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Législatives: Attal accuse Bompard et Bardella de "promettre la lune" aux Français

Résultats élections Législatives 2024
Alors que le premier tour des élections législatives se rapproche, un débat a opposé ce lundi soir Gabriel Attal, Manuel Bompard et Jordan Bardella, les représentants des trois blocs, Renaissance, le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national.

L'ESSENTIEL

  • Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard se sont affrontés sur le plateau de TF1 ce soir pour le premier débat de cette courte campagne électorale. Lire l'article
  • François Ruffin, candidat à sa réélection dans la Somme, a estimé que Jean-Luc Mélenchon, le leader des insoumis, était "un obstacle à la victoire du Front populaire". Lire l'article
  • Les programmes des "deux extrêmes" mènent "à la guerre civile": Emmanuel Macron a frontalement attaqué ses rivaux hier, alors que le premier tour des élections législatives se rapprochent. Lire l'article

Attal, Bardella et Bompard se sont affrontés sur TF1

Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard se sont écharpés sur la double nationalité, la défense du pouvoir d'achat ou les retraites, sur TF1, alors que l'extrême droite caracole en tête des sondages à cinq jours du premier tour d'élections législatives présentées comme historiques.

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"Il est mieux qu'au niveau": Mélenchon fait l'éloge de Bompard après le "débat entre futurs Premiers ministres"

Manuel Bompard a-t-il fait une bonne prestation face à Gabriel Attal et Jordan Bardella? Pour Jean-Luc Mélenchon, sans surprise, la réponse est un grand oui et le débat est la preuve qu'il aurait toute sa place à Matignon.

"Ce soir, Manuel Bompard a démontré une force, un niveau de connaissance et une sensibilité humaine que les autres n'ont pas égalé", a-t-il estimé sur X. "Ce débat entre futurs premiers ministres montre qu'il est mieux qu'au niveau.

Retraites: Laure Lavalette assure que le Rassemblement national "n'a pas varié d'un pouce ni sur les carrières longues, ni sur le reste"

Alors que Jordan Bardella a expliqué durant le débat face à Gabriel Attal et Manuel Bompard qu'une personne commençant à travailler à 24 ans pourrait partir à taux plein à 66 ans avec la réforme souhaitée par son parti, la députée RN sortante du Var affirme sur BFMTV qu'il n'y a "rien de nouveau sous le soleil".

Le Rassemblement national "n'a pas varié d'un pouce ni sur les carrières longues ni sur le reste", déclare Laure Lavalette.

Pouvoir d'achat, retraites, immigration... ce qu'il faut retenir du débat entre Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard

À cinq jours du premier tour des élections législatives, Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard ont débattu ce soir pendant environ 1h40.

Pouvoir d'achat, énergie, immigration, retraites… Les trois personnalités ont abordé plusieurs grands sujets au cœur de cette campagne électorale.

Pour François Ruffin, Jean-Luc Mélenchon est un "obstacle à la victoire du Front populaire"

Le député sortant François Ruffin a estimé sur TF1 que le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon était un "obstacle à la victoire du Front Populaire".

"C'est pas un appui ici Jean-Luc Mélenchon, c'est plutôt quelque chose qui repousse les électeurs", a indiqué François Ruffin depuis sa circonscription de la Somme où il se présente aux élections législatives pour être réélu député.

"C’est plus du melon là, c’est une pastèque! Attention: à force de gonfler, ça va exploser", a vertement réagi l'ancien député LFI Adrien Quatennens sur X.

"Si belle soit-elle, la Picardie n’est pas le pays. Rejoins le RN direct! On gagnera du temps et de l’énergie", a-t-il ajouté.

Lutte contre les déserts médicaux: Manuel Bompard veut "réguler l'installation des médecins"

Après un peu plus d'1h40 d'échanges, le débat prend fin avec le sujet des déserts médicaux. Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard souhaite lui "réguler l'installation des médecins" et "recruter davantage d'infirmières et d'infirmiers".

"Il faut plus de médecins", reconnaît de son côté Gabriel Attal, qui souligne l'importance de "libérer du temps" pour les médecins "en déléguant des tâches à d'autres professionnels de santé".

Jordan Bardella affirme lui que "dès cet été", il permettra "aux médecins et aux soignants qui le souhaitent" et qui sont en âge d'être à la retraite d'exercer dans le cadre d'un plan cumul emploi-retraite afin "qu'ils soient exonérés d'impôts sur le revenu pour les revenus qu'ils vont dégager".

"On ne doit pas juger un mineur comme un majeur": Manuel Bompard opposé à toute atténuation de l'excuse de minorité

Gabriel Attal, Manuel Bompard et Jordan Bardella abordent la question de la délinquances des mineurs. Ce sujet, le Premier ministre la présente comme une "priorité" et défend l'idée d'une comparution immédiate pour les mineurs.

Jordan Bardella défend lui la fin de l'excuse de minorité, le rétablissement de peines minimales et de peines planchers et la suspension des allocations familiales pour les parents de mineurs récidivistes.

Manuel Bompard se distingue des deux autres débatteurs et "assume de dire qu'en France on ne doit pas juger un mineur comme un majeur".

"La justice n'excuse pas", souligne-t-il, en référence à l'excuse de minorité. La justice prend un compte un contexte pour attribuer la peine qui est la peine juste.

Echange tendu entre Gabriel Attal et Jordan Bardella sur les binationaux

Gabriel Attal interpelle Jordan Bardella concernant la mesure du Rassemblement visant à interdire des "postes stratégiques" aux binationaux en prenant l'exemple de "deux jeunes filles qu'il a rencontrées", l'une franco-marocaine et l'autre franco-arménienne.

"Elles m'ont dit de vous dire qu'elles se sont senties injuriées et humiliées", lance le Premier ministre.

"Elles existent vraiment vos...", répond Jordan Bardella sans terminer sa réponse avant de poursuivre avec une question adressée à son adversaire: "Vous voulez mettre un Franco-Russe à la tête d'une centrale nucléaire, ça ne vous pose pas un sujet d'intérêt national?"

Pour Manuel Bompard, ce sera "à l'Assemblée nationale" de trancher sur le nucléaire

Alors que Jordan Bardella compte "refaire de la France un paradis énergétique" via la construction de nouvelles centrales nucléaires, Manuel Bompard estime que présenter cela comme "une solution à l'urgence climatique est tout simplement faux et inexact".

"Les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre qu'il faut faire, il faut les faire dans un temps qui ne permet pas la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.

S'il dit être opposé "à titre personnel" au nucléaire, Manuel Bompard souligne que lui et la France insoumise sont dans une coalition et que "dans cette coalition, il y a des gens qui ne sont pas du même avis que moi."

Selon lui, "c'est à l'Assemblée nationale" qu'il reviendra de trancher ce débat sur l'énergie dans le cadre d'un projet de loi.

Jordan Bardella réclame un audit des comptes publics, Gabriel Attal juge inutile une telle mesure

Comme il l'a fait depuis le début de la campagne électorale, Jordan Bardella réclame ce soir un "audit pour faire la lumière sur la dégradation sans précédent des comptes publics". "Les gens qui nous regardent ce soir se demandent où passe leur argent", ajoute-t-il.

Pour Gabriel Attal, un tel audit serait complètement superflu. "Il y a un rapport de la Cour des comptes qui vient de sortir", répond le Premier ministre.

"Je peux vous l'envoyer, ça vous fera gagner du temps", assure-t-il en réponse au président du RN.

Âge pivot de 62 ans ou 60 ans: Jordan Bardella et Manuel Bompard défendent leur projet pour les retraites

Mettant en avant un "déficit budgétaire record", Jordan Bardella explique que le système des retraites défendu par le Rassemblement national repose sur un âge pivot de départ à la retraite de 62 ans avec 42 annuités.

Pour les personnes ayant commencé leur carrière à 24 ans, "vous partirez avec 42 années de cotisation donc 66 ans", explique le président du RN.

"Je préfère prioriser les personnes qui ont commencé à travailler très tôt", justifie Jordan Bardella.

Manuel Bompard souligne lui que le Nouveau Front populaire souhaite abroger la réforme des retraites d'Emmanuel Macron et ramener dans un second temps l'âge légal de départ à la retrait à 60 ans via un projet de loi.

"Allez-y, faîtes-nous un cours d'économie": passe d'armes entre Jordan Bardella et Gabriel Attal sur la baisse de la TVA proposée par le RN

Gabriel Attal conteste le chiffrage du Rassemblement national et le coût de la baisse de la TVA sur l'énergie proposée par le RN.

"La mesure que vous proposez, c'est pas 12 milliards par an, c'est 17 milliards par an", affirme le Premier ministre.

"Non c'est 12", rétorque le président du Rassemblement national. "Allez-y, faîtes-nous un cours d'économie M. le Premier ministre aux 1.000 milliards d'euros de dettes", tacle encore Jordan Bardella.

Jordan Bardella, Gabriel Attal et Manuel Bompard exposent leur plan pour le pouvoir d'achat

Opposés sur le plateau de TF1 pour le premier grand débat télévisé de ces élections législatives, les trois représentants des bloc en tête dans les sondages exposent leurs mesures en faveur du pouvoir d'achat.

Jordan Bardella, le premier à s'exprimer et qui se pose comme un futur "Premier ministre du pouvoir d'achat", défend une mesure visant à baisser la TVA à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fioul et les carburants tandis que Manuel Bompard, le coordinateur de La France insoumise, met en avant le blocage de prix d'un panier de produits de première nécessité.

Le Premier ministre Gabriel Attal, qui affirme "ne pas avoir envie de faire croire à la Lune" aux Français, propose lui de baisser les prix de l'électricité de 15% "dès l'hiver prochain".

"0 euro": Léna Situations affirme ne pas avoir été payée pour exprimer ses prises de position

Après avoir pris position contre l'extrême droite en fin de semaine dernière, l'influenceuse aux plus de 4 millions d'abonnés sur Instagram a répondu à la critique d'un internaute l'accusant d'avoir été payée par des partis politiques.

"0€ car j'emmerde le RN gratuitement", a simplement répondu Léna Situations sur son compte X.

La semaine dernière, l'influenceur Jeremstar avait assuré avoir été contacté par un parti politique - sans le nommer - pour des publications sponsorisées à 15.000 euros. De nombreux internautes avaient alors pointé du doigt la France insoumise, notamment après la diffusion de vidéos de Maeva Ghennam appelant à voter pour le Nouveau Front populaire.

LFI avait ensuite démenti avoir contacté l'influenceuse ou encore payé pour des appels au vote.

La justice se dit incompétente pour trancher sur l'usage du logo Nouveau Front populaire par les dissidents

Les tribunaux judiciaires de Paris et de Bobigny se sont déclarés incompétents pour déterminer si les candidats dissidents de La France insoumise avaient le droit d'utiliser le logo du Nouveau Front populaire dans leur campagne pour les législatives, selon les décisions consultées par l'AFP.

"Il n'appartient pas aux tribunaux de l'ordre judiciaire d'interférer dans les opérations électorales dont le contentieux relève de la compétence du Conseil constitutionnel", écrit notamment le tribunal de Bobigny.

La justice avait été saisie des cas des députés sortants non réinvestis par LFI Raquel Garrido et Alexis Corbière (Seine-Saint-Denis) et Danielle Simonnet (Paris).

Dans la foulée, Alexis Corbière a écrit "victoire" sur son compte X.

"C'est notre meilleur tract": Sébastien Chenu réagit à l'appel de Dominique Stauss-Kahn à faire barrage à l'extrême droite

Invité sur BFMTV, le député sortant RN du Nord a ironisé sur l'appel de Dominique Strauss-Kahn à faire barrage à l'extrême droite aux législatives, quitte à voter LFI en se "bouchant le nez".

"On en est là? Dominique Strauss-Kahn donne des consignes de vote, a déclaré Sébastien Chenu sur notre antenne. C'est probablement notre meilleur tract aujourd'hui."

"C'est Walking Dead cette campagne": Olivia Grégoire déplore le retour de personnalités politiques de gauche appelant à voter Nouveau Front populaire

Après François Hollande ou encore Lionel Jospin, Dominique Strauss-Kahn a appelé aujourd'hui à faire barrage à l'extrême droite, quitte à voter LFI en se "bouchant le nez".

Des soutiens de personnalités politiques de gauche au Nouveau Front populaire que déplore sur BFMTV la ministre Olivia Grégoire.

"C'est Walking Dead cette campagne", a-t-elle lancé, faisant référence à la série télévisée de zombies.

Elle a poursuivi: "Les Français sont des gens intelligents: Ils voient les manigances (...) Je ne suis pas sûre que les gens soient dupes de ces façons de faire."

Catherine Vautrin met en garde face à la "menace de chaos" venant de "l'extrême gauche ou de l'extrême droite"

La ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités a réagi au micro de BFMTV aux propos très commentés du président de la République sur la menace de "guerre civile" dans les programmes des "extrêmes".

Selon elle, "il faut être partout au contact de nos concitoyens pour expliquer qu'il y a une menace de chaos, qu'il s'agisse de l'extrême gauche ou de l'extrême droite".

Elle a ajouté: "Ce qui est plausible c'est le désordre (...) Il inquiète nos concitoyens, il coûte et il menace la cohésion républicaine (...) Je renvoie les deux blocs face à face."

Gérald Darmanin "souhaite quitter le gouvernement et siéger à l'Assemblée nationale" s'il est réélu

Interrogé sur BFM Grand Lille, l'actuel ministre de l'Intérieur, candidat aux législatives dans le Nord, a confirmé qu'il souhaitait, en cas de réélection "quitter le gouvernement et siéger à l'Assemblée nationale pour (s)'occuper de (s)on territoire".

Gérald Darmanin a également annoncé vouloir "construire un autre projet". Selon lui, il faut "comprendre qu'il y a des choses qui ne sont pas bien passées".

"Il y a des choses qui ne vont pas dans la politique que nous avons pu mener", a-t-il ajouté.

Yannick Jadot déplore "l'obsession" autour de Jean-Luc Mélenchon

Sur Franceinfo, Yannick Jadot alerte sur la "banalisation" du Rassemblement national alors que "l'extrême droite est aux portes du pouvoir" et déplore les nombreux débats autour de la figure de Jean-Luc Mélenchon.

"Quand j'entends une partie de la gauche notamment s'obséder sur Jean-Luc Mélenchon, quand c'est l'extrême droite qui arrive, moi ce n'est pas mon copain Jean-Luc Mélenchon, mais Jean-Luc Mélenchon ce n'est pas Marine Le Pen, il faut arrêter les conneries!", déclare le sénateur écologiste.

Il affirme, comme d'autres figures de la gauche, que le leader de La France insoumise "ne sera pas Premier ministre" en cas de victoire de la coalition de gauche, le Nouveau Front populaire, aux élections législatives.

Marine Tondelier déplore une "libération de la parole raciste" depuis la dissolution

La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, déclare son "soutien" au journaliste de France 5 Karim Rissouli, qui a publié une lettre d'insultes racistes reçue à son domicile.

"Nous assistons depuis l'annonce de la dissolution à une libération de la parole raciste. L'impunité semble déjà régner comme si l'extrême droite était déjà au pouvoir", estime-t-elle sur X.

La cheffe des écologistes, membres de l'alliance de gauche pour les législatives, le Nouveau Font populaire, appelle à faire "barrage pour que cela n'arrive jamais".

120 attaques au couteau par jour? Ce qu'on sait de ce chiffre que Jordan Bardella met en avant

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a évoqué la sécurité lors de la présentation de son programme pour les élections législatives hier à Paris. Il a notamment avancé que 120 attaques au couteau surviennent chaque jour en France, sans donner de source. Un chiffre dont on peine à retracer l'origine, comme nous vous l'expliquons dans cet article.

À peine ouvert, le portail de vote en ligne pour les Français de l'étranger rencontre des difficultés

Il faudra faire preuve d'un peu de patience pour les Français installés à l'étranger qui souhaitent voter en ligne pour les élections législatives anticipées.

Le portail de vote du site diplomatie.gouv.fr affichait une page d'erreur ce mardi en début d'après-midi, pour de nombreux internautes. Comme l'a constaté Tech&Co, la page affiche régulièrement une page d'erreur "site en cours de maintenance."

Le Conseil d'État rejette la demande de participation de LR au débat télévisé de ce soir

Le Conseil d'État rejette la demande de participation des Républicains au débat de ce soir sur TF1, auquel participent Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard à cinq jours des législatives anticipées.

Les Républicains avaient saisi le Conseil d'Etat en référé pour être invités au débat mardi sur TF1, estimant "hautement préjudiciable" d'en être exclus et n'avaient pas obtenu gain de cause auprès de l'Arcom vendredi dernier.

"Guerre civile": Geoffroy Didier fustige les propos "irresponsables" d'Emmanuel Macron

Alors qu'Emmanuel Macron a affirmé dans un podcast diffusé hier que les programmes des "deux extrêmes" mènent "à la guerre civile", le candidat LR aux législatives Geoffroy Didier dénonce des propos "irresponsables".

"Si les extrêmes, notamment l'extrême gauche, ont monté dans notre pays, c'est de son fait et de sa faute", estime le secrétaire général délégué des Républicains sur BFMTV.

"C'est lui qui a voulu, ou en tout cas tenté, de tuer la droite républicaine, la gauche républicaine, pour qu'il ne reste que l'extrême gauche et l'extrême droite", ajoute-t-il.

RN, NFP, Renaissance... Notre comparateur des programmes

Pour vous aider à y voir plus clair à quelques jours des élections législatives, nous avons épluché les programmes des principales alliances en lice.

Pouvoir d'achat, fiscalité, logement, retraites, environnement, éducation, immigration, sécurité, international... Quel parti a-t-il le plus de chance de vous convaincre? Vous trouverez notre comparateur dans cet article.

Nouveau rassemblement contre l'extrême droite ce jeudi à Paris

Plus d'une centaine de médias indépendants, associations et syndicats appellent à un nouveau rassemblement "contre l'extrême droite" et pour les libertés, ce jeudi 27 juin à Paris, à trois jours du premier tour des élections législatives.

"Ensemble, barrons la route au RN", écrivent les organisations à l'origine de cet appel à un rassemblement à partir de 18 heures place de la République, dont des médias comme Politis, Mediapart ou encore Streetpress, des syndicats comme la CFDT, la CGT ou le Syndicat de la magistrature, et des associations dont Attac et la Ligue des droits de l'Homme (LDH).

Lorraine: une affiche d'extrême droite fait l'objet d'une plainte

L'affiche d'un candidat d'extrême droite en Lorraine fait l'objet d'une plainte pour incitation à la haine raciale. L'affiche, qui représente un jeune garçon blond aux yeux bleus avec l'inscription "Donnons un avenir aux enfants blancs", porte la signature du Parti de la France, un groupuscule qui ne présente qu'un seul candidat aux élections législatives, dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle.

Le maire de Neuves-Maisons (7.000 habitants), Pascal Schneider, a indiqué à l'AFP avoir porté plainte hier auprès du parquet de Nancy pour "provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à caractère raciste". "Ça ne relève pas d'un affichage politique, ça relève d'un affichage sectaire, qui diabolise, qui stigmatise", a dénoncé Pascal Schneider.

"On n'a pas été suffisamment radical": Le Maire fait un mea culpa et tacle le RN et le NFP

"Si on avait tout bien fait, les extrêmes ne seraient pas aussi haut." A cinq jours du premier tour des législatives (30 juin), où la majorité présidentielle s'apprête à se présenter en troisième position seulement dans les sondages, Bruno Le Maire fait un mea culpa ce mardi sur RMC et RMC Story.

"Nous devons faire notre examen de conscience et comprendre ce qui n’a pas marché", explique le ministre de l'Économie et des Finances dans Les Grandes Gueules.

"On n’a pas été suffisamment radical, voilà ma conviction. Pas suffisamment radical sur la sécurité, sur la petite délinquance qui pourrit la vie des gens, sur l’islam radical qui a livré une guerre sournoise, insidieuse, à la culture française, sur la rémunération nette des salariés…"

Notre article

Des ministres vont participer à une opération de démarchage téléphonique de Renaissance

Une opération de démarchage téléphonique va débuter au siège de Renaissance. Objectif: pousser des électeurs à se mobiliser ou à réaliser une procuration, alors que le camp présidentiel pourrait être largement affaibli à l'issue de ces élections législatives.

Près de 70 militants de Renaissance seront présents... mais ce n'est pas tout: des ministres vont également passer des coups de fil. Éric Dupond-Moretti (Justice) Catherine Vautrin (Travail et Santé) et Stanislas Guérini (Fonction publique) sont ainsi attendus sur place.

"Savoir choisir son meilleur ennemi": Strauss-Kahn appelle à voter LFI contre le RN

L'ancien ministre socialiste de l'Économie Dominique Strauss-Kahn, qui a quitté la vie politique après avoir été poursuivi pour agression sexuelle en 2011, prend la parole ce mardi dans une tribune pour Challenges.

L'ex-directeur du FMI se prononce sur la question d'un second tour entre La France insoumise et le Rassemblement national. S'il égratigne le parti de Jean-Luc Mélenchon, Dominique Strauss-Kahn appelle à "choisir son meilleur ennemi" et donc implicitement à voter LFI contre le RN.

"Pour moi sans hésitation, le meilleur ennemi est celui qui met en cause de façon principielle les fondements mêmes de la République. Celui dont l’existence même se fonde sur la xénophobie", écrit-il, ajoutant:

"C’est celui dont l’Histoire montre qu’il ne quitte jamais pacifiquement le pouvoir une fois qu’il l’a conquis. C’est celui qui portera atteinte à la société française si profondément que nous ne serons plus dans une alternance démocratique mais dans un changement de régime."

Plus de 1.300.000 procurations pour les élections législatives

Entre le 10 et le 23 juin, 1.377.105 procurations ont été effectuées pour les élections législatives anticipées, d'après les derniers chiffres communiqués par le ministre de l'Intérieur, qui établit donc ce bilan à J-7 du premier tour du scrutin.

Soit 5,9 fois plus de procurations qu'aux élections législatives de 2022 sur la même période.

200 personnalités pour un accord de désistement systématique pour faire face au RN

Quelque 200 personnalités socialistes, écologistes et macronistes appellent ce mardi la droite, le centre et la gauche à "afficher clairement dès maintenant" qu'ils mettront en place un accord de désistement entre les deux tours des législatives contre le Rassemblement national.

Cet accord "devrait être affiché clairement dès maintenant, sans attendre le 30 juin (date du 1er tour, ndlr), par les responsables de toutes les forces démocratiques, qu'elles appartiennent au Nouveau Front populaire, à la majorité sortante ou à la droite républicaine", estiment dans Le Monde les signataires parmi lesquels Olivier Faure, le patron du PS, Marine Tondelier, cheffe des Écologistes, mais aussi Clément Beaune et Agnès Pannier-Runacher. L'un appartenait auparavant au gouvernement, l'autre y est toujours.

"Nous mesurons combien ce choix est difficile compte tenu de l'importance des divergences" qui opposent les camps, poursuivent les signataires dans lesquels on retrouve l'ancien dirigeant de la CFDT Laurent Berger mais aucune personnalité de La France insoumise.

"Le trou noir de l'autoritarisme": Belloubet tance le programme du RN sur l'éducation

La ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, tance le programme du RN sur le volet scolaire au micro de RTL. Si le président du parti à la flamme, Jordan Bardella, y voit "un big bang de l'autorité", la ministre de l'Éducation nationale parle plutôt d'un "trou noir de l'autoritarisme".

"Il y a même une forme de plagiat lorsqu'on regarde la question des téléphones portables" - que le RN veut interdire dans les collèges et lycées - note l'ex-garde des Sceaux.

Ce sujet "n'a pas grand-chose à voir avec l'autorité", juge encore Nicole Belloubet. "C'est plutôt la question du harcèlement, de l'utilisation des réseaux sociaux, de la déconcentration des élèves."

Manon Aubry accuse le camp présidentiel d'avoir "déroulé un immense tapis rouge" à l'extrême droite

La députée européenne de LFI Manon Aubry s'en prend au camp présidentiel au micro de Sud Radio, imputant la montée du Rassemblement national en France à la politique des macronistes.

"Ils ont installé l'extrême droite au pouvoir ces dernières années. Ils ont déroulé un immense tapis rouge. Ils ont ouvert la voie avec la préférence nationale dans leur loi immigration", tacle-t-elle.

Darmanin indique que des "notes de service de renseignement évoquent de possibles troubles à l'ordre public" pour les législatives

Avant les élections législatives, "il y a des notes de service de renseignement qui évoquent de possibles troubles à l'ordre public le 30 juin [lors du premier tour] et plus certainement le 7 juillet, le jour du second tour", indique Gérald Darmanin sur Europe 1.

"Nous avons en France beaucoup d'agitateurs", dit le ministre de l'Intérieur, parlant de plusieurs "menaces", celle notamment de "l'islamisme radical", mais aussi de "l'ultradroite" et "l'ultragauche", même si elles sont "plus minoritaires".

"Les policiers et les gendarmes seront en nombre [...] pour que les Français puissent voter librement", explique Gérald Darmanin.

Ciotti soutient la proposition du RN d’interdire les "emplois sensibles" aux binationaux

"Ça ne me choque absolument pas", dit Éric Ciotti sur BFMTV-RMC, cocnernant la proposition du RN d’interdire les "emplois sensibles" aux binationaux, défendant une mesure de "bon sens".

La mesure d'interdiction portera sur "des emplois extrêmement sensibles, par exemple des gens qui soient binationaux russes pour occuper des postes de direction stratégique dans la défense", a précisé Sébastien Chenu sur TF1, sans donner davantage de détails sur le type d'emplois concernés.

Ciotti accuse Macron de prôner une "stratégie de la peur" après ses propos sur le risque de "guerre civile"

Au tour d'Éric Ciotti de dénoncer les propos d'Emmanuel Macron sur un risque de "guerre civile" sur les programmes des "extrêmes", qui mèneraient à "la guerre civile", d'après lui.  

"J'ai l'impression que c'est un souhait d'Emmanuel Macron plutôt qu'un constat", dit le président de LR sur BFMTV-RMC, accusant le président de la République de manier une "stratégie de la peur".

"Ce n'est pas responsable: quand on est chef de l'État on est garant des intérêts supérieurs de la nation", tance le député sortant des Alpes-Maritimes.

Éric Ciotti accuse Laurent Wauquiez et les cadres de LR d'"espérer le chaos"

Éric Ciotti s'exprime sur BFMTV-RMC. Celui qui est toujours président de LR s'en prend aux membres de son parti qui veulent l'exclure depuis son alliance avec l'extrême droite pour les législatives tacle les ténors de la droite:

"Est-ce que ces gens parlent de la France, est-ce qu'ils regardent l'avenir, est-ce qu'ils sont prêts à se retrousser les manches en espérant pas le chaos?"

"Ils espèrent le chaos, c'est pour ça qu'ils ne bougent pas", juge le député sortant des Alpes-Maritimes, qui n'hésite pas à inclure dans son attaque Laurent Wauquiez, qu'il soutenait pourtant il y a peu dans la perspective d'une candidature à la présidentielle.

Le président LR de la région Rhône-Alpes "fait partie de ceux qui espèrent le chaos pour mieux rebondir après", tacle-t-il.

Le patron des socialistes au Sénat estime qu'Emmanuel Macron "ne maîtrise plus rien"

Mots forts de Patrick Kanner sur Public Sénat. Le président des sénateurs socialistes dénonce les propos du président de la République sur les programmes des "extrêmes", qui mèneraient à "la guerre civile", d'après lui. 

"Nous sommes devant quelqu'un qui ne maîtrise plus rien, décide de tout tout seul. Sa parole n'existe plus. Le quinquennat de monsieur Macron est terminé à deux ans et demi de l'échéance", tance Patrick Kanner.

Pour lui, son mandat à la tête du pays "s'est terminé le 9 juin", lorsqu'il a dissous l'Assemblée nationale au soir des élections européennes. Le sénateur du Nord reproche au président de la République d'avoir agi en "apprenti sorcier complètement irresponsable" en prenant cette décision "au moment où le RN est le plus haut".

"Il a perdu pied": Bertrand critique les propos de Macron sur le risque de "guerre civile"

Emmanuel Macron fait l'unanimité contre lui chez les oppositions. Le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand dénonce également ses déclarations sur les programmes des "extrêmes", qui mèneraient à "la guerre civile", d'après lui.

"Il a perdu pied le président. Ce n'est pas en faisant peur aux Français que ça changera quoi que ce soit à la colère qu'il y a dans le pays", lance l'ancien ministre du Travail sur France 2, avant d'ajouter:

"Je préfèrerais qu'il fasse son mea culpa, qu'il nous dise pourquoi depuis sept ans, il a généré autant de colère dans le pays."

Le Pen pointe un "argument extrêmement faible" de Macron après ses propos sur le risque de "guerre civile"

Marine Le Pen revient sur les propos d'Emmanuel Macron, qui, a affirmé la veille dans un podcast que les programmes des "extrêmes" mènent "à la guerre civile".

Au micro de RTL, la cheffe de file sortante des députés du RN estime que le président de la République "n'a pas beaucoup évolué", jugeant que ce dernier "a fait toutes les campagnes présidentielles" sur la ligne "moi ou le chaos".

"Je pense que les Français ont tous constaté qu'il était le chaos, [qu]'il incarnait le chaos depuis sa première élection", ajoute-t-elle. "Je trouve que c'est un argument extrêmement faible qui démontre d'ores et déjà qu'il pense avoir perdu cette élection."

Dates, circonscriptions, déroulement, enjeux.... Tout savoir sur les législatives

Pourquoi vote-t-on aussi vite après les européennes? Quel est le rôle d'un député? Qu'est-ce qu'une circonscription? Comment savoir où se trouve votre bureau de vote? Quelles sont les alliances en lice? Comment faire une procuration à temps?

Pour vous donner les clés pour tout comprendre des élections législatives, programmées les dimanches 30 juin et 7 juillet après la dissolution de l'Assemblée nationale, BFMTV répond à une série de questions sur le scrutin.

Dans cet article

Débats, meetings, procurations... Les grandes échéances de cette semaine des législatives avant le premier tour

J-5 avant le premier tour des élections législatives! En attendant cette échéance, BFMTV.com fait un tour d'horizon des principaux rendez-vous qui jalonnent cette semaine, entre débats télévisés, meetings et rassemblements.

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"Un président ne devrait pas dire ça": Bardella fustige les propos de Macron sur le risque de "guerre civile"

"Ce sont eux qui font peur aux Français". Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a fustigé ce lundi sur M6 le camp présidentiel qui avance que l'arrivée au pouvoir "des extrêmes" représente un danger majeur, Emmanuel Macron allant jusqu'à estimer que leurs "programmes" mènent à "la guerre civile".

"Un président de la République ne devrait pas dire cela", a déclaré Jordan Bardella.

II a ainsi assuré qu'il voulait mettre fin à "l'insécurité" que ressentent "des millions de Français", promettant que sa "volonté, c'est de répondre à cette demande d'autorité".

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"Pour mettre le feu, il est toujours là": Mélenchon dénonce les propos de Macron sur le risque de "guerre civile"

Peu après des propos d'Emmanuel Macron - déjà très commentés - sur le risque de "guerre civile" dans les programmes des "extrêmes", le leader insoumis a pointé du doigt sur France 2 ce lundi la responsabilité du chef de l'État.

"Lui, pour mettre le feu, il est toujours là", a déclaré Jean-Luc Mélenchon.

Il a notamment mentionné la crise en Nouvelle-Calédonie et l'incarcération en métropole de certains dirigeants kanaks.

"Tourner la langue sept fois dans sa bouche est un vieux con - sur le risque de "guerre civile" dans les programmes des "extrêmes", le leader insoumis a pointé du doigt sur France 2 la responsabilité du chef de l'État.

Éric Ciotti invité de BFMTV-RMC

Éric Ciotti est invité de BFMTV-RMC pour le Face-à-face présenté par Apolline de Malherbe à 8h30.

Le député sortant des Alpes-Maritimes est toujours président du parti Les Républicains, même si les membres de son parti veulent l'exclure depuis qu'il a noué une alliance avec l'extrême droite pour les élections législatives anticipées.

"Impardonnable": Olivier Faure fustige les propos d'Emmanuel Macron sur les programmes des "extrêmes" qui mèneraient "à la guerre civile"

Selon le Premier secrétaire du PS, Emmanuel Macron a mis "sur le même plan" le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national en alertant sur les programmes des "extrêmes" qui mèneraient "à la guerre civile".

"Impardonnable, a écrit Olivier Faure sur son compte X. Mettre sur le même plan le Front populaire qui veut défendre une République écologique et sociale et l’extrême droite qui veut revenir sur nos principes fondamentaux comme le droit du sol, ce que même Vichy n’avait pas osé faire, est une honte."

Raphaël Glucksmann estime qu'il est "désormais clair et net" que Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre

L'eurodéputé Place publique a réagi à la possible nomination de Jean-Luc Mélenchon à Matignon en cas de victoire du Nouveau Front populaire aux législatives.

"C’est désormais clair et net: Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier Ministre vu que tous les autres partis s’y opposent", a écrit Raphaël Glucksmann sur son compte X.

"Il y a un malentendu": Jean-Luc Mélenchon assure n'être "candidat à rien"

Alors qu'il a mentionné ce week-end avoir l'"intention de gouverner ce pays" en "ne s'éliminant pas" et "ne s'imposant pas", Jean-Luc Mélenchon a voulu apporter une précision sur un "malentendu absolu depuis le début".

"Je ne suis pas concerné par cette bataille. Je ne fais pas une carrière (...) Je ne suis candidat à rien", a-t-il lancé sur France 2.

Il a notamment mentionné plusieurs noms au sein de son parti capables selon lui d'être nommés à Matignon: Manuel Bompard, Mathilde Panot, Clémence Guetté, Éric Coquerel ou encore Younous Omarjee. Jean-Luc Mélenchon a également fustigé les "petites guerres internes" dans le Nouveau Front populaire. "Je ne demande rien", a-t-il plus tard réitéré.

Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard s'affrontent aujourd'hui

Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard vont s'affronter sur le plateau de TF1 aujourd'hui, alors que l'extrême droite caracole en tête des sondages à cinq jours du premier tour de législatives à suspense. Le Premier ministre, le président du Rassemblement national et le coordinateur de La France insoumise ont rendez-vous à 21 heures pour ce premier grand affrontement télévisé entre les trois blocs, dans la dernière ligne droite de cette campagne éclair.

Emmanuel Macron s'alarme d'un risque de "guerre civile"

Les programmes des "deux extrêmes" mènent "à la guerre civile": Emmanuel Macron a frontalement attaqué ses rivaux hier, dans un nouvelle prise de parole fleuve, auprès du podcast "Génération Do It Yourself".

"La réponse de l'extrême droite" en matière d'insécurité: "parce qu'elle renvoie les gens ou à une religion ou à une origine, c'est en ça qu'elle divise et qu'elle pousse à la guerre civile", a-t-il lancé. Et en face, LFI propose "une forme de communautarisme", "mais ça c'est aussi la guerre civile derrière".

Plus que cinq jours avant le premier tour

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil! Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce mardi 25 juin. Deux semaines après l'annonce de la dissolution de l'Assebmlée nationale, la campagne des législatives anticipées convoquées par Emmanuel Macron entre dans sa dernière ligne droite.

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