Législatives: Mélenchon affirme que LFI a "plusieurs candidatures à proposer" pour Matignon

Arrivée en tête des législatives, mais loin de la majorité absolue, la gauche a assuré qu'elle proposerait "dans la semaine" un nom pour Matignon où Gabriel Attal, qui a présenté sa démission, a été maintenu pour "assurer la stabilité du pays".

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Le député des Bouches-du-Rhône et coordinateur national de La France insoumise a assuré sur BFMTV qu'il n'y avait "aucun blocage" au lendemain des résultats des législatives.

Selon lui, "le résultat est très clair" et le président de la République a "le devoir démocratique de se tourner vers le Nouveau Front populaire et de dire de constituer un nouveau gouvernement".

Chaque voix compte, surtout quand la victoire se joue à 37 votes. Plusieurs députés élus au second tour des législatives ne doivent leur victoire qu'à quelques dizaines d'électeurs.

Découvre dans notre article dédié ces scénarios fous (ou cruels) qui ont marqué les élections.

Le député NFP de la Somme a appelé le président de la République à nommer un Premier ministre de l'union de la gauche.

"Il est temps qu'Emmanuel Macron respecte les institutions, a déclaré François Ruffin sur France 2. La plus grande force est à gauche, donc qu'il nomme pour Matignon un Premier ministre venant de la gauche."

D'après lui, "les partis sont en train de se mettre d'accord" pour lui proposer un nom.

Invitée sur le plateau de France 2, la secrétaire nationale d'EELV a déclaré "attendre une clarification" de la part du président de la République.

"La logique institutionnelle lui dictait de décrocher son téléphone et d'appeler les chefs de parti du Nouveau Front populaire pour leur demander le nom d'un Premier ministre, a-t-elle déploré. Il ne l'a pas fait aujourd'hui à ma connaissance."

Et d'ajouter: "C'est une erreur. On ne va pas rester comme ça dans une forme d'indécision."

Au lendemain les législatives, le président du groupe LR au Sénat a assuré sur TF1 qu'il fallait "tout refaire" à droite.

"La marque LR est morte et je pense qu'il faut reconstruire un grand parti de droite pour la France", a déclaré Bruno Retailleau.

Selon lui, il faut "faire en sorte qu'il y ait une droite qui propose que le travail paie plus que l'assistanat, qu'il y ait plus de fermeté" ou encore "moins de laxisme vis-à-vis de l'immigration".

Pour rappel, deux jours après la dissolution, le président des Républicains Éric Ciotti avait scellé une alliance avec le RN, sans être suivi par les cadres historiques du parti.

Plus d'informations ici.

"Nous avons plusieurs candidatures à proposer parmi les Insoumis" pour le poste de Premier ministre, affirme Jean-Luc Mélenchon sur LCI.

Interrogé sur sa propre candidature, le leader de LFI a une nouvelle fois refusé de s'exclure. "On ne peut pas dire sans raison 'pas lui ou pas elle'", affirme-t-il, répétant qu'il se sent "capable" d'occuper le poste.

Jean-Luc Mélenchon a répondu positivement à la question de notre consœur qui lui demandait si le nom du candidat de la gauche pour Matignon serait connu dans la semaine.

Alors que son parti est arrivé en troisième position hier soir en nombre de sièges, Jordan Bardella a déploré sur TF1 qu'Emmanuel Macron ait "jeté le pays dans les bras de l'extrême gauche".

Même s'il a reconnu ne pas "savoir" ce qui allait se passer "dans les prochains mois", le président du parti d'extrême droite a clamé: "Nous serons là et nous allons préparer l'alternance."

"L'enseignement de cette élection c'est qu'il y a un parti unique qui a émergé qui va de Monsieur Poutou à Édouard Philippe", a-t-il poursuivi.

Et de conclure: "Nous allons continuer de nous battre à l'Assemblée nationale pour le rétablissement de la sécurité, la maîtrise de l'immigration, l'accès aux services publics et surtout le pouvoir d'achat de nos compatriotes."

Invité lui aussi sur TF1, le Premier secrétaire du PS a assuré que la proposition de coalition de François Bayrou "ne peut pas fonctionner".

"Il y aurait une forme de tête-à-queue électoral", a-t-il justifié, mentionnant que "le pouvoir sortant a été battu".

Avant d'ajouter: "Si personne n'a complètement gagné, on sait qui a perdu."

Le président du Modem est formel: après les législatives "il n'y a pas de majorité, on est dans une situation dans laquelle il n'y a pas de vainqueur", malgré le fait que le Nouveau Front populaire soit arrivé en tête.

Selon François Bayrou sur TF1, pour construire une majorité, il faut que les députés créent une "entente" qui va "travailler ensemble pour le bien du pays".

"Elle va de la gauche hors LFI jusqu'à la droite hors Rassemblement national", a-t-il ajouté.

Ce matin, le ministre de l'Économie a critiqué le programme économique du Nouveau Front populaire.

"Le risque le plus immédiat est une crise financière et le déclin économique de la France", a averti Bruno Le Maire, affirmant que l'application du programme "détruirait les résultats de la politique que nous avons conduite depuis sept ans et qui a donné à la France du travail, de l’attractivité et des usines".

La députée insoumise lui a alors répondu sur X: "En 7 ans, vous avez ruiné le pays, affaibli toutes ses ressources fiscales, fait exploser la dette de 1.000 milliards, et l'avez plongé dans une procédure spéciale pour déficit excessif."

Et de conclure: "Vos conseils ne peuvent être qu'une - mauvaise - plaisanterie."

François Hollande, élu en Corrèze, fera sa rentrée à l'Assemblée nationale demain à 15 heures en même temps que les autres députés PS, a-t-on appris auprès de son entourage.

Il participera donc à la photo commune des députés socialistes.

Même s'ils sont encore en place pour le moment, les ministres sortants devront se plier à l'exercice des déclarations de patrimoine et d'intérêt soumises auprès de Haute autorité pour la transparence de la vie publique.

Une autorité qui doit être saisie dès que l'un d'entre eux voudra exercer une nouvelle fonction dans les trois prochaines années. Découvrez dans notre article dédié les différentes options qui s'offrent (ou non) à eux.

Devant le siège des écologistes, la secrétaire nationale d'EELV a rappelé qu'il n'était pas encore temps de dévoiler le nom de la personnalité qui sera désignée par le Nouveau Front populaire pour prétendre à Matignon.

"Le sujet ce n'est pas qui c'est pour faire quoi (...) La question de qui n'est pas prioritaire", a déclaré Marine Tondelier devant les journalistes.

"On a du travail pour les Françaises et les Français", a-t-elle ajouté.

Le sénateur écologiste a appelé le Nouveau Front populaire à choisir des mesures précises en cas d'arriver au gouvernement.

Selon Yannick Jadot, il faut "hiérarchiser les mesures qui peuvent être prises très rapidement pour répondre aux attentes des Françaises et des Français, notamment en termes de pouvoir d'achat ou évidemment d'environnement".

L'ancienne ministre de l'Éducation nationale a réagi sur BFMTV aux résultats des législatives.

"Il faut acter ce qu'il s'est passé dans les urnes", a commenté Najat Vallaud-Belkacem.

Interrogée sur la légitimité de la gauche de prétendre à Matignon, elle a répondu: "Cela ne fait aucun doute pour moi. C'est la force qui est arrivée en premier. C'était très clair dans les urnes."

Réélu député dans l'Essonne, Jérôme Guedj s'est exprimé au micro de BFMTV depuis la cour de l'Assemblée nationale. Selon lui, "quoiqu'il advienne le gouvernement qui sortira de cette séquence sera un gouvernement minoritaire".

Alors, le Nouveau Front populaire devra apporter "des réponses aux aspirations majoritaires des Français". "Je ne vais pas remplacer une hégémonie par une autre hégémonie (...) La bonne méthode c'est partir du projet avec une orientation à gauche et être capable d'élargir projet par projet."

Quant au rapport de force à gauche, Jérôme Guedj a commenté la prise de parole de Jean-Luc Mélenchon dès l'annonce des premiers résultats hier: "Cela ne peut pas être la France insoumise qui donne le tempo." Et d'ajouter: "Il y a un nécessaire rééquilibrage."

Le Medef, première organisation patronale française, réclame au futur gouvernement issu des législatives de déployer "une politique économique lisible et stable" et appelle aussi Emmanuel Macron "à faire le choix du pays plutôt que celui des intérêts partisans".

"Le moteur de la croissance ne pourra se rallumer que si le pays poursuit une politique économique lisible et stable, garante de la compétitivité des entreprises et seule capable de restaurer la confiance et d'assurer l'emploi", indique un communiqué de l'organisation.

"Le Medef appelle le président de la République, garant de la cohésion nationale, à faire le choix du pays plutôt que celui des intérêts partisans. Il en va de la place et du rôle de la France en Europe et dans le monde", est-il également écrit.

"La France a rejeté l'extrémisme, les démocrates (américains) le rejetteront aussi", affirme le président américain Joe Biden.

Le dirigeant démocrate, critiqué sur son âge et en difficulté dans les sondages, utilise l'exemple français pour appeler son électorat à battre son adversaire républicain Donald Trump.

"Je n'ai pas connu de candidat au cours de ma vie qui ait été plus extrême", ajoute le président démocrate, au sujet de son prédécesseur qu'il affronte en novembre.

"Les choses avancent très bien", affirme le coordinateur de LFI Manuel Bompard après une réunion au siège du parti, membre du Nouveau Front populaire.

Une réunion entre les différentes formations de l'alliance de gauche aura lieu en fin d'après-midi. "Nous nous préparons à gouverner, à appliquer le programme qui est le nôtre", assure Manuel Bompard.

"Personne n'a gagné" les élections législatives, estime Gérald Darmanin, réélu député dans le Nord, en arrivant à l'Assemblée nationale.

"Il est hors de question de gouverner avec le RN ou LFI", insiste également le ministre de l'Intérieur.

"Trouver une coalition de majorité relative", qui n'inclura selon lui ni le RN ni LFI, "va prendre plusieurs semaines", déclare le député de Paris Sylvain Maillard (Renaissance) en arrivant à l'Assemblée nationale.

"Ça va être le travail des prochaines semaines pour trouver une coalition de majorité relative" sur "des items importants comme le pouvoir d'achat, la sécurité, avec tout l'arc républicain", a poursuivi auprès de la presse l'ancien président du groupe Renaissance.

158 nouveaux députés ont été élus lors du second tour des législatives. Parmi eux, 72 membres du Nouveau Front populaire, 61 du RN et de l'alliance RN-Ciotti, 15 de la majorité présidentielle et 10 des Républicains.

Les cadres de La France insoumise Manuel Bompard, Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot et Clémence Guetté arrivent au siège de leur parti pour une réunion.

"Nous avons plusieurs candidats possibles au sein de La France insoumise, il devra faire consensus", affirme au micro de BFMTV l'eurodéputée LFI Manon Aubry au sujet du futur Premier ministre.

"Nous ne nous laisserons pas voler cette victoire du Nouveau Front populaire", a-t-elle ajouté.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré face à la presse espérer la formation "d'un gouvernement constructif" en France après le second tour des législatives.

"Je suis soulagée par le résultat des élections en France", a-t-il ensuite écrit sur X, se félicitant d'une "bonne nouvelle pour l'amitié franco-allemande".

Une réunion aura lieu au siège du parti de la France insoumise cet après-midi avant la rencontre entre les différents partis du Nouveau Front populaire plus tard dans la journée.

Selon BFMTV, seront notamment présents Manuel Bompard, Mathilde Panot, Clémence Guetté, Louis Boyard, Jean-Luc Mélenchon, Bastien Lachaud ou encore Paul Vannier.

La CGT appelle Emmanuel Macron à "respecter le choix des urnes et d'appeler à la formation d'un nouveau gouvernement autour du programme du Nouveau Front Populaire qui est arrivé en tête".

"Au-delà, les leçons doivent être tirées en profondeur pour contrer la progression continue de l’extrême-droite", ajoute le syndicat.

Le gouvernement allemand a fait part d'un "certain soulagement" après les résultats des élections législatives en France, alors que Berlin craignait les conséquences d'une victoire du RN.

"Pour l'instant, je crois qu'il y a un certain soulagement qui prévaut, car les choses que l'on craignait ne se sont par réalisées", a indiqué le porte-parole du chancelier Olaf Scholz, Steffen Hebestreit, lors d'une conférence de presse.

Selon les informations de BFMTV, Gérald Darmanin reçoit 30 députés de la majorité pour le déjeuner aujourd'hui.

Retour sur la scène politique nationale. Dominique Voynet a été élue députée avec 59,95% des suffrages dans la 2e circonscription du Doubs sous l'étiquette du Nouveau Front populaire.

Ancienne ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement de Lionel Jospin, entre 1997 et 2001, elle a donc siégé sous la "gauche plurielle", nom donné à l'alliance de partis de la gauche créée après la dissolution de Jacques Chirac, et elle considère le Nouveau Front populaire comme son héritier.

Notre article

Le président de la République va rencontrer les responsables de Renaissance dans les prochaines minutes, dont quelques ministres, a appris BFMTV.

La Russie a affirmé lundi n'avoir ni "l'espoir" ni "l'illusion" d'une amélioration des relations entre Paris et Moscou, particulièrement tendues par le conflit ukrainien, au vu des résultats des élections législatives anticipées en France.

"Pour la Russie, le mieux serait une victoire des forces politiques prêtes à faire des efforts pour restaurer nos relations bilatérales. Mais pour l'instant, nous ne voyons chez personne une telle volonté politique clairement exprimée, donc nous ne nourrissons pas d'espoir ni d'illusion particulière à ce sujet", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

François Hollande est de nouveau député en Corrèze après sa victoire aux élections législatives dans la 1re circonscription du département où il avait déjà été élu à trois reprises.

L'ancien président de la République effectuera son retour à l'Assemblée nationale, indique son entourage à BFMTV, précisant que ce dernier "est actuellement à son domicile à Tulle pour une analyse des résultats et de la situation politique."

Les Républicains se moquent.... de leur président contesté Éric Ciotti. Le compte du parti de droite reprend une image postée par le combattant de MMA Cédric Doumbè la veille. On voit ce dernier derrière un matelas sur lequel on peut lire "bonne nuit Jordan".

Si cette photo a été prise avant son combat contre Jordan Zebo fin septembre, elle vise cette fois-ci le président du RN, Jordan Bardella, qui candidatait pour Matignon, mais en restera loin alors que l'extrême droite est bien loin de la majorité absolue qu'elle espérait atteindre à l'issue des législatives.

L'occasion pour LR de moquer Éric Ciotti qui a fait alliance avec l'extrême droite. Ils reprennent la photo de Cédric Doumbè, en souhaitant une bonne nuit également à "Éric", dont le nom est ajouté sur le matelas. "Bien dormi et vous?", s'amuse le compte du mouvement, qui a depuis supprimé son post. Vous pouvez le retrouvez ci-dessous:

Ils ne reprendront pas leur siège dans l'Hémicycle. Plusieurs figures de l'Assemblée nationale dissoute par Emmanuel Macron le 9 juin dernier n'ont pas été réélues ce dimanche 7 juillet lors du second tour des élections législatives anticipées.

On vous les liste ici

Sur les 577 députés qui constituent la nouvelle Assemblée nationale, 208 sont des femmes, soit 36% de l'hémicycle, une proportion en recul par rapport à 2017 et 2022, selon une analyse par l'AFP des résultats publiés lundi par le ministère de l'Intérieur.

La proportion de femmes à l'Assemblée nationale avait atteint un record en 2017, culminant à 38,8% (224 députées), avant de reculer en 2022, à 37,3% (215). Elle reflue de nouveau cette année.

L'Assemblée nationale est désormais légèrement moins féminisée que le Sénat, qui compte 36,8% de femmes (128 sur 348 sénateurs).

Parmi les grands blocs de la nouvelle Assemblée, le Nouveau Front populaire (NFP) et apparentés (41,7%, 78 sur 187) est le plus féminisé, devançant d'une courte tête le camp présidentiel (41,5%, 66 sur 159).

Lire notre article dédié ici.

Marine Tondelier dresse le "portrait-robot" du potentiel Premier ministre du Nouveau Front populaire sur TF1.

La secrétaire nationale des Écologistes met en avant quatre critères: être "très aligné avec le programme" du NFP, être en "mesure d'apaiser la France", faire "consensus" au sein de l'alliance des gauches et avoir "l'expérience et la compétence" pour assurer les fonctions de chef du gouvernement.

Ce lundi matin, sur le site de l'Élysée, il est indiqué que "l'agenda du président est en cours de mise à jour". Une prise de parole d'Emmanuel Macron semble pour le moment exclue au lendemain des résultats, et il n'y aura pas non plus de Conseil des ministres, a appris BFMTV auprès de l'entourage du président.

Il est pour le moment acquis que le chef de l'État s'envole mercredi matin pour Washington. Il participe au sommet de l'OTAN qui célébrera les 75 ans de l'Alliance. L'événement se tient jusqu'au jeudi.

Avant cela est également envisagé un déplacement d'Emmanuel Macron à Munich, en Allemagne. En effet, il se murmure que le chef de l'État pourrait assister à la demi-finale de l'Euro 2024 qui verra s'affronter l'Espagne et la France à l'Allianz Arena mardi à 21 heures. Une possibilité qui n'est pas encore confirmée.

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François Bayrou juge "possible" la constitution d'une majorité hors Rassemblement national et sans La France insoumise, estimant que les partis de gauche formant la Nouvelle Union populaire, sortie en tête des législatives, ont "des attitudes et des choix politiques incompatibles entre eux".

"Cette élection n'a pas livré numériquement son verdict", réagit François Bayrou sur France Inter.

"Elle a livré son verdict sur une question essentielle qui était la question posée dimanche soir du premier tour: est-ce que les Français voulaient que le Rassemblement national ait la majorité absolue? Or bien loin d'avoir la majorité absolue, en réalité, c'est à un écroulement qu'on a assisté entre les deux tours", développe-t-il.

Invitée de BFMTV, Sandrine Rousseau juge que la "responsabilité d'Emmanuel Macron est de demander au Nouveau Front populaire de lui proposer un nom." De son côté, la gauche va s'entendre sur une personnalité "dans la semaine", assure la députée écologiste de Paris.

Elle rejoint ainsi la position d'Olivier Faure, premier secrétaire du PS, qui s'est prononcé en faveur de ce calendrier un peu plus tôt.

Au lendemain du résultat des élections législatives anticipées, plusieurs artistes ont exprimé leur soulagement et leur joie, recueillant souvent un tombereau de messages haineux.

"Fière de nous, de notre mobilisation!", a publié l'ex-Miss France Sonia Rolland sur Instagram. "À vous de jouer les élus! Le seum est grand, le chantier l’est d’autant! À nous de rester vigilants!"

La chanteuse Clara Luciani a également partagé son soulagement. "Trop fière d'être française ce soir". Elle a aussi relayé des messages injurieux la traitant de "gaucho de m...", de "chanteuse de m..." qui "fait chier avec votre opinion". La chanteuse faisait partie en juin dernier des 500 artistes qui avaient signé une tribune contre l'extrême droite.

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Il n'y aura pas de Conseil de ministres aujourd'hui et a priori pas de prise de parole d'Emmanuel Macron ce lundi.

"Nous laissons l'Assemblee se constituer", a appris BFMTV auprès l'entourage du chef de l'État à BFMTV.

"Jean-Luc Mélenchon n'est absolument pas disqualifié" pour occuper les fonctions de Premier ministre, estime la cheffe de file sortante des députés LFI Mathilde Panot sur RTL.

Proche du leader insoumis, elle estime que ce dernier "est celui qui a réappris à la gauche à gagner et celui qui a redonné de l'espoir à des millions de personnes, notamment en faisant 22% à l'élection présidentielle. Et celui grâce à qui a pu exister non seulement la Nupes, mais aujourd'hui le Nouveau Front populaire."

Plus d'informations ici.

"Le barrage républicain" face à l'extrême droite, "c'est nous qui l'avons fait le mieux", juge la cheffe de file sortante des députés insoumis Mathilde Panot, en référence au désistement de certains candidats du Nouveau Front populaire pour battre le Rassemblement national au second tour des élections législatives.

"Aujourd'hui, c'est le Nouveau Front populaire qui a permis de sauver la République", déclare-t-elle sur RTL.

La réaction de la Bourse de Paris aux élections législatives est visible ce matin à 9 heures à l'ouverture. Le CAC 40 enregistre un léger retrait, -0,49%.

"Il faut que dans la semaine, nous puissions être en mesure de présenter une candidature" au poste de Premier ministre, estime le patron du Parti socialiste Olivier Faure sur France Info, au lendemain des élections législatives qui ont placé la gauche en tête dimanche, mais sans majorité absolue.

Jugeant qu'il ne fallait pas donner "le sentiment que nous ne sommes pas capables de gouvernement", Olivier Faure assure que le choix se ferait "cette semaine", "soit par consensus, soit il y aura forcément un vote", entre les différentes formations du Nouveau Front populaire. L'Insoumise Mathilde Panot a déclaré que l'alliance de gauche proposera "un Premier ministre et un gouvernement cette semaine".

Marine Tondelier répond sur France inter à une invective de François Bayrou. "Contrairement à d'autres, le Nouveau Front populaire va faire preuve de beaucoup de modestie", estime la patronne des Écologistes.

"J'invite en revanche les autres blocs, comme François Bayrou ce matin, à ne pas être dans le déni. Les résultats d'hier sont clairs".

"Le Nouveau Front populaire aurait dû être uni hier soir", avance Clémentine Autain sur BFMTV-RMC, revenant sur l'intervention, en premier lieu, de Jean-Luc Mélenchon après les résultats des législatives.

"À 20h10, l'image qu'on aurait dû avoir, c'est une image avec tous les chefs de parti de l'ensemble des composantes de ce Nouveau Front populaire", dit la députée de Seine-Saint-Denis. "Et même élargi, parce que le Nouveau Front populaire, ce n'est pas qu'un cartel d'organisation", ajoute-t-elle, parlant de la "'mobilisation" de la société civile.

Et de résumer son propos: "si nous voulons gouverner ce pays, si nous voulons gagner, il faut impérativement que ce Nouveau Front populaire ait un visage uni, cohérent et qu'on supporte cette diversité-là."

Clémentine Autain annonce sur BFMTV-RMC son "souhait" d'appartenir "à un nouveau groupe politique" ayant pour valeurs "l'union", "le programme du Nouveau Front populaire" et un fonctionnement démocratique plutôt qu'une structure "caporalisée".

"Il y a eu des duels fraticides qui ont été remportés", souligne Clémentine Autain sur BFMTV-RMC, saluant la victoire de députés critiques de la direction insoumise qui n'avaient pas été réinvestis par le mouvement pour les législatives à l'image d'Alexis Corbière ou Danielle Simonnet.

"Ça veut dire qu'un message assez clair a été envoyé dans ces circonscriptions par les électeurs: oui pour une force politique qui défend une gauche de rupture, mais non pour des principes non-démocratiques", juge-t-elle.

Clémentine Autain, élue du Nouveau Front populaire en Seine-Saint-Denis dès le 1er tour, réaffirme qu'elle ne siégera pas dans le groupe de La France insoumise à l'Assemblée nationale.

"Il y a eu ce qu'on appelle une purge dans ma formation politique" rappelle-t-elle.

Si Emmanuel Macron aura le dernier mot, comment la gauche compte-t-elle désigner son potentiel futur Premier ministre? Par un vote des députés du Nouveau Front populaire comme le souhaite Clémentine Autain?

"Pas forcément par un vote, ça peut être un consensus", juge Manuel Bompard, coordinateur de LFI, sur France 2. "Mais il faut qu'il y ait une proposition avec un gouvernement du Nouveau Front populaire qui permette de représenter l'ensemble des composantes", ajoute-t-il.

Dans un message partagé sur X, Éric Ciotti, le patron des Républicains allié au Rassemblement national, déplore les résultats d'hier soir.

"L'apprenti sorcier de l'Élysée a offert sur un plateau d'argent une majorité relative à Jean-Luc Mélenchon", regrette le député élu de la 1ère circonscription des Alpes-Maritimes.

"C’est un coup d’État démocratique", gronde-t-il.

Sébastien Chenu, un cadre du Rassemblement national et député du Nord, acte ce matin sur France inter l'entrée de son camp dans l'opposition, faute de capacité de pouvoir mettre en oeuvre une coalition de gouvernement.

"On prend acte et on va s'opposer sans compromission, on n'est pas là pour faire des tambouilles d'arrière-cuisine, aller négocier dans le dos des Français des espèces d'alliances", assure-t-il.

Il estime faire office de "première force d'opposition" grâce à son alliance avec "les élus d'Éric Ciotti".

Retirer la réforme des retraites ou la loi immigration en cas de coalition? La présidente sortante de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (Renaissance) est contre.

Elle appelle à "avancer", jugeant sur France 2 que la nouvelle majorité ne doit pas constituer un "retour en arrière sur ce qui a été fait".

Éric Coquerel, député NFP (LFI) de Seine-Saint-Denis, est revenu sur la méthode que son groupe souhaite employer pour gouverner, alors qu'il dispose d'une majorité relative.

Il appelle les autres formations politiques à accepter de voter les mesures du programme de la gauche, peu importe leur affiliation. Son exemple n°1: l'abrogation de la réforme des retraites, une volonté "majoritaire à l'Assemblée".

"On souhaite le vote de tous les députés qui sont d'accord avec cette proposition", assure-t-il.

Une idée si transpartisane qu'aux yeux de l'insoumis, le Rassemblement national pourrait soutenir la proposition issue de la gauche.

Ce dimanche, le front républicain a bien fonctionné aux élections législatives en empêchant l'extrême de parvenir à la majorité absolue. Elle en est même très loin, le RN et ses alliés recueillant 143 députés.

Réélu dans l'Oise, le député du parti à la flamme Philippe Ballard refuse de parler de front républicain sur BFMTV, préférant dénoncer "parti unique sans programme".

Réélu dans les Yvelines, le député Renaissance Karl Olive appelle sur BFMTV à "façonner" un "bloc central élargi".

Pour le former l'ancien maire de Poissy évoque "un certain nombre de partenaires" du parti Les Républicains et de "la gauche républicaine".

Le Nouveau Front populaire envoie 182 députés à l'Assemblée nationale à l'issue du second tour des législatives. En tête devant Ensemble et le RN, la gauche revient de loin, après avoir été largement effacée de l'hémicycle en 2017.

La carte ci-dessous montre comment l'union de la gauche a retrouvé la forme depuis 2012. Pour chaque scrutin, apparaissent en rouge les circonscriptions dans lesquels un candidat de gauche a été élu député.

"On n’a pas la majorité absolue à l’Assemblée nationale, mais les macronistes encore moins, et le Rassemblement national encore moins", constate Marine Tondelier sur RTL.

Dès lors, "dans la logique institutionnelle, Emmanuel Macron devrait appeler aujourd'hui officiellement le Nouveau Front populaire à lui transmettre un nom de Premier ministre", estime la secrétaire nationale des Écologistes.

"L'important c'est d'être en accord avec ses convictions. Et de ne pas transiger avec ses valeurs": Anne-Laurence Petel, députée sortante de la 14e circonscription des Bouches-du-Rhône, a assumé ce lundi 8 juillet son choix de ne pas avoir retiré sa candidature pour constituer "un front républicain".

La députée sortante de Renaissance est arrivée troisième au second tour des élections législatives anticipées, (26,71%), derrière Gérault Verny (Rassemblement national, 37,26%) et Jean-David Ciot (Nouveau Front populaire, 36,03%). C'est donc le candidat d'extrême droite qui est élu à l'Assemblée nationale.

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Meyer Habib, député sortant de la 8e circonscription des Français de l'étranger, a été battu au second tour des élections législatives par Caroline Yadan (Ensemble), qui a recueilli 52,70% des voix, selon des résultats communiqués par le ministère des Affaires étrangères.

Meyer Habib, élu depuis 2013, est proche du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Il a connu de nombreuses passes d'armes parfois très virulentes face à des députés de gauche depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre.

Il s'est incliné face à Caroline Yadan dans cette circonscription qui comprend l'Italie, Malte, Saint-Marin, le Vatican, Chypre, la Grèce, la Turquie, et Israël. Au bureau de Tel-Aviv, Meyer Habib a enregistré 78,64% des voix. Il a également fait 83,40% au bureau de Jérusalem.

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Vincent Jeanbrun (LR) est élu député de la 7e circonscription du Val-de-Marne à l'issue du second tour des élections législatives. Il remporte 50,67% des suffrages face à Rachel Keke. La députée sortante (NFP), figure du mouvement des femmes de chambre de l'hôtel Ibis Batignolles, récolte 49,33% des voix. 545 voix séparent les deux candidats.

Membre de l'UMP depuis 2004, Vincent Jeanbrun avait fait passer à droite L'Haÿ-les-Roses, une première sous la Ve République, en 2014. Âgé de 40 ans aujourd'hui, était alors le plus jeune maire d'une ville de plus de 30.000 habitants.

Il avait acquis une notoriété nationale à l'été 2023, quand la France était secouée par les émeutes consécutives à la mort du jeune Nahel, tué par un tir de policier. Son domicile a été la cible d'une attaque à la voiture-bélier.

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Le RN et ses alliés obtiennent 143 élus à l'issue du second tour de ces législatives anticipées. Du jamais-vu pour le parti d'extrême droite en France, même si le résultat est bien plus faible qu'anticipé par les sondages.

La carte ci-dessous montre comment le RN s'est installé, élection législative après élection législative depuis 2012. Pour chaque scrutin, apparaissent en bleu les circonscriptions dans lesquels le candidat soutenu par le FN puis le RN a été élu.

Le Nouveau Front populaire en tête sans majorité absolue, la déception pour l'extrême droite qui signe malgré tout sa meilleure performance, la majorité sortante qui résiste mieux que prévu... Les enseignements ne manquent pas après le second tour des élections législatives.

On vous les résume ici

La coalition présidentielle obtient 163 députés à l'issue du second tour. Et n'est plus en position d'être majoritaire, y compris avec ses alliés habituels. eau Front populaire, l'union de la gauche pour ce scrutin.

La carte ci-dessous montre comment les députés macronistes ont peu à peu disparu du paysage depuis 2017. Pour chaque scrutin, apparaissent en orange les circonscriptions dans lesquels le candidat étiqueté La République en marche, Modem, Renaissance, Ensemble ou divers centre a été élu.

Et maintenant que va-t-il se passer? La question est sur toutes les lèvres après les élections législatives n'ont abouti sur aucune majorité absolue. Aura-t-on un gouvernement du Nouveau Front populaire après que la gauche est arrivée en tête du scrutin? Ou alors une alliance LR-Ensemble? Autrement, faut-il s'attendre à un gouvernement technique?

BFMTV.com revient sur 5 scénarios potentiels dans cet article

Après François Ruffin, Clémentine Autain acte son départ du groupe insoumis à l'Assemblée nationale. Lors de l'entre-deux-tours, "j'ai bien entendu que Jean-Luc Mélenchon quand il est intervenu sur TF1, il a parlé de 19 députés élus au premier tour pour la France insoumise. Il y en a eu, si on me compte, 20. Donc j'ai bien compris que je ne faisais plus partie du groupe", a noté l'élue de Seine-Saint-Denis sur LCI ce dimanche.

Tout en précisant qu'elle ne fait pas partie de la "boucle" qui "a été mise en place très vite sur les téléphones". Clémentine Autain s'est ensuite félicitée de la réélection des "purgés" qui n'avaient pas bénéficé de l'investiture de LFI, citant ainsi Alexis Corbière, Danielle Simonnet et Hendrik Davi.

"Je resterai avec mes camardes et je pense que nous devons trouver une solution qui permette de sortir des guerres fraticides", a encore expliqué Clémentine Autain.

Mathilde Panot, cheffe de file sortante des députés insoumis, lui a répondu: "La suite, je ne crois pas, malheureusement pour vous, que ça se fera sur le plateau de LCI."

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C'est peu dire que l'extrême droite espérait mieux aux élections législatives anticipées. Mais elle rate finalement la majorité absolue de très loin avec 143 députés. Elle échoue également à faire réélire certains députés ou à faire entrer certaines nouvelles figures à l'Assemblée nationale.

Parmi les députés sortants, on compte notamment l'échec de Grégoire de Fournas, qui avait eu des propos racistes à l'encontre du député insoumis Carlos Martens Bilongo en lançant: "Qu'il retourne en Afrique." Ses collègues Mathilde Paris, Victor Catteau ou encore Annick Cousin échouent également à se faire réélire.

À noter également les défaites de la sœur ainée de Marine Le Pen, Marie-Caroline, et du sondeur Jérôme Sainte-Marie.

Fin d'une ère dans la 1e circonscription de l'Isère. Olivier Véran est défait à l'issue du second tour des élections législatives. Candidat à sa réélection, l'ancien ministre de la Santé recueille un peu plus de 40% des voix, selon des résultats quasi-définitifs publiés par le ministère de l'Intérieur. Il est devancé par son adversaire insoumis du Nouveau Front populaire Hugo Prevost, qui obtient plus de 42%.

Alexandre Lacroix, qui se présentait au nom de l'alliance du président contesté de LR Éric Ciotti avec l'extrême droite, complète le podium avec autour de 17,5% des suffrages.

"Ce soir, ma défaite se confond et s’efface derrière la victoire d’un pays qui a une fois encore dit non à l’extrême droite", écrit l'ancien ministre sur X (ex-Twitter). "Nous sommes passés près. Prenons soin de ce qui nous unit. De l’autre côté de l’été viendra je l’espère le temps de la réconciliation."

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Une démission, mais à partir de quand? Moins de deux heures après l'annonce des résultats des élections législatives et la victoire du Nouveau Front populaire, Gabriel Attal a annoncé qu'il présentera ce lundi 8 juillet sa démission au président de la République Emmanuel Macron.

Mais Emmanuel Macron peut-il refuser sa démission? Oui, si on lit l'article 8 de la Constitution, où sont précisées les conditions pour nommer un Premier ministre. "Le président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement", y est-il écrit.

D'ailleurs, Emmanuel Macron a déjà refusé la démission d'un Premier ministre au lendemain d'un scrutin. En juin 2022, deux jours après les élections législatives, le président de la République n'avait pas validé la démission d'Elisabeth Borne et lui avait demandé de rester à Matignon.

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Un panier de crabes. Depuis la perte de la majorité absolue à l’Assemblée nationale en 2022, le navire macroniste tanguait. Deux ans plus tard, au soir du second tour des élections législatives, le parti présidentiel évite le naufrage en parvenant à faire élire 163 députés dans la nouvelle Assemblée nationale - mais le score reste loin des 250 sièges obtenus en 2022 ou des 350 de 2017.

Oui, les résultats sont plus positifs que prévu pour la majorité présidentielle - le bloc arrive en deuxième position à l'issue de ce second tour, contre une troisième position prédit par les sondages. Mais le camp d'Emmanuel Macron, déjà fragilisé par la dissolution décidée intempestivement par son chef, ne cache plus sa défiance envers le chef de l'État. Et le manque d'adhésion de ses membres à la politique menée était palpable dès les débuts de la campagne express.

La macronie, sauvée de justesse, va-t-elle survivre aux ambitions des uns et des autres? La figure du chef affaiblie, les scores de son camp au plus bas depuis 2017... Les ténors de la coalition Ensemble pensent désormais à leur avenir. Après avoir fourni un dernier effort collectif dans cette campagne difficile, Gabriel Attal, Gérald Darmanin, Édouard Philippe, François Bayrou et consorts pensent à l'après.

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Après un premier tour marqué par la victoire du Rassemblement national, les appels à s'unir contre l'extrême droite ont changé la physionomie du second tour. Le Nouveau Front populaire arrive finalement en tête à l'issue des élections législatives. Une déception pour l'extrême droite, qui réalise malgré tout un score historique, et une victoire surprise qui se retrouvent à la une des quotidiens nationaux ce lundi 8 juillet.

Du côté des journaux classés à gauche, la percée de l'union de la gauche se retrouve en première page. "C'est ouf", titre Libération, en utilisant une photographie de la place de la République à Paris noire de monde à l'occasion d'un rassemblement spontané. "L'espoir renaît", affirme de son côté L'Humanité, qui met à l'honneur un dessin représentant la vague incarnée pour certains par le Nouveau Front populaire.

Le camp présidentiel s'en sort mieux que prévu à l'issue du second tour des élections législatives et la situation des ministres de la macronie en est un exemple. Distancée par le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire au premier tour, la coalition présidentielle devrait finalement obtenir entre 163 sièges à l'Assemblée nationale, selon des projections de l'institut Elabe pour BFMTV-RMC et La Tribune Dimanche.

Parmi eux, plusieurs ministres, dont l'avenir au gouvernement est incertain puisque les élections législatives ont été remportées par le Nouveau Front populaire.

Le point sur leurs résultats dans notre article

Le député sortant de la 8e circonscription des Français de l'étranger Meyer Habib (apparenté LR), proche du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a été battu par la députée Renaissance Caroline Yadan, selon des résultats disponibles sur le site du ministère des Affaires étrangères et le groupe Renaissance.

Meyer Habib, élu depuis 2013, a connu de nombreuses passes d'armes parfois très virulentes face à des députés de gauche depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre. Il s'est incliné face à Caroline Yadan (52,70%), dans cette circonscription qui comprend l'Italie, Malte, Saint-Marin, le Vatican, Chypre, la Grèce, la Turquie, et Israël.

"Un résultat que l'on nous disait impossible". Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a pris la parole dimanche après la victoire du Nouveau Front populaire au second tour des élections législatives. Il a salué un "magnifique élan" après la défaite du Rassemblement national, qui était arrivé en tête au premier tour: "notre peuple a clairement écarté la solution du pire".

Se pose désormais la question d'un nouveau gouvernement: "aucun subterfuge, arrangement ou combinaison ne serait acceptable", a martelé Jean-Luc Mélenchon, ajoutant que "le Premier ministre doit s'en aller".

Emmanuel Macron "a le devoir d'appeler le Nouveau Front populaire à gouverner", a-t-il ajouté.

Pas de majorité absolue en vue à l'Assemblée nationale. Le Nouveau Front populaire est la principale force dans l'hémicycle du Palais-Bourbon, avec 182 députés, selon une estimation Elabe publiée dans la nuit.

Suit le camp présidentiel en deuxième position, avec 163 sièges estimés (contre 245 dans l'Assemblée sortante). Il perd sa majorité relative mais se maintient en deuxième force au Palais Bourbon. En tête au premier tour, le Rassemblement national et ses alliés sont distancés, avec 143 sièges.

"Seulement" 143 députés RN, alors que le parti de Jordan bardella était en capacité d'atteindre la majorité absolue selon les sondages publiés à la mi-juin. Comment expliquer ce résultat? Des candidats se sont désistés entre le premier et le second tour, afin de "faire barrage" à l'extrême droite et pour certains en donnant des consignes de vote à leurs électeurs.

Des consignes qui ont été largement suivies par les électeurs, en particulier à gauche, selon un sondage Ipsos-Talan pour Radio France, France Télévisions, France24-RFI et LCP-Assemblée nationale.

Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé qu'il remettra dans la matinée sa démission à Emmanuel Macron, à la suite de la défaite d'Ensemble aux législatives.

"La formation politique que j'ai représenté dans cette campagne (...) ne dispose pas d'une majorité, ainsi, je remettrai demain matin ma démission au président de la République", a concédé Gabriel Attal dimanche depuis Matignon.

L'heure est désormais aux résultats. Après une forte participation au premier tour, les Français se sont à nouveau massivement déplacés dimanche à l'occasion du second tour. Qui est le député élu dans votre circonscription? Découvrez-le grâce à notre carte ci-dessous, et en renseignant votre code postal dans notre moteur de recherche.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré aux suites des élections législatives. Au lendemain du scrutin, qui pour gouverner la France? Le pays se réveille dans l'inconnu: aucune formation politique n'a obtenu une majorité absolue à l'Assemblée nationale.

Le verdict des urnes a parlé, mais les incertitudes demeurent plus que jamais. Ni le Nouveau Front populaire (182 député), ni le camp présidentiel (163), ni le RN et ses alliés (143) ne peuvent atteindre, seuls, les 289 députés nécessaires.