"Une extrême violence": l'effroi du voisinage après le meurtre d'un homme en pleine rue à Cannes
Tout un quartier sous le choc. Deux jours après le meurtre d'un homme à Cannes mercredi 10 juillet, les habitants du Suquet ne peuvent oublier la violence de la scène qui s'est déroulée sous leurs yeux.
Un homme d'une trentaine d'années a assené plusieurs coups de couteau à son beau-père en pleine rue, devant des voisins et les clients d'un restaurant. La victime, âgée de 57 ans, est morte sur place.
Des témoins de la scène affirment que ces faits de violences ont éclaté au sein de l'appartement familial, dans un immeuble voisin. "J'ai entendu hurler, des grands fracas, une table qui s'envole, la vaisselle qui explose", raconte une voisine au micro de BFM Nice Côte d'Azur. Cette même voisine affirme que le suspect a alors assené des coups de couteau à son beau-père "dans l'appartement", et qu'il l'a "poursuivi dans les escaliers".
Une expertise psychiatrique du suspect demandée
La victime a alors tenté de trouver refuge dans le restaurant situé au bas de l'immeuble. "Mais malheureusement l'assaillant est arrivé, et il l'a bombardé de coups de couteau", raconte l'habitante.
Le suspect a rattrapé la victime qui tentait de s'échapper et lui a porté des coups de couteau au niveau du cou.
"Je promenais mon chien à côté de cet immeuble, qui est en face du mien, et tout d'un coup j'entends des cris, avec un homme qui sort tout ensanglanté", relate un adolescent du quartier. "Une scène d'une extrême violence, avec un homme qui plantait un autre dans le restaurant".
La victime est morte sur les lieux, tandis que le suspect a été interpellé quelques instants plus tard par la police, alors qu'il tentait de s'enfuir.
"Visiblement, il était très perturbé, il a tout de suite prétexté des hallucinations", explique Laurent Alcaraz, délégué départemental du syndicat Alliance Police nationale. "Maintenant, l'enquête déterminera, après expertise, si on était sous ce cas de figure ou pas."
Une enquête a été ouverte par le parquet de Grasse, qui a également demandé une expertise psychiatrique du suspect. Ce dernier a été placé en garde à vue après son interpellation. L'enquête doit également déterminer le mobile du meurtre.