Résultats législatives 2024: le NFP devant Ensemble et le RN, la répartition et composition de la nouvelle Assemblée nationale
Pas de majorité absolue en vue à l'Assemblée nationale. Le Nouveau Front populaire devrait devenir la principale force dans l'hémicycle du Palais-Bourbon, avec 182 députés, selon notre projection Elabe pour BFMTV, RMC et La Tribune dimanche.
Suivrait le camp présidentiel en deuxième position, avec 163 sièges estimés (contre 245 dans l'Assemblée sortante). Il perd sa majorité relative mais se maintient en deuxième force à l'Assemblée. En tête au premier tour, le Rassemblement national et ses alliés seraient finalement distancés, avec 143 sièges.
Dans le détail, voici nos projections:
- Extrême gauche (Lutte ouvrière et autres): 0 siège
- Nouveau Front populaire: 182 sièges
- Divers gauche et dissidents NFP: 11 sièges
- Ensemble (Renaissance, MoDem, Horizons, etc.): 163 sièges
- Les Républicains (LR), Divers droite et UDI: 68 sièges
- Rassemblement National et alliés (dont LR Ciotti): 143 sièges
- Divers souverainistes et Extrême droite: 0 siège
- Reconquête: 0 siège
- Autres (divers, divers écologistes, régionalistes, etc.): 10 sièges
>> Élections législatives: les résultats complets
Invité de TF1, Gabriel Attal martelait le 5 juillet vouloir "écarter le risque d'une majorité absolue du Rassemblement national", ajoutant qu'au premier tour, "on a écarté le risque d'une majorité" du NFP. Bilan du second tour: la majorité échappe à tous les groupes.
Une Assemblée fracturée
"La majorité absolue est à portée de main", voulait croire en début de campagne Emmanuel Macron dans le Figaro Magazine le 11 juin. Ces élections législatives anticipées sont une confirmation de l'échec du premier tour pour l'éxecutif. Avec 20,8%, Ensemble terminait loin derrière le Rassemblement National (RN) à 33,2% et le Nouveau Front populaire (NFP) à 28,1%. La coalition présidentielle est repassée devant le RN, mais désormais, quelle majorité pour gouverner le pays?
"On ne gouvernera pas avec La France Insoumise. Un désistement ne vaut pas coalition", tranchait Emmanuel Macron en conseil des ministres ce mercredi 3 juillet.
Invité le 1er juillet du 20h de TF1, Gabriel Attal plaidait pour "une Assemblée nationale plurielle", une "gouvernance et une manière de fonctionner nouvelle". "Avec plusieurs groupes politiques de droite, de gauche, du centre qui, projet par projet, travaillent ensemble". Toute ressemblance avec la situation politique à l'Assemblée depuis 2022 serait purement fortuite.