"Renversement stupéfiant": la presse étrangère fait sa une sur les législatives et la victoire à gauche
Des scènes de liesse, la place de la République, la déception des électeurs du Rassemblement national... La France et les résultats des élections législatives sont au coeur de nombreuses unes de quotidiens internationaux, ce lundi 8 juillet.
Le message principal: "la gauche devient majoritaire à l'Assemblée", comme le titre le Wall Street Journal. "L'extrême droite, qui a remporté le premier tour, talonne la coalition et Macron, dans un renversement stupéfiant", relève le quotidien financier, affichant des drapeaux français brandit sur la place de la République à Paris.
"La seconde plus grande économie d'Europe dans les limbes"
Même leçon tirée par le Financial Times, qui, s'il décide d'afficher Emmanuel Macron à la sortie de l'isoloir, s'intéresse à la "halte" à la progression du "Rassemblement national de Le Pen" face à la gauche.
Le quotidien économique fait aussi le choix d'un pas de côté pour s'intéresser au brouillard économique accompagnant ce résultat sans majorité claire. "La seconde plus grande économie d'Europe est dans les limbes", pointe le quotidien saumon britannique.
Focus sur Jean-Luc Mélenchon
Frankfuter Allgemeine, La Libre... D'autres quotidiens affichent ce lundi matin un autre visage. Là où Marine Le Pen était quasi omniprésente au lendemain du premier tour, c'est à Jean-Luc Mélenchon d'attirer l'intérêt des médias internationaux.
Le quotidien allemand juxtapose le leader de La France insoumise et la démission annoncée par le Premier ministre Gabriel Attal - alors que la question d'une potentielle gouvernance à gauche n'est pas encore tirée au clair.
Un pari éditorial plus original est pris par Le Soir qui, dans sa version papier, affiche d'abord un drapeau français. Mais, sur son site web, affiche aux côtés de Jean-Luc Mélenchon... Marine Tondelier, la patronne des Écologistes.
De son côté, le quotidien de référence espagnol El Pais choisit plusieurs iconographies: la joie à Paris, un clin d'œil d'Emmanuel Macron, la déception de Jordan Bardella et de sympathisants du Rassemblement national.