Législatives: Raquel Garrido annonce se désister dans la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis
L'ESSENTIEL
- Le Rassemblement national est arrivé en tête au soir du premier tour des élections législatives, avec 33,14% des votes, selon les résultats définitifs communiqués par le ministère de l'Intérieur. Lire l'article
- Malgré ces bons résultats, le parti de Jordan Bardella n'est pas assuré d'avoir une majorité absolue au second tour. Lire l'article
- "Extrêmement en colère" du choix de Bruno Le Maire de mettre à dos LFI et le RN, Marine Tondelier a évoqué "un comportement de lâche et de privilégié". Lire l'article
- Jordan Bardella se dit "prêt à débattre avec Jean-Luc Mélenchon avant le second tour. Une offre rejetée par l'insoumis, qui évoque à sa place Manuel Bompard, Mathilde Panot ou Clémence Guetté. Lire l'article
Plus de 150 désistements pour éviter une majorité absolue RN
Les désistements des candidats de gauche et macronistes se sont multipliés au lendemain du score inédit du Rassemblement national au premier tour, pour empêcher l'extrême droite d'obtenir la majorité absolue que Jordan Bardella a de nouveau réclamée en dénonçant des "alliances du déshonneur".
Quelque 155 candidats engagés dans des triangulaires se sont déjà désistés lundi afin de contrer le RN, selon un décompte provisoire de l'AFP.
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Akhenaton, Soso Maness, Fianso et un collectif de rappeurs dévoilent une chanson contre l’extrême droite
La chanson s'intitule No Pasarán, comme le slogan des opposants à Franco, en Espagne, en 1936. Un collectif d'une vingtaine de rappeurs (Sofiane, Zola, Kerchak, RK, Soso Maness, Zed, UZI, ASHE 22, Nahir, ISK, Mac Tyer, Alkpote, Cokein, Akhenaton, Pit Baccardi, Seth Gueko, Demi Portion, Decimo, Relo, Costa. Produit par DJ Kore) vient de dévoiler un titre contre l'extrême droite.
Souvent incisif dans ses paroles, No Pasarán est truffé de punchlines adressées à Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, la famille Le Pen ou encore Éric Zemmour (Reconquête!), dénonçant le passé de l'extrême droite française.
Raquel Garrido, arrivée 3e au premier tour, annonce se désister dans la 5e circoncription de Seine-Saint-Denis
Elle avait déclaré être "prête" à se désister, elle l'a désormais officialisé. Raquel Garrido a annoncé ce soir sur BFMTV se désister dans la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis où elle est arrivée troisième (23,65%) au premier tour derrière le candidat officiel du Nouveau Front populaire (33,11%) et la candidate UDI (24,56%).
"Oui, je me désiste car je n'ai pas de principe à géométrie variable", a-t-elle lancé sur notre antenne.
Paris fracturé entre le Nouveau Front populaire et le camp présidentiel
La ville de Paris a résisté à la vague du RN, mais elle se retrouve clairement coupée en deux entre le Nouveau Front populaire et Ensemble.
Retrouvez les résultats circonscription par circonscription dans notre article.
"Deux Frexit déguisés": Bruno Le Maire met en garde contre un vote pour le RN ou LFI
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a mis en garde contre le vote en faveur du Rassemblement national ou de La France insoumise au second tour des législatives, qu'il assimile à "deux Frexit déguisés" dans l'édition du Figaro à paraître demain.
"Soyons lucides: les extrêmes nous excluent de la construction européenne, en renégociant notre contribution européenne pour les uns, en bafouant les règles budgétaires de la zone euro pour les autres. Ce sont deux Frexit (sortie de la France de l'Union européenne, NDLR) déguisés", a asséné celui qui occupe Bercy depuis 2017.
"Je ne mets pas de signe égal entre le RN", arrivé en tête du premier tour des législatives dimanche, et LFI, "qui ont des histoires différentes", a nuancé Bruno Le Maire.
Le candidat LR-RN Gilles Bourdouleix, "écoeuré", annonce se retirer avant le second tour
Gilles Bourdouleix, candidat LR soutenu par le Rassemblement national, a annoncé ce lundi 1er juillet à Ouest France qu'il ne maintenait pas sa candidature pour le second tour du scrutin.
Dans un message adressé au quotidien régional et relayé dans notre artcle dédié, Gilles Bourdouleix dit être "écœuré par une campagne électorale nauséabonde qui insulte la démocratie et nos concitoyens".
"J'ai décidé de rentrer chez moi. Il n’y aura pas d’autres commentaires sinon les recours concernant les illégalités commises par un candidat", ajoute-t-il, sans plus de détails.
Sophie Binet (CGT) assure que le "RN est toujours du côté des patrons" et "des puissants"
La secrétaire générale de la CGT a alerté sur BFMTV sur le "danger" que représentait le Rassemblement national "pour notre démocratie, pour nos libertés".
Elle a ajouté: "Le RN est toujours du côté des patrons et du côté des puissants".
D'après Sophie Binet, le programme du parti d'extrême droite est "dans la continuité directe du programme économique et social d'Emmanuel Macron".
Elle a ensuite étayé son propos par plusieurs exemples comme "les cadeaux pour les plus riches et pour les grandes entreprises" ou encore le report de l'abrogation de la réforme des retraites en cas de majorité à l'Assemblée.
Xavier Bertrand veut un gouvernement de "sursaut républicain"
Le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand a exigé un "gouvernement de sursaut républicain" comme alternative à un exécutif aux mains du Rassemblement national ou à "une coalition d'arrière-boutique", pour sortir la France "de l'impasse dans laquelle Emmanuel Macron l'a plongée".
"La seule chose qui est possible, c'est de comprendre qu'il y a d'autres alternatives qu'une majorité avec un gouvernement RN ou une coalition d'arrière-boutique", a expliqué sur TF1 l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy.
"Désiste, prouve que tu résistes": Libération et L'Humanité font la même une et interpellent Macron
Deux grands quotidiens auront le même citation en une demain: Libération et L'Humanité. Ils utilisent tous la chanson de France Gall Résiste comme inspiration: "Désiste, prouve que tu résistes".
LE TITRE À LA UNE - Après son tour de force aux législatives, jusqu'où peut aller le RN?
Le Rassemblement National, première force politique de France avec 39 députés RN élus dès le premier tour. Comment expliquer cette ascension fulgurante, ce tour de force du RN? Qui sont les nouveaux électeurs du Rassemblement National?
Ils sont près de 10,7 millions à avoir choisi le parti de Jordan Bardella dès le premier tour. Comment le Rassemblement National a-t-il réussi, en 20 ans, à lisser son image?
Écoutez notre nouvel épisode du "Titre à la une" avec Bernard Sananès, président de l'institut de sondage ELABE et Erwan Lecoeur, sociologue, politologue, et spécialiste de l'extrême droite.
Jules Koundé appelle à "faire barrage à l'extrême droite et au Rassemblement national"
Le défenseur de l'équipe de France Jules Koundé a de nouveau appelé à "faire barrage à l'extrême droite et au Rassemblement National" lors du second tour des élections législatives, le 7 juillet.
"Il sera important de faire barrage à l'extrême droite et au Rassemblement national. Ce n'est pas un parti qui va amener notre pays vers plus de liberté et de vivre ensemble", a déclaré le joueur du FC Barcelone en conférence de presse à l'issue de la qualification des Bleus pour les quarts de finale de l'Euro-2024.
Raphaël Glucksmann appelle à voter pour des candidats "qu'on n'aime pas" pour "empêcher le contrôle de ce pays par l'extrême droite"
Invité lui aussi sur le plateau de TF1, le député européen Place publique a appelé à un "vote démocrate" au second tour des législatives. D'après Raphaël Glucksmann, les Français doivent "hiérarchiser les problèmes, les menaces, les périls", et "impérativement empêcher le contrôle de ce pays par l'extrême droite".
"Il faut savoir s'effacer. Il faut trouver en soi la force de voter pour des gens qu'on n'aime pas, même qu'on combat, mais simplement pour enlever un député" du Rassemblement national, a-t-il lancé.
"Il faut gouverner différemment": Gabriel Attal "assume" suspendre la réforme de l'assurance chômage
Dans la foulée des résultats du premier tour des législatives, le gouvernement a suspendu la réforme controversée de l'assurance chômage. Même s'il la juge "nécessaire", Gabriel Attal a annoncé avoir "assumé suspendre cette réforme".
Dans une interview sur TF1, le Premier ministre a ajouté: "C'est un gage qui montre qu'on a entendu le message des Français et des urnes: il faut gouverner différemment."
Manuel Bompard dénonce "une forme de cacophonie dans les prises de parole du camp macroniste"
Manuel Bompard, coordinateur de la France insoumise, a dénoncé ce soir sur France 2 "une forme de cacophonie dans les prises de parole du camp macroniste", alors qu'Emmanuel Macron n'a pas donné de consigne claire de désistement pour le second tour. "De notre côté, on applique une consigne claire: pas un siège de plus pour le Rassemblement national", a-t-il déclaré.
"Dimanche, les Français et les Françaises doivent choisir entre deux options: il y a l'hypothèse que le RN l'emporte mais il y en a une autre, que le gouvernement du NFP puisse appliquer dès la semaine prochaine son programme", a-t-il souligné.
"Notre consigne est claire: pas une voix pour le Rassemblement national", a-t-il encore martelé.
Gabriel Attal estime qu'une majorité absolue pour le RN serait "catastrophique pour les Français"
Interrogé sur TF1, le Premier ministre a qualifié de "risque" le gain d'une majorité absolue à l'Assemblée pour le Rassemblement national dimanche.
"Je pense que ce serait catastrophique pour les Français", a alerté Gabriel Attal, dénonçant un "projet contraire de l'apaisement".
Selon le locataire de Matignon, empêcher le parti d'extrême droite d'obtenir une majorité absolue "passe dans certaines circonscriptions par des désistements" des candidats.
Jordan Bardella dénonce "une alliance du déshonneur" entre Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron
Alors que de nombreux candidats macronistes ou du Nouveau Front populaire ont annoncé se désister pour faire barrage au Rassemblement national, le président du parti d'extrême droite s'est étonné d'une "alliance un peu contre-nature".
"Je pense que c'est une alliance du déshonneur dans un sens comme dans un autre. Les Français ne sont pas dupes", a dénoncé Jordan Bardella sur TF1.
D'après lui, les candidats de l'ancienne majorité présidentielle viennent "au secours d'une mouvance d'extrême gauche violente qui appelle à l'insurrection".
Plus d'informations ici.
Éric Ciotti appelle les LR "au grand rassemblement" pour le second tour
Le président des Républicains Éric Ciotti, qui s'est allié avec le Rassemblement National, s'est exprimé ce soir au 20h de France 2.
"Nous espérons avoir la majorité absolue. Il reste au second tour un peu moins d'une soixantaine de candidats", a-t-il détaillé, se félicitant du fait qu'"il y aura un groupe qui incarnera ce deuxième pilier de la majorité".
Quant à son parti, largement divisé après son alliance avec le RN, Éric Ciotti explique ne "pas "négocier" avec les LR mais "appelle au grand rassemblement".
Laurent Berger met en garde contre tout "accroc dans le désistement républicain"
L'ex-secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a mis en garde contre tout "accroc dans le désistement républicain", dans une déclaration adressée à l'AFP.
"Je soutiens tous les candidats et toutes les candidates qui seront dans un duel contre le Rassemblement national. Qu'il s'appelle François Ruffin, je le soutiens. Qu'il s'appelle Boris Vallaud, qu'elle s'appelle Elisabeth Borne...", insiste l'ancien leader de la CFDT.
D'après lui, "Jean-Luc Mélenchon est l'idiot utile de tous ceux qui ne veulent pas se désister" a-t-il ajouté.
CFDT et CGT appellent à des désistements systématiques contre l'extrême droite
Les deux premiers syndicats français, la CFDT et la CGT, ont appelé à des désistements systématiques au second tour des élections législatives pour empêcher l'avènement d'une majorité absolue d'extrême droite à l'Assemblée nationale le 7 juillet.
"La CFDT appelle, partout où un candidat d'extrême droite est présent, à voter pour le candidat en face le mieux placé pour l'emporter. Quelle que soit sa formation politique", selon un communiqué diffusé dans la matinée. "Dans les autres circonscriptions", la CFDT "ne donne pas de consigne de vote".
La CGT réitère de son côté son appel "à voter pour le programme du Nouveau Front populaire".
La candidate NFP arrivée troisième dans la circonscription de Gérald Darmanin se désiste
La candidate LFI-NFP Leslie Mortreux, arrivée troisième dans la circonscription où Gérald Darmanin est arrivé en tête, annonce finalement se désister, alors que le RN est arrivé deuxième.
"Avec seulement 837 voix séparant Gérald Darmanin et Vincent Ledoux (le suppléant du ministre, NDLR) du candidat du Rassemblement national et conformément aux engagements pris par notre mouvement, j'ai décidé de me retirer du second tour de l'élection législative", écrit-elle dans un communiqué.
"Je veux vous appeler ici et sans ambiguïté à ne pas voter pour le Rassemblement national", a-t-elle ajouté.
La candidate de Renaissance de la 2e circonscription des Bouches-du-Rhône se retire pour "faire barrage au RN"
La députée Renaissance de la 2e circonscription des Bouches-du-Rhône, Claire Pitollat, a annoncé son retrait, "pour faire barrage au RN" et éviter une triangulaire qui aurait favorisé le candidat d'extrême droite, suivant l'exemple des deux autres députés macronistes sortants à Marseille.
"J'ai décidé de faire barrage au RN en ne déposant pas ma candidature", a annoncé l'élue marseillaise dans un communiqué sur X, souhaitant ainsi "participer à cet élan pour empêcher l'extrême droite d'obtenir une majorité absolue à l'Assemblée nationale".
Arrivée en troisième position (27,01%) au premier tour, elle a clairement apporté son soutien au candidat socialiste du NFP, l'adjoint à l'Économie à la ville de Marseille: "Je soutiens la candidature de Laurent Lhardit, dont je connais les valeurs humanistes et respectables", a-t-elle précisé.
Éric Ciotti dénonce une "alliance Macron-Mélenchon" avant le second tour
"L’alliance Macron-Mélenchon s’écrit sous les yeux ébahis de millions de Français", dénonce sur X le président contesté des Républicains, Éric Ciotti.
Celui qui s'est allié avec le RN pour les législatives dénonce le fait que Tarik Mekki, candidat Ensemble dans dans la 8e circonscription du Nord, a appelé à voter pour le député sortant LFI David Guiraud au second tour.
Marne: arrivés en troisième position, les deux derniers candidats de gauche se désistent
Les deux seuls candidats du Nouveau Front populaire qui avaient obtenu suffisamment de voix pour accéder au second tour des législatives dans la Marne ont annoncé leur retrait lundi, pour lutter contre les candidats RN arrivés en tête.
Il s'agit de Stéphane Pirouelle, candidat insoumis dans la deuxième circonscription, et de l'écologiste Evelyne Bourgoin, dans la première circonscription.
Aucune triangulaire n'aura donc lieu au second tour dans la Marne. Arrivé en tête dans les cinq circonscriptions du département, le Rassemblement national affrontera dans quatre d'entre elles des candidats de la majorité présidentielle et, dans la cinquième, le député sortant centriste Charles de Courson, élu depuis 1993.
Clémentine Autain demande à LFI de retirer ses candidats face à Danielle Simonnet et Alexis Corbière
Clémentine Autain, candidate LFI-NFP, réélue dès le premier tour, s'est exprimée aux côtés de députés NFP dissidents - Alexis Corbière, Raquel Garrido et Danielle Simonnet - à l'occasion d'une conférence de presse.
"Je suis en colère d'être présente ici car l'extrême droite est aux portes du pouvoir et que nous avons autre chose à faire que de nous occuper des problèmes posés par la direction de la France insoumise", a entamé l'élue de Seine-Saint-Denis.
Alors qu'Alexis Corbière et Danielle Simonnet sont tous deux arrivés en tête dans leur circonscription devant le candidat NFP, Clémentine Autain a lancé un "appel solennel à la direction de la France insoumise de retirer les candidatures face à Danielle Simonnet et Alexis Corbière".
La volonté des candidats investis par le NFP de se maintenir est "une contre démonstration face à ce moment de grande gravité où nous devons être soudés pour aller battre l'extrême droite", a-t-elle martelé.
"Un appel solennel" également partagé par Alexis Corbière: "que toutes les forces militantes soient mobilisées à aller aider des candidats du NFP et en particulier, pourquoi pas, des députés insoumis à battre l'extrême droite. Si ce n’est pas le cas, c’est un déshonneur", a-t-il estimé.
"Ce n'est pas une décision facile": le candidat du NFP Noé Gauchard dans la 2e circonscription Calvados se désiste au profit d'Élisabeth Borne
Le candidat NFP-LFI de la deuxième circonscription du Calvados, Noé Gauchard, a expliqué au micro de BFMTV sa décision de se désister pour Élisabeth Borne, ancienne Première ministre, pour faire barrage au Rassemblement national.
"Ce n'est pas une décision facile", a-t-il admis, regrettant que "tout le monde n'ait pas une position aussi claire, aussi nette". "Nous avons la menace de l'accession au pouvoir du Rassemblement national", a-t-il a souligné.
Les quatre candidats du NFP arrivés en troisième position en Moselle se retirent pour "faire barrage" au RN
Les quatre candidats du Nouveau front populaire (NFP) arrivés en troisième position hier soir au premier tour des élections législatives en Moselle ont annoncé leur désistement pour "faire barrage" au Rassemblement national, écartant donc la perspective de triangulaires dans ce département.
Il s'agit de Charlotte Leduc, arrivée à la troisième place derrière le candidat lepéniste Victor Chomard et Nathalie Colin-Oesterlé (UDI) ; Brigitte Vaisse, aussi arrivée troisième derrière le RN et la députée sortante de la majorité ; Victorien Nicolas, qui a appelé à voter pour le député Ensemble sortant Ludovic Mendes dans le duel qui l'opposera au RN et de Vincent Félix, arrivé derrière le RN Grégoire Laloux et le sortant Ensemble Belkhir Belhadadd.
Aurore Lalucq (Place publique) dénonce la position "irresponsable" du camp présidentiel
L'eurodéputée Place Publique Aurore Lalucq a dénoncé sur BFMTV la position "irresponsable" du camp présidentiel, alors que le "Rassemblement national est aux portes du pouvoir".
"Ce qui m'inquiète, c'est qu'on n'ait pas un message clair de la majorité présidentielle", a-t-elle fustigé, alors qu'Emmanuel Macron n'a pas donné de consigne claire de désistement pour le second tour. "Pas une voix ne doit aller au RN", a quant à lui appelé Gabriel Attal.
"Il y a une volonté de clarté du côté de certains, ce n'est pas suivi par d'autres (...) L'équation est très claire: soit, en cas de triangulaires, il y a des désistements des troisièmes places, soit c'est le Rassemblement national qui gouverne", a martelé Aurore Lalucq.
"Un choix lourd et difficile": Attal salue les désistements de candidats Renaissance pour faire barrage au RN
Le Premier ministre Gabriel Attal a échangé en visioconférence, depuis le siège de Renaissance, avec les candidats investis aux législatives par la majorité présidentielle.
Il a remercié les candidats qui se sont "démenés" "sur le terrain", soulignant qu'ils sont "l'honneur de notre famille politique". Quant aux candidats qui se sont désistés, pour faire barrage au RN, Gabriel Attal a pointé "un choix lourd et difficile".
"On se relève de l'échec mais on ne se relève pas du déshonneur", a-t-il toutefois ajouté.
"Cette dissolution, personne ne l'a choisie mais je refuse qu'on la subisse. On va tout faire pour empêcher l'extrême droite d'obtenir les pleins pouvoirs et tout faire pour permettre à nos idées de peser au maximum dans la nouvelle Assemblée nationale", a-t-il souligné.
80 candidats investis par Les Républicains qualifiés au second tour
D'après un décompte interne du parti Les Républicains, que BFMTV a pu consulter, 80 candidats LR sont qualifiés pour le second tour des législatives.
Par ailleurs, sauf nombreux désistements d'ici demain, date limite du dépôt des candidatures, il devrait y avoir une quarantaine de triangulaires LR-NFP-RN le 7 juillet. Le parti a annoncé, dès hier soir, ne pas donner pas consigne de vote.
Au sein du parti, plusieurs sources interrogées par BFMTV se disent plutôt rassurées par les résultats. "Les candidats sortants bien implantés ont tenu", a ainsi confié un proche de Laurent Wauquiez.
Dans l'Aisne, quatre députés RN sur cinq circonscriptions élus dès le premier tour
Le département de l'Aisne a la particularité d'avoir élu au premier tour quatre députés RN - dont trois sortants - sur cinq circonscriptions.
Le Premier ministre polonais Donald Tusk évoque un "grand danger" après la victoire du RN au premier tour
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a évoqué "un grand danger" pour la France et l'Europe, suite aux résultats du premier tour des législatives françaises, dans le contexte d'une montée des droites radicales en Europe, et concernant des influences russes.
"Cela commence vraiment à ressembler à un grand danger. Non seulement les résultats du premier tour des élections françaises (mais aussi) les informations sur l'influence russe, et des services russes, dans de nombreux partis radicaux de droite en Europe", a déclaré Donald Tusk face à la presse.
Sandrine Rousseau dénonce une "trumpisation de la démocratie française"
Élue dès le premier tour aux législatives, Sandrine Rousseau dénonce devant l'Assemblée une "trumpisation de la démocratie française".
La Première ministre italienne Giorgia Meloni se réjouit que la "diabolisation" ne fonctionne plus
La "diabolisation" de l'extrême droite ne fonctionne plus, s'est réjouie la Première ministre italienne Giorgia Meloni, au lendemain du score historique du Rassemblement national au premier tour des législatives en France.
"La tentative constante de diaboliser les gens qui ne votent pas à gauche (...) est un piège dans lequel tombent de moins en moins de gens", a déclaré la cheffe du parti post-fasciste Fratelli d'Italia à l'agence Adnkronos. "Nous l'avons observé en Italie, on le voit de plus en plus en Europe et dans tout l'Occident".
La victoire du RN au premier tour "ne peut laisser personne indifférent", s'inquiète Berlin
La cheffe de la diplomatie allemande a estimé que la victoire du parti d'extrême droite, le Rassemblement national, au premier tour des législatives en France ne pouvait pas laisser "indifférent".
"L'Allemagne et la France portent une responsabilité particulière pour notre Europe commune", a souligné Annalena Baerbock lors d'une conférence de presse avec son homologue lettonne et "personne ne peut rester indifférent (...) si chez notre tout proche partenaire et meilleur ami, un parti qui voit dans l'Europe le problème et non la solution arrive largement en tête".
"Nous voulons que le pays puisse vivre ensemble, pas le RN", insiste Mathilde Panot
"Nous voulons que le pays puisse vivre ensemble, pas le RN", déclare devant l'Assemblée la députée LFI Mathilde Panot, élue dès le premier tour dimanche.
Les députés élus au premier tour arrivent à l'Assemblée nationale
Les députés élus dès le premier tour des élections législatives arrivent à l'Assemblée nationale.
Parmi eux, on retrouve Marine Le Pen, Sébastien Chenu et Julien Odoul (RN), Olivier Faure et Emmanuel Grégoire (PS), ou encore Eric Coquerel, Clémence Guetté, Clémentine Autain et Mathilde Panot (LFI).
Selon nos reporters, les députés socialistes, écologistes et communistes sont arrivés ensemble au Palais Bourbon, avant les Insoumis.
Glucksmann estime que les législatives sont "un référendum pour ou contre l'extrême droite au pouvoir"
Raphaël Glucksmann affirme sur X que les législatives sont "un référendum pour ou contre l'extrême droite au pouvoir".
"Tout leader qui par narcissisme ou par calcul stratégique essaie de vous faire croire qu'il s'agit d'autre chose œuvre au triomphe du RN", martèle l'ex-tête de liste PS-Place publique aux européennes.
Macron affirme devant ses ministres que "c'est l'extrême droite qui est en passe d’accéder aux plus hautes fonctions, personne d’autre"
"Il ne faut pas se tromper. C’est l’extrême droite qui est en passe d’accéder aux plus hautes fonctions, personne d’autre", a déclaré Emmanuel Macron à l'Élysée face à ses ministres, selon un participant à BFMTV.
Deux ministres nous décrivent une réunion "tendue". "Il y a des désaccords sur la ligne mais peu l'ont exprimé", dit l'un d'entre eux. Un autre participant parle d'une "ambiance morose". Selon son témoignage, le président n'a pas tenu "de discours pour galvaniser les troupes".
Retrouvez dans notre article les coulisses de la réunion à l'Élysée.
En Essonne, la candidate du Nouveau Front populaire se désiste face au député PS sortant Jérôme Guedj
Arrivée deuxième derrière le député PS sortant Jérôme Guedj et devant la candidate RN Natacha Goupy, la candidate du Nouveau Front populaire Hella Kribi-Romdhane se désiste.
"En cohérence avec mes engagements de toujours, pour le second tour, je fais le choix d'un désistement républicain mais vigilant pour faire barrage à l'extrême droite", écrit sur X l'ancienne suppléante de Jérôme Guedj.
Le député PS sortant, qui avait refusé de faire campagne sous la bannière du Nouveau Front populaire, "salue" sur le même réseau social une "décision républicaine".
La présidente des Pays de la Loire voterait "blanc" en cas de duel RN/NFP
"En cas de duel RN/Nouveau Front populaire, ma position personnelle est nette: vote blanc", écrit dans un communiqué publié sur X la présidente des Pays de la Loire Christelle Morançais, ex-LR et proche d'Édouard Philippe.
Dans le Val-de-Marne, le macroniste Loïc Signor se maintient face au LFI Louis Boyard et au candidat RN-LR
Le député sortant LFI Louis Boyard est arrivé largement en tête dans la 3e circonscription du Val-de-Marne (42,17%), devant le candidat RN-LR Arnaud Barbotin (27,31%) et le macroniste Loïc Signor (23,77%).
Sur X, ce dernier annonce qu'il se maintient au second tour "pour ne pas contraindre (les électeurs) à choisir entre le Rassemblement national et Louis Boyard".
Sarthe: arrivée 3e derrière Marie-Caroline Le Pen, la candidate macroniste se désiste
La candidate Ensemble, Sylvie Casenave-Péré, arrivée troisième derrière Marie-Caroline Le Pen (Rassemblement national) et la députée sortante LFI Elise Leboucher, a finalement décidé de retirer sa candidature pour le deuxième tour des législatives dans la 4e circonscription de la Sarthe, après avoir dans un premier temps annoncé son maintien.
Sur X, elle indique avoir "proposé à Mme Leboucher de se désister, convaincue d'avoir plus de chance qu'elle de l'emporter en duel face à Marie-Caroline Le Pen". Mais face à son refus, la candidate macroniste annonce qu'elle se "retire".
Loin derrière la sœur de Marine Le Pen qui a enregistré 39,26% des votes, Sylvie Casenave-Péré a réuni 25,88% des voix, soit 35 voix de moins que la députée sortante LFI Elise Leboucher (25,94%), qui s'est présentée sous la bannière du Nouveau Front populaire (NFP).
Laurent Wauquiez face au RN au second tour, la candidate écologiste se désiste
Laurent Wauquiez affrontera le RN Alexandre Heuzey en duel dans son fief de Haute-Loire au second tour des législatives après le désistement de l'écologiste Celline Gacon qui n'a toutefois pas appelé à voter pour le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
"En républicaine et en application des directives nationales d'EELV, je me désiste du second tour mais jamais je n'appellerai à voter pour Laurent Wauquiez", a déclaré à l'AFP Celline Gacon. "J'appelle M. Wauquiez à se distinguer à l'Assemblée nationale par rapport aux positions de l'extrême droite", a-t-elle ajouté.
Comment faire une procuration pour le second tour du 7 juillet?
Après un taux de participation de 66,71% pour le premier tour des législatives, quelle sera la mobilisation dimanche? La participation pourrait encore être portée, entre autres, par les procurations enregistrées. Nous vous expliquons dans cet article comment faire une procuration pour ce dimanche.
Loire: le député sortant Renaissance Quentin Bataillon se désiste
Le candidat de Renaissance dans la première circonscription de la Loire, Quentin Bataillon, arrivé en troisième position au premier tour, se désiste pour le second tour.
Le candidat PS-NFP Pierrick Courbon est arrivé en tête avec 40,34% des voix, suivi de la candidate du RN Marie Simon, avec 31,97% des suffrages.
Le député sortant, qui a obtenu 23,72% des voix, affirme que son "territoire mérite mieux qu'une élue du RN qui le méprise par son absence". "Ce désistement doit appeler le candidat du Nouveau Front populaire à retrouver le chemin de la sociale-démocratie sur le fond comme sur les méthodes", affirme-t-il sur X.
Le candidat insoumis Allan Popelard, arrivé derrière le dissident Hendrik Davi, se désiste
Le candidat investi par La France insoumise dans la cinquième circonscription des Bouches-du-Rhône, Allan Popelard, se désiste pour le second tour. Avec 23,32% des suffrages, il est arrivé derrière le député LFI sortant dissident Hendrik Davi (24,44%) et le candidat du RN, Franck Liquori, arrivé en tête avec 25,77% des voix.
"Monsieur Davi refusant de se désister, je retire ma candidature. Pas une voix ne doit manquer dimanche prochain pour battre le candidat d'extrême droite et gouverner le pays", écrit Allan Popelard dans un communiqué.
Jugeant que Hendrik Davi a "usurpé l'identité du Nouveau Front populaire" et "dupé les citoyens" en utilisant le logo de la coalition sur ses tracts notamment, Allan Popelard affirme qu'il déposera un recours "dès le 8 juillet" pour "rétablir la sincérité du scrutin".
Haute-Garonne: une candidate Renaissance se désiste derrière un député LFI en danger face à un candidat LR-RN
La candidate Renaissance Elisabeth Toutut-Picard s'est désistée dans la 7e circonscription de Haute-Garonne, où elle se classe 3e derrière un candidat LR soutenu par le RN, arrivé largement en tête du 1er tour, et le député sortant LFI.
Dans cet ancien fief législatif de Lionel Jospin, le candidat LR Gaëtan Inard, ayant pour suppléant un influent responsable local du syndicat agricole FNSEA, a totalisé 40,37% des suffrages, avec une avance de 7 points sur Christophe Bex, sortant investi par le Nouveau Front populaire (33,17%).
Dans un communiqué transmis à l'AFP, Mme Toutut-Picard (24,81%) invite ses électeurs "à voter en leur âme et conscience. Je leur demande seulement de bien réfléchir au modèle de société qu'ils veulent pour eux et pour leurs enfants et de privilégier le choix le plus apte à protéger les valeurs républicaines et européennes".
Jean-Luc Mélenchon estime que Manuel Bompard, Mathilde Panot ou Clémence Guetté doivent débattre avec Jordan Bardella
Jordan Bardella assure ce matin vouloir débattre avec Jean-Luc Mélenchon, qu'il estime représenter le Nouveau Front populaire. L'intéressé s'oppose à cette idée, expliquant que la coalition n'a pas encore décidé qui pourrait la diriger.
Il estime que le rapport de force favorable à La France insoumise impose toutefois une représentation issue de ce mouvement et propose trois candidats à ce débat.
"Monsieur Bardella a raison, il y a besoin d'un débat entre les deux projets pour les Français. Le candidat du Nouveau Front populaire pour la primature n'a pas été désigné. Il doit donc s'adresser aux insoumis, premier mouvement en nombre d'élus au premier tour du Nouveau Front populaire. Pour cela, il doit solliciter Manuel Bompard, son coordinateur, Mathilde Panot, présidente du groupe ou Clémence Guetté, coordinatrice du programme", écrit Jean-Luc Mélenchon sur X.
Marine Tondelier répond à Jordan Bardella que c'est à "son tour" de débattre avec lui
La cheffe des Écologistes, Marine Tondelier, affirme que les dirigeants des différents partis de gauche qui composent le Nouveau Front populaire se sont "réparti les débats" pour cette campagne des législatives.
"Après Manuel Bompard et Olivier Faure, c’est à mon tour de représenter notre coalition au 3e débat", écrit-elle sur X, alors que Jordan Bardella a proposé un débat à Jean-Luc Mélenchon.
"Dois-je comprendre que vous n’osez pas débattre avec moi?", demande-t-elle au président du RN.
Jordan Bardella "tend la main" aux électeurs "de la gauche raisonnable"
Jordan Bardella "propose à Jean-Luc Mélenchon un débat, projet contre projet" et "appelle le Nouveau Front populaire à sortir de l'ambiguïté" sur la place du leader de La France insoumise dans un éventuel gouvernement de coalition.
De nombreuses figures de la gauche ont déjà affirmé que Jean-Luc Mélenchon ne serait pas Premier ministre.
"Je tends la main à tous les électeurs, de droite, du centre, mais aussi de la gauche raisonnable", déclare le président du Rassemblement national devant le siège du parti.
Les universités et les grandes écoles disent "non" au Rassemblement national
Dans un communiqué commun, publié lundi 1er juillet, France Université et les organisations représentatives des grandes écoles (Cdefi, CDEFM et CGE) précisent dire "non au Rassemblement national pour les Universités et les écoles".
"Parce qu’elle se fonde sur des principes d’exclusion, de repli, mais aussi sur la peur et le rejet de l’autre, la politique portée par le Rassemblement national met en danger notre enseignement supérieur", estiment ces organisations.
"Elle compromet l’accueil d’étudiants étrangers parmi lesquels certains deviendront doctorants et participeront, demain, au rayonnement de la science française dans le monde", ajoutent-elles.
Plus d'informations ici.
La ministre Fadila Khattabi se désiste et appelle à voter pour le candidat du NFP
La ministre Fadila Khattabi se désiste pour le second tour des élections législatives. La ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées est arrivée troisième au premier tour dans la 3e circonscription de la Côte-d’Or, avec 23,81 % des voix, derrière le candidat du RN (35,44%) et celui du PS-NFP (29,59%).
"J'appelle tous les électeurs qui m'ont fait confiance, et plus largement tous ceux qui se reconnaissent dans ma candidature, à voter pour le candidat du Nouveau Front populaire dans la 3e circonscription de la Côte d'Or", écrit-elle sur X.
"Je sais que cette candidature ne fait pas l'unanimité, mais l'heure est trop grave pour nous diviser. Nous devons agir en responsabilité et faire en sorte de sauvegarder notre cohésion nationale", ajoute la députée sortante.
La Russie suit "de très près les élections en France"
Le Kremlin suit de "très près les élections en France", affirme son porte-parole Dmitri Peskov, au lendemain du premier tour des législatives marquées par un très bon score de l'extrême droite, taxée de proximité avec la Russie.
"Nous attendons le deuxième tour, mais les préférences des électeurs français sont plus ou moins claires pour nous", a-t-il ajouté alors que la plus grande incertitude plane sur le profil de la future Assemblée nationale française. Le Kremlin affirme que la Russie suit "de très près les élections en France".
Le RN tient un bureau exécutif
Le Rassemblement national tient un bureau exécutif à son siège parisien, auquel doivent participer Marine Le Pen et Jordan Bardella.
Dans le Pas-de-Calais, le député macroniste sortant Jean-Pierre Pont se désiste
Le macroniste Jean-Pierre Pont, député sortant dans le Pas-de-Calais, a annoncé lundi son désistement en appelant à "battre le RN", largement en tête dans cette circonscription.
Député de la 5e circonscription de 1993 à 1997 et de nouveau depuis 2017, Jean-Pierre Pont (Ensemble), 74 ans, n'a obtenu dimanche que 20,88% des suffrages, loin du candidat Rassemblement national Antoine Golliot (43,15%) et du maire du Portel Olivier Barbarin (28,97%), soutenu par le Nouveau Front populaire.
"Il faut absolument battre le Rassemblement national", a déclaré Jean-Pierre Pont lors d'une conférence de presse, ajoutant qu'il estimait inutile de donner des consignes de vote, car "trois quarts des gens ne (les) respectent pas".
La ministre Dominique Faure se maintient dans une triangulaire PS-RN-Ensemble, malgré sa troisième place
La ministre déléguée chargée des Collectivités et de la Ruralité Dominique Faure, 3e dans la 10e circonscription de Haute-Garonne, devancée par le PS et le RN, se maintient au second tour, a-t-elle annoncé lundi à l'AFP.
La députée du camp présidentiel s'y était imposée de justesse au second tour en 2022, totalisant 200 voix de plus de son adversaire de Générations, investie par la Nupes.
A l'issue du 1er tour, le socialiste Jacques Oberti, pour le Nouveau Front populaire, est arrivé nettement en tête avec 36,24% des suffrages, devant la candidate RN Caroline Falgas-colomina (30,37%) et la députée sortante (28,99%), issue du Parti radical.
"J'ai 22.800 électeurs qui ont voté pour et je vois mal comment je leur donnerais comme seul choix de voter RN ou LFI", a argumenté la ministre, estimant que le PS Jacques Oberti "est lié par une alliance avec LFI".
Pourquoi le RN n'est pas assuré d'avoir une majorité absolue au second tour
Après le premier tour de ces législatives anticipées, le Rassemblement national et ses alliés (dont le LR Éric Ciotti) sortent vainqueurs avec 33,14% des voix. C'est cinq points au-dessus de la gauche unie sous la bannière du Nouveau Front populaire (27,99%).
Une avance conséquente qui ne lui confère pas toutefois, l'assurance d'obtenir la majorité absolue dans le futur hémicycle. Nous vous expliquons pourquoi dans cet article.
Sandrine Rousseau affirme que le NFP "choisira" avec qui Jordan Bardella débattra
Sandrine Rousseau affirme sur BFMTV que Jordan Bardella ne peut pas choisir avec qui il débattra avant le second tour, alors que le président du RN s'est dit "prêt à débattre avec Jean-Luc Mélenchon".
"À quel moment il choisit avec qui il débat?", s'étonne la députée écologiste réélue hier. "Jordan Bardella débattra avec qui nous choisissons qu'il débatte."
"Nous sommes un groupe et nous décidons collectivement", ajoute la députée du Nouveau Front populaire, l'alliance des partis de gauche pour les législatives.
Xavier Iacovelli "ne comprend pas la position de Bruno Le Maire" et appelle à "tout faire" pour empêcher le RN d'avoir la majorité absolue
Le sénateur Renaissance Xavier Iacovelli déclare sur BFMTV qu'il "ne comprend pas la position de Bruno Le Maire", qui refuse de voter pour un candidat LFI au second tour des législatives. "Pour moi, il y a un ennemi, c'est le Rassemblement national", affirme-t-il.
"On ne peut pas mettre toute la gauche dans le même bateau", juge le sénateur du camp présidentiel.
"Nous devons tout faire pour que dimanche prochain, Jordan Bardella ne soit pas en capacité d'être le Premier ministre de la France", martèle-t-il.
Jordan Bardella se dit "prêt à débattre avec Jean-Luc Mélenchon"
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, affirme qu'"après ce premier tour, deux choix s’offrent aux Français. Soit l’alliance du pire et l’extrême gauche au pouvoir. Soit l’Union nationale, la République et ses valeurs."
Celui que le RN propose en Premier ministre en cas de majorité absolue à l'issue du second tour se dit "prêt à débattre avec Jean-Luc Mélenchon". "Les Français veulent de la clarté", ajoute-t-il.
Sur BFMTV, le secrétaire général du Parti socialiste, Pierre Jouvet, répond que "Jean-Luc Mélenchon n'est pas le leader de la coalition du Nouveau Front populaire" et "ne sera pas Premier ministre" en cas de victoire du NFP au second tour, comme de nombreuses figures de gauche l'ont déjà affirmé.
Hollande se dit "confiant" mais "préoccupé" avant le second tour dans sa circonscription
Invité en milieu de matinée sur BFMTV, l'ancien président de la République est revenu sur le premier tour des législatives, au cours duquel il est arrivé en tête de sa circonscription de Corrèze. Il devra faire face à une triangulaire pour le second tour.
"Je suis à la fois confiant car nous sommes arrivés largement en tête, et en même temps préoccupé car, dans ces cas de figure, le réflexe c’est celui de la République, de considérer que si l’on ne partage pas toutes les idées du candidat arrivé en tête on va lui apporter le soutien pour écarter l’extrême droite", dit-il.
"Ça n’a pas été fait ici, je le déplore mais rien ne va empêcher le fait que les électeurs vont aller dans le sens de la République et de la mise de côté que représente le danger principal, pas ici seulement, mais dans le pays tout entier", martèle François Hollande.
En Corrèze, François Hollande travaille sur "l’élaboration du programme" avant le second tour
Comme l'a appris BFMTV auprès de son entourage ce lundi, François Hollande "travaille aujourd’hui sur les documents de campagne pour le deuxième tour et sur l’élaboration du programme de cette semaine de campagne."
L'ancien président de la République est arrivé en tête du premier tour des élections législatives dans la 1e circonscription de Corrèze, avec 37,90% des voix, selon des résultats provisoires.
L'ancien président socialiste, investi par le Nouveau Front populaire, affrontera au second tour deux autres candidats dans le cadre d'une triangulaire: la candidate RN Maïtey Pouget (30,54%) et le candidat LR Francis Dubois (28,71%).
Danielle Simonnet déplore que la candidate NFP ne se retire pas dans sa circonscription
Dans un message publié ce lundi matin sur X, Danielle Simonnet, candidate DVG, arrivée devant Céline Verzeletti (NFP) au premier tour des élections législatives ce dimanche 30 juin dans la 15e circonscription de Paris, déplore le non-retrait de cette dernière pour le second tour.
"Le sens de l'histoire aurait dû dicter à Céline Verzeletti de se retirer pour permettre de faire campagne ailleurs contre le RN. Hélas, elle se maintient", dit-elle.
"Force à nous, jusqu'à la victoire!", conclut-elle.
Louis Aliot estime que les électeurs "ne veulent plus d'un gouvernement Macron"
À BFMTV ce lundi, le vice-président du Rassemblement national, Louis Aliot, est revenu sur les résultats du premier tour des élections législatives.
"Je pense que les électeurs font le tri vraiment, qu’ils savent très bien à quoi s’en tenir. Ils ne veulent plus d’un gouvernement Macron, ils l’ont exprimé au premier tour, vont l’exprimer au second quel que soit le cas de figure", dit-il.
Toujours selon le maire de Perpignan, les "barrages républicains" sont désormais "inopérants."
"Dans cette configuration, si les électeurs veulent le changement, ils l’auront, et il nous faut une majorité absolue", indique-t-il.
Manon Aubry accuse Macronistes et Républicains de "souiller la République"
Invitée sur BFMTV, l'eurodéputée Manon Aubry a indiqué que le NFP était "le seul à avoir une attitude extrêmement claire" en retirant ses candidats arrivés en troisième position "quand le RN est en position de l'emporter."
"Je veux interpeller le camp macroniste et républicain qui sont en train de souiller la république en prenant le risque d’installer l’extrême droite au pouvoir", dit-elle.
"J’aurais aimé qu’ils fassent preuve d’autant de responsabilité, car combien de fois on a demandé au peuple de gauche de faire barrage, on s’est mobilisé pour que l’idéologie raciste et xénophobe n’arrive pas au pouvoir. On va le faire une nouvelle fois, on va le faire aussi avec l’espoir de pouvoir gagner", insiste-t-elle.
Marine Tondelier "extrêmement en colère" du choix de Bruno Le Maire de mettre à dos LFI et le RN
La sercrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier s'est dite "attérée et extrêmement en colère" devant les propos du ministre de l'Économie Bruno Le Maire ce lundi matin, alors que celui-ci a appelé à voter pour le camp social-démocrate, excluant La France insoumise de sa consigne de vote.
"C'est un comportement de lâche et de privilégié", a-t-elle déploré sur France Inter, particulièrement émue. "Ils ont choisi le déshonneur, ils auront le déshonneur et la défaite".
"Un petit soulagement": après la hausse de la Bourse de Paris, un spécialiste analyse la reprise de confiance des marchés
"Les marchés financiers ont écarté les deux scénarios extrêmes: c'était soit une majorité du Nouveau Front populaire, le programme le plus dépensier et le plus délétère pour les finances publiques, soit une majorité absolue du Rassemblement national", a expliqué ce lundi sur BFM Business Olivier de Berranger, directeur général de la Financière de l'Echiquier.
"Il y a un petit soulagement face à une inquiétude qui était forte jusqu'à la semaine dernière", a-t-il ajouté, alors que la Bourse de Paris doit ouvrir en nette hausse ce lundi, au lendemain du premier tour des élections législatives.
La Bourse de Paris rebondit de 2,59%, les banques progressent de plus de 5%
La Bourse de Paris vient d'ouvrir. La réaction au 1er tour des élections législatives est immédiate: +2,59%, après avoir baissé en raison de l'incertitude politique.
Les valeurs boursières des banques françaises ont, elles aussi, progressé de plus de 5%. Vers 09h05, Société Générale prenait 7,21% à 23,50 euros, Crédit Agricole 5,26% à 13,41 euros et BNP Paribas 5,07% à 62,55 euros, aidant le CAC 40 à bondir de plus de 2,5%. D'autres entreprises malmenées, comme Vinci, Eiffage, TF1 ou encore Engie étaient aussi en forte hausse.
Les consignes de vote pour le second tour servent-elles à quelque chose?
Le premier tour des législatives de ce dimanche 30 juin est à peine fini que le second est sur toutes les lèvres. Avec une expression qui monte chez la majorité présidentielle et les partis de gauche, de façon de plus en plus pressante: la consigne de vote face au Rassemblement national.
Car le RN et ses alliés pourraient obtenir une majorité absolue à l'Assemblée nationale, avec 255 à 295 sièges, selon notre projection Elabe pour BFMTV, RMC et La Tribune dimanche - le seuil étant fixé à 289 députés.
Selon le politologue Benjamin Morel auprès de RMC, c'est désormais, l'opinion qui domine et "de moins en moins l'attachement à un parti".
"Il faut poursuivre la réforme de l'indemnisation du chômage", estime Bruno Le Maire
Réagissant à la suspension de la réforme de l'assurance chômage décidée par Gabriel Attal, Bruno Le Maire a déclaré être "très circonspect sur les gages que l'on peut donner, sur les positions de circonstances, sur les accomodements, sur les calculs", au micro de France Inter ce lundi matin.
Selon lui, "si la France veut le plein emploi, si elle veut sa réindustrialisation, si elle veut rester une puissance économique de tout premier plan, il faut aller vers le plein emploi et donc il faut poursuivre la réforme de l'indemnisation du chômage".
Plus d'informations ici.
Braun-Pivet croit possible "la construction d'une grande coalition"
Lors de son passage sur BFMTV et RMC, la présidente sortante de l'Assemblée nationale a dit croire en la "construction d'une grande coalition qui verrait toutes les personnes continuer à construire pour la France parce qu'il y a danger de voir la France se désunir, je ne le veux pas."
En ce qui concerne cette coalition, cette dernière a évoqué plusieurs noms:
"J’ai vu à l’Assemblée le président du groupe communiste André Chassaigne qui est un grand républicain, responsable, avec qui nous pouvons construire. De l’autre côté les Républicains qui ne se sont pas vendus au RN sont aussi des grands démocrates", martèle-t-elle.
Le vice-président de la CPME déplore le manque de visibilité des chefs d'entreprise au lendemain du 1er tour
"Les chefs d’entreprise ne sont pas encore rassurés", a affirmé sur BFM Business Eric Chevée, vice-président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), au lendemain du premier tour des élections législatives. "Mais je ne sais pas si on sera rassuré définitivement (au soir du second tour, NDLR) compte tenu du fait qu’on voit clairement qu’il n’y aura pas de majorité demain", a-t-il estimé.
Jugeant la situation "assez inquiétante", le vice-président de la CPME a regretté que les chefs d’entreprise ne puissent pas avoir "de vision claire de ce que pourrait être la politique demain".
"Le pire, c'est qu'on est dans un univers où on ne sait pas quelles seront les orientations économiques de base", a-t-il dit. Et de conclure: "Tout ce qu’on sait, c’est que (la politique du prochain gouvernement) ne sera plus pro-business, comme elle l'a été ces sept dernières années".
Contre le RN, Le Maire appelle à voter pour le "camp social-démocrate" qui n'inclut pas LFI
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire appelle à voter pour le "camp social-démocrate" qui n'inclut pas La France insoumise afin de battre les candidats Rassemblement national au second tour des législatives.
"J'appelle (...) tous nos électeurs, lorsque nos candidats ne sont pas au second tour, à voter pour un candidat du camp social-démocrate, c'est-à-dire un représentant du Parti socialiste, du Parti communiste ou des Verts", a déclaré Bruno Le Maire sur France Inter.
"Je combats le Rassemblement national, mais je ne vote pas pour La France insoumise", a-t-il ajouté, en raison selon lui des "positions contre la nation française" adoptées par le parti de Jean-Luc Mélenchon.
Braun-Pivet dit faire du "cas par cas" parmi les candidats de la France insoumise
Interrogée sur les consignes du parti présidentiel pour le second tour des législatives, Yaël Braun-Pivet a insisté sur le fait qu'aucune voix ne doit aller "pour le RN."
"Concernant le bloc de gauche, l’immense majorité du bloc est républicain et on peut appeler à voter pour eux et c’est ce que je fais pour les socialistes, écologistes et communistes", ajoute-t-elle.
"Au sein de la France insoumise, je fais le distinguo, du cas par cas, je ne traite pas de la même façon Caroline Fiat et David Guiraud", prévient encore la présidente sortante de l'Assemblée nationale.
Et Yaël Braun-Pivet d'ajouter: "je le dis aux Français, c’est les Français qui demain sont appelés aux urnes, je leur dis, regardez dans votre circonscription, regardez qui sont les candidats, quelles sont les valeurs qu’ils portent, la vision de la République qu’ils ont, c’est ça qui m’importe."
Pour Yaël Braun-Pivet, le combat "n'est pas terminé"
Invitée sur BFMTV et RMC ce lundi matin, la présidente sortante de l'Assemblée nationale est revenue sur les résultats du premier tour des législatives et l'échec de la macronie.
"Est-ce que j’ai l’air finie?", a-t-elle commencé.
"Je suis en bonne position pour être réélue, nous sommes nombreux à mener le combat aujourd’hui. Tant que les élections ne sont pas finies, on ne peut pas préjuger du résultat. Je suis une combattante pour la démocratie, le combat pas terminé", insiste-t-elle.
Pour Belloubet, "tous les moyens pour faire barrage au Front national" sont nécessaires
Invitée sur TF1 ce lundi matin, la ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet a indiqué qu'il fallait "prendre tous les moyens pour faire barrage au Front national."
Selon elle, en cas de troisième position pour un candidat du camp présidentiel, "un retrait me semble être la meilleure solution."
"Nous voulons vraiment les idées et surtout le programme porté par le RN ne soit pas majoritaire. C'est pour moi le combat d'une vie et c'est de manière plus globale, la volonté que notre pays n'aille pas vers une situation d'enfermement", ajoute-t-elle.
Raquel Garrido se dit prête à "se désister" en Seine-Saint-Denis
Arrivée en troisième position dans sa circonscription de Seine-Saint-Denis, Raquel Garrido, dépité sortante, s'est dite prête à se désister.
"J’ai la possibilité de me maintenir car nous avons réalisé un score très important, plus que ce que j’avais réalisé en 2022", commence-t-elle.
"J’y suis prête", ajoute-t-elle, questionnée sur un possible désistement de sa part. "Je demande vraiment à ce que tout le monde ait le sens des responsabilités. Je suis prête à me désister", insiste-t-elle.
Richard Ramos table sur une "majorité relative" au second tour
Invité ce lundi matin sur BMTV, Richard Ramos, député MoDem sortant et candidat dans le Loiret a estimé que la RN aura une "majorité relative, pas absolue" dimanche prochain en marge du second tour des législatives.
"C’est un raz-de-marée, il y a eu un vague RN, ça dit quelque chose de la France. Il y a un rejet du président, on l’a vu sur le terrain", dit-il.
Et l'élu de donner son avis sur les électeurs du Rassemblement national.
"On n’a pas l’impression qu’ils ne savent pas exactement ce que va faire le Rassemblement national dans les propositions, mais il y aurait une espèce d’affect. C’est un peuple qui a des viscères, qui a besoin d’être aimé. Emmanuel Macron est un cerveau, mais sans viscères. Dans ce choix de Bardella il y a quelque chose du gendre idéal. Nous on n’a pas su faire de la politique autrement", analyse-t-il.
5 cartes afin de comprendre le premier tour des législatives
Au lendemain du premier tour des élections léglsiatives, de nombreuses questions restent en suspens.
Alors que le scrutin est loin d'être terminé, un second tour aura lieu dans de nombreuses circonscriptions dimanche 7 juillet, BFMTV vous propose 5 cartes pour mieux comprendre les résultats de ce premier tour et cerner les enjeux du second.
Le RN remporte la moitié des sièges du Pas-de-Calais au premier tour
Le département confirme son statut de fief du Rassemblement national après le premier tour des élections législatives ce dimanche 30 juin. Sur l'ensemble du département, les candidats d'extrême droite ont engrangé 50,03% des voix.
Dès l'annonce des résultats nationaux dimanche soir, Marine Le Pen a annoncé son élection dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, devant ses militants réunis à Hénin-Beaumont.
La candidate du Rassemblement national améliore encore son score par rapport au précédent scrutin.
Les unes de la presse après les résultats du premier tour des législatives
Ce lundi, certains quotidiens nationaux ont affiché un appel à l'union contre l'extrême droite.
Ainsi, en partant par la gauche du spectre médiatique, L'Humanité appelle à "faire front", tandis que Libération demande de "faire bloc" après le "choc" laissé par le premier tour de ces élections. Le quotidien Le Monde évoque de son côté "l'enjeu du front républicain".
Les quotidiens s'intéressent au jeu des alliances qui pourrait permettre dans plusieurs circonscriptions un report de voix de la majorité vers le Nouveau Front populaire ou vice-versa, dans l'objectif de faire "barrage" au parti mené par Jordan Bardella.
Bardella pointe "l'heure des choix" et appelle les Français au "changement"
Dans un courrier adressé aux Français ce lundi matin, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a souligné qu'après le premier tour des législatives, "deux choix" s'offrent aux Français. "Le premier ce sont les agents du chaos, grimés en nouveau front populaire", accuse-t-il.
"L’autre choix qui s’offre à vous, c’est celui des artisans du sursaut, ce sont les candidats patriotes de l’Union nationale que j’ai l’honneur de conduire", ajoute-t-il.
"Ce dimanche 7 juillet, vous pouvez faire le choix d’une rupture responsable", promet celui qui pourrait devenir Premier ministre en cas de victoire du parti d'extrême droite.
CARTES. Comment la Macronie s'est effondrée depuis 2017
En 2017, La République en marche obtenait plus de 300 sièges aux législatives et bouleversait le visage de l'Assemblée nationale en explosant le vieux clivage gauche-droite.
Cinq ans plus tard, la coalition - renommée Ensemble - avait déjà du plomb dans l'aile et devait se contenter d'une majorité relative, avec 245 sièges à l'issue des législatives de 2022.
En 2024, la macronie est en passe de basculer dans l'opposition au Palais-Bourbon. Les candidats Ensemble arrivent en troisième position au niveau national, avec 20,04% des suffrages
Un candidat n'a récolté aucune voix dans la 1ère circonscription du Bas-Rhin
Étienne Genieux, candidat du NPA Révolutionnaires dans la 1re circonscription du Bas-Rhin, a réalisé ce dimanche 30 juin le plus faible score du territoire lors du premier tour des législatives.
Et pour cause, le professeur de mathématiques n'a pas récolté une seule voix lors du scrutin.
Ce dernier termine bon dernier au classement de cette circonscription alsacienne, par ailleurs la plus disputée de France avec 16 candidats inscrits au total.
Ces cinq circonscriptions où des quadrangulaires sont possibles au second tour
En plus de nombreuses triangulaires possibles pour le second tour des législatives organisé dimanche prochain, BFMTV recense également cinq possibles quadrangulaires.
Une situation qui peut encore évoluer d'ici le mardi 2 juillet, date limite du dépôt des candidatures, en raison d'un appel au désistement républicain face à l'extrême droite.
Découvrez les circonscriptions où ce cas de figure est envisageable.
Découvrez les résultats définitifs du premier tour des législatives
10.625.662 Français ont voté ce dimanche 30 juin pour le parti d'extrême droite et ses alliés lors du premier tour des élections législatives, selon les données communiquées par le ministère de l'Intérieur.
Le RN de Jordan Bardella multiplie par 2,5 son score des dernières élections législatives et confirme sa place de première force politique du pays, avec 33,14% des suffrages.
En deuxième position, la gauche, sous la bannière du Nouveau Front populaire, atteint les 27,99% au premier tour et fait bien mieux que la Nupes de 2022 en nombre de voix: 8.974.463 ce dimanche contre 5.836.202 il y a deux ans.
"Battu mais pas abattu": Roussel défait dès le premier tour dans le Nord
Secrétaire national du Parti communiste investi par le Nouveau Front populaire, Fabien Roussel a été défait dès le premier tour du scrutin dans la 20e circonscription du Nord par Guillaume Florquin, secrétaire général du groupe RN.
"Battu mais pas abattu. Je dirais même toujours debout, rester digne et toujours nous battre", a-t-il dit lors d'un discours tenu peu après l'annonce des résultats.
Au QG du responsable politique, plusieurs électeurs tentent d'expliquer ce revers, et pointent du doigt la personnalité de Jean-Luc Mélenchon.
"Je pense qu’il aurait pu s’abstenir durant cette campagne d’avoir des propos. J’ai le même âge, je pense qu’il ferait bien de quitter la politique", dit l'un d'entre eux.
Que vont faire les électeurs et cadres LR pour le second tour?
"Pas une voix ne doit aller au RN mais pas une voix ne doit aller non plus à LFI." Dimanche sur le plateau de BFMTV, Jean-François Copé, maire LR de Meaux, a posé des jalons clairs alors que les cadres du parti de droite doivent se réunir ce lundi.
Pour leur part, les électeurs Républicains sont dans le doute et se posent de nombreuses questions quant au second tour de l'élection, mais semblent vouloir bouder le NFP.
"Je reporterai mes voix vers le RN. Issue de grands-parents déportés, ça fait mal de devoir voter pour le RN mais c’est moins pire que l’extrême gauche", dit une électrice.
"Pour la première fois de ma vie je me demande si je dois voter RN, ça me pose beaucoup de cas de conscience", dit un autre.
Âge, diplômes, revenus... Comment ont voté les Français
Une France fracturée? À l'issue du premier tour des élections législatives, ce dimanche 30 juin, le Rassemblement national est aux portes du pouvoir et pourrait obtenir une majorité absolue à l'Assemblée nationale, une première dans l'histoire de la République. La performance du parti d'extrême droite est "spectaculaire", selon l'institut Ipsos, qui publie une enquête pour France Télévisions et Public Sénat qui détaille "un nouvel électorat RN diversifié et élargi".
"Tout comme celui du Nouveau Front populaire, qui résiste et progresse même significativement chez les jeunes", note l'institut.
"Pas de voix pour le RN": Sabrina Agresti-Roubache, 3e dans sa circonscription à Marseille, se retire
Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État chargée de la Ville et candidate dans la première circonscription des Bouches-du-Rhône a annoncé se retirer après les premiers résultats des élections législatives.
Selon des résultats définitifs, elle est troisième dans sa circonscription et créditée de 23,61%. Devant elle, la candidate RN, Monique Griseti est créditée de 45,54% des voix et Pascaline Lécorché (NFP) est à 26,90%.
Le macroniste Clément Beaune battu dès le 1er tour à Paris
L’entourage d’Emmanuel Grégoire, après avoir demandé le recomptage des voix, revendique la victoire dès le premier tour dans la 7e circonscription de Paris avec 50,87% des voix.
Selon les résultats publiés sur le site du ministère de l'Intérieur, Emmanuel Grégoire bat Cément Beaune en arrivant en première position avec 50,87% des suffrages. L'ancien ministre des Transports obtient lui 32,78%.
Sébastien Delogu largement réélu au premier tour dans la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône
Sébastien Delogu est arrivé en tête du premier tour des élections législatives dans la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône: le candidat Nouveau Front populaire obtient 59,67% des suffrages.
Derrière lui, Arezki Selloum (Rassemblement national) est arrivé deuxième avec 27,21% des voix. Hayat Atia (Ensemble) termine troisième avec 9%.
Arrivée 3e du premier tour, la ministre Marie Guévenoux retire sa candidature
"Sans perspective de victoire", la ministre déléguée aux Outre-mer Marie Guévenoux retire sa candidature pour le second tour dans la 9e circonscription de l'Essonne. La représentante du camp présidentielle est arrivée troisième du premier tour, avec 27,11% des suffrages, derrière la candidate NFP Julie Ozenne (37,6%) et le RN Paul-Henri Merrien (29,96%).
"Le risque que représente une victoire du Rassemblement national, a fortiori avec une majorité absolue, est grand", écrit-elle sur X (ex-Twitter). "Il faut tout faire pour faire gagner les candidats issus de l'arc républicain en mesure de l'emporter dimanche prochain."
Les résultats définitifs communiqués par le ministère de l'Intérieur
Une vague Rassemblement national. 10.625.662 Français ont voté ce dimanche 30 juin pour le parti d'extrême droite et ses alliés lors du premier tour des élections législatives, selon les données communiquées par le ministère de l'Intérieur. La formation de Jordan Bardella multiplie par 2,5 son score des dernières élections législatives et confirme sa place de première force politique du pays, avec 33,14% des suffrages.
En deuxième position, la gauche, sous la bannière du Nouveau Front populaire, atteint les 27,99% au premier tour et fait bien mieux que la Nupes de 2022 en nombre de voix: 8.974.463 ce dimanche contre 5.836.202 il y a deux ans. Une progression qui s'explique par la très forte participation (66,71%), en hausse de 19 points par rapport au scrutin de 2022.
Ensemble, la coalition présidentielle, obtient de son côté 6.425.526 voix, soit 20,04% des suffrages.
Quel est le candidat en tête dans votre commune?
Le RN et ses alliés sont arrivés en tête dans plus de 24.300 communes au premier tour des élections législatives, selon le décompte de BFMTV réalisé à partir des résultats du ministères de l'Intérieur. Le parti de Jordan Bardella obtient au niveau national plus de 10 millons de voix et se qualifie pour le second tour dans plus de 440 circonscriptions
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Le RN largement en tête devant le NFP et Ensemble, voici à quoi pourrait ressembler l'Assemblée nationale
À quoi ressemblera l'Assemblée nationale après ce scrutin? Encore difficile de donner une projection très précise, mais nous sommes en mesure de donner des fourchettes qui permettent de se projeter.
Dans la future chambre, selon les estimations de l'institut Elabe pour BFMTV, RMC et La Tribune dimanche, le RN pourrait rassembler entre 255 et 295 députés. Avec pour enjeu du second tour la majorité absolue (289 députés) ou relative du mouvement de Marine Le Pen et Jordan Bardella;
De son côté, le NFP devrait former le second groupe à l'Assemblée nationale, avec entre 120 et 140 députés. Devant la coalition présidentielle Ensemble qui pourrait compter sur 90 à 125 députés.
Attention toutefois, ces projections en sièges sont à prendre avec prudence. Les désistements attendus dans de nombreuses circonscriptions et les appels au vote contre le Rassemblement national pourraient faire évoluer les rapports de force.
"La majorité absolue n'est pas acquise pour le RN, (il est probable) même qu'il ne l'obtienne pas", résumait sur le plateau de BFMTV Bernard Sananès de l'institut Elabe. Si l'extrême droite est aux portes du pouvoir, elle n'en a donc pas encore les clés.
Attal, Darmanin, Séjourné... Les résultats des ministres et des membres du gouvernement
Ils étaient 24 à être engagés dans la bataille de ces élections législatives anticipées. Parmi les quelque 4.000 candidats de ce premier tour, le Premier ministre Gabriel Attal et plus de la moitié de son gouvernement se sont présentés face aux électeurs lors de cette campagne express.
La plupart des ministres candidats s'en sort plutôt bien lors de ce premier tour. Aucun d'entre eux n'a été éliminé au premier tour même si certains arrivent en troisième position et se désisteront, comme Marie Guévenoux en Essonne.
Marine Le Pen, Olivier Faure... Ces candidats élus députés dès le premier tour
Ils sont déjà assurés de siéger à l'Assemblée nationale avant même la tenue du second tour des élections législatives dimanche prochain. 74 candidats ont été élus dès le premier tour, dont 39 issus du RN ou de ses alliés, tandis que 30 autres se présentaient sous la bannière du NFP.
Tous ces candidats ont à la fois recueillis au moins 50% des suffrages exprimées et obtenu un nombre de voix au moins égal à 25% du nombre des électeurs inscrits dans leur circonscription. Une performance facilitée par le très fort taux de participation, estimé à 67,5% par l'institut Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche.
Le RN aux portes du pouvoir, la gauche veut incarner l'alternative
Bonjour à toutes et à tous. La France se réveille au lendemain du premier tour des élections législatives avec le Rassemblement national aux portes du pouvoir. Le parti d'extrême droite sort gagnant du premier tour des élections législatives: avec ses alliés, il a recueilli plus de 10 millions de voix, soit plus de 33% des suffrages au niveau national.
La gauche unie obtient 28% et est en capacité de se maintenir dans plus de 400 circonscriptions. Mais les chefs de partis du Nouveau Front populaire ont annoncé qu'ils retireront les candidats arrivés en troisième position pour faire barrage à l'extrême droite.
Emmanuel Macron a lui appelé ce dimanche 30 juin à un "large rassemblement clairement démocrate et républicain pour le second tour" face au RN.