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Police-Justice

Oise: une femme tuée à la hache à Compiègne, son concubin mis en examen et écroué

Un écusson de la police nationale (illustration)

Un écusson de la police nationale (illustration) - DENIS CHARLET / AFP

L'homme de 40 ans s'était présenté au commissariat de police ce vendredi 5 juillet. Il avait expliqué qu'une dispute avait éclaté avant de tuer sa concubine.

Une femme a été tuée à la hache à Compiègne (Oise) et son concubin, qui s'était présenté au commissariat ce vendredi pour se dénoncer, a été mis en examen et écroué, a annoncé ce dimanche 7 juillet le parquet de Senlis.

Cet homme de 40 ans s'est présenté au commissariat de police de Compiègne, expliquant qu'une dispute avait éclaté dans le couple et l'avait conduit "à se saisir d'une hache de petite dimension et à frapper la victime", a rapporté le procureur Loïc Abrial dans un communiqué.

Un homme connu de la justice

Le corps de la victime, une femme transgenre âgée de 55 ans, a ensuite été découvert à leur domicile commun. Une information judiciaire pour meurtre par concubin a été ouverte.

"Certains articles de presse ayant mentionné que la victime, née de sexe masculin, avait entamé une transition de genre et avait un état civil féminin, il convient de préciser qu'à ce stade de l'enquête, aucun élément ne permet d'indiquer que cet élément aurait motivé un passage à l'acte criminel", écrit Loïc Abrial.

Le mis en examen était déjà connu de la justice. Son casier judiciaire comporte "plusieurs mentions, notamment pour des infractions de nature financière, mais aussi des violences volontaires remontant à plus de 10 ans", indique le procureur.

En moyenne, un féminicide survient tous les trois jours en France. Selon le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, il y a eu 94 féminicides en 2023, après 118 en 2022.

3919, le numéro à contacter

Le 3919 est le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, mariages forcés, mutilations sexuelles, harcèlement...). C'est gratuit et anonyme. Il propose une écoute, informe et oriente vers des dispositifs d'accompagnement et de prise en charge. Ce numéro est géré par la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF).

T.P. avec AFP