Résultats législatives: Bardella dénonce une "alliance du déshonneur" et des "arrangements électoraux dangereux"
Désillusion pour le Rassemblement national, finalement arrivé en troisième position aux élections législatives ce dimanche 7 juillet. Le président du parti, Jordan Bardella, a dénoncé à l'issue des résultats des "alliances politiciennes contre-nature" et les "arrangements électoraux dangereux passés par Emmanuel Macron et Gabriel Attal" qui ont empêché le RN de confirmer sa victoire du premier tour.
Le RN réalise toutefois la "percée la plus importante de toute son histoire", a salué Jordan Bardella. Le RN devrait obtenir de 113 à 148 sièges à l'Assemblée nationale, selon notre projection Elabe pour BFMTV, RMC et La Tribune Dimanche, contre 89 lors des précédentes législatives.
Le Nouveau Front populaire, arrivé en tête avec 178 à 205 députés, est une "alliance du déshonneur", a fustigé Jordan Bardella. "Le Rassemblement national incarne plus que jamais la seule alternance" face au "parti unique qui s'étend ce soir de Philippe Poutou à Edouard Philippe", a-t-il ajouté.
Alors qu'aucune majorité absolue ne se dégage, "la France se voit privée d'une majorité, d'un gouvernement pour agir", a déploré Jordan Bardella.
Bardella anticipe une "paralysie" des institutions
Jordan Bardella, pressenti pour être Premier ministre en cas de victoire de son parti, a assuré que "le Rassemblement national (allait) amplifier son travail à l'Assemblée nationale" lors d'une allocution au QG de campagne de son parti, trente minutes après l'annonce des résultats.
Il a estimé que la France allait "vers l'incertitude et l'instabilité" en raison de la "paralysie" à venir des institutions. Plus tôt, le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, avait aussi estimé que "le système (allait) se bloquer", car "les trois blocs" ont "très peu de différences" en termes de sièges.