BFMTV
Reconquête

Mort de Thomas à Crépol: Zemmour refuse de condamner les violences des militants d'ultradroite

"Moi, ce que je condamne c'est la mort de Thomas" et "l'ultra racaille", s'est justifié le président du parti d'extrême droite Reconquête sur BFMTV-RMC.

"On ne va pas passer trois heures là-dessus". Invité de BFMTV-RMC, Éric Zemmour refuse de condamner ce jeudi les violences commises par militants d'ultradroite à Romans-sur-Isère samedi dernier, une semaine après la mort du jeune Thomas, tué à la sortie d'un bal à Crépol.

"Moi, ce que je condamne, c’est la mort de Thomas, ce que je condamne, c’est l'ultra racaille, l'ultra immigration et je dirais l'ultra foutage de gueule des médias et des politiques dans cette histoire", se justifie le président du parti d'extrême droite Reconquête. Dans une allusion aux émeutes de juin dernier, l'ex-candidat à la présidentielle interroge:

"Qu‘est-ce qui s’est passé? Vous avez vu un commissariat brûler, une mairie brûler? Est-ce que vous avez vu des exactions?"

"Le vrai problème"

Et de défendre l'ultra droite ainsi: "Moi, le seul blessé que j'ai vu, c’est un manifestant qui s'est fait dépouiller par les racailles, protégées par les policiers." Éric Zemmour fait référence à un militant d'ultradroite tabassé et gravement blessé en marge de ce rassemblement, mais ne mentionne pas les affrontements avec les forces de l'ordre, ni les condamnations à des peines de prison ferme à l'encontre de six participants.

L'ex-polémiste accuse la "mécanique médiatique" de "trouver quelque chose pour faire passer le vrai problème, le vrai fond de l'affaire qui est la mort de Thomas".

Baptiste Farge