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Nouvelle-Zélande

Nouvelle-Zélande: elle attaque son petit ami en justice pour ne pas l'avoir emmenée à l'aéroport

Des passagers font la queue aux comptoirs d'enregistrement de LATAM Airlines à l'aéroport international d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, le 12 mars 2024.

Des passagers font la queue aux comptoirs d'enregistrement de LATAM Airlines à l'aéroport international d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, le 12 mars 2024. - BRETT PHIBBS / AFP

Mécontente d'avoir raté son vol, une Néo-Zélandaise assigne son petit ami en justice après que ce dernier ne l'a pas déposée à l'aéroport.

Une dispute qui tourne au vinaigre. Une Néo-Zélandaise a assigné son petit ami en justice pour rupture de "contrat verbal" après qu'il a refusé de l'emmener à l'aéroport, l'obligeant à rater son vol, indique le quotidien néo-zélandais The New Zealand Herald, ce jeudi 20 juin.

Selon une ordonnance du tribunal, publiée le même jour, l'homme s'était engagé à déposer la jeune femme à l'aéroport le matin, pour qu'elle puisse assister à un concert avec des amis. Le couple avait également convenu qu'il resterait chez elle pour s'occuper de ses deux chiens en son absence.

Le Tribunal des conflits saisi

Alors qu'ils sont en couple depuis six ans, l'homme devait se présenter chez sa petite amie aux environs de 10 heures, mais n'est jamais venu. En conséquence, la Néo-Zélandaise a décidé de saisir le Tribunal des conflits affirmant que l'accord verbal conclu entre elle et son compagnon constituait bien un accord juridiquement contraignant de la part de son désormais ex-petit ami.

À cause de ce dernier, la femme a affirmé avoir encouru de nombreux frais imprévus, dont le coût d'un nouveau billet d'avion, d'une navette vers l'aéroport et le placement de ses chiens dans un chenil.

Mais, la demande de la plaignante a toutefois été rejetée. La juge du tribunal, Krysia Cowie, a déclaré que pour qu'un accord soit exécutoire, il doit y avoir une intention de créer un contrat juridiquement contraignant.

Absence de contrat

La juge a estimé que la nature de la promesse formulée ici avait été "échangée dans le cadre d'un échange normal dans une relation intime" et qu'il n'y avait "rien qui indique une intention entre les parties".

"Même si une promesse a été faite, elle est loin d’être un contrat. Cela fait partie des accords familiaux quotidiens et des relations domestiques qui ne sont pas exécutoires devant le tribunal du contentieux", a indiqué la juge.

"Les partenaires, amis et collègues concluent des arrangements sociaux, mais il est peu probable qu'ils puissent être légalement appliqués à moins que les parties n'accomplissent un acte démontrant leur intention d'être liées par leurs promesses", a-t-elle ajouté.

Orlane Edouard