas prêts?"

Au tour d'un autre ancien locataire de Matignon de s'exprimer. François Fillon prend position dans une tribune publiée par Le Figaro et "persiste à penser que l’extrême droite, malgré sa mue, n’est pas en mesure de redresser notre pays".

"Mais, pire qu’elle encore, l’extrême gauche qui menace l’unité nationale doit être implacablement sanctionnée par les urnes", poursuit-il.

"Je reste convaincu que notre pays a besoin d’une droite républicaine, forte et libre", souligne François Fillon. "J’en conviens, cette droite-là, la mienne, est en salle d’urgence."

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Ancien ministre des Sports de Jacques Chirac et membre du CIO, Guy Drut estime dans une interview au Monde, qu'il "n'y a aucune raison que (les Jeux olympiques) se passe(nt) mal avec un gouvernement RN".

"Je reste et je voterai Les Républicains (LR), tendance Eric Ciotti, parce que j’approuve l’union des droites et l’alliance avec le Rassemblement national (RN)", déclare Guy Drut. "Eric Ciotti a eu raison d’appeler à cet accord face à la menace fasciste de gauche."

"Quelle déchéance", réagit sur X la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra."Les nouvelles recrues du RN sont à son image: tout en inconséquence et en incohérence".

Dans un entretien au Monde, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire ne prend pas de gants pour critiquer les programmes économiques des opposants à la majorité. Il prévoit même "une crise de la dette" si les programmes du RN ou du Nouveau Front populaire "étaient intégralement appliqués".

"Ouvrir tout grand les vannes de la dépense publique au moment où nous devrions rétablir nos comptes, cela conduira à la mise sous tutelle de la France par Bruxelles et le Fonds monétaire international", anticipe-t-il. "La suite est écrite: l’austérité et une hausse massive des impôts.

Eux ne se présenteront pas sous la bannière du Nouveau Front populaire. Les deux formations d'extrême gauche Lutte ouvrière et le NPA-Révolutionnaires ont annoncé présenter chacun de leur côté des candidats pour les élections législatives.

"Aux élections législatives du 30 juin, Lutte ouvrière sera présente dans 550 circonscriptions sur 577", écrit sur X l'ancienne candidate à la présidentielle de LO Nathalie Arthaud, qui sera elle-même candidate dans la 6e circonscription de Seine-Saint-Denis, face au député LFI sortant Bastien Lachaud.

Le NPA - Révolutionnaires, né après la scission du Nouveau Parti anticapitalists, annonce lui "présenter des candidatures dans 79 circonscriptions".

Christiane Taubira embraie le pas à François Hollande et Jean-Marc Ayrault. Dans un communiqué publié sur son compte X, l'ancienne ministre de la Justice apporte son soutien au Nouveau Front populaire.

"L'accord qui fonde le Nouveau Front populaire est clair en ses principes, audacieux et juste en son programme, responsable", écrit-elle.

"Le moment est grave", ajoute Christiane Taubira, qui appelle à se "tenir bien et (à) faire campagne en dignité"

Gabriel Attal poursuit sa campagne de terrain en région parisienne cet après-midi.

Il est en ce moment dans le quartier huppé de Passy, dans le 16e arrondissement de Paris, où il enchaîne poignées de main, photos et échanges impromptus avec des passants.

Gabriel Attal est venu apporter son soutien à Benjamin Haddad, député sortant de la majorité présidentielle de la 14e circonscription de Paris.

"Le fait de s'appeler Le Pen, ça aide ". Marie-Caroline Le Pen, sœur de Marine et candidate du Rassemblement national aux élections législatives dans la Sarthe, a assuré ce mardi 18 juin ne "pas avoir été parachutée", reconnaissant cependant que son patronyme pouvait l'"aider" à convaincre les électeurs.

Retrouver plus de détails sur la candidature de Marie-Caroline Le Pen dans cet article dédié.

"Aujourd'hui, un fait écrase tout: l'extrême droite est aux portes du pouvoir". Dans un communiqué, l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault appelle à voter pour les candidats du Nouveau Front Populaire.

"Liberté, égalité, fraternité: pas une seule des promesses que la République proclame aux frontons de tous ses bâtiments n'est à l'abri", écrit-il.

"La campagne des élections européennes menée par Raphaël Glucksmann a permis une clarification. L'engagement européen de la France, le soutien à l'Ukraine, la lutte contre l'antisémitisme sont désormais des acquis", poursuit-il, concluant ainsi:

"C'est au nom de ces valeurs que je voterai dimanche 30 juin pour les candidats du Nouveau Front Populaire".

En déplacement au Mont Valérien pour des commémorations, Emmanuel Macron a expliqué à des enfants son choix de dissoudre l'Assemblée nationale.

"Parce qu'il fallait que les gens clarifient leur choix parce qu'aux européennes, ils ont beaucoup voté pour les extrêmes et qu'à l'Assemblée je n'ai qu'une majorité relative et que c'était impressionnant de désordre", a affirmé le chef de l'État.

"J'ai trois ans devant moi, je ne vais pas me représenter au pouvoir. Donc j'ai dit 'Nous, on a besoin que ce soit clair'", a-t-il expliqué, ajoutant:

"Et donc c'est un moment de sursaut un peu".

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À peine sorti du marathon des élections européennes, l'Arcom ressort sa calculatrice. Après la dissolution décidée le 9 juin par Emmanuel Macron, direction la campagne éclair des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains. Et pour le régulateur de l'audiovisuel, le décompte du temps de parole des candidats.

Ce décompte est obligatoire depuis le 11 juin. Il concerne les médias audiovisuels - télévision et radio -, et leur impose le respect du principe de l'équité du temps de parole.

Un principe: l'équité entre les formations politiques, et leurs soutiens, selon leur représentativité. En somme, "l'accès équitable", à l'antenne des différents partis. Pendant la campagne des élections législatives, l'égalité stricte ne s'applique pas, contrairement à la campagne présidentielle.

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Les députés sortants candidats aux législatives anticipées du 30 juin et 7 juillet prochains ont dû clôturer leur mandats et lancer leur campagne en un temps plus que restreint.

La dissolution de l'Assemblée décidée le soir des européennes par Emmanuel Macron chamboule les conditions et délais d'une campagne normale. Et pour les candidats, chaque heure compte.

Retrouvez leur témoignage

"Ni dans nos vies, ni dans nos jeux": à deux semaines des élections législatives, associations, streamers et créatifs du secteur du jeu vidéo se mobilisent contre l'extrême droite, une initiative quasi inédite dans une industrie très frileuse à s'engager politiquement.

"Il est impératif de limiter la présence de l’extrême droite aussi bien dans nos vies que dans les jeux vidéo que nous créons et consommons", ont plaidé dans un communiqué une dizaine d'associations comme Afrogameuses, qui milite pour une meilleure représentativité des femmes noires dans l'industrie vidéoludique, Furax, qui lutte contre les violences faites aux femmes notamment dans le monde du streaming, ou encore le groupe de réflexion Game impact.

"L’extrême droite représente un danger pour nos droits et notre industrie", fait valoir le collectif, mettant en garde contre "la montée de la haine dans le contenu des jeux".

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Avec les élections législatives anticipées qui se tiendront fin juin et début juillet, certains professionnels du tourisme promettent davantage de souplesse sur les dates d'arrivée et de départ.

D'autres proposent une réduction sur présentation d'une procuration.

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Manuel Bompard n'est pas sur la même ligne qu'Olivier Faure. Au micro de BFMTV, le coordinateur de LFI plaide à nouveau pour que "le groupe politique qui détiendra le plus grand nombre de députés" au sein du Nouveau front populaire fasse une proposition de Premier ministre, si la gauche l'emporte aux élections législatives.

Tout en rappelant qu'"à la fin, c'est le président de la République qui choisit un Premier ministre".

Son homologue du PS a, lui, plaidé sur BFMTV-RMC en faveur d'un "vote" des élus de la nouvelle majorité.

Jean-Luc Mélenchon a tenu la même position que Manuel Bompard sur France 2 la semaine dernière, expliquant qu'il s'agissait d'une proposition... d'Olivier Faure.

Manuel Bompard estime sur BFMTV qu'"il y a beaucoup de fébrilité dans les rangs de la macronie aujourd'hui". Le coordinateur de La France insoumise répond ainsi à la stratégie du camp présidentiel de renvoyer dos-à-dos le Nouveau front populaire et le Rassemblement national.

"Comme souvent, la fébrilité ça amène à raconter n'importe quoi", appuie Manuel Bompard, qui candidate à sa réélection dans les Bouches-du-Rhône. Face aux accusations d'antisémitisme ciblant LFI, il réplique:

"L'antisémitisme est un délit en France, donc si l'un d'entre nous devait avoir tenu des propos que d'autres considèrent comme antisémite, alors ils doivent porter plainte devant les tribunaux."

Gabriel Attal, Gérald Darmanin, Aurore Bergé ou encore Prisca Thevenot... Plusieurs ministres porteront les couleurs du camp présidentiel pour ces élections législatives anticipées. Avec des chances de réussite diverses.

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Pourquoi vote-t-on aussi vite après les européennes? Quel est le rôle d'un député? Qu'est-ce qu'une circonscription? Comment savoir où se trouve votre bureau de vote? Quelles sont les alliances en lice? Comment faire une procuration à temps? 

Pour vous donner les clés pour tout comprendre des élections législatives, programmées les dimanches 30 juin et 7 juillet après la dissolution de l'Assemblée nationale, BFMTV répond à une série de questions sur le scrutin. 

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Secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier tance le RN, qui temporise sur l'abrogation de la réforme des retraites. "C'est le 'en même temps' version Rassemblement national", dit-elle sur BFMTV.

À l'inverse, l'alliance du Nouveau front populaire est "claire sur le sujet", estime l'élue d'opposition à Hénin-Beaumont. Avant de se projeter dans le scénario d'une victoire de la gauche aux législatives:

"Nous abrogerons la réforme des retraites dans les quinze jours qui suivront notre arrivée au pouvoir le 7 juillet", jour du second tour du scrutin.

Après le second tour des élections législatives, "s'il n y a pas de majorité claire (...) il faudra une coalition", se projette l'ancien ministre Clément Beaune sur BFMTV.

Candidat à sa réélection à Paris, il se dit prêt à travailler "avec des gens contre le RN et sans LFI" à l'Assemblée nationale.

Candidate à sa réélection dans le Calvados, Élisabeth Borne "s'engage à fond" dans la campagne, comme elle le confie à France Bleu Normandie.

À l'image du camp présidentiel, l'ancienne Première ministre cible à la fois le Rassemblement national et le Nouveau front populaire, jugeant leurs propositions "irréalistes".

"Il faut proposer des solutions crédibles, concrètes, rapides. Quand on promet du rêve, ça se termine toujours en cauchemar", déclare-t-elle.

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Quel est le paysage politique en 2024, à l'approche des élections législatives anticipées? Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs LR, évoque une "guerre des blocs" sur BFMTV, distinguant un "grand bloc central" de "deux ailles radicales".

Cette logique "est contraire à l'esprit et à la pratique de la Ve République", juge le sénateur de Vendée, estimant qu'elle pourrait revenir à "diviser en trois les Français et l'électorat, ce qui rend une majorité introuvable".

"On voit depuis quelques jours, s'agissant de Jordan Bardella, qu'il y a de moins en moins de programme et de plus en plus de conditions", tance Gabriel Attal sur France Info.

Dans le viseur du Premier ministre: le fait que le RN repousse plusieurs de ses mesures comme l'abrogation de la réforme des retraites ou la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité. Mais aussi la majorité absolue réclamée par Jordan Bardella pour prendre les commandes à Matignon.

"Cela commence à ressembler à un refus d'obstacles", tacle Gabriel Attal.

"Personne ne peut considérer que l'antisémitisme en France aujourd'hui est résiduel", affirme Olivier Faure, se distinguant ainsi de Jean-Luc Mélenchon, même s'il considère que ce dernier est "revenu" sur son expression qui avait fait polémique.

"Il faut évidemment protéger nos concitoyens français juifs comme nos concitoyens français musulmans, qui sont l'objet aujourd'hui d'agressions" et de "crimes", dit le Premier secrétaire du PS sur BFMTV-RMC.

Olivier Faure "apporte tout [s]on soutien à Alexis Corbière et Raquel Garrido", après que les deux députés insoumis sortants, critiques de la direction de LFI, n'ont pas été réinvestis par leur mouvement pour les élections législatives.

S'il souhaite "passer à autre chose", parlant de "sujet internes à La France insoumise", le Premier secrétaire du PS défend sur BFMTV-RMC des "parlementaires particulièrement efficaces", qui représentent des "voix fortes au sein de la gauche".

Comment désigner le Premier ministre de la gauche, en cas de victoire aux législatives? "Je souhaite que ce soit l'ensemble de celles et ceux qui formeront cette nouvelle majorité qui puisse se retrouver au lendemain du 7 juillet et désigner celui ou celle qui sera le mieux placé", répond Olivier Faure sur BFMTV-RMC.

Le Premier secrétaire du PS "souhaite un vote". "C'est la seule façon d'arbitrer", dit-il, contredisant ainsi les insoumis qui veulent que le groupe parlementaire le plus important propose un nom pour Matignon.

Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, salue la constitution du Nouveau Front populaire sur BFMTV-RMC, jugeant qu'un "espoir s'est levé".

"Nous étions dans une situation il y a un peu plus d'une semaine maintenant, le 9 juin, où nous avions le sentiment qu'il y avait quelque chose d'inéluctable: l'extrême droite devait l'emporter de manière assurée", souligne-t-il pour mieux mettre en avant l'alliance des gauches.

Isolé au sein du parti Les Républicains, dont il a toujours la présidence même si elle lui a été contestée, Éric Ciotti n'hésite plus à tacler les membres de sa formation politique.

Le député sortant des Alpes-Maritimes déclare sur RTL:

"Les leçons de moral de ceux qui nous ont conduits dans cette situation, ça suffit. Les querelles d'ego des chefs qui sont planqués et qui attendent que le pays dévisse pour sortir du bois, ça suffit", lâche-t-il.

Invitée de France Inter, la députée européenne LFI a défendu le programme économique du Nouveau Front populaire, notamment la mesure concernant l'acroissement de la progressivité de l'impôt sur le revenu, qui passera à 14 tranches.

"Ceux qui gagnent moins de 4.000 euros par mois, soit 92% des Français, paieront moins d’impôt. On veut rendre l’impôt plus progressif. Les autres payeront plus : légèrement plus à 4.000 euros, beaucoup plus si vous êtes Bernard Arnault", a soutenu l'élue.

"C'est une question de vision politique" a-t-elle ajouté, pointant le chiffrage "farfelu" du programme par Bruno Le Maire, à 287 milliards d'euros.

"Ils surestiment de 20 fois le coût de la réforme des retraites, ils prévoient que la réforme de la CSG, devenue progressive, coûtera 39 milliards d’euros. Cela ne coûtera rien de plus puisque certains coûteront plus, d’autres moins", explique Manon Aubry.

Mathilde Panot défend la candidature de Raphaël Arnault dans le Vaucluse. "Je pense que la gauche est diverse, plurielle. Je suis fière d’avoir aussi d’avoir des forces antifascistes dans notre Nouveau Front populaire", dit la députée insoumise sortante du Val-de-Marne sur France 2.

Investi par La France insoumise, Raphaël Arnault est le cofondateur et porte-parole du groupe antifa La Jeune Garde, mouvement assumant une stratégie musclée et contestée contre l'extrême droite.

Il est par ailleurs fiché "S" dans le registre policier recensant les individus potentiellement dangereux pour la sécurité nationale, comme l'a confirmé à l'AFP une source proche du dossier.

Sa candidature fait polémique à gauche où les forces locales ont apporté leur soutien à un candidat dissident.

"Ce n'est plus le Rassemblement national, c'est le reniement national". Invité sur TF1 ce mardi, Bruno Le Maire a dénoncé ce qu'il présente comme les fausses promesses du RN en matière de pouvoir d'achat.

"Toutes les mesures qui ont été proposées (par le RN, NDLR) pendant la campagne des européennes ont disparu", a assuré le ministre de l'Economie.

Lundi, Jordan Bardella a annoncé que la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité défendue par son camp n'interviendra finalement que dans "un second temps" s'il accédait au pouvoir. "Il reste quoi pour le pouvoir d’achat dans le programme du Rassmeblement national? Rien", a affirmé Bruno Le Maire, jugeant de toute façon la mesure "complètement inefficace".

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Jérôme Cahuzac est de retour. Six ans après sa condamnation pour fraude fiscale, l'ancien ministre du Budget de François Hollande se présente dans le Lot-et-Garonne où il a déjà été élu député.

"J'ai le droit de me présenter devant les électeurs. Qui n'a jamais demandé une deuxième chance à son mari, à sa femme, à son patron? Attendez le jugement des électeurs s'il-vous plaît", plaide-t-il au micro de BFMTV.

Pour reprendre son siège dans la 3e circonscription du département, Jérôme Cahuzac devra notamment composer avec un candidat du Nouveau front populaire et un autre du parti Les Républicain, soutenu par le camp présidentiel.

Dans un entretien au Parisien, Jordan Bardella déplore la prise de position de Kylian Mbappé "contre les extrêmes" pour les élections législatives.

"J’ai beaucoup de respect pour Kylian Mbappé. Mais je suis gêné de voir des gens qui sont millionnaires, qui n’ont aucune difficulté pour boucler les fins de mois, de donner des leçons de morale à des Français qui sont dans une situation de grande souffrance", déclare le président du Rassemblement national.

Et l'élu d'extrême droite de tacler: "Il espère le 7 juillet prochain pouvoir continuer à jouer avec un maillot dont il est fier des valeurs. Je ne savais pas que le maillot de l’équipe de France était le maillot du gouvernement."

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La symbolique se voulait à l'unité, à la célébration du Nouveau front populaire pour un premier meeting de campagne. Mais, à Montreuil (Seine-Saint-Denis) ce lundi, la gauche n'a pas pu cacher certaines divisions, ouvertes notamment par la non-reconduction de députés critiques de la direction de LFI, comme Raquel Garrido ou Alexis Corbière.

Sur scène, la nouvelle députée européenne insoumise Rima Hassan a affiché ouvertement son soutien à Sabrina Ali Benali, médecin urgentiste investie par LFI dans la circonscription d'Alexis Corbière.

Avant que François Ruffin, qui a largement critiqué la direction de LFI après son choix pour les législatives, emploie les mêmes éléments de langage, mais pour afficher son "plein soutien" à Alexis Corbière.

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Depuis le début de la campagne des élections législatives, le Rassemblement national (RN) semble modifier son programme au jour le jour.

La faute a une situation budgétaire "catastrophique", justifient Jordan Bardella et Marine Le Pen, qui veulent aussi rassurer leurs nouveaux alliés et apparaître crédibles avant une possible prise de pouvoir.

Abrogation de la réforme des retraites, suppression de la TVA sur les produits de première nécessité, interdiction du voile...

Retrouvez ici les promesses de campagne tempérées ou repoussées par le RN

Plusieurs streamers et influenceurs se sont rassemblés au sein d'un collectif baptisé Le Stream Populaire. Ils signent une tribune dans Mediapart ce lundi 17 juin pour appeler à voter pour le Nouveau front populaire aux élections législatives.

Parmi les signataires, on trouve Antoine Daniel, Nota Bene, Ultia, Mister MV ou encore Charlie Danger, mais aussi des associations, dont Afrogameuses.

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À Nice, la tâche s'annonce ardue pour Virgile Vanier. Ce novice de la politique va défier Éric Ciotti, candidat à un 5e mandat dans la première circonscription des Alpes-Maritimes.

Ce dernier est toujours président du parti Les Républicains mais son appartenance à cette formation politique est contestée par la plupart des élus de la droite depuis qu'il a noué une alliance avec le Rassemblement national pour les élections législatives.

LR a donc choisi d'investir Virgile Vanier pour faire face à Éric Ciotti. Avant ces élections, le candidat âgé d'une quarantaine d'années ne s'était jamais engagé en politique. Selon certaines sources, il a toujours porté les valeurs de la droite et du centre.

Il est sorti du bois la semaine passée lorsqu'Éric Ciotti a annoncé l'alliance avec l'extrême droite.

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Le Rassemblement National, lui, n'a pas été pris de court. Si la dissolution de l'Assemblée nationale précipite l'organisation d'élections législatives, le RN travaille depuis de longs mois à une éventuelle arrivée au pouvoir.

Cela fait deux ans, confie à BFM Business l'un de ses responsables, qu'il tisse des relations avec les milieux économiques.

Trois responsables du parti jouent les go-between auprès des patrons: Marine Le Pen, Jordan Bardella ainsi que Jean-Philippe Tanguy, ancien membre de la commission des Finances de l'Assemblée.

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Le Rassemblement national (RN) entend se montrer rassurant en cas d'accession à Matignon, quitte à demeurer flou sur son programme et une éventuelle abrogation de la réforme des retraites, un point de friction avec son nouvel allié Éric Ciotti.

"La réforme des retraites sera abrogée à partir de l'automne": dans un entretien au Parisien, Jordan Bardella s'est voulu catégorique, après plusieurs jours de flottement.

Éric Ciotti a estimé au 20 heures de France 2 qu'"il (n'était) pas dit que la réforme des retraites sera abrogée", en renvoyant aux "marges de manœuvre qui seront données" par un audit des finances publiques. "C'est le RN qui conduit cette coalition", lui a sèchement répondu Jordan Bardella.

Gabriel Attal a lancé hier la campagne officielle du camp présidentiel aux législatives en alertant face au risque de "catastrophe économique" qui pèserait selon lui en cas de victoire des "extrêmes".

"On va se battre mètre carré par mètre carré" contre "les extrêmes", a assuré Gabriel Attal, Premier ministre et chef de campagne de la majorité, fustigeant les projets "terribles pour l'économie" du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national, ses deux cibles renvoyées dos à dos.

Le Parti socialiste a dévoilé hier soir ses investitures finales pour les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, parmi lesquelles figurent plusieurs indépendants de Liot issus de la gauche, certains d'entre eux rejetant toutefois l'étiquette "Nouveau Front populaire".

Sur les 176 investitures présentées par les socialistes, on retrouve cinq députés, issus de la gauche, qui siégeaient dans ce groupe indépendant à l'Assemblée nationale avant qu'elle ne soit dissoute: Jean-Louis Bricout (Aisne), Martine Froger (Ariège), Laurent Panifous (Ariège), David Taupiac (Gers) et Benjamin Saint-Huile (Nord).

Pour autant, si ces circonscriptions ont été obtenues "dans le cadre du Nouveau Front populaire" comme le précise le Parti socialiste, plusieurs de ces députés rejettent fermement cette dernière étiquette

L'humoriste Dieudonné et le chanteur Francis Lalanne, candidats déçus aux européennes, se présentent aux élections législatives des 29 juin et 6 juillet en Guadeloupe, selon la liste diffusée par la préfecture.

Dieudonné M'Bala M'Bala, condamné plusieurs fois par la Justice, notamment pour injures raciales et incitations à la haine, est candidat dans la première circonscription. Le chanteur se présente dans la troisième circonscription.

Hormis la tenue de spectacles du côté de Dieudonné, les deux artistes n'ont pas de lien connu avec l'archipel.

Réunies hier soir à Montreuil pour le premier meeting des législatives, les différentes formations du Nouveau Front populaire ont joué leur partition unitaire, mais ont eu du mal à cacher les tensions consécutives à la "purge" des frondeurs insoumis.

Sur une scène en plein air devant la mairie de Montreuil, plusieurs centaines de sympathisants de gauche ont vu se succéder le leader du PS Olivier Faure, la patronne des Ecologistes Marine Tondelier, le sénateur et porte-parole du Parti communiste français Ian Brossat et l'ancienne présidente du groupe insoumis à l'Assemblée, Mathilde Panot.

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique du mardi 18 juin. 48 heures après le dépot des candidatures, la campagne des élections législatives se poursuit dans tout le pays. Hier, la gauche du Nouveau Front populaire a fait son premier meeting à Montreuil tandis que le président RN Jordan Bardella a indiqué plusieurs aspects de son programme économique. Il renvoie "à un second temps" la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité.