Nice: Christian Estrosi démissionne de la présidence de la métropole et annonce dans la foulée se représenter

Deux surprises. Christian Estrosi, le maire de Nice, a annoncé lors du conseil métropolitain de ce mercredi 10 juillet sa démission de la présidence de la métropole Nice Côte d'Azur.

Après avoir terminé la séance, l'élu s'est levé devant l'assemblée pour prendre la parole. "Mes chers collègues, une période s'achève (...) Je vous informe que j’ai décidé de démissionner de mon poste de président de la Métropole", a-t-il indiqué.

Christian Estrosi a néanmoins dans la foulée présenté sa candidature pour être a nouveau président de la métropole.

Une démission pour "clarifier" la situation

Christian Estrosi explique sa démission en raison de propos de certains maires, notamment lors de la campagne des élections législatives.

"Certains maires ont tenu des propos hostiles envers la métropole pendant la campagne. D'autres critiquent publiquement nos actions, notamment en matière de mobilité, tout en siégeant à l'exécutif", a-t-il regretté dans une série de publications sur le réseau social X.

"Je ne peux présider un exécutif incluant des élus d'extrême droite ou gauche, ou leurs soutiens. La confusion qui règne dégrade l'image et l'action de notre métropole. Il est temps de clarifier les positions de chacun", a ajouté l'édile.

Une clarification donc "que permet la démission", ajoutent les équipes de Christian Estrosi auprès de BFM Nice Côte d'Azur.

Dans un publication sur le réseau social X, Christian Estrosi a indiqué avoir démissionné "pour convoquer une nouvelle élection".

La première métropole de France

À la tribune, Christian Estrosi est revenu sur les fondements de la métropole, créée le 1er janvier 2012.

"Depuis sa création, j'ai voulu cette Métropole avec beaucoup d'entre vous dans le droit fil d'une vie politique consacrée à la solidarité des ressources provenant des zones urbaines et périurbaines du littoral au bénéfice d'une ruralité qui voyait ses services publics fermer, ses écoles, ses services postaux, ses stations d'hiver et d'été en faillite", a lancé l'élu.

Une idée pour créer un "espace rassembleur et consensuel". "Celles et ceux qui l'ont fondée avec moi partageaient cette aspiration et dressaient le même constat que le mien. Nous inventions un modèle et une manière de travailler ensemble", a ajouté Christian Estrosi.