Élysée

"Il nous arrive à tous de faire des lapsus": Macron prend la défense de Biden après une gaffe monumentale

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Emmanuel Macron a réclamé "de l'indulgence" ce jeudi 11 juillet au sujet de Joe Biden. Le président américain a annoncé par erreur "le président Poutine" en accueillant Volodymyr Zelensky sur scène à Washington.
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Le président français Emmanuel Macron a affirmé ce jeudi 11 juillet à Washington que son homologue américain Joe Biden, confronté à un tourbillon de questions autour de son acuité mentale, lui avait paru être "en charge, précis sur les dossiers, qu'il connaît bien".

"Il nous arrive à tous de faire des lapsus. Ça m'est arrivé, ça m'arrivera sans doute demain", a dit Emmanuel Macron à la presse à l'issue du sommet de l'Otan, en réclamant de l'"indulgence".

"Un président qui est aux affaires"

Le président français faisait allusion à une gaffe faite un peu plus tôt par Joe Biden, 81 ans. Ce dernier, sous pression pour retirer sa candidature à la présidentielle après un débat désastreux avec Donald Trump, a annoncé le "président Poutine" en accueillant Volodymyr Zelensky sur scène, avant de se reprendre.

"J'ai pu discuter avec le président Biden longuement hier lors du dîner. J'ai pu aussi l'écouter, échanger en marge des rendez-vous, j'ai vu comme à chaque fois un président qui est aux affaires, en charge, précis sur les dossiers, qu'il connaît bien", a insisté Emmanuel Macron.

"Un homme expérimenté, parce qu'il est sans doute autour de la table l'un de ceux qui a le plus de profondeur de champ sur ces sujets internationaux, et dont la solidité en tant qu'allié, sa connaissance et son attachement à l'Europe sont exemplaires", a-t-il poursuivi.

"La France, l'Europe, l'Ukraine ont beaucoup de chance d'avoir une administration, un président engagé comme il l'est. C'est le plus important pour moi et la discussion que nous avons eue hier était une discussion précise, amicale, professionnelle et pleinement rassurante à tous égards sur l'engagement américain, sa force et sa continuité", a-t-il conclu.

Ariel Guez avec AFP

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