Législatives: la majorité présidentielle annonce ne pas investir de candidat face à François Hollande

La course contre la montre pour déposer sa candidature s'est achevée pour les postulants aux législatives dans les 577 circonscriptions, au terme d'une folle semaine de tractations, d'alliances et de dissidences qui ont bouleversé le paysage politique.

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Alors qu'il va bientôt rejoindre le Real Madrid après l'Euro, les propos de Kylian Mbappé sur la situation politique en France font réagir en Espagne. "Mbappé contre l'extrême droite", titre ainsi le journal AS.

Le journal Marca titre lui: "Mbappé entre en campagne", alors que les joueurs de l'équipe de France joueront leur premier match de l'Euro face à l'Autriche ce lundi.

Savoir changer de bord. Typhanie Degois, députée macroniste entre 2017 et 2022, annonce qu'elle est à nouveau candidate dans la permière circonscription de Savoie. Mais cette fois sous la banière LR-RN. Sur X, elle indique vouloir "un vrai programme de droite et remettre de l'ordre dans la rue et les comptes publics".

Non-élu aux élections européennes, le polémiste d'extrême droite et figure du parti Reconquête! annonce sur X sa candidature aux élections législatives dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine.

Pourquoi aucun bulletin Renaissance ne sera-t-il disponible dans les bureaux de vote de la 6e circonscription de l'Essonne le dimanche 30 juin? Parce que le camp présidentiel a décidé de ne présenter aucun candidat face au député socialiste sortant Jérôme Guedj "pour l'aider face à LFI", a appris BFMTV.

Le socialiste Jérôme Guedj aura face à lui aux législatives une candidate Génération.s, Hella Kribi-Romdhane, avec un suppléant LFI, Philippe Juraver.

Le socialiste Jérôme Guedj aura face à lui aux législatives une candidate Génération.s, Hella Kribi-Romdhane, avec un suppléant LFI, Philippe Juraver.

Hella Kribi-Romdhane a annoncé sa candidature "au nom du Nouveau Front populaire" dans une vidéo postée sur Facebook, au côté de son suppléant. Le député sortant Jérôme Guedj a également déposé sa candidature dans la 6e circonscription de l'Essonne.

Le socialiste avait expliqué mercredi dans un communiqué "ne pas (se) présenter sous l'étiquette Front populaire". "Par devoir de vérité et de loyauté envers les électeurs, je ne peux pas m'associer à l'investiture de LFI liée à cet accord, en raison des divergences profondes avec la direction de cette formation relatives à la brutalisation du débat public. Je l'ai intimement et violemment subie", avait-il argumenté.

La majorité présidentielle sortante ne devrait pas présenter de candidat dans une vingtaine de circonscriptions détenues par des élus de droite ou de gauche ou du groupe centriste Liot jugés constructifs, a-t-on appris de sources concordantes à l'issue du délai de dépôt des candidatures en préfecture.

Selon les listes de candidats investis publiées par les trois partis (Renaissance, Horizons, MoDem), la majorité n'en présentera notamment pas dans les circonscriptions des députés LR sortants Michèle Tabarot, Marie-Christine Dalloz, Virginie Duby-Muller, Emilie Bonnivard, Nicolas Forissier ou encore Julien Dive.

Des accords ont également été passés au plan local. Dans les Hauts-de-Seine, département d'élection de Gabriel Attal, il n'y aura pas de candidat dans la circonscription du député MoDem sortant Jean-Louis Bourlanges, qui ne se représente pas, et la majorité apporte son soutien au LR Jean-Didier Berger. Elle ne présentera pas non plus de candidat face au député LR Philippe Juvin.

Le président de la République a participé à une réunion ce soir avec les chefs de partis de la majorité présidentielle et plusieurs ministres. "Le président était calme, volontaire et déterminé. Il pense qu’il y a un chemin", indique une source à BFMTV.

Le double candidat à la présidentielle Jean Lassalle s'est présenté aux législatives dans la quatrième circonscription des Pyrénées-Atlantiques, dont il a été le député de 2002 à 2022.

Dans cette circonscription rurale à cheval entre le Pays basque et le Béarn, il sera notamment opposé au député sortant Inaki Echaniz (PS/Front Populaire), selon la liste des candidats officialisée par la préfecture.

Dans le Lot-et-Garonne, le parti d'Emmanuel Macron ne présentera pas de candidat face à Jérôme Cahuzac mais soutiendra le LR Guillaume Lepers pour faire barrage au Rassemblement national, a appris BFMTV.

Pour contrer l'extrême droite, ne pas présenter de candidat? Le parti d'Emmanuel Macron, Renaissance, n'a investi aucun candidat dans la troisième circonscription du Lot-et-Garonne, a appris BFMTV. Une circonscription où se présente notamment l'ancien ministre des Finances Jérôme Cahuzac.

Auprès de BFMTV, une source au sein de la majorité présidentielle explique que le parti "n'a pas trouvé en si peu de temps de candidat valable originaire du camp Renaissance".

Le camp présidentiel soutiendra donc Guillaume Lepers, maire de Villeneuve-sur-Lot... qui avait appelé à voter pour François-Xavier Bellamy aux élections européennes du 9 juin.

Au moins 62 candidats LR ont été investi avec le soutien du Rassemblement national, annonce Éric Ciotti dans un communiqué.

Le président des Républicains "salue le courage et la mobilisation de ces militants de France qui descendent dans l'arène politique pour faire barrage au péril mortel de l'extrême-gauche et tourner la page du macronisme".

"En me retirant l'étiquette Renaissance, ils m'ont rendu ma liberté et j'ai l'intention de m'en servir", déclare Gilles Le Gendre sur BFMTV. Le député Renaissance sortant n'a pas été réinvesti pour la 2e circonscription de Paris par la majorité présidentielle.

"Je n'ai reçu aucun message, aucun coup de téléphone de qui que ce soit de la direction de mon parti. J'ai découvert ça par Internet vendredi soir", poursuit le candidat sans étiquettes aux prochaines législatives.

"Je me doute, puisque la personne qui a été investie est un adjoint de Rachida Dati, que la décision s'est jouée entre Madame Dati, la direction de mon parti et peut-être le président de la République compte tenu des fonctions éminentes qu'aucune Rachida Dati."

"Pour la victoire de nos idées et contre l’islamo-gauchisme, Reconquête investit 330 candidats aux élections législatives", a annoncé le président de Reconquête Éric Zemmour dans un message publié sur X (anciennement Twitter), contre 549 en 2022, "afin d'être certains de ne pas nuire aux autres candidats de droite engagés dans cette campagne".

Il précise que son parti a "refusé d’investir des candidats devant les artisans de l’union nationale", citant par exemple Éric Ciotti, Nicolas Dupont-Aignan, Christelle D'Intorni, Charles Prats et Guilhem Carayon, qui se sont positionnés en faveur d'une union des droites et extrême droites.

Éric Zemmour, qui ne dispose d'aucun mandat à l'heure actuelle, n'a précisé s'il serait lui-même candidat aux législatives.

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Un collectif de sportifs et de sportives français s'est engagé dans une tribune publiée par L'Équipe à faire barrage au Rassemblement national lors des élections législatives.

Le collectif appelle à aller voter, un "devoir civique" et un "acte d'amour" pour promouvoir "l'amour du collectif et la joie de jouer ensemble".

Lire notre article.

"On nous oblige, et je refuse cette obligation, de choisir entre deux camps extrêmes qui se sont radicalisés", juge Jean-François Copé sur BFMTV.

Manuel Valls, lui, qu'il se "battra de manière acharnée contre l'idée qu'il n'y a que ce soit là: RN et Nouveau Front populaire". "Et je me battrais pour qu'un maximum de députés des Républicains, des dissidents sociaux-démocrates, de la majorité actuelle, soient en tête au premier tour (...) pour battre le RN ou la France insoumise", ajoute-t-il.

"Ce qu'il a fait est impardonnable", réagit Jean-François Copé sur BFMTV. "Emmanuel Macron est sorti de l'histoire" le jour où le président de la République a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale, ajoute-t-il.

Manuel Valls n'exclut pas un "risque de chaos" après la décision du président de la République de dissoudre l'Assemblée nationale.

"Une victoire potentielle du Rassemblement nationale (...) oui, c'est un risque majeur", ajoute l'ancien Premier ministre.

"Le président n'a pas pris une décision pour la France et les Français", pense Philippe Martinez, ancien secrétaire général de la CGT sur BFMTV, après la dissolution de l'Assemblée nationale.

"C'est une décision personnelle comme il a l'habitude de le faire, et c'est pour ça que cette décision est grave."

Interrogé sur ses consignes de vote en cas d'un second tour RN/Nouveau Front populaire au second tour des élections législatives, Éric Dupond-Moretti se "refuse à répondre à cela". "Nous verrons", ajoute-t-il.

"Il faut arrêter de présenter les choses comme si nous avions le Front dit populaire, l'extrême droite et rien au milieu."

La députée sortante insoumise Clémentine Autain estime sur LCI que, "ce qui est clair pour les Français, c'est qu'il (Jean-Luc Mélenchon) n'a pas aujourd'hui un un profil consensuel pour être notre Premier ministre. C'est réglé".

"Ce qui est intéressant pour les Français, c'est de savoir qu'ils ont une équipe. Bien sûr que ça doit s'incarner la politique, j'en suis totalement convaincue. Ça s'incarne aussi dans une équipe", a assuré l'élue, réinvestie dans sa circonscription par LFI.

"La force de notre Nouveau Front populaire, c'est que nous avons de nombreuses personnalités, diverses, qui sont capables de gouverner et qui sont capables de transformer la vie des Français", at-elle encore fait valoir

Interrogé sur les conditions carcérales de Mohamed Amra avec des téléphones portables, le garde des Sceaux rappelle avoir "ordonné une inspection générale de la justice".

"Il est insupportable qu'un type comme Amra ou n'importe quel autre détenu ait à sa disposition un ou plusieurs téléphones portables", ajoute Éric Dupond-Moretti.

"Technologiquement, nous ne sommes pas encore en mesure de tout interdire", nuance-t-il néanmoins. "Il y a des téléphones qui sont plastifiés et indécelables et la façon dont ils entrent dans les prisons a changé."

"Dire que la justice est laxiste, c'est dire le contraire de ce que disent les chiffres", affirme Éric Dupond-Moretti en réponse au tract du RN pour les élections législatives sur BFMTV.

"Tous les chiffres démontrent que la justice n'est pas laxiste", appuie le ministre de l'Intérieur, rappelant la surpopulation carcérale en France.

En se présentant aux législatives sous l'étiquette Nouveau Front populaire, François Hollande "accepte de détricoter la retraite telle qu'elle est aujourd'hui", affirme Éric Dupond-Moretti sur BFMTV.

"Maintenant, il est pour la retraite à 60 ans", ajoute le garde des Sceaux.

"Je pense que le président a eu raison" de dissoudre l'Assemblée nationale, affirme Éric Dupond-Moretti sur BFMTV.

"C'est bien que l'on veuille mobiliser la jeunesse", réagit sur BFMTV Éric Dupond-Moretti après l'appel lancé par Mbappé à la jeunesse à se rendre aux urnes pour les élections législatives.

"Je le remercie de dire aux jeunes qu'ils faut qu'ils aillent voter", ajoute le garde des Sceaux. "Ce qu'il dit est juste et il a raison de le dire."

Le dépôt des candidatures est officiellement clôturé pour le premier tour des élections législatives anticipées.

Après la convocation par Emmanuel Macron d'élections législatives anticipées les 30 juin et 7 juillet, un décret signé par le chef de l'État prévoyait que le dépôt des candidatures se fera du 12 au 16 juin jusqu'à 18 heures.

La députée sortante (Nupes) de Seine-Saint-Denis, Raquel Garrido, confirme avoir déposé dans la journée sa candidature aux législatives en préfecture.

Malgré la "purge" dont elle a été la victime, aux côtés d'Alexis Corbière, Danielle Simonnet et Hendrik Davi, elle confirme se présenter tout de même sous la bannière du Nouveau Front populaire.

Entre 15.000 personnes, selon la CGT, et 9.600, selon la préfecture, ont manifesté à Lyon pour une nouvelle manifestation contre l'extrême droite.

Près de 2.000 personnes, selon la préfecture, s'étaient déjà réunies à Lyon, vendredi, sur la place des Terreaux, en face de l’hôtel de ville, pour manifester contre l’extrême droite.

Lire notre article.

La présidente sortante de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet annonce officiellement être candidate à sa réélection dans la 5e circonscription des Yvelines pour Renaissance.

Le député sortant de la première circonscription de Corrèze, Francis Dubois, juge "ahurissante" la candidature de François Hollande dans sa circonscription, où il est se présente pour sa réélection.

"François Hollande, encore dimanche dernier, me disait: 'tout sauf une alliance avec Mélenchon qui affaiblit la France, décrédibilise le monde politique'. Et voilà, l'alliance est faite", déplore l'édile sortant sur BFMTV.

Francis Dubois a décidé de quitter LR et de rejoindre le parti Nous France de Xavier Bertrand cette semaine, déplorant notamment le maintien d'Éric Ciotti à la présidence.

Invité de BFM Politique, le coordinateur national de insoumis Manuel Bompard a défendu plusieurs candidats de son camp critiqués.

Parmi eux, Aly Diouara et Raphaël Arnault investis respectivement dans la cinquième circonscription de Seine-Saint-Denis et dans la première circonscription du Vaucluse. Il leur est reproché leurs activités passées ou l'emploi de termes polémiques.

>> La réponse de Manuel Bompard aux critiques

Le député LR sortant des Vosges Jean-Jacques Gaultier, candidat à sa réélection, dépose plainte après avoir reçu une lettre anonyme le menaçant de mort, a-t-il indiqué à l'Agence France-Presse, confirmant une information de Vosges Télévision.

"Cela montre le vrai visage de certains et renforce ma détermination à ne pas laisser la France aux extrêmes, sombrer dans l'intimidation, la violence et le chaos", dénonce-t-il.

L'élu sortant s'était opposé à la proposition d'alliance avec le RN proposée par Éric Ciotti.

Le député LFI sortant de la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône Hendrik Davi annonce avoir déposé officiellement sa candidature aux législatives, alors que son parti a choisi de ne pas le réinvestir pour défendre les couleurs du Nouveau Front populaire.

L'élu sortant avait dénoncé une décision "totalement incompréhensible" et avait parlé d'un "règlement de comptes politique".

L'ancien ministre de la Santé Olivier Véran confirme au Dauphiné Libéré se présenter dans la première circonscription de l'Isère pour les législatives, circonscription dont il est le député sortant.

Il dit avoir été investi par la majorité présidentielle, mais avoir fait le choix de ne pas afficher de "logo" de parti sur son affiche de campagne. "Je me présente en social-démocrate" et "sans logique partisane", explique-t-il.

"Chacun connaît mon combat contre le Rassemblement national, je suis allé constater leurs dégâts dans toutes les communes qu’ils dirigent. Et là, de les imaginer pouvoir atteindre le pouvoir, cela m’a glacé", dit-il pour justifier sa volonté de se présenter.

Marine Le Pen salue sur son compte X les propos de l'historien Serge Klarsfeld, fils de déportés et célèbre chasseur de nazis, qui a dit samedi préférer voter pour le RN face à LFI, un parti "antisémite".

Qualifiant Serge Klarsfeld de "grande conscience" et de "gardien de la mémoire de la Shoah", l'ex candidate du RN à la présidentielle qualifie ses propos d'"hommage au peuple français".

"Même si le chemin de nos choix électoraux peuvent diverger, il est un moment où il faut se retrouver pour refuser ce terrible péril (l'antisémitisme NDLR) porté aujourd’hui par une gauche, qui abandonnant son âme et sa dignité, se compromet avec l’extrémisme", affirme-t-elle.

"Le RN soutient les Juifs, soutient l’État d’Israël. Entre un parti antisémite et un parti pro-juif, je voterais pour un parti pro-juif", a déclaré Serge Klarsfeld samedi sur LCI.

La ministre chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation Olivia Grégoire indique sur RTL que "voterait blanc" en cas de duel entre le RN et le Nouveau Front populaire au second tour aux législatives.

"Si c'est un socialiste modéré, je prendrai le bulletin du socialiste modéré, si ça m'était demandé", nuance-t-elle ensuite.

"Le Front populaire c'est la Nupes, on ne va pas se mentir, et voter Front populaire c'est voter Mélenchon. Je ne peux pas voter pour un homme qui qualifie la situation de l'antisémitisme aujourd'hui en France de résiduelle, c'est au-dessus de mes forces", ajoute-t-elle cependant.

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Le président du Modem François Bayrou juge sur LCI que "l'enjeu de la situation aujourd'hui n'est pas le président de la République, c'est de savoir si la France s'abandonne aux risques" de l'extrême droite et du Front populaire.

"Les perspectives des prises du pouvoir des deux camps si menaçants sont, pour le pays, mortelles", juge-t-il, évoquant notamment une "inquiétude" économique.

"Je ne peux pas classer un risque plus grand que l’autre", déclare-t-il à propos du RN et de l'alliance de gauche.

Après les mots durs de François Ruffin qui a estimé mardi que LFI ne tolérait pas "les camarades qui ont l'impudence d'avoir un désaccord avec le grand chef", en l'occurrence Jean-Luc Mélenchon affirme sur France 3 qu'il ne "sait pas" quels sont les objectifs de ses critiques exprimées publiquement.

"Je trouve que c'est curieux parce que j'avais trouvé qu'il avait une attitude plutôt intelligente dans sa manière de faire. Il est candidat à l'élection présidnetielle, tout le monde l'a compris. Je l'ai compris depuis la première minute, il me l'a dit", assure-t-il.

"Si vous pensez que je ne dois pas être Premier ministre, je ne le serai pas", déclare sur France 3 Jean-Luc Mélenchon, précisant que "c'est aux partis politiques qui constituent la coalition" de gauche de "prendre la bonne décision".

"Les gens ont répété pendant des jours et des jours que j'étais clivant. On m'a accusé de tout et n'importe quoi, d'antisémitisme, de ceci, de cela (...). Je ne serai jamais le problème, je serai toujours du côté de la solution", affirme-t-il.

Manuel Bompard qualifie la candidature de François Hollande, investie en Corrèze pour les législatives, d'"incongrue" et "incohérente".

Manuel Bompard affirme que Serge Klarsfeld, fils de déportés et célèbre chasseur de nazis, "se trompe" lorsqu'il qualifie LFI de parti "antisémite".

"Le RN soutient les Juifs, soutient l’État d’Israël. Entre un parti antisémite et un parti pro-juif, je voterais pour un parti pro-juif", a déclaré Serge Klarsfeld samedi sur LCI, affirmant que les partis d'extrême droite européens ont "renié l'antisémitisme".

Après le ralliement de François Hollande au Nouveau Front populaire et son investiture pour les élections législatives en Corrèze, Jean-Luc Mélenchon affirme que "tout renfort est le bienvenu pour battre le Rassemblement national".

"Le PS choisit qui il veut", assure-t-il sur France 3.

"Je jette la rancune à la rivière et j'espère qu'il en fait autant. Nous allons avoir des problèmes compliqués à régler, mieux vaut le faire dans une ambiance où chacun met à contribution son intelligence plutôt que ses rancœurs", affirme encore Jean-Luc Mélenchon.

"La dissolution est la décision d'un seul homme, le président de la République. Ce que je constate, c'est qu'elle a créé dans notre pays de l'inquiétude, de l'incompréhension, de la colère", déclare Bruno Le Maire sur France Inter.

Interrogée sur la montée du RN, Rachida Dati affirme qu'elle ne veut "faire de leçons de moral à personne". "Les gens veulent plus de sécurité, ils ont raison", ajoute-t-elle.

Jean-Luc Mélenchon assure qu'il salue "évidemment" la décision d'Adrien Quatennens de retirer sa candidature aux élections législatives dans sa circonscription du Nord, mais exprime aussi la "douleur" qu'il a ressentie en apprenant l'annonce. Il critique aussi une "peine d'inéligibilité" infligée par "je ne sais quel comité".

Cette décision de retrait est toutefoi "à son honneur. C'est extraordinaire de voir un homme capable, alors qu'il va à une élection où il a les plus grandes chances d'être élu, de dire 'je ne veux pas être un problème pour ma cause et donc je me retire'", a-t-il dit sur France 3.

"La politique est aussi faite, à part l'exemplarité, de vertus républicaines. Le droit à la réhabilitation existe. J'ajoute que sur le plan personnel, je crois aussi à une société où existe le droit au pardon et à la bonté", a toutefois fait valoir le chef de file de La France insoumise.

Le patron du RN Jordan Bardella confirme vouloir privatiser "à terme" l'audiovisuel public si le RN arrive au pouvoir à l'issue des élections législatives.

"L'ambition que nous avons portée pour la présidentielle reste d'actualité, celle à terme de privatiser l'audiovisuel public pour faire des économies (...) Évidemment, ça ne se fait pas en 24 heures", a déclaré Jordan Bardella sur France 3.

Manuel Bompard assume l'existence d'un "devoir de cohérence et de loyauté" au sein de LFI "dans un moment aussi crucial", après la mise à l'écart de députés frondeurs comme Alexis Corbière ou Raquel Garrido.

Manuel Bompard évoque des "formules extrêmement violentes" après la prise de position de François Ruffin dans l'investiture d'Adrien Quatennens

Manuel Bompard salue sur BFMTV le "sens des responsabilités" d'Adrien Quatennens après le retrait de sa candidature dans le Nord. "C'est sa décision", a précisé le dirigeant Insoumis.

"François Hollande fait un calcul personnel. C'est honteux, il m'a déçue. Je pensais qu'il aurait été plus digne dans ce moment important pour la France", déclare Rachida Dati depuis Eaubonne (Val-d'Oise).

La ministre de la Culture affirme aussi avoir "honte" pour l'ex-ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, qui a rallié le Nouveau Front populaire. "Moi j'ai appris la droiture, la loyauté, les convictions", cingle-t-elle.

Le Rassemblement national, s'il accède au pouvoir, supprimera la réforme de l'assurance chômage que le gouvernement prévoit de faire entrer en vigueur à la fin de l'année, a indiqué dimanche Jordan Bardella sur France 3.

"Il y a des millions de Français qui sont touchés par le chômage(...) J'en ai un peu assez qu'on demande systématiquement des efforts toujours aux mêmes", a déclaré Jordan Bardella.

La nouvelle réforme de l'assurance chômage doit être décidée par décret d'ici le 1er juillet pour entrer en vigueur le 1er décembre. Elle comprend notamment une durée d'indemnisation réduite de 18 à 15 mois, et la nécessité d'avoir travaillé huit mois sur les 20 derniers mois pour être indemnisé (contre six au cours des 24 derniers mois actuellement).

"Le retrait d'Adrien Quatennens était le minimum du minimum", juge Marc Ferracci, député sortant Renaissance

Selon nos informations, le LR et le RN vont présenter leurs candidats sous la bannière "Union nationale".

"Le retrait d'Adrien Quatennens doit permettre de retrouver l'unité", déclare sur BFMTV celui qui le remplace, le responsable des Jeunes insoumis Aurélien Le Coq.

Marie-Caroline Le Pen, sœur de Marine Le Pen, annonce être candidate dans la 4e circonscription de la Sarthe, ancien fief de François Fillon.

"En convoquant maintenant les élections législatives, le président offre au Rassemblement national l’occasion de briguer le pouvoir en France. Ce n’est pas responsable", déclare au Monde Lionel Jospin.

"Emmanuel Macron a décidé seul", ajoute l'ancien Premier ministre socialiste, qui pointe "l’arrogance et la légèreté" du président de la République.

"Dans moins de trois semaines, la France peut être gouvernée par les fascistes", prévient Adrien Quatennens lors d'une prise de parole à Lille.

Marine Le Pen affirme au Figaro qu'elle n'appellera pas à la démission d'Emmanuel Macron, dans la cas d'une victoire du RN aux législatives.

"Je suis respectueuse des institutions, je n'appelle pas au chaos institutionnel. Il y aura simplement une cohabitation", explique-t-elle.

"Il est évident que l'abomination pour le pays, c'est la Nupes 2 qui est pire que la Nupes 1", attaque Marine Le Pen dans un entretien au Figaro.

L'ancienne présidente du RN dénonce "l'islamo-gauchisme qui prône de manière presque assumée la disparition de l'ensemble de nos libertés. La première d'entre elles étant la liberté d'être français et d'en tirer quelques bénéfices".

Éric Ciotti dénonce dans le JDD un "coup de force en dehors du droit" après que son exclusion des Républicains a été suspendue par la justice.

"Sans secterarisme ni rancœur", le président de LR dit "tendre la main notamment à François-Xavier Bellamy et David Lisnard" dans le cadre de son alliance avec le RN.

Pas investi par son parti, le député sortant LFI Alexis Corbière partage une pétition pour appuyer sa candidature en Seine-Saint-Denis.

Le texte réclame "le retrait de toute autre candidature concurrente à gauche".

Dans un entretien accordé au JDD, Nicolas Sarkozy, fondateur du parti Les Républicains, critique la décision d'Éric Ciotti de rallier le Rassemblement national pour les législatives.

L'ancien président de la République François Hollande a annoncé qu'il se portait bien candidat en Corrèze pour les élections législatives. Il a été investi par la fédération départementale du Parti socialiste dans le cadre du Nouveau Front populaire.

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a abordé dans une interview auprès de 20 Minutes publiée samedi les polémiques soulevées par les décisions de son mouvement au sujet des investitures.

D'anciens proches au sein des insoumis et des figures des partis ont notamment dénoncé la "purge" de députés LFI sortants critiques de la gestion interne du mouvement, avec en parallèle le maintien dans sa circonscription du Nord d'Adrien Quatennens, proche de Jean-Luc Mélenchon condamné pour des violences à l'encontre de son ex-compagne.

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Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce dimanche 15 juin.

Les candidats au premier tour des élections législatives peuvent déposer leur candidature jusqu'à 18 heures.

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