Voies réservées sur le périphérique: la ville de Paris espère un accord pour la "pérennisation" d'ici à l'automne

Un accord sera-t-il trouvé? La ville de Paris souhaite pérenniser la "voie olympique" sur le périphérique en voies réservées notamment pour le covoiturage ou aux véhicules prioritaires. Les discussions avec la préfecture de police sont en cours et la mairie espère un accord à l'automne prochain.

"Nous avons besoin d'un accord avec la préfecture de police. Ce sont les discussions que nous menons aujourd'hui. Et nous les menons tambours battants. J'espère que l'on trouvera un accord d'ici l'automne prochain", a indiqué David Belliard, l'adjoint écologiste à la maire de Paris en charge des mobilités au micro de BFM Paris Île-de-France.

Une expérimentation qui va se pérenniser?

Cette voie réservée sera l'héritière de la "voie olympique", qui permettra aux athlètes, secours et officiels de se rendre des sites d'hébergement à ceux de compétition de manière sûre et rapide pendant les Jeux olympiques. Ces dernières seront mises en place à partir du 15 juin prochain. Seuls les véhicules qui seront accrédités pourront y circuler.

Pour veiller au respect de ce système, des caméras seront mises en place et certains agents seront déployés. Les contrevenants, sans autorisation, se verront réprimandés d'une amende de 135 euros.

En mai, le préfet de police, Laurent Nuñez, n'avait pas manqué de calmer les ardeurs de la municipalité parisienne, rappelant que la mise en place de la voie réservée ne restait pour l'instant qu'une expérimentation.

"On verra comment les choses fonctionnent pendant les Jeux olympiques et paralympiques", avait-il assuré lors des questions d'actualité du conseil municipal parisien.

La mise en place de cette voie réservée se fera après la diminution de la vitesse de 70km/h à 50km/h. "La réduction de la vitesse maximale est de la prérogative de la maire de Paris", rappelle David Belliard.

"Nous nous sommes exprimés en faveur de la réduction de la vitesse maximale" et cela "pour des raisons de sécurités, pour réduire le bruit pour les 500.000 personnes qui habitent à proximité du périphérique. Nous allons le faire", assure David Belliard à BFM Paris Île-de-France.