Le nouveau Premier ministre britannique promet à Zelensky le soutien indéfectible de Londres
Le nouveau Premier ministre britannique, Keir Starmer, a promis ce mercredi 10 juillet que son pays continuerait d'apporter un fort soutien à l'Ukraine, lors d'une rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington.
Les deux dirigeants se sont entretenus en marge du sommet de l'Otan qui se tient dans la capitale américaine, quelques jours après la victoire écrasante des travaillistes de Keir Starmer aux législatives britanniques.
"J'ai dit très clairement qu'en ce qui concerne le Royaume-Uni, le changement de gouvernement ne change rien au soutien que nous apporterons", a déclaré Keir Starmer aux journalistes après ce qu'il a qualifié de "très bonne" réunion avec Volodymyr Zelensky.
"Nous étions unis sur ce sujet lorsque nous étions dans l'opposition, et il était vraiment important pour moi de pouvoir l'affirmer face à face lors de la rencontre", a déclaré Keir Starmer, qui s'était déjà entretenu avec Volodymyr Zelensky par téléphone après son arrivée à Downing Street.
Le Royaume-Uni est un important soutien de Kiev depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.
Tiraillements au sein de la classe politique américaine
L'unité affichée par les Britanniques sur l'aide à l'Ukraine contraste avec les tiraillements au sein de la classe politique aux Etats-Unis, où les républicains, emmenés par leur candidat à la présidentielle Donald Trump, s'interrogent sur l'utilité de la colossale assistance militaire à Kiev.
Keir Starmer a dit espérer que le sommet de l'Otan envoie un message au président russe Vladimir Poutine selon lequel l'Alliance est "plus unie que jamais et absolument lucide sur la menace d'une agression russe".
Son ministre de la Défense, John Healey, a de son côté dit à des journalistes, également à Washington, que la "défense du Royaume-Uni commen(çait) en Ukraine".
"Si Poutine l'emporte, alors de grands pays à travers le monde se verront encouragés à voir qu'eux aussi pourraient redessiner des frontières internationales par la force", a-t-il averti.
John Healey a aussi affirmé que les pays européens au sein de l'Otan devaient "assumer une plus grosse part du travail". "Je pense que les Etats-Unis devraient à juste titre se tourner vers les nations européennes pour qu'elles assument une partie du fardeau financier, mais aussi les responsabilités liées au leadership", a-t-il ajouté.