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Elections Législatives 2024
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Législatives: Macron dénonce "la parole désinhibée" de ces derniers jours, "le racisme" ou "l'antisémitisme

Résultats élections Législatives 2024
Les Français n'ont plus que trois jours avant le premier tour d'élections législatives historiques pour faire leur choix entre le Nouveau Front populaire, le Rassemblement national et Ensemble, le camp présidentiel. Depuis le 10 juin, plus de deux millions de procurations ont été comptabilisées par le ministère de l'Intérieur.

L'ESSENTIEL

  • À quatre jours du scrutin, le ministère de l’Intérieur comptabilise 2.124.918 procurations effectuées depuis le 10 juin. Lire l'article
  • Chef des armées "honorifique": Bayrou estime que Le Pen met "en cause profondément la Constitution". Lire l'article
  • Alors que les partis de gauche se sont ralliés à l'idée de désistements au second tour pour faire barrage au RN, LFI demandera à ses électeurs, en cas de non-qualification des candidats du NFP, de ne pas accorder leur vote à des candidats du parti d'extrême droite au second tour. Lire l'article
  • Sébastien Chenu évoque une liste de 50 emplois "sensibles" que le RN veut interdire aux binationaux. Lire l'article

Macron critique le Rassemblement national à deux jours du premier tour

Le président français Emmanuel Macron a dénoncé à Bruxelles l'"arrogance" du Rassemblement national qui selon lui s'est "déjà réparti" tous les postes du gouvernement avant même les élections législatives, et a déploré la "parole désinhibée", "le racisme ou l'antisémitisme" dans le débat politique.

Les dirigeants du parti d'extrême droite affirment qu'en cas de victoire et d'accès au gouvernement, il leur reviendra de désigner le futur commissaire européen représentant la France, et que le président ne sera qu'un chef des armées "honorifique".

Ce direct est terminé, merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com

Macron dénonce l'"arrogance" du RN qui selon lui se partage déjà les postes du gouvernement

Le président français Emmanuel Macron a dénoncé à Bruxelles l'"arrogance" du Rassemblement national qui selon lui s'est "déjà réparti" tous les postes du gouvernement avant même les élections législatives.

"C'est infamant et ridicule": Emmanuel Macron dénonce les propos du RN sur les binationaux

Alors qu'un député sortant RN a estimé qu'un membre du gouvernement ne pouvait pas être binational et visé particulièrement l'ancienne ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, Emmanuel Macron s'est emporté.

"C'est une dissolution des esprits et des consciences", "une trahison profonde de ce qu'est la France", a-t-il lancé devant la presse à l'issue d'un sommet européen, dénonçant "la parole désinhibée de ces derniers jours, le racisme ou l'antisémitisme désinhibé".

"Oui, le RN trie les Français": Gabriel Attal dénonce les propos de Roger Chudeau sur les ministres binationaux

Alors que la séquence fait déjà beaucoup réagir, le Premier ministre a fustigé les propos tenus sur BFMTV par le député RN Roger Chudeau.

D'après l'élu d'extrême droite, les "postes ministériels doivent être occupés par des Franco-Français". C'est pourquoi, selon lui, une personnalité politique comme Najat Vallaud-Belkacem n'aurait pas dû intégrer le gouvernement à l'époque.

"Éloquent aveu de ce député RN, présenté comme le futur ministre de l'Éducation nationale, qui considère qu'un Français binational a nécessairement 'un problème de loyauté'", a commenté Gabriel Attal sur X.

Il a ajouté: "Oui, le RN trie les Français. Oui, le RN insulte les 3,5 millions de Français binationaux. Oui, on trouve plus de 100 candidats du RN qui ont tenu des propos racistes, sexistes, xénophobes ou antisémites."

"C'est absolument scandaleux": Sandrine Rousseau fustige les propos de Roger Chudeau sur Najat Vallaud-Belkacem

Quelques minutes après une prise de parole déjà très commentée du député RN sortant Roger Chudeau sur l'impossibilité d'être ministre pour les binationaux, Sandrine Rousseau a apporté son soutien à l'ancienne ministre Najat Vallaud-Belkacem, visée par l'élu d'extrême droite.

"C'est absolument scandaleux", a déploré la députée écologiste sortante sur BFMTV.

Roger Chudeau a estimé que les "postes ministériels doivent être occupés par des Franco-Français". Selon lui, Najat Vallaud-Belkacem n'aurait pas dû intégrer le gouvernement.

"C'est incroyable de stigmatiser comme ça une langue, a commenté Sandrine Rousseau. Cela dit toute l'espèce de pensée raciste qu'il y a derrière le Rassemblement national. Il ne suffit pas de gratter beaucoup pour le trouver."

Sur son compte X, Roger Chudeau a ensuite précisé que sa position était "strictement personnelle" et n'engageait pas non parti.

Le député RN Roger Chudeau estime que les "postes ministériels doivent être occupés par des Franco-Français"

Alors que le RN veut "empêcher" les Français ayant aussi une autre nationalité d'occuper "des emplois extrêmement sensibles" en cas de victoire aux législatives, le député Roger Chudeau a annoncé sur BFMTV que la mesure s'appliquerait aussi pour les ministres.

"Les postes ministériels doivent être détenus par des Franco-Français, point final, a-t-il déclaré sur notre antenne. Ce qui s'applique à un haut fonctionnaire doit s'appliquer à un ministre."

Il a alors pris l'exemple de Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre de l'Éducation, qui a la double nationalité franco-marocaine. "Je pense que c'était une erreur et ce n'est pas une bonne chose pour la République", a-t-il commenté, affirmant que la ministre voulait permettre l'enseignement de l'arabe à l'école primaire.

"Il y a un problème de double loyauté à un moment donné."

Attal assure toujours être victime d'homophobie, Faure regrette les propos de Macron sur l'état civil des personnes trans

Les trois responsables ont également été interrogés sur des sujets de société, dont l'homophobie. "L'homophobie, je l'ai vécue, je la vis. Ma chance, c'est que je me suis bien entouré et que je suis blindé", a confié Gabriel Attal, qui est le premier chef du gouvernement ouvertement homosexuel en France.

"Je pense aux jeunes Français qui ont peur. (...) Je veux leur dire que dans la société que je défends, tous les Français auront leur place. C'est ça pour moi la société française. Une République universaliste qui ne discrimine personne", a-t-il assuré.

Si Olivier Faure a salué les propos de Gabriel Attal, il a "regretté" qu'Emmanuel Macron "ait considéré que la transphobie pouvait être un sujet de blague".

Le chef du PS a fait ici référence aux propos du chef de l'État, qui avait tancé la volonté "ubuesque" du Nouveau Front populaire de permettre aux personnes transgenres de "changer de sexe en mairie". "J'aimerais que toutes les différences soient acceptées (...) Il n'y a pas de Français de trop", a-t-il martelé.

Droit des femmes: Gabriel Attal assure qu'"on ne peut pas faire confiance à l'extrême droite"

Le Premier ministre a attaqué son adversaire d'extrême droite sur la question des droits des femmes. Alors que Jordan Bardella s'est présenté comme le futur "Premier ministre des droits des femmes", Gabriel Attal lui a répondu qu'"on ne peut pas faire confiance à l'extrême droite s'agissant des droits des femmes".

"Dans tous les pays où l'extrême droite a pris le pouvoir, systématiquement les droits des femmes ont reculé", a lancé le chef du gouvernement.

Jordan Bardella, lui, a affirmé: "Je ne suis pas d'extrême droite Monsieur Attal et mon mouvement non plus. Je ne me sens pas concerné."

"On sait où vous vous situez", a rétorqué Olivier Faure.

Binationaux: Olivier Faure accuse Jordan Bardella de vouloir "fabriquer des Français de seconde zone"

Alors que le RN souhaite "empêcher" les personnes avec une double nationalité d'occuper "des emplois extrêmement sensibles", le Premier secrétaire du PS a accusé Jordan Bardella de "faire le tri entre les Français".

"On a repris une caricature", a déploré le président du RN, rectifiant qu'il ne souhaitait pas "remettre en cause les double nationalités".

Olivier Faure a également mentionné le projet de suppression du droit du sol. "Nous seulement vous êtes en train de fabriquer des Français de seconde zone, mais avec la suppression du droit du sol vous revenez en arrière sur des siècles d'histoire de France".

Jordan Bardella promet que le RN ne laissera pas "l'impérialisme russe absorber un État allié comme l'Ukraine"

Le président du Rassemblement national a assuré qu'il ne laisserait pas "l'impérialisme russe absorber un État allié comme l'Ukraine" tout en répétant qu'il refuserait l'envoi de soldat français sur le sol ukrainien s'il devenait Premier ministre à l'issue des élections législatives.

"Ma position est très simple sur ce conflit (...) Elle n'a jamais varié. C'est celle d'un soutien à l'Ukraine et éviter une escalade avec la Russie qui est, je le rappelle, une puissance nucléaire", a-t-il déclaré lors du débat.

"Vous avez fait beaucoup pour les plus riches": Olivier Faure accuse Gabriel Attal d'avoir "vidé les caisses de l'État"

Au cours du débat, lorsque la question des impôts a été abordée, le Premier secrétaire du PS a reproché au gouvernement d'avoir "fait beaucoup pour les plus riches".

"70 milliards par an ont été reversés aux grandes entreprises, aux grandes fortunes, a-t-il assuré sur France 2. Vous avez vidé les caisses de l'État."

Le représentant, ce soir, du Nouveau Front populaire a poursuivi: "Je l'assume, je veux que les super-riches payent plus d'impôts. 92% des Français payeront moins d'impôts qu'aujourd'hui."

Olivier Faure assure qu'il est "impossible" aujourd'hui de vivre avec le Smic

Olivier Faure défend la hausse du Smic de 1.400 à 1.600 euros nets proposée par le Nouveau Front populaire. "À chaque fois que la gauche propose, à chaque fois vous avez les mêmes qui nous expliquent que rien ne sera possible", a d'abord déploré le premier secrétaire du Parti socialiste, face à Jordan Bardella et Gabriel Attal.

"On va faire ce qu'il s'est passé en Espagne: en cinq ans, ils ont augmenté le Smic de 47%. On propose, nous, de l'augmenter de 14%, et vous pensez qu'on ne peut pas le faire?", a avancé Olivier Faure.

"Aujourd'hui, vivre avec le Smic, c'est impossible", a affirmé le représentant du Nouveau Front populaire, qui veut "donner la valeur au travail".

Chef des armées "honorifique": Olivier Faure voit dans les propos de Marine Le Pen "l'état d'esprit putschiste de l'extrême droite"

Toujours sur les propos de Marine Le Pen - jugeant que chef des armées n'était qu'"un titre honorifique" pour le président de la République - Olivier Faure y a une l'"état d'esprit putschiste de l'extrême droite".

"Partout où elle gouverne, partout elle cherche à prendre le pas sur les institutions", a-t-il déploré sur France 2.

"Elle ne respecte pas notre Constitution": Gabriel Attal fustige les propos de Marine Le Pen sur le rôle "honorifique" du chef des Armées

En réaction aux propos de Marine Le Pen qui a jugé que chef des armées n'était qu'"un titre honorifique" pour le président de la République, le Premier ministre s'est inquiété d'un "message très grave pour la sécurité des Français" envoyé "aux puissances mondiales".

"Elle ne respecte pas notre Constitution", a-t-il commenté.

De son côté, Jordan Bardella a rappelé que le Premier ministre "détermin(ait) le budget des armées". Il a également rajouté qu'il n'y aurait "pas de soldat français envoyé sur le sol ukrainien" s'il accédait à Matignon.

Gabriel Attal accuse le RN de "stigmatiser les Français binationaux", Jordan Bardella le qualifie de "premier menteur de France"

Alors que le Rassemblement national souhaite empêcher les personnes avec une double nationalité d'occuper des "emplois extrêmement sensibles", Gabriel Attal a estimé qu'il "stigmatis(ait) les Français binationaux". Selon lui, le parti d'extrême droite dit à ces Français "qu'ils sont des demi-Français".

"Je n'ai jamais dit ça, a répondu Jordan Bardella. Je ne peux pas laisser le premier menteur de France diffamer des millions de Français."

Il a ajouté: "Vous êtes un petit calomniateur."

Olivier Faure assure que le Premier ministre du Nouveau Front populaire sera "une force tranquille" en cas de victoire aux législatives

Alors que l'union de la gauche n'a pas encore désigné de Premier ministre en cas de victoire aux législatives, Olivier Faure a assuré qu'il s'agirait d'"une force tranquille, une force qui sait où elle va".

"Le Premier ministre ne sera ni insoumis, ni socialiste, ni écologiste, ni communiste. Il sera issu du Nouveau Front populaire", a-t-il clamé sur France 2.

Jordan Bardella annonce qu'Éric Ciotti "sera appelé à des responsabilités importantes" dans son gouvernement en cas de victoire du RN aux législatives

Le président du Rassemblement national, candidat à Matignon en cas de victoire de son parti aux législatives, a annoncé que le parti avait "mis des noms sur des postes".

"Évidemment qu'Éric Ciotti qui est le président des Républicains sera appelé à des responsabilités importantes dans ce gouvernement", a-t-il notamment mentionné.

Gabriel Attal souhaite proposer un référendum "peut-être chaque année" sur "un sujet d'importance pour les Français"

En préambule du débat entre le Premier ministre, Jordan Bardella et Olivier Faure, Gabriel Attal a donné les contours du projet de la macronie pour "gouverner différemment".

"Cela fait je crois 20 ans qu'il n'y a pas eu de référendum dans notre pays, a-t-il affirmé. Je souhaiterais proposer qu'il y ait peut-être chaque année un référendum sur un sujet d'importance pour les Français."

Pour le choix du sujet, le Premier ministre veut mobiliser les forces politiques ou encore les partenaires sociaux.

"Totalement contre-performant": Mélenchon estime que Faure et Roussel "commettent une lourde erreur" en lui "tapant dessus"

"J'ai jeté les rancunes à la rivière." Alors que plusieurs personnalités de gauche se sont opposées à la nomination de Jean-Luc Mélenchon à Matignon en cas de victoire du Nouveau Front populaire aux législatives, le leader insoumis a jugé leur position "très malhabile" ce jeudi 27 juin.

"Je déplore d'être mis au ban d'une gauche pour laquelle j'ai quelques responsabilités dans son retour sur la scène", a expliqué Jean-Luc Mélenchon sur M6.

Il a poursuivi: "Monsieur Faure comme Monsieur Roussel commettent une lourde erreur s'ils croient qu'ils vont gagner des voix, qu'ils vont prendre à la droite et à l'extrême droite, en me tapant dessus. Ce qu'ils risquent c'est de dégouter les gens qui votent insoumis de voter pour eux. Donc c'est totalement contre-performant."

Plus d'informations ici.

La justice retoque une nouvelle demande des LR historiques opposés à Éric Ciotti

Le tribunal judiciaire de Paris a déclaré irrecevable en référé la troisième tentative de LR d'exclure son président Éric Ciotti, qui a conclu une alliance électorale avec le RN, rejetant la demande du parti de désigner un mandataire ad hoc pour le remplacer.

Le tribunal, saisi via une procédure d'urgence, a rejeté la demande signée par 703 membres du conseil national des Républicains, qui exigeaient la nomination d'un mandataire ad hoc si Éric Ciotti ne convoquait pas un nouveau bureau politique avant mercredi, 18h30.

"Il ressort de la lecture du tableau (...) que ce nombre en réalité inclut de très nombreux courriers non signés (et) qu'aucune vérification du versement des cotisations par les signataires n'a été opérée", observe le tribunal.

Dans un communiqué transmis à l'AFP, LR a pris "acte" de la décision de justice, qu'il interprète comme "un refus de s'immiscer dans l'urgence dans des questions politique ", estimant qu'elle de "ne tranche rien sur le fond".

"Dépenser plus et travailler moins": Bruno Retailleau affirme que le programme économique du RN est "un programme de gauche"

Le président des sénateurs LR a fustigé le projet du Rassemblement national, "un parti démagogique qui est dans l'inconstance".

"Jordan Bardella et Marine Le Pen auront changé d’avis sur tout. Hier, ils voulaient sortir de l’Europe et de l'euro, de Schengen. Plus maintenant. Hier, ils voulaient extraire le pays du marché européen de l’électricité. Plus maintenant", a-t-il déclaré dans un entretien accordé à Ouest-France.

Il a poursuivi: "Sur le plan économique, le RN est le parti du dépenser plus et du travailler moins. C’est un programme de gauche, qui risque d’augmenter les déficits et donc la dette."

Raphaël Glucksmann appelle la majorité à "sortir du ni-ni"

L'eurodéputé Raphaël Glucksmann a appelé le camp macroniste, qui renvoie dos à dos le Rassemblement national et une partie de la gauche dans la campagne des législatives, à "sortir du ni-ni" qui est "en réalité un consentement à la prise du pouvoir par le RN".

"Pour qu'il n'y ait pas de majorité d'extrême droite, la macronie a une chose à faire, c'est à sortir du ni-ni", et à dire "très clairement que la priorité des priorités, c'est d'empêcher le RN d'avoir une majorité absolue", a déclaré à la presse Raphaël Glucksmann, venu soutenir le candidat de l'alliance de gauche Nouveau Front populaire (NFP), Aurélien Rousseau, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).

Il a dénoncé une part de calcul électoral dans la rhétorique de la majorité: "C'est une stratégie de premier tour pour essayer de limiter la casse" dimanche en affaiblissant la gauche.

Éric Ciotti a fait changer la bannière "Les Républicains" par "Républicains à droite" sur sa permanence de Nice

La façade de la permanence d'Éric Ciotti, président contesté des Républicains et député sortant des Alpes-Maritimes, a été modifiée aujourd'hui: La bannière "Les Républicains" a été remplacée.

À la place, une pancarte "Républicains à droite", a été installée sans le logo du parti sur la façade du bâtiment situé sur le port de Nice.

La devanture de la permanence d'Eric Ciotti a été changée ce jeudi 27 juin 2024.
La devanture de la permanence d'Eric Ciotti a été changée ce jeudi 27 juin 2024. © BFM Nice Côte d'Azur

Pourquoi vous allez peut-être recevoir des SMS des candidats

Comme souvent lors des fins de campagnes électorales, des internautes ont signalé avoir reçu des SMS de divers candidats, leur demandant de voter pour eux dimanche.

Ces messages sont fréqemment associés au nom "Selfcontact", le leader du secteur de l'envoi de SMS électoraux en France, qui expliquait auprès de Tech&Co posséder 30 millions de numéros de téléphones.

Partage de données, coût des SMS... Découvrez toutes les informations sur cette pratique dans notre article dédié.

"C'est grave": Jean-Yves Le Drian réagit aux propos de Marine Le Pen sur le titre "honorifique" du chef des Armées

La déclaration continue de faire réagir. Au lendemain des propos de Marine Le Pen sur le titre "honorifique" du chef des Armées qui est tenu par le président de la République, l'ancien ministre de la Défense de François Hollande les a qualifiés de "graves".

Selon Jean-Yves Le Drian au Télégramme, la présidente des députés RN "soit pèche par ignorance de la réalité de la Constitution et de la pratique des institutions de la Ve République depuis 1958, soit fait mine de l’ignorer avec l’intention d’y contrevenir".

La France insoumise retire son investiture à un candidat auteur de "tweets à caractère antisémite"

La France insoumise annonce sur X qu'elle retire son investiture à Reda Belkadi, candidat dans la 1ère circonscription du Loir-et-Cher, après "avoir été informé ce jour de tweets à caractère antisémite publiés il y a 6 ans".

LFI annonce aussi saisir "le Comité de respect des principes pour obtenir son exclusion immédiate" du parti.

Record de participation chez les Français de l'étranger

Plus de 410.000 Français expatriés ont voté en ligne pour les législatives, un "record" selon un post de la Direction des Français à l'étranger et de l'administration consulaire sur X.

En comparaison, 250.000 Français de l'étranger avaient voté pour les législatives de 2022.

Plus d'informations ici.

Le ministère de l'Intérieur met en garde contre une "manipulation de l'information"

La note du ministère de l'Intérieur que BFMTV a pu consulter demande aux préfets d'assurer la sécurité des réunions électorales, notamment par "la mise en place de services d'ordre pour faire face à des manifestations potentiellement violentes".

"Des actions ciblées visant les opérations de préparation du scrutin pourraient être entreprises lors de la phase pré électorale", prévient également Beauvau.

La note met également en garde contre "la manipulation de l'information" qui "cherche avant tout à altérer l'information diffusée lors de la campagne électorale et entacher d'insincérité le débat démocratique".

Menace terroriste, contexte international: le ministère de l'Intérieur pointe "plusieurs risques sécuritaires" pesant sur le scrutin

"Le scrutin se déroulera dans un contexte marqué par plusieurs risques sécuritaires", prévient une note du ministère de l'Intérieur datée du 25 juin que BFMTV a pu consulter.

"La menace terroriste reste à un niveau très élevé, le contexte international pourrait donner lieu à des actions de déstabilisation ciblées, notamment sur le plan cyber ou en matière de manipulation de l'information sur les réseaux sociaux", est-il écrit dans ce document destiné aux préfets.

Par ailleurs, Beauvau souligne que "l'approche des JO fait peser une tension sur la disponibilité des forces dans certains départements, notamment ceux concernés par le passage de la flamme olympique".

Pour le basketteur Victor Wembanyama, il est "important de s'éloigner des extrêmes"

Victor Wembanyama, la vedette du basket-ball français, juge qu'il est "important de s'éloigner des extrêmes", en réponse à une question de la presse sur le contexte politique en France.

"Bien entendu, les choix politiques sont personnels mais pour moi il est important de s'éloigner des extrêmes, qui ne sont pas la direction à prendre pour un pays comme le nôtre", a déclaré le basketteur, interrogé lors d'une conférence de presse des Bleus à l'Insep, à Paris, avant les Jeux olympiques.

"Chef des armées": Sébastien Lecornu répond à Marine Le Pen que "la Constitution n’est pas honorifique"

Alors que Marine Le Pen a affirmé que le titre de "chef des armées" pour le président de la République est "honorifique", le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, répond que "la Constitution n’est pas honorifique".

Citant une allocution du général de Gaulle en 1962, il souligne sur X que le président est bien "le chef des armées".

En cas de franc succès du RN aux élections législatives, Marine Le Pen a d'ores et déjà esquissé, dans un entretien au Télégramme, une cohabitation rugueuse: "Chef des armées, pour le président (de la République), c'est un titre honorifique puisque c'est le Premier ministre qui tient les cordons de la bourse". Conséquence, selon elle: "sur l'Ukraine, le président ne pourra pas envoyer de troupes", alors qu'Emmanuel Macron a refusé d'exclure cette option.

Pourquoi les Français de l'étranger votent-ils si tôt?

Déjà 250.000 Français résidant à l'étranger ont voté en ligne en 24 heures pour les législatives, a annoncé hier le ministère des Affaires étrangères sur le réseau social X, soit autant qu'en cinq jours lors du même scrutin en 2022.

Le vote en ligne s'est ouvert mardi et se terminera jeudi à midi. Il a vite été pris d'assaut, entraînant des problèmes d'accès au service. Pourquoi les Français de l'étranger votent-ils si tôt? BFMTV répond à cette question dans la vidéo ci-dessous.

"Un isoloir, ce n’est pas une cabine d’essayage": Olivia Grégoire s'adresse "à tous ceux qui se disent 'le RN on n'a jamais essayé'"

La députée sortante du camp présidentiel Olivia Grégoire, candidate à sa succession dans la 12e circonscription de Paris, appelle les électeurs disant que "le RN on n'a jamais essayé" à regarder le bilan du parti dans certaines villes comme Perpignan ou Fréjus.

"Un isoloir, ce n’est pas une cabine d’essayage. Certains ont essayé aux élections municipales et ils en ont eu pour leurs frais. Le RN a un bilan. Et il n’est pas glorieux", écrit-elle sur X.

Zelensky "convaincu" que le futur gouvernement français sera "indépendant" de la Russie et maintiendra son soutien

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est convaincu que le futur gouvernement français maintiendra son soutien à l'Ukraine face à la Russie, a-t-il déclaré dans un commentaire exclusif à l'Agence France presse.

"Nous croyons que les Français continueront à soutenir l'Ukraine", a déclaré Volodymyr Zelensky.

"Nous sommes convaincus que le prochain gouvernement sera indépendant de l'agresseur russe", a-t-il ajouté alors que le parti d'extrême-droite Rassemblement national, favori du scrutin, a été accusé de proximité avec la Russie.

Le plein-emploi: pourquoi ce sujet est totalement absent de ces législatives?

Dans cette campagne on parle pouvoir d’achat, sécurité, immigration ou encore retraites mais il y a un très grand absent: l’emploi. Alors que le taux de chômage est à plus de 7%, lors du premier grand débat diffusé par TF1, personne ou presque n’a proposé de solution pour atteindre le plein-emploi.

Retrouvez notre article au sujet du plein-emploi absent du débat des législatives ici.

La barre des 2 millions de procurations dépassée

À quatre jours du scrutin, le ministère de l’Intérieur comptabilise 2.124.918 procurations effectuées entre le 10 juin et le 26 juin inclus, a-t-on appris confirmant une information de Ouest-France.

Soit un seuil bien supérieur au premier tour des législatives de 2022: 1.021.350 procurations avaient alors été établies. Ce seuil a été dépassé dès le 21 juin dernier.

"Par rapport aux élections législatives de 2022, entre J-20 et J-4 avant le 1er tour, on comptabilise 5,1 fois plus de procurations", nous indique Beauvau.

"Battre l'extrême droite": le PCF indique que ses candidats se désisteront au profit du "candidat républicain" en cas de triangulaire au second tour

"Dans tous les duels opposant un·e candidat·e d’une force républicaine à un·e candidat·e d’extrême droite, nous appellerons à voter pour le/la candidat·e républicain·e", écrit le Parti communiste français dans un communiqué.

Avant d’ajouter: “si un·e candidat·e du PCF se retrouve qualifié au second tour en troisième position dans une triangulaire, il/elle se désistera pour que le candidat républicain le mieux placé ait les meilleures chances de battre l'extrême droite”.

Manuel Bompard prône une "révolution citoyenne" par des "voies démocratiques"

Le coordinateur national de La France insoumise, Manuel Bompard assure sur France info que le verdict des urnes sera respecté.

"Nous l'avons toujours fait. Ce n'est pas la même chose de dire que nous respectons le verdict des urnes et qu'il ne devrait pas y avoir de manifestations pour exprimer sa colère, son indignation", a-t-il déclaré.

Il précise être "un partisan de la révolution citoyenne", une révolution qui passe par des "voies démocratiques".

"J’assume qu'il faut des politiques pour transformer radicalement la société aujourd'hui", a continué le député sortant des Bouches-du-Rhône.

Bompard dit trouver "ignoble" que le RN et le NFP soient mis sur le "même plan"

"Je trouve ignoble de mettre sur le même plan des formations politiques de gauche qui se sont toujours battues pour l'unité du pays (...) et une organisation politique, le Rassemblement national, qui trouve son origine dans la haine de l'autre et le rejet de l'étranger", a déploré Manuel Bompard coordinateur national de la France Insoumise et député sortant des Bouches-du-Rhône sur France info.

"Les mettre sur le même plan comme le fait le président de la République est tout simplement scandaleux", a-t-il ajouté précisant que "rien dans (leur) programme politique" n'est d'"extrême gauche".

Raquel Garrido parle d'un "moment de bascule dans l'histoire de notre pays"

Une victoire de la gauche? La candidate Divers gauche dans la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis dit sur le plateau de BFMTV y croire "plus que jamais".

"Il y a une prise de conscience aiguë de ce moment de bascule dans l'histoire de notre pays", a-t-elle déclaré jugeant que l'arrivée du RN au pouvoir serait "profondément triste" et "bouleversant".

"Il ne faut pas se battre contre une partie des Français mais pour un idéal commun", a-t-elle ajouté.

Si elle se revendique du NFP, la députée sortante Raquel Garrido n'a pas été investie par La France insoumise comme la candidate représentant le parti. Le groupe politique a choisi d'investir Aly Diouara.

Autain et Roussel affirment que "Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre"

Invitée sur FranceInter, Clémentine Autain l'a assuré: "Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre" en cas de victoire du Nouveau Front populaire.

La candidate du NFP sur la 11ème circonscription de Seine-Saint-Denis considère que l'ancien candidat insoumis à l'élection présidentielle n'est "pas au centre de ce rassemblement" des gauches.

Même son de cloche du côté du secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel sur France info.

"Le véritable danger, le plus grave des dangers, c'est que le RN et ses alliés aient la majorité absolue et que ce soit Jordan Bardella qui soit Premier ministre", a-t-il ajouté.

Malgré "toutes (les) polémiques", Clémentine Autain appelle à ne "pas perdre de vue la réalité de l'enjeu"

"À l'évidence, ça ne va pas pouvoir continuer à La France insoumise comme avant, mais ce n'est pas le sujet du moment. (...) Nous devons l'emporter", a déclaré la candidate du Nouveau Front populaire sur la 11ème circonscription de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain sur France Inter.

"Celles et ceux qui nous écoutent ne doivent pas perdre de vue avec toutes ces polémiques, quelle est la réalité de l'enjeu et du choix de société devant lequel nous sommes", a-t-elle souligné souhaitant que le 7 juillet soit "une fête pour la France".

Chef des armées "honorifique": Marine Le Pen clarifie ses propos sur X

"Sans remettre en cause le domaine réservé du président de la République, en matière d’envoi de troupes à l’étranger, le Premier ministre a, par le contrôle budgétaire, le moyen de s’y opposer", a écrit la cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen sur X.

Avant d'ajouter: "Jordan Bardella était donc fondé à rappeler qu’il est opposé à l’envoi de militaires français en Ukraine".

Le vice-président du parti, Sébastien Chenu, a de son côté soutenu les propos de Marine Le Pen au micro de BFMTV-RMC. "C'est vrai, c'est exactement cela", a-t-il déclarant soulignant qu'en cas de victoire, le RN "fixera des limites au Président" sur les questions internationales.

Emplois stratégiques interdits aux binationaux: Chenu évoque une liste de "50 postes de la haute fonction publique"

Concernant la volonté du Rassemblement national d'interdire des emplois "sensibles" ou "stratégiques" aux personnes ayant la double nationalité, le porte-parole de ce parti, Sébastien Chenu, affirme qu'une liste a été établie comptant environ "50 postes de la haute fonction publique extrêmement sensibles".

"Je ne distingue pas les Français": le porte-parole du RN revient sur ses précédents propos sur la binationalité

S'il avait déjà fait machine arrière après ses propos sur TPMP le 13 juin dernier à propos de la binationalité dont il vantait alors la suppression, le porte-parole du Rassemblement national, Sébastien Chenu a déclaré sur BFMTV-RMC qu'il "ne distingue par les Français".

"Quand on est Français, on est Français", a ajouté le député sortant du Nord et vice-président du parti.

"Poutine doit être en train d'ouvrir le champagne": Bayrou juge que l'élection aura des "conséquences sur le monde"

"On croit que c'est une élection nationale mais ce n'est pas une élection nationale, c'est une élection qui aura des conséquences sur l'Europe et sur le monde", a déclaré François Bayrou, le président du Modem, invité de CNews et Europe 1.

Il évoque notamment les liens entre le Rassemblement national et Vladimir Poutine, "des alliés quasiment officiels tout au long du temps".

"Vladimir Poutine doit être en train d'ouvrir le champagne à cette heure-ci", a-t-il avancé précisant que "les deux forces qui depuis le début essaient d’empêcher l'Europe d’apporter son soutien à l'Ukraine sont sur le point d’avoir en France des scores prépondérants".

Chef des armées "honorifique": Bayrou estime que Le Pen met "en cause profondément la Constitution"

Le président du Modem, François Bayrou, estime que "la déclaration de Marine Le Pen" -qui a déclaré hier que le titre de chef des armées détenu par le président est un "titre honorifique" - est "extrêmement grave".

Marine Le Pen met "en cause profondément la Constitution", a-t-il estimé.

Avant d'ajouter: "Si vous mettez en cause la Constitution, vous mettez en cause l'ordonnancement du pays".

Ce à quoi la cheffe de file du Rassemblement national a répondu sur X: "Monsieur Bayrou, qui a choisi l’outrance sur le tard, devrait se souvenir qu’en décembre 1999, le Premier ministre Lionel Jospin s’était opposé à la volonté du chef de l’État d’envoyer des troupes en Côte d’Ivoire au moment du putsch du général Guéï".

"La Constitution, toute la Constitution, rien que la Constitution", a-t-elle écrit.

Bayrou dit "ne pas mettre de signe égal" entre le RN et LFI

Le président du Modem, François Bayrou affirme sur Cnews-Europe1 que sans mettre de "signe égal" entre le Rassemblement national et LFI, il estime que les deux partis sont "profondément dangereux pour la France".

"Des dangers", dont "il faudrait des années pour cicatriser", a-t-il continué plaidant pour un "grand bloc central uni autour des valeurs de la République".

Éric Zemmour assure que le parti Reconquête perdurera même en cas de défaite

S'il se dit confiant dans le fait d'avoir des candidats Reconquête au second tour des élections législatives, Éric Zemmour assure sur RTL que son parti perdurera même en cas de défaite.

Il affirme que s'il est là aujourd'hui, il sera aussi là "demain".

"On annonce la fin du parti depuis le 10 avril 2022, on n'avait pas de députés dans l'ancienne assemblée et on n'est pas mort. Le Front national pendant trente ans n'a pas eu de députés, on voit où il en est aujourd'hui", a déclaré Éric Zemmour.

Zemmour déplore que le RN ne se soit pas allié à Reconquête pour les législatives

Éric Zemmour s'est redit sur RTL "favorable" à une alliance de la droite, à une "grande majorité de droite" qu'il juge être une "logique politique". Une alliance, constituée par le RN et les LR, dont ne fait pas partie Reconquête en raison du refus de Marine Le Pen selon lui.

Le président de ce parti assure par ailleurs que "cette union des droites n'en est pas une vraie", notamment parce qu'Éric Ciotti a été suivi par peu de membres de son parti, explique-t-il.

"Le parti Reconquête n'est pas une filiale du Rassemblement national", a-t-il par ailleurs souligné.

Un nouveau débat avant le premier tour entre Bardella, Attal et Faure

Un débat entre Olivier Faure pour le Nouveau Front populaire, Jordan Bardella pour le Rassemblement national et Gabriel Attal pour le camp présidentiel est organisé aujourd'hui sur France 2. Un nouvel affrontement qui pourrait s'avérer décisif à quelques jours du premier tour de ces élections législatives.

"Il n'est déjà plus dans le jeu": François Hollande assure qu'il a été "convenu" que Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre

Après plusieurs échanges tendus depuis le début de la campagne des législatives entre les deux hommes, François Hollande a déclaré sur BFMTV que Jean-Luc Mélenchon "n'est plus déjà dans le jeu".

"Aujourd'hui dans la gauche, il a été convenu qu'il ne pouvait plus être celui qui devait diriger", a-t-il lancé sur notre antenne.

"À vous de rendre la pareille": Olivier Faure interpelle la majorité sur le désistement en cas de triangulaire face au RN

Signataire avec Marine Tondelier d'une tribune appelant à la mise en place d'un accord de désistement entre les deux tours des législatives contre le Rassemblement national en cas de triangulaire, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure s’adresse sur TF1 à ”ceux qui sont au pouvoir et qui hésitent”.

“Je leur dis ‘à vous maintenant de rendre la pareille’, de faire en sorte qu'il y ait effectivement demain la possibilité de battre tous les candidats de l'extrême droite, ce qui n'est pas encore le cas aujourd'hui puisque je les vois hésiter", déclare-t-il.

"Soyez des républicains, soyez du bon côté de l'histoire", exhorte Olivier Faure.

Mélenchon annonce que LFI demandera à ses électeurs de ne pas faire la "bêtise" de voter RN au second tour

La France insoumise demandera dimanche soir à ses électeurs, à l'issue du premier tour des élections législatives, de ne pas accorder leur vote à des candidats du Rassemblement national au second tour, là où les candidats de gauche ne seront plus présents, a déclaré Jean-Luc Mélenchon.

"Jamais aucun électeur insoumis, j'en suis certain, ne donnera sa voix au Rassemblement national. Et nous leur dirons que personne n'a à faire cette bêtise, quel que soit son motif", a-t-il déclaré sur LCI, en précisant que des consignes de vote seraient données dimanche soir après le premier tour de scrutin.

Entre La France insoumise et le Rassemblement national, Jean-Pierre Raffarin "votera blanc"

Interrogé sur ce qu'il ferait au second tour des élections législatives en cas de duel entre LFI et le RN, l'ancien Premier ministre défend sur BFMTV l'option du "ni/ni".

"Je ne participerai pas à l'accession au pouvoir ni du Rassemblement national, ni de LFI. Je voterai blanc", affirme-t-il.

Jean-Pierre Raffarin affirme avoir "changé de position depuis quelques années, depuis que Monsieur Mélenchon a donné sa marque, son empreinte à La France insoumise". "Je pense qu'ils sont entrés dans la catégorie de l'extrêmisme", ajoute-t-il.

Marine Le Pen juge que le titre de "chef des armées" du président de la République est "honorifique"

Dans une interview au Télégramme, Marine Le Pen estime que le titre de "chef des armées" octroyé à Emmanuel Macron en sa qualité de président de la République est "honorifique" et que "c'est le Premier ministre qui tient les cordons de la Bourse".

"Jordan (Bardella) n'a pas l'intention de lui chercher querelle, mais il a posé des lignes rouges", ajoute-t-elle. Elle prend notamment l'exemple du cas de l'Ukraine, où "le président ne pourra pas envoyer de troupes".

L'article 15 de la Constitution stipule que le président de la République "est le chef des armées" et qu'il "préside les conseils et les comités supérieurs de la défense nationale".

Le second tour dans toutes les têtes, le premier se rapproche

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil! Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce jeudi 27 juin. Deux semaines après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, la campagne des législatives anticipées convoquées par Emmanuel Macron est plus que jamais dans sa dernière ligne droite.

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