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Le géant Crypto.com rejoint l'Adan, le lobby français des cryptos

La bourse crypto, fondée en 2016, entend oeuvrer pour le développement de l'industrie du web 3 avec les 200 autres membres de l'Adan.

Le lobby français des cryptos compte un nouveau poids lourd de l'industrie. La bourse Crypto.com, qui a établi son siège régional à Paris en 2022, fait désormais partie des 200 membres de l'Adan (association pour le développement des actifs numériques). Parmi ses membres, on compte notamment la filiale française de Binance, Binance France, ou encore la bourse crypto française Coinhouse.

"Nous sommes fiers de devenir membres de l'Adan, car nous partageons des valeurs similaires et nous sommes alignés sur nos objectifs pour l'industrie des cryptomonnaies en France et dans la région de l'Union européenne - y compris notre soutien à la prochaine réglementation MiCA", a déclaré Eric Anziani, président et directeur d'exploitation de Crypto.com dans un communiqué. En tant que nouveau membre, la société entend oeuvrer pour faire "progresser l'innovation et l'éducation responsables dans le Web 3".

PSAN

Fondée en 2016, Crypto.com revendique 100 millions d'utilisateurs dans le monde. En 2023, la société a obtenu l'enregistrement PSAN (pour prestataire de services sur actifs numériques) de l'Autorité des marchés financiers (AMF). La société a été enregistrée en tant que PSAN en France sous le nom de Foris Dax, la filiale de Crypto.com basée à Malte. En France, elle peut notamment proposer des services de conservation d’actifs numériques, achat / vente d’actifs numériques contre monnaie ayant cours légal et échange d’actifs numériques contre d’autres actifs numériques.

La société avait enchaîné quelques déboires en 2023. Elle avait d'abord annoncé le licenciement de 20% de ses effectifs sur environ 4.000 employés, soit près de 800 postes, à cause des bouleversements de 2022, de la chute de Terra Luna à celle de FTX. De même, mi-novembre, Crypto.com a été pris dans une tempête après la publication par le site spécialisé Nomics du volume quotidien de transactions de la plateforme, qui est passé de 5 milliards de dollars par jour en mai dernier à 300 millions de dollars en novembre.

Pauline Armandet