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Législatives: stratégie payante pour Éric Ciotti et les candidats LR-RN, tous élus dans les Alpes-Maritimes

À l'issue d'une alliance surprise avec le RN, le président contesté des Républicains Éric Ciotti et deux autres candidats LR aux législatives dans les Alpes-Maritimes ont obtenu leur siège à l'Assemblée nationale.

Une stratégie payante à l'échelle locale pour Éric Ciotti. Le président contesté des Républicains a été réélu député dimanche 7 juillet dans la 1re circonscription des Alpes-Maritimes, après l'alliance conclue avec le Rassemblement national. Idem pour Bernard Chaix, élu dans la 3e circonscription ce dimanche, et pour Christelle d'Intorni, réélue dès le premier tour dans la 5e circonscription.

Lors sa première prise de parole publique après l'annonce des résultats, Éric Ciotti a dit son "immense satisfaction", et sa "très grande fierté" au moment d'annoncer ces trois victoires lors des élections législatives anticipées, réalisées "dans un contexte national très chaotique".

Éric Ciotti a été réélu à l'issue d'une triangulaire avec 45,14% des suffrages, contre 32,13% pour le candidat du Nouveau Front populaire Olivier Salerno (La France insoumise) et 22,73% pour celui du camp présidentiel Craig Monetti (Horizons). Ce dernier avait refusé de retirer sa candidature après être arrivé troisième au premier tour.

Bernard Chaix "fier" de l'alliance LR-RN

Dans la 3e circonscription, Bernard Chaix, jusqu'ici conseiller municipal à Nice et vice-président du conseil départemental a été élu pour un premier mandat avec 53,71% des voix, face à Laure Quignard, candidate du Nouveau Front populaire (46,29%). Le député sortant et candidat du bloc présidentiel Philippe Pradal, qualifié pour la triangulaire, avait pris la décision de se retirer.

"Cette alliance avec le RN, moi j'en suis fier", a lancé le député nouvellement élu dimanche soir, estimant que "tout a été possible" grâce à cette "alliance des droites".

Dans la 5e circonscription, la députée sortante Christelle D'Intorni n'avait même pas eu besoin d'un second tour, puisqu'elle avait raflé 50,35% des suffrages le 30 juin.

Glenn Gillet