Le député et ancien premier adjoint de la maire de Paris Emmanuel Grégoire a lancé une pétition ce jeudi 11 juillet contre la fermeture annoncée de nombreuses classes et contre la suppression de postes dans les établissements parisiens.
L'appel du nouveau député est co-signé par de nombreux autres élus parisiens, dont le premier adjoint d'Anne Hidalgo Patrick Bloche ainsi que les maires de Paris Centre et des 11e, 13e, 18e, 19e et 20e arrondissements. C'est le cas aussi de plusieurs sénateurs socialistes de Paris comme Rémi Féraud et Colombe Brossel.
"L'académie a annoncé la fermeture de 183 classes dans les établissements publics dont 125 dans le premier degré et 58 dans les collèges. Ce sont 253 postes qui seront supprimés, comprenant 125 postes d'enseignants en maternelle et primaire ainsi que 128 équivalents temps plein dans les collèges et lycées", dénonce Emmanuel Grégoire. 2024.
Une annonce qui a motivé l'élu Emmanuel Grégoire à rédiger une pétition. "Nous demandons aux responsables de l'académie et aux autorités compétentes la suspension immédiate des fermetures de classes et des suppressions de postes prévues" écrit le député Nouveau Front populaire de la 7e circonscription de Paris et conseiller de Paris.
La baisse démographique mise en cause
"Ces décisions mettent en péril l’avenir de notre système éducatif et compromettent la qualité de l’enseignement offert à nos enfants. Les fermetures de classes et les suppressions de postes auront des conséquences désastreuses sur le suivi pédagogique, la disponibilité des enseignants, et sur l’infrastructure scolaire dans son ensemble", estime Emmanuel Grégoire.
De son côté, l'académie avance l'argument d'une baisse démographique dans la capitale qui entraîne une baisse du nombre d'élèves inscrits à Paris. "Comme chaque année, l'académie a procédé à des ajustements de la carte scolaire, en cohérence avec l'évolution des effectifs constatés à cette période de préparation de la rentrée" justifiait le rectorat de Paris auprès de BFM Paris-Ile-de-France ce mercredi 10 juillet.
En septembre 2023, la rentrée avait déjà vu la suppression de 155 postes d'enseignants dans le primaire, entraînant la fermeture nette d'une quantité de classes comparable, et de 182 postes dans les collèges et lycées.