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Législatives: la gauche s'impatiente pour Matignon, Macron refuse "tout commentaire" depuis Washington

Emmanuel Macron depuis le sommet de l'Otan le 11 juillet 2024 à Washington

Emmanuel Macron depuis le sommet de l'Otan le 11 juillet 2024 à Washington - LUDOVIC MARIN / AFP

Résultats élections Législatives 2024
Plusieurs membres du NFP dénonçaient ce jeudi 11 juillet un "coup de force démocratique" après la publication d'une lettre aux Français dans laquelle Emmanuel Macron affirme que "personne ne l'a emporté" aux élections législatives. Le bloc de gauche dispose pourtant d'une majorité relative et se dit prêt à gouverner.

L'ESSENTIEL

  • Emmanuel Macron a demandé aux "forces politiques républicaines" de "bâtir une majorité solide" pour gouverner, scandalisant la gauche qui continue de revendiquer le gouvernement. Lire l'article
  • "Le président de la République doit respecter son devoir de républicain, respecter le suffrage universel et respecter le vote des Français", a répondu le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. Lire l'article
  • Le RN a promis dans la soirée de censurer tout gouvernement comprenant des ministres LFI ou écologistes. Lire l'article

Qui pour gouverner? Le camp présidentiel temporise, la gauche s'impatiente

Dans la quête d'un gouvernement, les tractations ont continué aujourd'hui à gauche pour Matignon, alors qu'un nom devait être donné avant la fin de la semaine.

Si la gauche manifeste son "impatience", la macronie demande de "laisser du temps" aux partis, tout en essayant de conserver son unité à l'Assemblée.

Marine Le Pen a annoncé que son parti "censurera tout gouvernement" comportant des ministres LFI ou écologistes.

Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com. Pour suivre la journée du vendredi 12 juillet, il suffit de cliquer ici

Emmanuel Macron "ne fera aucun commentaire de politique intérieure" depuis Washington

Lors d'une conférence de presse au sommet de l'Otan à Washington, Emmanuel Macron a refusé tout commentaire sur les élections législatives et la potentielle nomination d'un Premier ministre.

Interrogé sur la situation politique en France, le président a répondu: "Je ne ferai aucun commentaire de politique intérieure."

Il a toutefois précisé aux alliés du pays que la France aurait une "approche de continuité de ses engagements internationaux" car "les forces politiques qui constituent une majorité à l'Assemblée sont en faveur de ces lignes".

Charles de Courson annonce être candidat à la présidence de l'Assemblée

Le député de la Marne, réélu pour un huitième mandat, a annoncé dans les colonnes du Parisien être candidat à la présidence de l'Assemblée "dans la nécessité de respecter la Constitution".

"Le Parlement vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement, a-t-il expliqué. Il s’agit donc de renforcer le Parlement et de garantir enfin son indépendance par rapport à l’exécutif, ce qui n’est pas le cas lors des précédentes mandatures."

Selon Charles de Courson, les Français ont voté "pour un changement de cap et de méthode". C'est pourquoi "l’élection d’un député indépendant, expérimenté et de dialogue serait un signe fort envoyé par les députés au peuple français".

La gauche s'indigne de la promesse du RN de censurer "tout gouvernement" comprenant des ministres LFI ou écologistes

Quelques minutes après l'annonce de Marine Le Pen sur la censure de "tout gouvernement" comprenant des ministres issus de La France insoumise ou des écologistes, plusieurs personnalités de gauche ont réagi sur leurs réseaux sociaux.

"Le Rassemblement national est donc prêt à empêcher la hausse du Smic, la fin de la retraite à 64 ans et le blocage des prix, a écrit le coordinateur national LFI Manuel Bompard. Ceux qui ont cru à leurs promesses voient maintenant la réalité."

Le député écologiste Benjamin Lucas a déploré: "On le voit encore avec cette histoire de censure hypothétique: Le Pen ce n’est que des coups tactiques." Tandis que la présidente du groupe écologiste Cyrielle Chatelain a ironisé en commentant que ce serait "un honneur" d'être censuré par le parti d'extrême droite.


"Quelqu'un qui a du talent": Boris Vallaud estime qu'Olivier Faure est "un bon candidat" pour Matignon

Alors que les tractations se poursuivent à gauche pour proposer un nom pour Matignon, le président des députés PS a mis en avant le Premier secrétaire du parti.

"Olivier Faure est un bon candidat pour apaiser le pays, pour le recoudre, pour rassembler, a-t-il assuré sur BFMTV. Il a été un des artisans de cette union de la gauche."

Boris Vallaud a poursuivi: "Il a une histoire personnelle qui est intéressante, c'est quelqu'un qui a du talent."

Marine Le Pen annonce que le RN "censurera tout gouvernement" comprenant des ministres LFI ou écologistes

La présidente des députés RN a annoncé sur son compte X que le parti d'extrême droite censurerait "tout gouvernement" comprenant des ministres issus de la France insoumise ou d'EELV.

"Le bourbier dans lequel nous a plongé Emmanuel Macron ne permet pas de connaître le futur Gouvernement de la France", a écrit Marine Le Pen.

Et d'ajouter: "Mais il y a une chose qui est sûre: le groupe RN censurera tout Gouvernement où des LFI et des écologistes auraient des responsabilités ministérielles."

Plus d'informations ici.

Premier ministre: Sandrine Rousseau se dit "impatiente" de connaître le nom proposé par le NFP

Sandrine Rousseau est "impatiente" de connaître le nom qui sera proposé par le Nouveau Front populaire pour le poste de Premier ministre d'un gouvernement de gauche.

"Je suis impatiente d'avoir ce nom, je pense que je ne suis pas toute seule en France", déclare la députée réélue Les Ecologistes-NFP.

"Je me rangerai avec enthousiasme derrière n'importe quel nom qui sortira", assure-t-elle sur BFMTV.

Renaud Labaye affirme que le RN "ne censurera pas" un gouvernement de gauche s'il présente "des mesures consensuelles"

Le Rassemblement national "ne censurera pas" un potentiel gouvernement de gauche si celui-ci propose "des mesures consensuelles", a indiqué jeudi le secrétaire général du groupe RN à l'Assemblée nationale Renaud Labaye au Figaro, des propos confirmés dans la foulée à l'AFP.

"Par principe, on ne censure jamais pour censurer. Tout dépendra du gouvernement, du discours de politique générale ou des textes présentés", a-t-il expliqué, alors que le Nouveau Front populaire continue de revendiquer Matignon après sa première place aux élections législatives de dimanche.

Gérard Larcher peut-il vraiment empêcher un gouvernement dirigé par le Nouveau Front populaire?

Si le Président choisit un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire, Gérard Larcher "demandera" la censure de ce gouvernement. C’est ce qu’a affirmé le président du Sénat ce jeudi sur BFMTV-RMC. Mais le Sénat peut-il vraiment empêcher un gouvernement dirigé par le NFP? La réponse dans La Question info, le podcast quotidien de BFMTV.

Gérard Larcher peut-il vraiment empêcher un gouvernement dirigé par le Nouveau Front populaire?
Gérard Larcher peut-il vraiment empêcher un gouvernement dirigé par le Nouveau Front populaire?
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Des syndicats demandent plus de "démocratie sociale" après les résultats des législatives

Sept syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, FSU, UNSA, Solidaires) demandent davantage de "démocratie sociale" dans un communiqué commun après les résultats des élections législatives, la CFTC ayant décidé de ne pas s'y associer même si elle "en partage l'essentiel sur le fond".

Selon les sept syndicats, "les résultats de ces élections législatives sont un signal et une alarme", dans une allusion à la progression du Rassemblement national.

"Il faut mettre fin à la précarité, au sentiment de déclassement et répondre aux attentes en matière de pouvoir d'achat et d'augmentation des salaires, du point d'indice, des minimas sociaux et des pensions", font valoir les syndicats dont plusieurs d'entre eux, CFDT et CGT par exemple, avaient appelé à faire barrage à l'extrême droite.

"Personne n'a gagné": Éric Dupond-Moretti reprend les mots d'Emmanuel Macron après les législatives

"Tous les mardis pendant deux ans, lors des fameuses QAG (séance de questions au gouvernement; NDLR), j'ai entendu des gens nous dire que nous n'avions aucune légitimité parce que nous n'avions pas de majorité absolue. Les mêmes nous racontent aujourd'hui qu'ils ont gagné dans une espèce d'exercice de culturisme politique", a déclaré le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti sur le plateau de BFMTV.

"Personne n'a gagné. Nous n'avons pas gagné, ils n'ont pas gagné, et l'autre bloc n'a pas gagné non plus", a-t-il continué se disant "abasourdi" par ce qu'il "entend".

Le garde des Sceaux a par ailleurs appelé à ce que les partis reconnaissent avoir "été élus parce que d'autres ont voté pour (eux)".

Agnès Pannier-Runacher assure qu'il y "aura toujours quelqu'un pour organiser l'État"

La ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture et de la souveraineté alimentaire, Agnès Pannier-Runacher, assure que le gouvernement n'est pas encore "complètement" dans une situation "d'expédition des affaires courantes".

"Lorsque la démission de Gabriel Attal sera acceptée, on basculera dans ce temps pour s'assurer que le pays tourne bien mais on ne prend pas de décision politique", explique-t-elle avant d'assurer qu'il y aura "toujours quelqu'un pour organiser l'État".

L’élection du président du groupe Renaissance à l'Assemblée aura lieu samedi matin

Les députés adhérents au groupe Renaissance devront voter samedi prochain entre 9h et 12h pour élire l’un d’entre eux à la présidence du groupe, selon un message envoyé par le président sortant Sylvain Maillard aux personnes concernées, que nous nous sommes procurés.

“Seuls les députés adhérents au groupe Renaissance, pourront être votants. L’échéance du rattachement afin de pouvoir recevoir les informations de vote par notre prestataire est vendredi 12 à 14h”, est-il précisé.

Les députés ont jusqu’à vendredi 12h pour se porter candidat à la présidence du groupe.
Sylvain Maillard a par ailleurs annoncé à l’AFP qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession.

La Coordination rurale a menacé de sortir "les fourches" en cas d'entrée au gouvernement des écologistes ou des insoumis

Une centaine de tracteurs et 200 militants tout de jaune vêtus, la couleur de la Coordination rurale, deuxième syndicat agricole, ont investi un champ à Monflanquin à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée de la 12e étape du Tour de France dans leur fief du Lot-et-Garonne.

"L'horreur absolue pour nous serait d'avoir au gouvernement Marine Tondelier ou un autre 'tocard' ministre de l'Écologie ou de l'Agriculture", a déclaré le président de la Chambre d'agriculture locale, Serge Bousquet-Cassagne, l'un des leaders du mouvement, qui s'est dit, "à titre personnel", "très déçu du résultat des élections".

"Ils ne nous passeront pas sur le corps, il faudra non pas ressortir les tracteurs mais les fourches", a ajouté ce coutumier des actions coup de poing et multi-condamné qui "aurait préféré que le Rassemblement national soit au pouvoir".

Avant d'ajouter: "le programme agricole de la France insoumise, c'est l'assassinat pur et simple de l'agriculture française. On ne se laissera pas crever comme ça."

INFO BFMTV. Gabriel Attal a reçu Élisabeth Borne à Matignon cet après-midi

Gabriel Attal a reçu Élisabeth Borne à Matignon cet après-midi, a appris BFMTV.

L'objectif était d'échanger tant sur la situation actuelle qu’au sujet de la présidence du groupe Renaissance. 

Élisabeth Borne a affirmé le "besoin d’unité au sein du groupe à l’Assemblée nationale" face aux différentes appétences de chacun. 

Elle a également partagé à Gabriel Attal la "nécessité que la diversité des territoires et des sensibilités politiques soit représentée dans l’organisation du groupe parlementaire".

Le député RN Roger Chudeau s'excuse après ses propos sur les ministres binationaux

Roger Chudeau, député RN réélu dans le Loir-et-Cher, s'excuse face au tollé provoqué par ses déclarations sur les binationaux lors de la campagne pour les législatives.

"Si mes propos ont pu choquer nos compatriotes binationaux, je m’en excuse. De même, je n’ai pas voulu offenser la personne de la ministre Vallaud-Belkacem, mais ai critiqué sa politique éducative", assure-t-il sur X.

Il avait estimé qu'un membre du gouvernement ne pouvait pas être binational car cela posait un "problème de double loyauté", prenant l'exemple de l'ancienne ministre de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem dont la nomination fut "une erreur".

Les cadres du parti, à commencer par Marine Le Pen, avaient pris leurs distances avec ces propos. Aujourd'hui, Roger Chudeau affirme que "la ligne politique choisie par Marine Le Pen et le Rassemblement national sur cette question" lui semble "juste et équilibrée".

Boris Vallaud "ne souhaite pas" un recours au 49.3

Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Boris Vallaud, se dit défavorable au recours à l'arme constitutionnelle du 49.3 malgré la situation de majorité relative, apportant par la même occasion son soutien à Olivier Faure pour Matignon.

En cas de nomination d'un Premier ministre de gauche à Matignon, celui-ci devra-t-il recourir à l'arme du 49.3 pour passer outre l'absence de majorité à l'Assemblée? "Je ne le souhaite pas, pas plus que je ne crois souhaitable de gouverner par ordonnance", répond le député des Landes dans un entretien à l'Express.

Et pour mener cet hypothétique gouvernement, Boris Vallaud, dont le nom avait été cité dans la presse comme une possible tête de pont de la gauche, soutient la candidature d'Olivier Faure. Il "est le Premier secrétaire de notre parti, il a toute la légitimité pour être le Premier ministre issu de ces élections législatives et il a mon soutien et ma confiance", assure Boris Vallaud.

Gilles Le Gendre estime que "le macronisme, c'est fini"

"Le macronisme, c'est fini", estime Gilles Le Gendre sur BFMTV. "En tant que force de transformation du pays dans le cadre d'un programme cohérent, c'est terminé", développe l'ancien chef de file des députés du parti présidentiel, qui n'a pas été réinvesti par Renaissance aux élections législatives anticipées.

"Le 'en même temps' (...) cette idée forte du dépassement, nous l'avons abandonnée. Depuis 2022, ça se déglingue", dénonce-t-il, ajoutant:

"Le président est resté sourd à tous ceux (...) qui le mettaient en garde contre le fait que cet abandon des idéaux initiaux était en train de créer une situation intenable pour le pays."

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Pour Gilles Le Gendre, "la seule coalition qui existe" est "contre le président"

Macroniste historique en rupture avec le chef de l'État, Gilles Le Gendre ne mâche pas ses mots sur BFMTV, qualifiant ce dernier de "dynamiteur" après sa décision "insensée" de dissoudre l'Assemblée nationale.

Avançant que le président, dans sa lettre aux Français, se prononce pour une "coalition hors les extrêmes" afin de gouverner, il juge que celle-ci a "une chance pratiquement nulle de se réaliser". Et tacle: "La seule coalition qui existe aujourd'hui, c'est une coalition contre le président de la République".

Non réinvesti pour les législatives par Renaissance, Gilles Le Gendre avait estimé avoir "payé (sa) liberté de parole", notamment pour avoir voté contre la loi immigration et critiqué la "verticalité" du pouvoir macronien.

La députée EELV, Sandra Regol, assure que "la réponse sera la même" si Macron demande à la gauche de former un gouvernement

Invités de BFMTV-RMC, plusieurs élus débattent d'une potentielle grande coalition qui réunirait plusieurs partis, après qu'Emmanuel Macron s'est prononcé dans une lettre aux Français pour une majorité autour de "valeurs républicaines claires".

Arrivée en tête aux législatives, la gauche s'insurge contre cette prise de position, considérant qu'il lui revient de prendre les manettes du gouvernement.

"La coalition, c'est le jour où Emmanuel Macron daigne enfin prendre son téléphone, nous appeler et dire 'je vous demande de former un gouvernement'. Nous, nous sommes prêts", assure la députée écologiste Sandra Regol sur BFMTV.

Mais qui appeler? "Peut importe lequel d'entre nous, la réponse sera la même", répond l'élue du Bas-Rhin, même si la gauche n'a toujours pas dévoilé sa potentielle équipe pour gouverner la France.

Sophie Binet demande à Emmanuel Macron "de sortir du déni"

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet appelle Emmanuel Macron à "sortir du déni" car "il a perdu les élections" après la publication de la lettre que le chef de l'Etat a adressée aux Français.

"Je suis très inquiète parce que je crois qu'Emmanuel Macron n'a toujours pas compris qu'il est président de la République et que quand on est président de la République, on doit être garant du respect des institutions", dit-elle sur LCI.

Sortant de son silence trois jours après le second tour des législatives, le président s'est adressé mercredi aux Français dans une lettre en demandant aux "forces politiques républicaines" de "bâtir une majorité solide" pour gouverner. "Personne ne l'a emporté dimanche", a-t-il déclaré, scandalisant la gauche qui continue de revendiquer le gouvernement.

"La marque LR était très abîmée": Genevard justifie le changement de nom du groupe de son parti à l'Assemblée

Les Républicains ont un nouveau groupe à l'Assemblée nationale. Présidé par Laurent Wauquiez, il ne porte pas le nom du parti et s'intitule "la Droite Républicaine".

"Nous avons pris conscience que la marque LR était très abîmée", explique Annie Genevard sur BFMTV-RMC en s'en prenant à la trahison d'Éric Ciotti, président du parti que les cadres cherchent à exclure depuis son alliance avec l'extrême droite aux élections législatives.

"C'est aussi l'expression d'une volonté d'incarner un nouveau départ, un nouvel espoir", explique la députée du Doubs et secrétaire générale de LR.

En ce sens son parti souhaite "reconstruire une grande famille politique "de la droite pour qu'en 2027 cette offre politique soit suffisamment attractive et puissante pour que les Français s'y reconnaissent

Manon Aubry appelle Emmanuel Macron à "revenir à la réalité"

Les critiques pleuvent à gauche, après qu'Emmanuel Macron a estimé mercredi dans une lettre que "personne ne l'a emporté" aux élections législatives.

Manon Aubry dénonce un "déni de démocratie total" sur BFMTV, alors que la gauche réclame Matignon après être arrivée en tête aux élections législatives.

"Aujourd'hui, ce qu'il est en train de faire, c'est-à-dire refuser le verdict des urnes, ça porte un nom: c'est un coup de force démocratique", déplore la tête de liste de LFI aux élections européennes.

"Emmanuel Macron doit revenir à la réalité (...) Le fait est en démocratie que c'est le peuple qui est souverain", déclare-t-elle encore.

Mathilde Panot dénonce "un accaparement du pouvoir" d'Emmanuel Macron

Invitée de France Info, Mathilde Panot se dit "inquiète" face à un "accaparement du pouvoir du président de la République", qui a jugé dans une lettre la veille que "personne ne l'a emporté" aux élections législatives, même si la gauche est arrivée en tête.

La cheffe de file des députés insoumis dénonce "ce qui s'apparente à un coup de force démocratique", alors que le président a appelé les forces politiques à se donner "un peu de temps" pour se mettre d'accord autour de "quelques grands principes pour le pays" et de "valeurs républicaines claires".

Pour Mathilde Panot, ce dernier "nie le résultat des urnes". Elle déplore un "signal très inquiétant" pour "la souveraineté du peuple".

Prisca Thevenot estime que le Nouveau Front populaire est "sous l'emprise de Jean-Luc Mélenchon"

Depuis le plateau de BFMTV, Prisca Thevenot cherche à affaiblir l'alliance des gauches, agitant le nom de Jean-Luc Mélenchon, qui se retrouve utilisé comme un épouvantail par ses adversaires.

La porte-parole du gouvernement avance ainsi que le Nouveau Front populaire est "un ensemble de partis sous l'emprise d'un seul homme, Jean-Luc Mélenchon".

Elle dit ensuite s'opposer à un gouvernement qui serait dirigé "par La France insoumise" ou qui comprendrait "quelqu'un de La France insoumise", alors que la gauche, arrivée en tête aux législatives réclame Matignon.

Gérard Larcher "n'aurait pas été dîner" avec Marine Le Pen

Gérard Larcher revient sur les révélations de Libération concernant les dîners auxquels Marine Le Pen a participé avec l'ancien Premier ministre Édouard Philippe mais aussi Sébastien Lecornu, ministre de la Défense.

"Moi, je n'aurais pas été dîner avec madame Le Pen", explique le président LR du Sénat sur BFMTV-RMC.

Gérard Larcher prône une "ligne indépendante" pour LR

Le président du Sénat Gérard Larcher est favorable à une "ligne indépendante" pour son parti, Les Républicains.

"Cette ligne indépendante nous donne la possibilité de proposer, de voter, de soutenir ou de censurer, c'est le rôle du Parlement", explique-t-il.

Il appelle à "travailler texte par texte", reprenant "la formule de Laurent Wauquiez" d'un "pacte législatif sur des grands sujets." "Le temps du Parlement est peut-être venu", souligne-t-il.

"J'ai vocation à être président du Sénat": Gérard Larcher ne se voit pas à Matignon

Matignon, ce sera sans lui. Gérard Larcher dit "non" à une éventuelle nomination comme Premier ministre. "J'ai vocation à être président du Sénat ", explique-t-il sur BFMTV-RMC.

L'élu des Yvelines précise également qu'il "s'opposer(a)" à un gouvernement du Nouveau Front populaire et qu'il appellera à le "censurer" s'il se forme, même si la gauche est arrivée en tête aux législatives.

Gérard Larcher dit avoir "plaidé" auprès d'Emmanuel Macron "pour que nous prenions du temps"

Gérard Larcher revient sur son rendez-vous avec Emmanuel Macron mardi.

"J’ai plaidé pour que nous prenions du temps, que nous enjambions la période importante où nous accueillons le monde aux Jeux olympiques et paralympiques et qu’ensuite au début du mois de septembre soit engagé la phase qui est la conséquence de ces élections", explique le président Les Républicains du Sénat.

Il souhaite ainsi que Gabriel Attal soit maintenu Premier ministre jusqu'"en septembre".

Plus d'informations ici.

"Il nous faut sortir les noms": Rousseau appelle la gauche à dévoiler son "équipe" pour gouverner

Au Nouveau Front populaire, aucun accord n'a encore été trouvé concernant un éventuel Premier ministre depuis que la coalition des gauches est arrivée en tête aux élections législatives.

Et le temps se fait long pour la députée écologiste Sandrine Rousseau. D'autant plus au lendemain d'une lettre d'Emmanuel Macron qui a jugé que "personne ne l'a emporté" lors de ce scrutin.

"Nous mettons beaucoup trop de temps, maintenant il nous faut sortir les noms. On perd du terrain. On inquiète d'une certaine manière en étant pas capable de sortir une équipe et un gouvernement. Donc oui, nous avons une part de responsabilité", déplore Sandrine Rousseau ce jeudi sur RMC et RMC Story.

Pour Éric Dupond-Moretti, "s'il y a un gagnant" aux législatives, "c'est la démocratie"

Éric Dupond-Moretti s'inscrit dans la lignée des propos d'Emmanuel Macron qui estime que "personne ne l'a emporté lors des législatives", même si la gauche est arrivée en tête.

"Il n'y a pas de gagnant, c'est vrai", juge le ministre de la Justice sur RTL. "S'il y a un gagnant, c'est la démocratie", poursuit-il, évoquant "le retour massif aux urnes" des Français à l'occasion de ce scrutin.

"La gauche dit 'on a gagné'. La même gauche qui disait toutes les semaines depuis 2022: vous n'êtes pas vous - Renaissance, le camp présidentiel - légitimes parce que vous n'avez pas de majorité absolue", tance le garde des Sceaux.

Éric Dupond-Moretti n'a "pas prévu de partir en vacances"

"Je n'ai pas prévu de partir en vacances", indique Éric Dupond-Moretti sur RTL. "Il ne vous a pas échappé qu'il y a un gouvernement dans ce pays, qu'il y a les Jeux olympiques, que la justice est mobilisée", souligne le ministre de la Justice.

Alors que le gouvernement pourrait être démissionaire la semaine prochaine pour permettre aux minitres élus ou réélus députés de siéger à l'Assemblée nationale, Éric Dupond-Moretti assure qu'il y aura une "continuité de l'État", même si ces derniers ne pourront gérer que les affaires courantes.

Gérard Larcher invité de BFMTV-RMC

Gérard Larcher est invité du Face-à-face d'Apolline de Malherbe sur BFMTV-RMC ce jeudi 11 juillet à 8h30. Le président Les Républicains du Sénat a été reçu par Emmanuel Macron ce mardi.

"Il faut que ça s'arrête": ces ministres pressés d'en finir avec le gouvernement actuel

L'exaspération grimpe dans le camp présidentiel. Trois jours après le verdict des urnes, les ministres ne savent pas quand la démission du gouvernement Attal sera acceptée. Si certains appellent à la retenue et à faire leur devoir jusqu'au bout, d'autres s'impatientent.

"Les ministres députés n’ont que jusqu’au 17 (juillet, NDLR) pour s’enregistrer et participer aux votes pour les postes à l’Assemblée!", presse l'une d'entre eux.

"C’est le président qui a la main, c’est constitutionnel, ce n’est pas à nous de décider quand on part", philosophe un autre.

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Le député LR Raphaël Schellenberger refuse "à ce stade" de rejoindre le groupe de Laurent Wauquiez

Raphaël Schellenberger, député Les Républicains du Haut-Rhin, se refuse pour le moment à rejoindre le groupe "La Droite républicaine" de Laurent Wauquiez, qui remplace le groupe LR présidé par Olivier Marleix sous la précédente législature.

Pour Raphaël Schellenberger, ce dernier ne "se projette pas dans l'exercice de responsabilité pour le pays".

"On ne peut pas se contenter d'attendre trois ans de "laisser-passer", de laisser voir la gauche extrême imposer des idées qui seraient dramatiques pour le pays", a jugé le député alsacien au micro de BFMTV mercredi.

Notre article

La parité, grande perdante de cette nouvelle Assemblée nationale

En 2017, le nombre de femmes élues à l'Assemblée nationale avait atteint un niveau historique: 224. Sept ans plus tard, la féminisation du Palais Bourbon marque un coup d'arrêt. Selon les résultats des élections législatives, 208 femmes siégeront au sein dans l'hémicycle, pour 369 hommes. Une proportion déjà en recul lors de la dernière mandature avec 215 élues. Loin des 288 permettant d'atteindre la parité. 

"C'est vraiment dommage, car on constate que malheureusement il y a un vivier de femmes qui existe et qu'on ne sollicite pas suffisamment", souligne Virginie Duby-Muller, députée Les Républicains de Haute-Savoie.

Notre article

Le macroniste Sacha Houlié affirme qu'il ne "siégera pas" dans le groupe Renaissance

Le député Sacha Houlié, qui était membre de l'aile gauche du camp présidentiel, ne "siégera pas" au groupe Renaissance, a-t-il affirmé mercredi, en expliquant "travailler" à la constitution d'un autre groupe allant de "la droite sociale à la gauche socialiste".

Le député de la Vienne mentionne des échanges avec des élus "Renaissance, divers gauche, UDI et radicaux" pour tenter de constituer un groupe. "On n'y est pas encore, mais on y travaille", explique-t-il.

Pour l'instant, 70 des 99 députés Renaissance élus se sont affiliés au groupe du parti présidentiel.

La CGT cheminots "exige" un gouvernement NFP et appelle à manifester le jeudi 18 juillet

La CGT cheminots appelle à des rassemblements devant les préfectures et à proximité de l’Assemblée nationale le jeudi 18 juillet pour exiger la consitution d'un gouvernement issu du Nouveau Front populaire. "Éxigons le respect des urnes", peut-on lire dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux ce mercredi.

"Une forme de déni": Roussel demande à Macron d'"arrêter d'éviter le résultat des urnes"

Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a réagi à la lettre du président de la République adressée aux Français. "Il ne respecte pas le suffrage, il ne respecte pas qu'il y a aujourd'hui une coalition: le Nouveau Front populaire qui a fait élire le plus de députés à l'Assemblée nationale", a déploré Fabien Roussel au micro de LCI.

Il a ajouté: "Bien sûr, elle a une majorité relative, il faut avoir de l'humilité. Il faut savoir travailler avec d'autres, construire des majorités sur des textes de loi. Mais il doit entendre ça, qu'il arrête d'éviter le résultat des urnes."

D'après Fabien Roussel, "les Français ont voté, ils veulent des réponses à leurs préoccupations". Et de conclure: "C'est une forme de déni."

Marine Le Pen dénonce le "cirque indigne" d'Emmanuel Macron

'Si je comprends bien, dans sa lettre, Emmanuel Macron propose de faire barrage à LFI qu’il a contribué à faire élire il y a trois jours et grâce à qui les députés Renaissance ont été élus, il y a également trois jours… Ce cirque devient indigne", écrit Marine Le Pen sur X.

Mélenchon demande à Macron de "s'incliner" face aux résultats et d'"appeler le Nouveau Front populaire"

Emmanuel Macron "refuse de reconnaître le résultat des urnes" et doit donc "s'incliner" et "appeler" le Nouveau Front populaire, a dénoncé Jean-Luc Mélenchon, alors que le chef de l'État estime que "personne" n'a gagné les législatives et appelle les forces politiques républicaines à "bâtir une majorité solide".

"Le président refuse de reconnaître le résultat des urnes qui a placé le Nouveau Front populaire en tête des votes et des sièges à l'Assemblée", a-t-il accusé sur X.

"C'est le retour du droit de veto royal sur le suffrage universel (...) C'est le retour des intrigues de la IVe République", a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron estime que "personne ne l'a emporté" lors des législatives

"Si l’extrême droite est arrivée en tête au premier tour avec près de 11 millions de voix, vous avez clairement refusé qu'elle accède au gouvernement", écrit Emmanuel Macron dans une lettre adressée aux Français et publiée dans dans la presse régionale.

Il ajoute que "personne ne l’a emporté".

"Aucune force politique n’obtient seule une majorité suffisante et les blocs ou coalitions qui ressortent de ces élections sont tous minoritaires", déclare-t-il.

Emmanuel Macron demande aux "forces politiques républicaines" de s'accorder, la gauche scandalisée

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce jeudi 11 juillet.

Appelant les partis à se donner "un peu de temps" pour se mettre d'accord autour de "quelques grands principes pour le pays" et de "valeurs républicaines claires", Emmanuel Macron explique dans une lettre aux Français qu'à l'issue de ces discussions, il "décidera de la nomination du Premier ministre".

Fin de recevoir scandalisée de la gauche, arrivée en tête, bien que loin de la majorité absolue. "Le président de la République doit respecter son devoir de républicain, respecter le suffrage universel et respecter le vote des Français", a répondu le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.

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