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Loir-et-Cher: un poney agressé à "coups de cutter", une enquête ouverte par le parquet de Blois

Un homme participe à une compétition de tir à l'arc à cheval à Lamotte-Beuvron, au sud de Paris, le 25 juillet 2019. Photo d'illustration

Un homme participe à une compétition de tir à l'arc à cheval à Lamotte-Beuvron, au sud de Paris, le 25 juillet 2019. Photo d'illustration - Martin BUREAU / AFP

Une cavalière a fait état de l'agression de son poney dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 juillet au parc équestre de Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher) où ont lieu les championnats de France d'équitation. Après qu'une plainte a été déposée, une enquête a été ouverte par le parquet de Blois.

Une compétition d'équitation entâchée par une susceptible agression. Sur son Facebook, une jeune cavalière a affirmé que son cheval avait "reçu des coups de cutters" dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 juillet dernier au parc équestre de Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher) où se déroulent les championnats de France d'équitation.

Une plainte a ainsi été déposée et a conduit à l'ouverture d'une enquête sous la direction du parquet de Blois, a appris BFMTV.com d'une source proche de l’enquête, confirmant une information de France 3.

Le cheval, un poney français de selle appelé Guernica Angies Rose, a "été pris en charge par un véto" et a reçu "sept points" de suture selon sa cavalière.

Cette dernière a expliqué que cette même nuit "Guernica" a été "déplacée dans un autre box où il y a encore eu une tentative".

"Une personne qui surveillait les poneys cette nuit c’est fait agresser par des personnes cagouler, il a reçu des chaises et des insultes (sic)", a-t-elle ajouté sur son post Facebook déplorant ainsi ne pas participer avec ce cheval à la finale pour laquelle elle s'était qualifiée.

Pas de lien avec la "psychose collective" de 2020

La plainte n'ayant pas été déposée immédiatement après les faits, le travail des enquêteurs se trouve entravé nous apprend notre source proche de l'enquête qui précise que cette affaire n'est pas liée à la "psychose collective" des chevaux mutilés survenue en 2020.

Plusieurs hypothèses surgissent à ce stade: une agression liée au concours hippique en cours, la Generali Open de France, ou un "motif plus crapuleux".

La Fédération française d'équitation (FFE) a par ailleurs indiqué à nos confrères de France 3 que "l'intrusion de nuit n'a rien à voir avec l'agression du poney". "Elle est sans rapport et située dans un autre lieu", a précisé la fédération.

Elle a également ajouté qu'aucune agression de ce type "n'est jamais arrivée auparavant" dans cette compétition.

France 3 souligne qu'après "la psychose" sur les chevaux mutilés, lancée en 2020 par le mensonge d'une jeune femme de 23 ans, "la Fédération se veut extrêmement prudente dans cette affaire".

Le 8 juillet, au lendemain de l'agression, la jeune cavalière a déclaré sur ses réseaux sociaux que "Guernica" se portait "bien".

Juliette Brossault et Justine Chevalier