"On avance": Marine Tondelier estime "normal" que le choix du Premier ministre du NFP prenne du temps
Qui sera le candidat pour Matignon de la gauche, arrivée en tête lors des élections législatives? Invitée de BFMTV-RMC, Marine Tondelier assure que le Nouveau Front populaire "avance".
"On avance dans une atmosphère très constructive, c'est sérieux et tout le monde a envie d'aboutir", affirme la secrétaire nationale des Écologistes.
Elle estime qu'il est "normal que les choses prennent du temps". "On est en train de construire une coalition dans une culture institutionnelle française qui n'a jamais fonctionné comme ça", détaille-t-elle.
"On veut faire les choses bien"
Citant des exemples européens où la constitution d'un gouvernement a pris beaucoup plus de temps et répondant notamment à Sandrine Rousseau qui a estimé ce jeudi que le NFP prenait "trop de temps", Marine Tondelier temporise: "nous, ça ne fait que quatre jours", mettant en avant une "situation atypique".
"Ce n'est pas infamant, ça ne veut pas dire que ça patine complètement", martèle-t-elle.
Marine Tondelier explique que les négociations prennent du temps car, au-delà des réunions entre les cadres des partis, "il y a les moments où l'on se voit en bilatéral, les moments où on consulte sa formation politique, on consulte la société civile...". "Ce n'est pas parce qu'on n'y arrive pas, mais c'est qu'on veut faire les choses bien", insiste-t-elle.
"Penser aux Français"
L'écologiste aborde ces discussions "en pensant toujours aux Français". Elle cite notamment l'exemple des familles monoparentales et des familles modestes. "On leur avait promis le chariot de course gratuit pour la rentrée", indique-t-elle, référence au programme du Nouveau Front populaire.
"Il y a des gens qui attendent de savoir si ça sera gratuit ou pas, l'argent qu'ils ont budgété pour ces courses-là peut-être qu'ils peuvent en faire autre chose comme emmener leurs enfants à la mer", affirme-t-elle.
En conclusion, Marine Tondelier ne veut pas "être focalisée sur 'qui' mais sur 'quoi faire'" et estime qu'il ne faut pas uniquement penser en termes "d'étiquette" ou de "rapport de force" pour choisir le prochain gouvernement. "On ne doit pas décevoir", conclut-elle.