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Elections Législatives 2024

Résultats législatives 2024: Mélenchon affirme que Macron a "le devoir d'appeler le NFP à gouverner"

Jean-Luc Mélenchon a affirmé ce dimanche 7 juillet qu'Emmanuel Macron "a le devoir d'appeler le Nouveau Front populaire à gouverner", après la victoire de la coalition de gauche au second tour. Alors que le NFP ne disposerait que d'une majorité relative, Jean-Luc Mélenchon a dit refuser "d'entrer dans des négociations avec son parti pour faire des combinaisons".

"Un résultat que l'on nous disait impossible". Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a pris la parole ce dimanche 7 juillet après la victoire du Nouveau Front populaire au second tour des élections législatives. Il a salué un "magnifique élan" après la défaite du Rassemblement national, qui était arrivé en tête au premier tour: "notre peuple a clairement écarté la solution du pire".

Se pose désormais la question d'un nouveau gouvernement: "aucun subterfuge, arrangement ou combinaison ne serait acceptable", a martelé Jean-Luc Mélenchon, ajoutant que "le Premier ministre doit s'en aller".

Emmanuel Macron "a le devoir d'appeler le Nouveau Front populaire à gouverner", a-t-il ajouté.

Pas de majorité absolue pour le NFP

"Nous refusons d'entrer dans des négociations avec son parti pour faire des combinaisons", a ajouté Jean-Luc Mélenchon, même si le NFP ne disposerait en l'état que d'une majorité relative.

Le Nouveau Front populaire devrait devenir la principale force dans l'hémicycle du Palais-Bourbon, avec 178 à 205 députés, selon notre projection Elabe pour BFMTV, RMC et La Tribune dimanche. Avec une alliance hétérogène, allant de LFI à Place publique, beaucoup de questions restent en suspens sur les rapports de force à gauche.

Suivrait le camp présidentiel en deuxième position, avec 157 à 174 sièges estimés (contre 245 dans l'Assemblée sortante). "La défaite du Président de la République et de sa coalition est clairement confirmée" et "la volonté du peuple doit être dorénavant strictement respectée", a déclaré Jean-Luc Mélenchon, appelant Emmanuel Macron a "s'incliner" et "admettre cette défaite sans tenter de la contourner".

En tête au premier tour, le Rassemblement national et ses alliés seraient finalement distancés, avec 113 à 148 sièges.

Sophie Cazaux