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Elections Législatives 2024
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Législatives: les candidatures sont closes pour le second tour, plus de 200 désistements contre le RN

Résultats élections Législatives 2024
Le décor est planté pour le second tour des élections législatives, après la clôture des candidatures, qui laissent apparaître plus de 200 désistements dans une tentative de constitution d'un "front républicain" contre un Rassemblement national aux portes de la majorité absolue.

L'ESSENTIEL

  • Le Rassemblement national, arrivé en tête du premier tour des élections législatives, n'est pas assuré d'obtenir une majorité absolue au second tour. Lire l'article
  • La gauche annonce le désistement de ses candidats arrivés en troisième position derrière le RN et Ensemble. Lire l'article
  • Gabriel Attal s'est prononcé en faveur, "dans certaines circonscriptions", du désistement du candidat Renaissance au profit d'un "candidat qui soutient les valeurs républicaines". Mais "désistement ne veut pas dire ralliement". Lire l'article

Les candidatures sont closes pour le second tour, plus de 200 désistements contre le RN

Le barrage contre le RN s'organise. Selon un décompte de l'AFP, 127 membres du Nouveau Front populaire de gauche ont choisi de se désister, ainsi que 81 candidats de la coalition macroniste Ensemble pour la République. Auxquels s'ajoutent trois députés rattachés au parti de droite Les Républicains et une élue ultramarine sans étiquette.

Souvent sans enthousiasme, les retraits de candidats macronistes ou de gauche ont lieu dans l'écrasante majorité des circonscriptions où au moins trois candidats étaient qualifiés et où le parti lepéniste est en mesure de l'emporter

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Après le revirement du RN-LR Gilles Bourdouleix, qui se présentera au second tour, France Moreau, candidate du NFP, retirera ses bulletins

France Moreau, candidate du Nouveau Front populaire dans la cinquième circonscription du Maine-et-Loire, a annoncé sur X qu’elle retirera ses bulletins de vote et ses professions de foi pour le second tour. Une décision prise après le maintien à la dernière minute de la candidature du candidat RN-LR Gilles Bourdouleix dans la circonscription, qui avait annoncé hier à Ouest-France qu’il se retirait.

Son annonce était en réalité une stratégie mensongère afin que la candidate de gauche maintienne sa candidature et qu’une triangulaire survienne au second tour, avec donc contre le candidat RN-LR celui du candidat du camp présidentiel et celle du NFP.

France Moreau retire ses bulletins et appelle "à ne donner aucune voix au RN et à son candidat". Dans les faits, Gilles Bourdouleix sera donc opposé à Denis Masséglia, candidat investi par la coalition présidentielle.

Marine Tondelier rejette l'idée d'un nouveau "Premier ministre macroniste" à l'issue des législatives

La patronne des Écologistes Marine Tondelier a estimé qu'"il faudra sûrement faire des choses que personne n'a jamais faites auparavant dans ce pays" en cas d'une Assemblée sans majorité claire, mais en rejetant l'idée d'un nouveau "Premier ministre macroniste".

"La politique dans ce pays ne pourra pas continuer comme avant. On va devoir changer", a ajouté l'écologiste lors d'un entretien au 20 heures de TF1, appelant à "trouver des solutions" et à ce "que certains au centre, à droite, nous disent comment ils souhaitent travailler dans l'autre sens".

Après le triomphe du Rassemblement national au premier tour des élections législatives, la composition de la nouvelle Assemblée nationale apparaît incertaine, d'autant que le patron du parti d'extrême droite Jordan Bardella a indiqué qu'il refuserait Matignon en cas d'absence de majorité absolue, ou à tout le moins stable, ouvrant la voie à une grande coalition aux contours incertains, déjà évoquée par le Premier ministre Gabriel Attal.

Une candidate RN en Mayenne avait été condamnée pour "séquestration avec arme"

Annie Bell, septuagénaire qui se présente pour le Rassemblement national (RN) en Mayenne, s'est qualifiée pour le second tour des législatives. Cette dernière avait été condamnée à de la prison ferme en 1995 pour une prise d'otage à main armée dans une mairie du département, a révélé ce mardi 2 juillet la presse locale.

Pour Carole Delga, l'intervention de Jean-Luc Mélenchon le soir du 1er tour cherchait à "déstabiliser" la gauche

"Jean-Luc Mélenchon on s'en fout, c'est son dernier baroud d'honneur." Interrogée sur l'intervention de Jean-Luc Mélenchon le soir du 1er tour des législatives, Carole Delga, la présidente PS de la région Occitanie, affirme sur BFMTV qu'il a cherché à "déstabiliser" la gauche.

"Les Français sont outrés de son intervention, y compris des militants de La France insoumise. Ils sont malheureux de voir à quel point il y a une manipulation et à quel point c'est la politique du pire", a-t-elle poursuivi.

Dupond-Moretti dénonce les propos d'un candidat RN qui juge que "les Maghrébins n'ont pas leur place dans les hauts lieux"

"Honte à ceux qui ont banalisé l'extrême droite." À cinq jours du second tour des élection législatives anticipées, Éric Dupond-Moretti a dénoncé sur son compte X les propos tenus par le candidat du Rassemblement national dans la 1ère circonscription de l'Yonne.

Le député sortant Daniel Grenon -arrivé en tête avec 40,4% des voix devant Florence Loury, candidate du Nouveau Front populaire, qui a rassemblé 25,34% des suffrages- s'est exprimé, lors d'une interview croisée publiée ce mardi matin par l'Yonne républicaine, sur la volonté du parti d'extrême droite d'"empêcher" les binationaux d'occuper "des emplois extrêmement sensibles".

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Voter pour LFI “même en se bouchant le nez”: Strauss-Khan appelle la droite à faire battre l’extrême droite

S’il dit ne pas “aimer la partie extrême” de LFI, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances et directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn, a appelé la droite à aller voter pour les candidats insoumis (...) “même en se bouchant le nez”.

“J’ai été le premier à la télévision à dire (en 2002, NDLR), il faut aller voter pour Jacques Chirac même en se bouchant le nez, là, je dis la même chose”, a-t-il déclaré sur le plateau de LCI.

“La gauche a compris qu’il fallait voter Chirac, aujourd’hui, c’est la situation symétrique, il faut que la droite comprenne”, a-t-il ajouté affirmant ne pas avoir de problème à mettre un bulletin LFI dans l’urne.

Dominique Strauss-Kahn souligne par ailleurs que le “problème n’est pas d’élire LFI au pouvoir, car “ça ne se fera pas” mais “d’éviter que le Rassemblement national soit “majoritaire tout seul”.

“Ce qui est en cause, c’est la vie de la démocratie”, a-t-il assuré.

Jordan Bardella affirme que le RN aura "une majorité absolue" à l'Assemblée nationale

Dans les colonnes du Figaro, Jordan Bardella affirme que le Rassemblement national aura "une majorité absolue" à l'Assemblée nationale après le second tour des législatives.

"La politique est une affaire de vagues, et celle qui nous porte est puissante. Il faut conjurer le spectre d’une majorité relative parce qu’on ne peut pas prendre le risque d’arrêter la France pendant trois ans, alors que le monde continue d’avancer", a-t-il poursuivi.

Le leader du RN a également assuré que son parti représentait "le vrai front républicain".

Rhône: Dominique Despras se retire après avoir déposé sa candidature en préfecture

Dans la 8e circonscription du Rhône, où une quadrangulaire doit se tenir lors du second tour des législatives, Dominique Despras (Modem) décide finalement de se retirer, alors que sa candidature a été déposée en préfecture, a-t-il indiqué à BFM Lyon.

"Face à BFM: un choix historique", notre émission spéciale avec Gabriel Attal, Jordan Bardella et Marine Tondelier

BFMTV organise ce mercredi 3 juillet une soirée spéciale, dans l'entre-deux-tours des élections législatives: "Face à BFM: un choix historique".

Devant l’impossibilité de monter un débat entre les représentants majeurs des trois blocs en présence pour le second tour des législatives, la chaine proposera une soirée spéciale. Se succéderont à l'antenne à partir de 20h30 et pour une heure chacun, dans un ordre qui reste à définir: Gabriel Attal, Jordan Bardella et Marine Tondelier.

L'émission sera présentée par Maxime Switek avec Apolline de Malherbe, Nicolas Doze et Benjamin Duhamel.

"Le front républicain s'est reformé": Hollande salue les nombreux désistements au second tour pour "faire barrage à l'extrême droite"

Alors que plus de 200 candidats se sont désistés avant le second tour des législatives, l'ancien président de la République s'est dit "fier d'avoir fait barrage à l'extrême droite et au Rassemblement national".

"Le front républicain s'est reformé, dans la douleur il faut bien le dire, notamment pour la majorité, mais dans la clarté pour la gauche", a affirmé François Hollande sur France 2.

"Vous trouverez la bonne voie": Marine Tondelier lance un appel aux électeurs centristes et de droite à voter Nouveau Front populaire

Marine Tondelier, invitée du 20h de TF1, a lancé un appel aux électeurs centristes et de droite qui disent "ne pas avoir envie" de voter "pour quelqu'un du Nouveau Front populaire".

"C'est normal qu’ils n’aient pas envie, mais je pense que chacun doit comprendre que ce qui doit nous obséder c'est que peut-être qu’on aura un Premier ministre du Rassemblement national dans six jours", a affirmé la secrétaire nationale des Écologistes, avant de préciser:

"Tout ça est un cheminement. Je leur dis: 'Prenez le temps !' C'est normal qu'on ne soit pas prêt lundi. On réfléchit le mardi, on commence à s'y faire le mercredi, on se repose le week-end et puis dimanche on le fait. Prenez votre temps, cheminez, vous trouverez la bonne voie."

Pour le second tour, 95 triangulaires prévues après le désistement de 218 candidats

Il apparaît, selon un décompte provisoire du Monde et de BFMTV établi avant la fin du dépôt des candidatures, que 95 triangulaires auront lieu, après le désistement de 218 candidats.

La liste officielle des candidatures doit encore être communiquée par le ministère de l'Intérieur.

Renaissance annonce que 81 candidats Ensemble se sont désistés au second tour "là où existe un risque de victoire de l’extrême droite"

Renaissance annonce dans un communiqué que 81 candidats Ensemble se sont désistés "là où existe un risque de victoire de l’extrême droite" au second tour.

"En responsabilité, 81 candidats Ensemble pour la République, dont 60 candidats Renaissance, se sont désistés pour éviter que l’extrême droite ne dispose des pleins pouvoirs avec une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Nous saluons leur sens des responsabilités et les en remercions", écrit le parti dans un communiqué.

"Les choses sont claires: aucune voix ne doit aller au Rassemblement national", conclut Renaissance.

"Je suis bien placée pour comprendre le racisme": Aya Nakamura appelle à voter "contre le seul extrême"

La chanteuse Aya Nakamura, qui se dit "bien placée pour comprendre et savoir la place du racisme dans notre pays", appelle sur X "à voter" dimanche "contre le seul extrême à condamner, car il n'y en a qu'un".

L'artiste explique être "discrète sur ces sujets" car "des fois on ne se sent pas pertinents et assez légitimes pour parler et dire les bonnes choses sur des terrains qu’on maîtrise ap [sic]".

"Maintenant je comprends que ma position d’artiste nécessite que je prenne la parole, car c’est un moment important pour nous toutes et tous", poursuit-elle.

Clôture du dépôt des candidatures pour les candidats qualifiés au second tour des législatives

C'est la clôture du dépôt des candidatures pour les candidats qualifiés au second tour des législatives. Ces derniers avaient jusqu'à 18h pour déposer un nouveau formulaire de candidature en préfecture.

Le candidat Nouveau Front populaire de la 1ère circonscription du Val-d'Oise appelle la candidate Ensemble, arrivée 3e, à se retirer

Maximillien Jules-Arthur, le candidat Nouveau Front populaire de la 1ère circonscription du Val-d'Oise, appelle sur X Émilie Chandler, la représentante Ensemble, arrivée 3e du scrutin au premier tour, à se retirer.

"Vous êtes une des dernières candidates Ensemble à s’accrocher alors que vous êtes 3e, que le danger du RN en face est réel et que des milliers de personnes vous demandent de vous désister", affirme-t-il sur le réseau social.

Hier, Émilie Chandler affirmait dans un communiqué vouloir se battre "dans les refus des extrêmes" et indiquait "compter" sur les électeurs pour le deuxième tour des législatives.

Le candidat du NFP s'est placé deuxième avec 30,80% des suffrages, derrière Anne Sicard, du Rassemblement national, qui a obtenu 33,65% des voix.

Appelé au retrait par Éric Ciotti "pour faire battre François Hollande", le candidat LR dans la 1ère circonscription de la Corrèze lui répond

Le président contesté des Républicain Éric Ciotti a appelé, sur X, au retrait de Francis Dubois, député sortant et candidat LR dans la 1ère circonscription de Corrèze, de manière à priver François Hollande d'une potentielle victoire. Il lui a répondu sur le même réseau social, soulignant être "réellement implanté dans le territoire".

"Éric, on voit que tu ne connais pas la Corrèze et que tu n’y a jamais mis les pieds. Si c’était le cas, tu soutiendrais un candidat réellement implanté dans le territoire, le seul capable de battre François Hollande ", a-t-il écrit.

Francis Dubois est arrivé troisième lors du premier scrutin des législatives dans la 1ère circonscription de la Corrèze avec 28,64% des suffrages, derrière Maïtey Pouget du Rassemblement national (30,89% des voix) et François Hollande du Nouveau Front populaire (37,63% des voix).

La secrétaire d'État Patricia Miralles, candidate aux législatives dans la 1ère circonscription de l’Hérault, retire sa candidature

La secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire Patricia Miralles, également candidate aux législatives dans la 1ère circonscription de l’Hérault, annonce sur X retirer sa candidature avant le second tour.

La représentante d'Ensemble était arrivée troisième lors du premier scrutin avec 22,54% des suffrages, derrière Jean-Louis Roumegas du Nouveau Front populaire (34,04% des suffrages) et Josyan Oliva du Rassemblement national (34,11% des suffrages).

Elle indique avoir eu "l'espoir" que le candidat arrivé en deuxième position l'appelle et affirme avoir reçu des "centaines d'insultes" sur les réseaux sociaux et son adresse mail personnelle depuis dimanche: "sale sioniste", "dégage", "change de trottoir", "elle pue la macronie"... "J’appelle au calme et au front républicain", conclut-elle.

Larcher se rend à l'Élysée pour évoquer avec Macron "le fonctionnement des institutions pour l'avenir"

Gérard Larcher indique sur X se rendre à l'Élysée pour évoquer avec Emmanuel Macron "les conséquences" de la dissolution "brutale" de l'Assemblée nationale ainsi que "le fonctionnement des institutions pour l'avenir". Il souligne s'y rendre en tant que "président du Sénat et non comme responsable politique".

Accusations de "coup d'État administratif": l'Élysée appelle Le Pen au "sang-froid" et à "la mesure"

L'Élysée appelle Marine Le Pen au "sang-froid" et à "la mesure", après ses propos ce matin sur un "coup d'État administratif" du camp présidentiel.

"Il existe des rumeurs comme quoi le président de la République envisagerait demain, c'est-à-dire à quatre jours du second tour, de nommer le directeur général de la police nationale, alors qu'il devait rester jusqu'à la fin des J.O, et le directeur de la gendarmerie nationale", a expliqué Marine Le Pen sur France Inter.

Pour la cheffe sortante des députés du Rassemblement national, "l'objectif" de telles nominations dans la précipitation serait "d'empêcher Jordan Bardella de gouverner le pays comme il le souhaite", si le RN remporte la majorité dimanche au second tour des législatives. "C'est une forme de coup d'État administratif", a-t-elle estimé.

"Il y a depuis 66 ans chaque semaine des nominations et des mouvements, notamment l’été, indépendamment des moments politiques traversés par nos institutions, et il n’est aucunement prévu qu’une de ces dispositions puisse changer dans les prochains mois", répond l'Élysée.

Le député sortant et dissident Gilles Le Gendre se désiste et votera pour la candidate PS

Le député sortant Gilles Le Gendre (Renaissance) annonce le retrait de sa candidature dans la 2e circonscription de Paris, précisant qu'il votera pour la socialiste Marine Rosset, opposée au candidat investi par la majorité, Jean Laussucq, un proche de Rachida Dati.

Au premier tour, il a obtenu 19,62% des voix, derrière Jean Laussucq (23,62%) et Marine Rosset (33,40%).

"Le candidat de Mme Dati doit assumer le discrédit de la figure politique dont il est la créature et dont la nomination récente au gouvernement a représenté une trahison des idéaux d'éthique politique et des promesses de renouvellement des pratiques politiques portés par Emmanuel Macron en 2017", écrit Gilles Le Gendre, qui avait fait le choix de maintenir sa candidature malgré l'absence de soutien de son parti.

Corrèze: Éric Ciotti appelle au retrait du candidat LR pour "faire battre François Hollande"

À chacun son barrage. Le président contesté des Républicain Éric Ciotti appelle aujourd'hui au retrait de Francis Dubois, candidat LR dans la 1ère circonscription de Corrèze, de manière à priver François Hollande (PS-NFP) d'une potentielle victoire.

"Faisons battre François Hollande en Corrèze! Je demande à Francis Dubois, député LR sortant de se retirer.

Et d'ajouter: "Il faut appeler à voter pour la candidate de la coalition d’union nationale, la seule qui peut envoyer François Hollande à la retraite." Francis Dubois refuse pour le moment de se retirer, estimant que "voter (Maïtey) Pouget (RN) c'est faire élire François Hollande".

"Un désastre": Nigel Farage, la figure de l'extrême droite britannique critique le programme économique du RN

Le chef du parti d'extrême droite britannique Reform UK, Nigel Farage, a vivement critiqué le programme économique de Marine Le Pen. Pour Nigel Farage, l'arrivée du Rassemblement national au pouvoir à l'issue du second tour des législatives ce dimanche serait "encore pire pour l'économie que le lot actuel".

Le RN est arrivé en tête au premier tour des législatives et pourrait obtenir une majorité absolue à l'Assemblée nationale à l'issue du second tour dimanche. La mise en œuvre de son programme économique serait un "désastre", a déclaré Nigel Farage au média britannique UnHerd, dans un article publié ce lundi 1er juillet.

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La candidate RN de Haute-Corse se désiste au profit d'un candidat divers droite

La candidate Rassemblement national (RN) dans la seconde circonscription de Haute-Corse, qui était arrivée en troisième position au premier tour des législatives anticipées, se désiste et appelle à voter au second tour pour le candidat divers droite, a annoncé le RN dans un communiqué.

"Le bureau des instances de la Corse du RN, après consultation du bureau exécutif national, devant l'appel du Nouveau Front populaire et du président de l'exécutif de Corse à faire barrage aux candidats du RN (...), décide de retirer la candidature de Sylvie Fernandez, épouse Jouart, et de soutenir le candidat divers droite, François-Xavier Ceccoli", a précisé le RN dans ce communiqué obtenu mardi par l'AFP.

Cette décision annule la seule triangulaire de l'île méditerranéenne.

Loïc Signor explique pourquoi il ne compte pas se retirer du scrutin

Invité sur BFMTV ce mardi, Loïc Signor, porte-parole du parti Renaissance et candidat dans la 3e circonscription du Val-de-Marne, a expliqué pourquoi il refusait de se retirer malgré sa troisième place.

"Il n’y a pas de risque RN, qui est arrivé deux point devant moi et très loin du candidat de La France insoumise Louis Boyard", dit-il.

"En revanche si je me désiste je peux faire courir le risque d’avoir un report de voix en faveur du RN contre Louis Boyard. D’une certaine manière, je vais faire campagne, je n’espère pas rattraper un retard qui paraît irrattrapable, mais empêcher que le RN l’emporte", ajoute-t-il.

Jacques Toubon appelle à un "front républicain global",

L'ancien Défenseur des droits appelle, dans une interview au Monde, à un "front républicain global", y compris avec La France Insoumise, face au Rassemblement national, mettant en garde contre un "écrasement" des contre-pouvoirs en cas d'arrivée au pouvoir de l'extrême droite.

"Le front républicain connaît (...) des nuances, à mes yeux, coupables. Pour moi, il faut le plus vite possible ériger un front républicain global, y compris avec LFI", souligne l'ancien ministre de Jacques Chirac dans un entretien publié mardi, à cinq jours du second tour des élections législatives anticipées.

"J'ai été outré de certaines prises de position, au sein de ce parti (LFI, ndlr), depuis le 7 octobre 2023 et les attentats terroristes du Hamas. Mais face à l'enjeu majeur de dimanche, écartons cela pour le moment, nous y reviendrons", ajoute-t-il. Pour l'heure, "on dit +non+ et on ne bouge plus. On est contre, sans virgule."

Un millier d'historiens appellent à voter contre le RN

Les signataires, emmenés par des chercheurs et universitaires connus pour leurs convictions de gauche, ont appelé à voter contre le Rassemblement national dans une tribune publiée mardi par le quotidien Le Monde.

Mise en ligne lundi et imprimée dans le journal mardi, cette tribune s'achève par une exhortation à "voter dans chaque circonscription pour battre le candidat ou la candidate du RN" dimanche au second tour des législatives.

"La France ne doit pas tourner le dos à son histoire. Jusqu'à ce jour, l'extrême droite n'est arrivée au pouvoir que dans la tourmente d'une défaite militaire et d'une occupation étrangère, en 1940", écrivent ces historiens.

François Bayrou estime que la dissolution a permis de "crever l'abcès"

La dissolution "a permis de crever l'abcès", a estimé mardi François Bayrou qui s'est dit confiant que les institutions "résisteraient" en cas de cohabitation avec le Rassemblement national.

"Ce n'est pas la dissolution qui a créé cet état de l'opinion, c'est l'état de l'opinion qui a créé la dissolution", a-t-il jugé sur franceinfo.

"Il y avait un abcès et il fallait crever l'abcès. Quand s'expriment des sentiments, des attentes, c'est mieux que quand ça bouillonne dans les profondeurs", a plaidé le président du Modem tout en reconnaissant que la "clarification" entraînée est "tourmentée" et "à des égards dangereuse".

Le RN annonce avoir franchi le cap des 100.000 adhérents

Comme l'a appris BFMTV ce mardi matin via le parti d'extrême droite, le Rassemblement national a dépassé la barre des 100.000 adhérents.

En février 2024, le RN comptait 70.000 adhérents dans ses rangs.

"Je me bats pour ce scénario": Attal appelle de nouveau à une "autre alternative" avant le second tour

En déplacement dans le XVe arrondissement parisien ce mardi, le Premier ministre Gabriel Attal a assuré qu'il se "dressait et continuerait à se dresser" contre le scénario d'une majorité absolue pour le RN avant le second tour des législatives.

"Le RN porte un projet aux antipodes des valeurs de la République", a-t-il martelé.

"Il existe une autre alternative, celle de différentes forces politiques représentées dans une l’Assemblée nationale plurielle, sans majorité absolue pour le RN. Je me bats pour ce scénario."

Selon lui, cette hypothèse devrait permettre de "défendre l'économie française et se défendre des augmentations d'impôts de la gauche et de l'extrême droite."

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Dominique Faure annonce retirer sa candidature "en responsabilité"

Dans un message publié sur X ce mardi en fin de matinée, Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité a annoncé retirer sa candidature dans la 10e circonscription de Haute-Garonne "en responsabilité."

"Le combat, particulièrement contre le RN, a toujours été ma boussole. Continuer le combat, c'était aussi reconnaître et remercier le dévouement exceptionnel de tous ceux qui m'ont aidé pendant la campagne", justifie-t-elle.

Et la ministre d'ajouter: "dans le cadre du contexte national, le président de la République et le Premier ministre m'ont demandé de retirer ma candidature au second tour."

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Le Crif appelle le front républicain à "battre le RN sans compromission avec LFI"

Dans un message publié sur le réseau social X en fin de matinée, le Conseil représentatif des institutions juives de France appelle le front républicain à "battre le RN sans compromission avec LFI."

"Face à la menace d'une majorité absolue du RN, LFI ne fait pas partie de la solution mais du problème. Ses provocations antisémites et sa stratégie du chaos, en alimentant les peurs des Français, ont fait du rejet de LFI le carburant électoral de la montée du RN", peut-on lire.

"Seule une ligne républicaine claire permettra dimanche d'empêcher le RN d'accéder au pouvoir", est-il encore indiqué.  

François Baroin apporte son soutien à un candidat PS-NFP face au RN dans l'Aube

Le maire Les Républicains de Troyes, François Baroin, apporte son soutien à Olivier Girardin, candidat socialiste pour le Nouveau Front populaire dans la troisième circonscription de l'Aube pour le second tour des législatives.

"Mon collègue maire Olivier Girardin est dans une alliance que je combats mais je connais ses qualités personnelles et son engagement local que j'apprécie", écrit-il sur X.

Olivier Girardin fait face à la candidate RN Angélique Ranc, arrivée en tête au premier tour avec 43,33% des voix, contre 24,39% pour le maire. "Chacun votera en conscience et en responsabilité", déclare François Baroin.

Le Pen soupçonne Macron de préparer "un coup d'État administratif" en prévision d'une cohabitation

Emmanuel Macron envisage-t-il de nommer plusieurs hauts fonctionnaires avant les résultats du second tour des élections législatives qui pourraient donner une majorité relative ou absolue au Rassemblement national (RN)?

"Il existe des rumeurs comme quoi le Président de la République envisagerait (...) de nommer le directeur général de la police nationale, alors qu'il devait rester jusqu'à la fin des Jeux Olympiques, et le directeur de la gendarmerie nationale", a déclaré la dirigeante du RN, ce mardi 2 juillet dans la matinale de France Inter.

Pour elle, "l'objectif" de telles nominations dans la précipitation est "d'empêcher Jordan Bardella de gouverner le pays comme il le souhaite", si le Rassemblement national remporte la majorité dimanche au second tour des législatives.

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Clément Beaune appelle à "voter systématiquement" pour les candidats qui font "face au RN"

Au sein du camp présidentiel, Clément Beaune fait partie de ceux qui refusent de faire une équivalence entre le RN et LFI. Sans surprise, il ne tergiverse pas dans ses consignes de vote depuis dimanche, appelant à faire barrage à l'extrême droite, quitte à voter pour des insoumis. Ce que certains membres de la majorité sortante refusent de faire, prônant un ni-ni entre LFI et le RN.

Au micro de BFMTV, Clément Beaune renouvelle sa position:

"Il faut qu'on se désiste systématiquement, il faut qu'on vote systématiquement pour le candidat, la candidate, qui est face au Rassemblement national."

Le député sortant de Paris, battu dans sa circonscription de dimanche, met en garde: "Demain, on peut se réveiller avec une majorité, relative ou absolue, d'extrême droite. Mesurons ce que ça veut dire pour notre pays, pour son influence européenne, pour la vie quotidienne des Français, pour la stigmatisation des binationaux."

"C'est dérisoire": Le Pen évoque "une liste d'une trentaine de postes" interdits aux binationaux

Marine Le Pen est interrogée au micro de France Inter au sujet des binationaux, alors que le Rassemblement national souhaite les empêcher d'occuper "des emplois extrêmement sensibles". "C'est une liste de trentaine de postes, c'est dérisoire", cherche à évacuer la députée d'extrême droite, réélue dans le Pas-de-Calais ce dimanche.

France Inter lui fait remarquer qu'une proposition de loi constitutionnelle qu'elle a elle-même déposé le 25 janvier 2024 sous-entend pourtant une définition plutôt large des personnes qui pourraient être concernées.

Celle-ci indique: "La loi organique peut interdire l’accès à des emplois des administrations, des entreprises publiques et des personnes morales chargées d’une mission de service public aux personnes qui possèdent la nationalité d’un autre État."

Marine Le Pen se défend en plaidant un "principe de précaution pour les pays avec lesquels nous sommes en conflit": "En réalité, la loi a vocation a évolué et à être remise sur la table à chaque fois que la France se retrouve en conflit géopolitique avec un pays. Aujourd'hui, nous sommes en conflit latent avec la Russie, il est évident qu'on ne va pas mettre à la tête de la commission de la sûreté nucléaire un franco-russe", dit-elle.

Pour Bompard, "les insoumis ne gouverneront que pour appliquer leur programme"

Ce lundi matin encore, Manuel Bompard est revenu sur la proposition de Gabriel Attal de former une "majorité plurielle." "L'objectif est de gouverner avec un gouvernement du Nouveau Front populaire dimanche", rétorque-t-il.

"Les insoumis ne gouverneront que pour appliquer leur programme, rien que le programme, tout le programme. Attal n’est pas en mesure d’être Premier ministre demain, ce n’est pas moi qui le dit mais les électeurs", pointe-t-il.

Et Manuel Bompard d'ajouter: "je ne participe à aucun gouvernement que ce soit qui ne rétablit pas de la justice fiscale, ne met pas en œuvre une politique de répartition des richesses autre que celle mise en place par Attal et Macron."

Le Pen juge que "le désistement et les consignes de vote sont le pire des mépris à l'égard des électeurs"

Marine Le Pen et le RN regardent du côté de LR. Avec l'espoir que certains de leurs futurs députés se rallient à l'extrême droite et suivent ainsi leur président contesté Éric Ciotti. La manœuvre pourrait permettre au parti à la flamme d'obtenir la majorité absolue s'il n'y parvient pas directement à l'issue du second tour des élections législatives.

Dès lors, existe-t-il des circonscriptions où le RN pourrait se désister au profit de candidats de droite? "Le désistement et les consignes de vote sont le pire des mépris à l'égard des électeurs", répond la triple candidate à la présidentielle sur France Inter, alors que l'extrême droite est la principale cible des consignes de vote, même si elle bénéficie parfois d'un refus de voter également pour LFI.

Bompard accuse le camp présidentiel de "mettre en danger le résultat de dimanche"

Toujours auprès de BFMTV et de RMC, le député réélu des Bouches-du-Rhône a évoqué les candidats du camp présidentiel qui ne se retirent pas pour le second tour alors qu'ils se trouvent en troisième position et qu'un candidat du RN est toujours en lice.

"Je constate une certaine forme de cacophonie. [...] Je vous dis qu’il me semble que, dans la situation dans laquelle on est aujourd’hui, il y a un enjeu de clarté qui doit s'appliquer partout", dit-il.

Toutefois, Manuel Bompard a également eu un mot concernant les candidats adverses qui se sont retirés. "J’observe des circonscriptions où les candidats macronistes en troisième position ont décidé de se retirer, y compris face à LFI."

Plus d'informations ici.

Bompard pointe "entre 40 et 50" candidats insoumis qui se sont désistés

Invité ce mardi matin sur BFMTV et RMC, le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard souligne qu'entre "40 et 50 candidats" du parti ont fait le choix "de retirer" en vue du second tour des législatives.

"C’est une règle constante pour nous depuis plusieurs élections, depuis l'existence de LFI, pas une voix pour RN si un siège de plus", a-t-il rappelé.

En ce qui concerne le Nouveau Front populaire, ce dernier rappelle que "32 candidats ont été élus au premier tour" et que "de 300 à 350 candidats" de cette union seront présents au second tour.

Vignal assure que Macron ne lui a "jamais dit de se maintenir" au second tour

Patrick Vignal clarifie ses propos. Lundi, le député sortant de l'Hérault a annoncé au Midi Libre son désistement après sa 3e place au premier tour. Devancé par le candidat de l'alliance d'Éric Ciotti avec l'extrême droite et par celle du Nouveau Front populaire, l'ancien socialiste a déclaré:

"J’ai reçu de nombreux appels, y compris du président de la République, pour me demander de ne pas abdiquer, que la victoire était possible. Mais avec 2500 voix de retard, le match est plié."

Il revient sur ses déclarations ce mardi sur BFMTV: "Je me suis mal exprimé. Le président m'a demandé si je me maintenais ou pas et je lui ai dit que je me retirais. Donc, l'information est incomplète. Mais c'est de ma faute", explique-t-il, avant d'insister:

"Il ne m'a jamais dit de me maintenir. Il a des qualités, des défauts, mais il n'impose rien à personne."

Marylise Léon (CFDT) estime qu’une victoire du RN menacerait "l’existence même des organisations syndicales"

"Mon rôle est de tout faire pour que le Rassemblement national n’accède pas au pouvoir", a déclaré ce mardi Marylise Léon sur Franceinfo. Assumant de "porter cette position de barrage au RN", la secrétaire générale de la CFDT a estimé que si le parti présidé par Jordan Bardella arrivait au pouvoir dimanche prochain "c’est l’existence même des organisations syndicales qui sera posée".

"Ne rien faire, c’est laisser faire et aujourd’hui c’est important de pouvoir aussi être dans l’action", a-t-elle ajouté tout en indiquant vouloir non pas "faire la leçon" mais expliquer "en quoi lorsqu’on est syndicaliste CFDT c’est incompatible avec le vote RN qui ne prône que la division, la discrimination, la préférence nationale (…)".

Xavier Bertrand souhaite qu'Emmanuel Macron prenne la parole avant le second tour

"Ce que je souhaiterais, c'est que le président de la République ne reste pas le silencieux de l'Élysée", plaide Xavier Bertrand sur RTL.

Avant le second tour des élections législatives, le président LR des Hauts-de-France souhaite que le chef de l'État "nous dise quelles conséquences il tire du premier tour".

"C'est lui et personne d'autre qui nous a mis dans cette situation catastrophique", dénonce-t-il, en référence à la dissolution de l'Assemblée nationale.

Xavier Bertrand estime que LR "n'est pas en voie d'effacement"

Si le parti Les Républicains enchaîne les revers électoraux, Xavier Bertrand estime cependant sur RTL que la formation de droite "n'est pas en voie d'effacement".

À l'issue des élections législatives, "nous aurons, j'en suis convaincu, un groupe important", soutien le président LR des Hauts-de-France.

Selon les projections faites par l'institut Elabe dimanche, avant les annonces de certains désistements pour faire barrage à l'extrême droite au second tour, le groupe LR pourrait obtenir 35 à 45 députés sur les 577 qui composeront la nouvelle Assemblée nationale. Soit un peu moins que lors de la précédente législature durant laquelle le parti détenait 61 députés.

Berger juge que "Melenchon est l'idiot utile de tous ceux qui ne veulent pas se désister"

Dans un entretien à l'AFP, Laurent Berger estime le chef de file des Insoumis "Jean-Luc Mélenchon est l'idiot utile de tous ceux qui ne veulent pas se désister".

Il cible ainsi des responsables de la droite LR ou de la majorité qui plaident pour le "ni-ni" entre le RN et LFI, assurant que le leader de La France insoumise serait le Premier ministre, ce que plusieurs responsables du Nouveau Front populaire ont démenti. Et de prévenir que ceux qui ne se désisteront pas "seront en faute morale".

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À Nice, le candidat du camp présidentiel refuse de se désister face au RN malgré sa troisième place

"J'estime que je suis le seul capable d'incarner le rassemblement, le dépassement qui peut amener à battre l'extrême droite". Invité de BFM Nice Côte d'Azur ce lundi 1er juillet, Graig Monetti a confirmé se maintenir au second tour à l'issue des résultats du premier tour des législatives. Le candidat Ensemble est arrivé 3e (22,79%) dans la 1ère circonscription des Alpes-Maritimes au 1er tour des législatives.

"Je crois que le score que nous avons fait hier soir et les 11.588 électeurs qui m'ont fait confiance m'oblige. Ils n'ont pas voté pour moi hier pour que je me désiste aujourd'hui", a poursuivi Monetti, arrivé loin derrière le président de LR allié au Rassemblement National Éric Ciotti (41,04%) et juste derrière le candidat du Nouveau Front populaire Olivier Salerno (26,62%).

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LFI, PS, EELV, PCF... Qui pèse le plus à gauche après le premier tour des législatives?

Alors que les élections européennes avaient placé les socialistes en tête des candidats de gauche, c'est La France insoumise, qui apparaît comme première force pour le second tour des législatives anticipées.

Néanmoins le Parti socialiste semble en mesure d'augmenter son nombre de sièges par rapport à la dernière mandature.

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Gabriel Attal "assume" suspendre la réforme de l'assurance chômage

Le Premier ministre Gabriel Attal, invité de TF1 ce lundi 1er juillet au lendemain du premier tour des élections législatives, a déclaré "assumer" la suspension de la réforme du système d'assurance-chômage.

Rappelant pour autant que cette réforme est "nécessaire", comme l'avait fait Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse le 12 juin, le Premier ministre a estimé que publier le décret pendant l'entre-deux tours serait perçu comme "une forme de passage en force".

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Charles de Courson, élu à l'Assemblée depuis 30 ans, menacé par le RN au second tour

Il était l'une des figures de la lutte contre la réforme des retraites. Charles de Courson, qui a porté la motion de censure contre Élisabeth Borne à l'Assemblée nationale, n'est pas assuré de retrouver son siège au Palais Bourbon à l'issue des élections législatives.

Pour la première fois depuis son arrivée sur la scène politique en 1993, le député sortant LIOT est arrivé en deuxième position, avec 42,66% des voix, derrière Thierry Besson du Rassemblement national 46,99%.

Distancé, le Nouveau Front populaire obtient 9,36% des voix et appelle à voter pour Charles de Courson.

Tout sauf le RN ou ni-ni? Le camp présidentiel divisé sur ses consignes de vote après le premier tour des législatives

Pas facile de s'y retrouver. Depuis que le premier tour des élections législatives a rendu son verdict ce dimanche 30 juin, avec le Rassemblement national en tête, les différentes figures du camp présidentiel n'ont pas vraiment accordé leurs violons sur la stratégie à adopter.

Ceux qui ont appelé à faire barrage à l'extrême droite lors des deux élections d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, varient dans leurs positions, entre ni RN-ni LFI, le cas par cas et l'opposition claire à l'extrême droite.

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Fin des candidatures à 18 heures en préfecture, déjà 185 désistements

C'est la journée la plus longue. Les dizaines de candidats qualifiés pour le second tour des élections législatives ont jusqu'à 18 heures pour déposer leur candidature en préfecture. Selon un décompte de nos confrères du Monde, au moins 185 d'entre eux se sont désistés parce que arrivés en troisième position derrière un candidat Ensemble ou Nouveau Front populaire dans une circonscription où le RN est en tête.

"Désiste, prouve que tu résistes": Libération et L'Humanité font la même une et interpellent Macron

Deux grands quotidiens auront le même citation en une demain: Libération et L'Humanité. Ils utilisent tous la chanson de France Gall Résiste comme inspiration: "Désiste, prouve que tu résistes".

"Désiste, prouve que tu résistes": Libération et L'Humanité mettent la même citation en une
"Désiste, prouve que tu résistes": Libération et L'Humanité mettent la même citation en une © Twitter

"J'ai comme ophtalmo un juif": une candidate RN affirme que son parti n'est pas raciste

Qualifiée pour le second tour dans la première circonscription de la Mayenne, Paule Veyre de Soras s'est défendue des accusations de racisme portées contre son parti en évoquant son "dentiste musulman" et son "ophtalmo juif".

"Dans le Rassemblement national, nous avons des juifs, des musulmans, des Espagnols. Moi-même, je suis catalane, mon grand-père est né à Barcelone", assure-t-elle.

Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour voir émerger les premières réactions politiques à ces déclarations. "Future députée?", a interrogé sur X Ian Brossat, sénateur de Paris et porte-parole du Parti Communiste français, en guise de commentaire.

"Quelque chose d’un naturel qui revient au galop", a de son côté réagi Sandrine Rousseau, l'écologiste réélue députée dès le premier tour dans la 9e circonscription de Paris.

Le candidat LR-RN Gilles Bourdouleix, "écoeuré", annonce se retirer avant le second tour

Gilles Bourdouleix, candidat LR soutenu par le Rassemblement national, a annoncé à Ouest-France qu'il ne maintenait pas sa candidature pour le second tour du scrutin. Dans un message adressé au quotidien régional et relayé dans notre artcle dédié, Gilles Bourdouleix dit être "écœuré par une campagne électorale nauséabonde qui insulte la démocratie et nos concitoyens".

"J'ai décidé de rentrer chez moi. Il n’y aura pas d’autres commentaires sinon les recours concernant les illégalités commises par un candidat", ajoute-t-il, sans plus de détails.

Akhenaton, Soso Maness, Fianso et un collectif de rappeurs dévoilent une chanson contre l’extrême droite

La chanson s'intitule No Pasarán, comme le slogan des opposants à Franco, en Espagne, en 1936. Un collectif d'une vingtaine de rappeurs (Sofiane, Zola, Kerchak, RK, Soso Maness, Zed, UZI, ASHE 22, Nahir, ISK, Mac Tyer, Alkpote, Cokein, Akhenaton, Pit Baccardi, Seth Gueko, Demi Portion, Decimo, Relo, Costa. Produit par DJ Kore) vient de dévoiler un titre contre l'extrême droite.

Souvent incisif dans ses paroles, No Pasarán est truffé de punchlines adressées à Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, la famille Le Pen ou encore Éric Zemmour (Reconquête!), dénonçant le passé de l'extrême droite française.

Raquel Garrido, arrivée 3e au premier tour, annonce se désister dans la 5e circoncription de Seine-Saint-Denis

Elle avait déclaré être "prête" à se désister, elle l'a désormais officialisé. Raquel Garrido a annoncé sur BFMTV se désister dans la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis où elle est arrivée troisième (23,65%) au premier tour derrière le candidat officiel du Nouveau Front populaire (33,11%) et la candidate UDI (24,56%).

"Oui, je me désiste car je n'ai pas de principe à géométrie variable", a-t-elle lancé sur notre antenne.

Reports et désistements: les partis se mettent en ordre de bataille avant le 2e tour

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Après des dizaines de désistements, la ligne de départ du deuxième tour des élections législatives sera connue à 18 heures, et devrait confirmer la constitution d'un "front républicain" contre le Rassemblement national.

L'enthousiasme n'est certes pas au rendez-vous, mais des retraits de candidats macronistes ou de gauche ont lieu dans la plupart des circonscriptions où au moins trois candidats étaient qualifiés et où le parti lepéniste est en mesure de l'emporter.

L'objectif est d'empêcher le RN d'obtenir la majorité absolue au soir du second tour. S'il était atteint, s'ouvrirait alors pour les opposants au parti d'extrême droite la tâche éminemment complexe de la formation d'une majorité ou d'un gouvernement alternatif en capacité de diriger la France.

BFMTV