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"Il y a une défaillance dans le réseau": panne générale d'électricité à "l'échelle nationale" en Équateur

Le drapeau équatorien - Image d'illustration

Le drapeau équatorien - Image d'illustration - Rodrigo BUENDIA / AFP

La coupure a surpris les Équatoriens, notamment les habitants de la capitale Quito et les usagers de son métro ce mercredi 19 juin. Le courant est revenu progressivement, d'un quartier à l'autre, une heure après la panne.

L'Équateur subit ce mercredi 19 juin dans l'après-midi une panne générale d'électricité d'au moins une heure à "l'échelle nationale" en raison de défaillances du réseau, a indiqué le ministre de l'Énergie, Roberto Luque.

"Il y a une défaillance dans le réseau qui a provoqué des déconnexions en cascade, donc il n'y a pas d'électricité dans tout le pays", a indique Roberto Luque sur le réseau social X, sans donner plus d'explications.

"L'incident doit être très important pour qu'il ait affecté même l'énergie du métro de Quito, qui utilise un système pourtant autonome", a commenté le maire de la capitale, Pabel Muñoz.

Coincés dans les ascenseurs

Le métro a été paralysé, nécessitant l'évacuation de milliers de passagers. Des agents municipaux ont été déployés en urgence sur les carrefours routiers, en plein chaos alors que les feux de signalisation étaient hors service.

Le même chaos routier a été observé dans la grande ville portuaire de Guayaquil, sur la côte Pacifique: de nombreuses personnes coincées dans les ascenseurs en panne dans les grands immeubles de bureaux et d'habitations.

Le tramway de la ville de Cuenca, dans le sud du pays, a également cessé de fonctionner.

L'ampleur de la panne n'est pas encore connue avec exactitude, et le ministre Luque devait donner une conférence de presse en fin d'après-midi.

En avril, l'Équateur avait subi des coupures de courant programmées pouvant aller jusqu'à 13 heures en raison d'une sécheresse prolongée, des réservoirs hydroélectriques à leur minimum, et de la vétusté des infrastructures, selon les autorités. Les coupures ont cessé en mai avec le retour des pluies.

A.G avec AFP