Disparition d'une Varoise en Grèce: sans nouvelle depuis 12 jours, ses proches veulent se rendre sur place

La Varoise Marie-Pierre Arfel a disparu, en compagnie de Françoise Boutteaux, à Sikinos, dans les Cyclades en Grèce, après être parties en randonnée le 12 juin dernier. Après plus de 10 jours de recherches, les autorités locales n'ont trouvé aucun signe de vie des deux Françaises.

Une incertitude qui fait grandir l'inquiétude des proches de la Gassinoise, âgée de 64 ans, qui veulent se rendre sur place. Ils se mobilisent désormais pour que les autorités françaises agissent.

Le parquet de Draguignan a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes de leur disparition. Une enquête qualifiée de "miroir" de celle déjà réalisée en Grèce.

Les autorités procèdent actuellement au recueillement des actes d’enquête effectués sur place. De son côté, la famille de la Varoise a annoncé qu’une équipe cynophile appelée "Ulysse” s’est portée volontaire pour partir et menée des recherches sur l’île Sikinos.

Les proches de Marie-Pierre, qui ont annoncé prendre en charge financièrement ce déploiement, attendent désormais le feu vert de l’ambassade de France en Grèce et du Quai d’Orsay pour que l’équipe puisse partir et être accueillie sur place. Une longue attente pour les proches qui indiquent se sentir aujourd’hui "abandonnés".

Le plan Silver Alert declenché

Dans le pays, les recherches se poursuivent sur la petite île de Sikinos en Grèce après le déclenchement du plan Silver Alert. Depuis 12 jours, les autorités locales ratissent les 40 km de chemin, mais aussi l’ensemble des chapelles et maisons abandonnées du secteur. Pour le moment, ils n'ont toujours trouvé aucune trace de Marie-Pierre Arfel et de Françoise Boutteaux.

La fille de cette dernière s’est rendue sur place mais selon les proches des disparus, elle a été confrontée à un accueil difficile et n’a pas pu participer aux recherches. Elle a pris la décision de rentrer en France.

À mesure que passent les jours, l’inquiétude grandit pour les proches des randonneuses qui ne comprennent pas comment elles ont pu se volatiliser sans laisser de traces.