Les banques exigent un peu moins d'apport personnel pour accorder un crédit aux primo-accédants
Les banques n'ont pas attendu les politiques et leurs promesses de campagne pour repartir à la conquête des primo-accédants. BFM Business dévoile ce mardi 25 juin en exclusivité le bilan du dernier trimestre du courtier Finance Conseil. Il montre que si les banques restent particulièrement exigeantes, c'est vis-à-vis des primo-accédants qu'elles sont les plus souples.
Pour les primo-accédants, les banques sont ainsi moins regardantes sur l'apport personnel. Si le montant moyen exigé est reparti à la hausse sur les autres profils, la baisse continue pour ceux qui achètent pour la première fois.
Différences selon les régions
On est désormais à environ 37.500 euros d'apport pour les primo-accédants contre près de 45.000 euros l'an dernier. A l'échelle locale, les différences sont parfois spectaculaires. En Rhône-Alpes, l'apport des primo-accédants dépasse à peine les 30.000 euros au 2ème trimestre contre près de 70.000 euros pour les autres profils.
Notez qu'au nord de la Nouvelle Aquitaine, dans le Grand Est et les Hauts-de-France, l'apport des primo-accédants oscille entre 20.000 et 25.000 euros.
Moins d'apport... et des revenus un peu plus faibles que l'an dernier. Le ménage primo-accédant gagne en moyenne 3.660 euros par mois soit environ 200 euros de moins que l'an dernier. Il bénéficie pourtant d'une capacité d'emprunt nettement supérieur grâce à la baisse des taux. Pour une même mensualité, un ménage peut emprunter près de 15.000 euros de plus sur 25 ans par rapport à janvier.