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Taux immobiliers: malgré le contexte politique, les barèmes des banques baissent en juillet

La plupart des banques ont décidé de laisser leurs barèmes de taux stables ou de les baisser, selon le courtier Vousfinancer. Une seule banque a remonté ses taux.

Le contexte politique actuel, s'il inquiète et a plongé la France dans un climat d'incertitude depuis près d'un mois, n'a pas affolé les banques. Le courtier Vousfinancer constate que pour le mois de juillet, elles ont laissé leurs barèmes de taux stables. Quelques-unes les ont baissé, de 0,05 à 0,25 point. Seule une banque nationale a remonté ses taux fin juin, de 0,10 point.

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Mais selon Maël Bernier, directrice de la communication et porte-parole de Meilleurtaux, cette banque avait "engrangé beaucoup de dossiers au cours des mois précédents".

Julie Bachet, directrice générale de Vousfinancer, précise: "À ce jour la dissolution n’a pas eu d’impact sur les taux de crédit immobilier qui restent toujours aussi attractifs. Les barèmes que nous avons reçus depuis le 9 juin sont pour la plupart soit stables, soit orientés à la baisse, témoignant de la volonté intacte des banques de prêter". Et elle ajoute: "À ce jour en tous cas, aucun mouvement de hausse des taux ne semble s’enclencher ".

Attentisme avant le 7 juillet

Les banques veulent toujours prêter, notamment aux jeunes, aux profils aisés, et à ceux qui achètent des biens performants énergétiquement qui bénéficient actuellement de décotes avantageuses. Ainsi, il est actuellement possible d’emprunter en moyenne à 3,50% sur 15 ans, 3,70% sur 20 ans et 3,90% sur 25 ans. Mais les taux les plus bas négociés atteignent 3,2% sur 15 ans, 3,3% sur 20 ans et 3,4% sur 25 ans.

Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer, constate que pour l’instant, "la hausse du taux d’emprunt d’État à 10 ans constatée au lendemain de l’annonce de la dissolution, puis à nouveau à l’annonce des résultats du premier tour, n'a pas été répercutée sur les taux de crédit. Il faudra attendre le résultat final de l’élection, le 7 juillet, pour voir comment réagissent les marchés et les banques, et si la hausse des taux d’emprunt d’État se confirme et s’amplifie".

https://twitter.com/DianeLacaze Diane Lacaze Journaliste BFM Éco