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Pourquoi les loyers ne vont pas exploser malgré la fin du bouclier tarifaire

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Les loyers ne peuvent pas augmenter plus que l'indice de référence des loyers (IRL). - Loic VENANCE © 2019 AFP
L'indice de référence des loyers, calculé en fonction de l'inflation, n'est plus plafonné à 3,5%. Heureusement, l'inflation ralentit.
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C'était une mesure de protection face à l'inflation. En août 2022, le gouvernement avait mis en place un bouclier tarifaire sur les loyers, qui limitait leur hausse à 3,5% maximum. Aujourd'hui ce bouclier prend fin, mais les loyers ne vont pas flamber pour autant. Grâce au recul de l'inflation, l'augmentation est limitée à 3,26%.

Chaque trimestre, l'Insee publie en effet l'indice de référence des loyers (IRL), dont le calcul prend en compte l'inflation. Un propriétaire peut alors augmenter le montant du loyer chaque année, à la date anniversaire du bail, en fonction de cet indice.

Ainsi, sans le "bouclier loyer", les montants payés par les locataires auraient suivi l'inflation en 2022 et en 2023.

"Sans ce plafonnement, l'indice de référence des loyers aurait dépassé 6% au deuxième trimestre 2023", avait assuré la ministre déléguée aux PME, Olivia Grégoire.

L'inflation ralentit, l'IRL aussi

Le bouclier loyer représentait donc une sorte de filet de sécurité, dans une période inflationniste. Il avait été reconduit jusqu'au premier trimestre 2024, on arrive donc à la fin effective.

Ainsi, pour la première fois depuis deux ans, l'IRL n'est pas limité à 3,5%. Mais heureusement pour les locataires, entre temps, l'inflation a ralenti. Elle était de 2,2% en juin et de 2,3 en mai sur un an. L'indice de référence des loyers, publié ce vendredi 12 juillet, atteint 3,26%.

Pour rappel, les locataires qui vivent dans une passoire thermique, c'est-à-dire avec un DPE F ou G, ne peuvent voir leur loyer augmenter. Les propriétaires n'en ont tout simplement pas le droit, et ce quel que soit le niveau de l'IRL.

Marine Cardot

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