Législatives: pour Édouard Philippe, "les Français ne sont pas prisonniers d'un choix entre LFI ou le RN"
Edouard Philippe refuse le duel LFI/RN, François Hollande estime que "le macronisme, c'est terminé"
Ce direct est maintenant terminé, merci de l'avoir suivi. Ce samedi, l'ancien Premier ministre Edouard Philippe a estimé que "les Français ne sont pas prisonniers d'un choix entre LFI et ses alliés ou le RN et ses ralliés".
De son côté, l'ancien président la République François Hollande investi en Corrèze par le PS dans le cadre du Nouveau Front populaire, a estimé, "sans hostilité", que "le macronisme, c'est terminé", "si tant est que ça ait existé".
Jean-Luc Mélenchon a de son côté appelé Raphaël Glucksmann à ne pas parler "trop vite" après que l'eurodéputé a affirmé que le chef de file des insoumis "ne sera pas Premier ministre".
Mélenchon appelle Glucksmann à ne pas parler "trop vite" lorsqu'il disqualifie l'insoumis pour être Premier ministre
Raphaël Glucksmann a assuré à plusieurs reprises que Jean-Luc Mélenchon "ne sera pas Premier ministre", alors que le chef des insoumis a affirmé qu'il ne s'"exclut pas" pour prendre la tête d'un gouvernement d'union de la gauche.
"Monsieur Glucksmann, il ne faut pas parler comme ça, trop vite. On va discuter et on est tombé d'accord sur un point: c'est le groupe parlementaire le plus important qui présente le candidat" à Matignon, "puisque Monsieur [Olivier] Faure l'a dit et que tout le monde est d'accord là-dessus", a affirmé Jean-Luc Mélenchon sur France 5 aujourd'hui.
Le patron du PS a affirmé mardi qu'il était favorable à un "vote" des députés de gauche qui seront élus à l'issus des législatives, semblant ainsi contredire l'insoumis.
3.600 soignants appellent à "voter pour le Nouveau front populaire"
"Nous appelons [...] à faire barrage aux partis d’extrême droite en votant pour les candidats rassemblés au sein du Nouveau Front Populaire pour les prochaines élections législatives", affirment 3.600 soignants, et soignantes dans une tribune publiée ce samedi dans Médiapart.
"L’accès à la santé pour tous fait partie des droits humains fondamentaux", clament ces professionels de santé, opposés "aux desseins mortifères", notamment du Rassemblement national. Ils dénoncent "toute politique xénophobe", fondée sur des "critères d’origine ou de nationalité", qui conduiraient à "supprimer des droits sociaux et à la santé".
Parmi les premiers signataires, on trouve Rony Brauman, l'ancien président de Médecins sans Frontières, ou Karine Lacombe, la cheffe du service des maladies infectieuses et tropicales à l’Hôpital Saint-Antoine (Paris).
Pour Édouard Philippe, "les Français ne sont pas prisonniers d'un choix entre LFI et ses alliés ou le RN et ses ralliés"
Édouard Philippe était sur le terrain ce samedi dans les Hauts-de-France pour soutenir une candidate du parti Renaissance. Il assure qu'il existe "une alternative" au bloc du Rassemblement national et à celui du Nouveau Front populaire pour les élections législatives.
"Les Français ne sont pas prisonniers d'un choix entre LFI et ses alliés ou le RN et ses ralliés", a estimé l'ancien Premier ministre, invitant les électeurs à donner leur voix aux candidats du "grand bloc central".
Législatives: Éric Zemmour assure porter un "programme simple" et un "discours de vérité"
En déplacement ce samedi à Orange (Vaucluse), où l'extrême droite a raflé plus de 50% des voix aux européennes, Éric Zemmour liste ses "mesures d'urgence".
"On a un programme simple", explique celui qui n'est pas candidat aux élections législatives. Pour stopper l'immigration, "rétablir les frontières nationales", et "supprimer toutes les allocations de la solidarité nationale données aux étrangers", défend-il. Et en matière économique, "baisser les impôts en particulier sur les bas salaires [...] et sur les sociétés".
"Je pense que le parti Reconquête est le seul a dire ce qu'il dit", assure-t-il. À l'occasion de la campagne électorale, l'ex candidat à la présidentielle veut "donner un "discours de vérité".
François Hollande estime que "le macronisme, c'est terminé"
"Le macronisme, c'est terminé", acte François Hollande, dans un entretien à l'AFP ce samedi. "Si tant est que ça ait existé". "Je le dis sans aucune hostilité", assure-t-il.
"Ce qu'il a pu, à un moment, représenter, c'est terminé", tranche l'ancien président socialiste. "Ça a coûté cher sur le plan politique parce que le dépassement a été une dissolution au sens propre du terme", constate-t-il. "Les partis se sont quand même beaucoup abîmés, dénonce-t-il encore. L'extrême droite n'a jamais été aussi forte".
En 2017, avant son élection, Emmanuel Macron, expliquait vouloir "dépasser le clivage droite gauche", en choisissant "le meilleur de la gauche", et "le meilleur de la droite". Une époque révolue pour François Hollande. "C'est un moment qui a été, long mais qui s'achève. Le temps est à la recomposition."
Catherine Vautrin estime que "le seul vote qui évite le chaos, c'est celui du bloc central"
"Le seul vote qui évite le chaos c'est celui du bloc central, les candidats 'Ensemble pour la République'", coalition présidentielle formée par Renaissance, Horizons et le Modem, estime Catherine Vautrin, ministre du Travail, invitée ce samedi de BFMTV.
"La Constitution prévoit parfaitement le rôle du président de la République, qui définit ses missions". Et surtout, pour la ministre du Travail, lui attribue deux prérogatives majeures. "Il incarne l'autorité de l'État", et est le "garant de notre indépendance". Un "garant" d'autant plus nécessaire, selon la ministre, "au moment où le pays est bloqué".
Quel scénario après les élections législatives, si Emmanuel Macron n'obtient pas la majorité absolue? "Il n'est absolument pas indispensable, que le président de la République démissionne", assure-t-elle. Mais "nous serions dans une période de cohabitation", rappelle Catherine Vautrin. "La question c'est 'qui incarne cette cohabitation" en somme", qui Emmanuel Macron nommerait à Matignon. "Mais, coupe la ministre, nous n'en sommes pas encore là".
Manon Aubry assure que "les seuls qui ont été condamnés pour des actes antisémites et racistes, c'est l'extrême droite"
"Il y a suffisament d'antisémites dans notre pays pour en inventer là où il n'y en a pas", défend Manon Aubry, invitée ce samedi de BFTMV. Façon de répondre aux accusations qui visent la France insoumise (LFI), depuis la campagne des européennes. Après notamment les propos de Jean-Luc Mélenchon qui affirmait qu'aujourd'hui "l'antisémistisme" serait "résiduel" en France aujourd'hui.
"Les seuls qui ont été condamnés pour des actes antisémites et racistes, c'est l'extrême droite", rappelle l'eurodéputée insoumise. "Les héritiers de l'idéologie nazie sont le Rassemblement national (RN)", assène-t-elle encore.
"Avec ces 3 mois de campagne intenses des élections européennes, on en peut plus, on en a marre de ces anathèmes", regrette-t-elle. Dénoncant des accusations, selon elle, qui desservent "la cause très juste de lutte contre l'antisémitisme".
Dans le cas d'une triangulaire, "aucune voix" ne doit aller à "l'extrême droite ", affirme Manon Aubry
"En termes de mot d'ordre politique, je ne peux pas être plus claire que cela, il faudra tout faire pour faire battre le Rassemblement national", a expliqué Manon Aubry, eurodéputée La France insoumise (LFI), invitée de BFMTV.
Dans le cas d'une triangulaire, où le Rassemblement national (RN) et Renaissance, arrivent en tête, le candidat du Nouveau Front populaire (NFP), devra-t-il se désister pour faire barrage? "Se désister", ou faire "un appel clair", l'eurodéputée assure qu'il faudra "tout faire pour faire en sorte qu'il [le RN] soit battu". Et assume "attendre [dimanche 30 juin] de voir le nombre de circonscriptions qui sont concernées" par une triangulaire, pour prendre une décision.
Avant de s'attaquer aux candidats "macronistes", qui aujourd'hui "refusent de tout mettre en oeuvre pour battre le Rassemblement national". "Cet appel là, vous ne l'entendrez pas à ce stade de la bouche des macronistes", regrette-t-elle.
Marine Le Pen accuse certains LR d'avoir fait des alliances "malhonnêtes" avec Emmanuel Macron "en sous-main"
En déplacement de campagne pour les législatives sur un marché à Carvin, dans le Pas-de-Calais, la députée RN sortante, candidate à sa réélection, Marine Le Pen accuse certains LR d'alliances avec Emmanuel Macron.
"Ce que je trouve extrêmement malhonnête, c’est les alliances qui sont faites entre LR et la majorité, entre LR et Emmanuel Macron. Ils n’ont pas présenté les candidats les uns face aux autres, ils ne l’ont pas fait publiquement, ils n’ont pas prévenu leurs électeurs", dit-elle.
"Donc en réalité, ceux qui ont utilisé des mots inadmissibles du camp LR contre Éric Ciotti sont eux-mêmes en train de trahir leurs électeurs en sous-main, de manière cachée en passant des accords avec les macronistes. J'espère que les électeurs en tireront les conséquences", affirme-t-elle.
Marine Tondelier accuse les macronistes d'être "à l'inverse de l'histoire" en mettant les deux extrêmes dos à dos
La secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier accuse ce matin sur France inter "les centristes, les macronistes" d'avoir "perdu leur boussole depuis bien longtemps".
Évoquant des propos de Prisca Thévenot qui a appelé vendredi sur BFMTV à "faire barrage aux représentants de cette nouvelle Nupes", Marine Tondelier estime que les macronistes "sont à l'inverse de l'histoire". "C'est nous (le Nouveau Front populaire) l'ennemi, c'est nous le bouc émissaire".
"C'est une stratégie délétère", déplore-t-elle. "Que les centristes se soient fourvoyés dans cette aventure , s'en fassent les marchepieds et aient perdu tout repère historique, c'est assez déconcertant".
Le défi logistique de l'envoi des professions de foi
Après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin et celle de la tenue d'élections législatives seulement trois semaines plus tard, l'organisation des scrutins doit s'organiser en un temps resserré.
Parmi les étapes clés, la mise sous pli des professions de foi des candidats et des bulletins de vote mobilise beaucoup de bras.
>> Notre sujet sur les salariés contraints de se relayer en "trois-huit" six jours sur sept pour envoyer à temps toutes les professions de foi
Pierre-François Veil, fils de Simone Veil, ne "votera jamais pour un parti extrême"
L'un des fils de Simone Veil, Pierre-François Veil, assure sur BFMTV ce matin qu'il ne "votera jamais pour un parti extrême, jamais", alors que le premier tour des législatives a lieu le 30 juin.
Interrogé sur son choix en cas de duel entre le RN et le Nouveau Front populaire au second tour, celui qui est président de la Fondation pour la mémoire de la Shoah indique qu'il ne "sera pas confronté à cette situation parce qu'à titre personnel, dans (sa) circonscription, ça ne peut pas se produire".
"Je ne veux pas considérer cette hypothèse, je ne veux pas considérer que la France n'a plus le choix que d'être entre les mains de LFI ou du RN, c'est pour moi inacceptable", ajoute-t-il, assurant que les deux forces politiques portent des "valeurs qui sont contraires à nos valeurs républicaines".
Le juriste Arno Klarsfeld, fils des "chasseurs de nazi" Serge et Beate Klarsfeld, avait annoncé que, comme son père, il voterait RN en cas de duel avec LFI au second tour des législatives.
Jean-Yves Le Drian assure qu'il ne votera "jamais" pour un candidat LFI aux législatives
L'ancien socialiste Jean-Yves Le Drian, qui était à la tête du comité de soutien à la liste Renaissance aux européennes, indique, dans Ouest France ce samedi, qu'il ne votera "jamais" pour un candidat LFI aux législatives, même face au RN, "en raison de l’histoire de ce mouvement et d’un désaccord profond sur les valeurs et les méthodes", tout en disant que "l’impératif est de battre le Rassemblement national".
Qualifiant le Nouveau Front populaire de "Nupes 2", il estime qu'"il y a une incompatibilité entre ce que représente la candidature de Glucksmann aux européennes et la radicalité de La France insoumise. C’est un accord de soumission de la gauche démocratique à l’égard des Insoumis", assure l'ancien ministre des Affaires étrangères.
Sandrine Rousseau assure qu'elle "appellera au désistement" si ça peut permettre d'avoir "le moins de députés RN possible"
La députée EELV sortante à Paris Sandrine Rousseau affirme ce matin sur RMC qu'elle fera "tout ce qui est possible pour que (le président du RN et candidat aux législatives) Jordan Bardella n'arrive pas au pouvoir".
"S'il faut voter pour les candidats d'Emmanuel Macron, quand bien même je ne suis absolument pas d'accord avec leur ligne (...), je le ferai", assure-t-elle.
"Je ferai tout pour qu'il y ait le moins de députés RN possible, donc si ça passe par le désistement, j'appellerai au désistement", promet-elle encore, tout en rappelant "qu'il y a un premier tour" et que le Nouveau Front populaire est "en mesure de gagner".
Les trains et cars régionaux seront gratuits en Occitanie pour les législatives
Trains et cars régionaux seront gratuits dans toute la région Occitanie pour le premier et second tour des élections législatives lors des week-ends du 30 juin et du 7 juillet, à condition de se rendre à son bureau de vote, a annoncé la région administrée par la socialiste Carole Delga.
Pour prendre le car, les usagers n'auront qu'à montrer leur carte d'électeur ou un justificatif d'inscription sur les listes électorales lors de leur montée à bord.
Pour les trains régionaux (TER), les usagers devront au préalable remplir un formulaire en ligne à compter du 24 juin pour le premier tour et à compter du 1er juillet pour le second tour.
De nombreux appels à manifester contre l'extrême droite ce samedi
Les Français de nouveau appelés à battre le pavé. De nombreuses manifestations contre l'extrême droite sont attendues dans différentes villes ce samedi, notamment à l'appel de la CGT.
Quelles sont les circonscriptions à suivre particulièrement pour les législatives?
Un enjeu particulier. À une semaine du premier tour, plusieurs circonscriptions semblent en capacité de faire basculer en bleu ou en rouge la carte du scrutin et seront à scruter.
Parmi elles, la 10e circonscription des Hauts-de-Seine, dont Gabriel Attal est le député sortant. Si en 2022, le Premier ministre avait gagné haut la main, l'affaire est moins certaine cette année.
>> Découvrez les circonscriptions qui pourraient faire basculer le scrutin
Emmanuel Macron estime qu'"il y a des extrêmes qu'on ne peut pas laisser passer" aux législatives
Le président Emmanuel Macron a profité de la Fête de la musique vendredi soir pour faire passer un message aux Français sur les législatives.
Le chef de l'État a pris la parole sur scène, face au public, estimant notamment qu'"il y a des extrêmes qu'on peut pas laisser passer". Un commentaire adressé au Rassemblement national et au Nouveau Front populaire, en vue du premier tour des élections législatives, le 30 juin prochain.
Le Pen, Bayrou, Zemmour: les politiques sur le terrain à huit jours du premier tour des législatives
Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique de ce samedi 22 juin, à J-8 avant le premier tour des législatives.
Au programme, notamment, la députée RN sortante Marine Le Pen en déplacement dans le Pas-de-Calais, attendue aujourd'hui dans la commune de Carvin.
Le président du Modem François Bayrou sera cet après-midi avec l'ex-ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian à Lorient.
Par ailleurs, le président de Reconquête Éric Zemmour sera en déplacement à Orange, dans le Vaucluse.